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 Les dates clés de la Révolution française

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Ysalys

Ysalys


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Date d'inscription : 19/05/2017

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MessageSujet: Les dates clés de la Révolution française   Les dates clés de la Révolution française Icon_minitimeVen 14 Juil - 9:39

J'ai trouvé que les grandes lignes de la Révolution étaient bien expliquées dans ces petites sujets:

  • Les dates clés de la Révolution française

    La Révolution française est l’une des périodes parmi les plus importantes de l’histoire de France. Les dix années de la Révolution (1789-1799) ont profondément modifié la société en France, mais aussi dans de nombreux pays dans le monde. Retour sur les évènements qui ont mis fin à la monarchie absolue en France.

    • 1788 : la monarchie dans l’impasse

      Le pouvoir royal est confronté à une crise financière sans précédent. Les dépenses ne cessent de croître (grands travaux, dépenses militaires, dépenses publiques…) alors que les recettes ne suivent pas, notamment les impôts directs qui sont fixés par un brevet depuis 1780. La monarchie a déjà emprunté beaucoup et les intérêts constituent la plus grande partie du déficit. La crise s’aggrave avec la mauvaise récolte durant l’été 1788, due à de gros orages en juillet. Le prix du pain s’envole, la disette touche tout le pays et le commerce est en recul.

      Parallèlement, la crise politique s’étend et l’opposition prend de l’ampleur. L’agitation gagne les villes de Paris, Toulouse, Rennes, Grenoble ou encore Dijon.

      Le 8 août, Louis XVI décide de convoquer, pour le 5 mai 1789, les États généraux, qui ne s’étaient pas tenus depuis 1614.

      Le roi accepte de doubler le nombre des représentants du tiers état. La crise politique se transforme en crise sociale : d’un côté les nobles qui souhaitent conserver leurs privilèges et, de l’autre, le tiers état qui remet en cause ces privilèges au sein du royaume.



    • 1789 : la Révolution s’emballe

      Au mois de mars commencent les élections des représentants pour les États généraux à venir. C’est le début de la rédaction des cahiers de doléances au sein des paroisses.

      Le 2 mai, les députés arrivent à Versailles et sont présentés au roi. Puis, le 5 mai, c’est officiellement l’ouverture des États généraux dans la grande salle de Menus du château. Louis XVI prononce un discours dans lequel il précise qu’il a réuni les délégués de tout pays pour l’aider à rétablir les finances publiques. Les proches du roi (le garde des Sceaux Barentin, puis le contrôleur des finances Necker) s’expriment longuement. Les députés du tiers état sont déçus, car on ne parle d’aucune réforme. Ils forment alors une « Assemblée nationale » et remettent en question les institutions royales. Le 17 juin, le tiers état décide avec une majorité écrasante (490 voix contre 90) de constituer une Assemblée nationale. Le 25 juin, 47 députés de la noblesse, dont le duc d’Orléans, rejoignent l’Assemblée nationale puis, deux jours après, le roi cède et appelle le clergé et la noblesse à se joindre au tiers état. Le 11 juillet, le roi renvoi Necker, car il le considère comme un réformateur. Mais ce renvoi est considéré comme un signe d’hostilité de la part de la monarchie. À Paris, le peuple se procure des armes dans le Garde-Meuble du roi et plus de 600 barils de poudre sont réquisitionnés dans un bateau sur la Seine. Le 14 juillet, la foule s’empare des fusils à l’hôtel des Invalides puis avance vers la forteresse de la Bastille.

      Les dates clés de la Révolution française Prise_10

      Après quelques coups de feu tirés depuis la citadelle, les émeutiers lancent l’assaut. La forteresse tombe alors que son gouverneur, Bernard-René Jourdan de Launay, et le prévôt des marchands de Paris, Jacques Flesselles, sont massacrés. Les autorités sont paralysées par la terreur de la foule qui fera une centaine de morts. Le 16 juillet, Necker est rappelé, mais les émeutes ne cessent pas. Finalement, dans la nuit du 4 août, la noblesse renonce aux privilèges lors du siège de l’Assemblée constituante. Le décret du 11 août entérine les suppressions de privilèges alors que le 26, l’Assemblée adopte la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. À l’automne, après encore une année de mauvaises récoltes, la situation économique s’aggrave et les contribuables refusent de payer l’impôt, car la plupart du temps ils n’ont plus d’argent. Le 5 octobre, des femmes venues du faubourg Saint-Antoine et des Halles se rassemblent devant l’hôtel de ville, avant de décider de se rendre à Versailles. Le lendemain, le palais de Versailles est envahi, les gardes du corps sont tués. Les manifestantes exigent le retour du roi à Paris. Finalement, le roi n’a pas d’autre choix et accepte d’être escorté avec sa famille vers les Tuileries où, le soir même, il sera prisonnier du peuple de Paris.



      • 1790 : la naissance de la nation


      Le 26 février, l’Assemblée constituante adopte le décret sur la création de 83 départements qui remplacent les 34 généralités ou provinces en vigueur sous l’Ancien Régime. Le 12 juillet, les députés votent la constitution civile du clergé qui est la conséquence de la nationalisation des biens de l’Église. Les évêques et les curés sont désormais « fonctionnaires » et touchent un salaire de l’administration. Le 24 octobre, l’Assemblée constituante décrète officiellement le nouveau drapeau tricolore français en substitution au drapeau blanc du royaume. Le nouveau drapeau bleu blanc rouge s’inspire de la cocarde que les révolutionnaires portaient.



    • 1791 : la monarchie constitutionnelle

      Dans la nuit du 20 au 21 juin, la famille royale parvient à tromper la surveillance des gardes nationaux et quitte les Tuileries, puis Paris par la porte Saint-Martin. Mais Louis XVI est reconnu par le peuple et il est arrêté à Varennes-en-Argonne. La fuite de la famille royale est considérée comme une trahison envers le peuple français. Le 17 juillet, plusieurs milliers de personnes se rassemblent sur le Champ-de-Mars pour demander la déchéance du roi et la proclamation d’une République. La Garde nationale, sous le commandement de La Fayette, ouvre le feu et tue une cinquantaine de manifestants. Le 3 septembre, les députés votent la Constitution française. Le 1er octobre, la première Constitution française entre en application. Elle inaugure une monarchie constitutionnelle à l'anglaise où le pouvoir législatif (chargé de la rédaction des lois) est confié à une Assemblée. Louis XVI troque son titre de roi de France pour celui, plus humble, de roi des Français. Il dispose du pouvoir exécutif et continue d'exercer son droit de veto qui lui permet de repousser ou retarder les textes de l'Assemblée.



    • 1792 : les guerres des clans et la fin de la monarchie

      Deux clans politiques s’opposent au sujet des guerres qui s’annoncent sur le sol européen. La lutte est féroce entre les deux courants politiques. Les brissotins, plus tard appelés Girondins, veulent sauvegarder les institutions décentralisées mises en place en 1789. Ils souhaitent une guerre qui obligerait le roi à choisir définitivement le camp de la Révolution. Puis, l’autre clan, les Montagnards, (leurs membres siègent dans les travées les plus élevées de l’Assemblée), menés par Robespierre, Danton, Saint-Just et Marat, veulent un pouvoir fort et centralisé pour consolider les acquis de la Révolution et à aucun prix d'une guerre. Ils s'appuient sur les sans-culottes parisiens, toujours prêts à déclencher une émeute.

      Le 23 mars 1792, Louis XVI appelle au gouvernement les Girondins. Comme le roi, mais pour des raisons opposées, ceux-ci aspirent à la guerre contre l'Autriche. Ils souhaitent exporter les idées révolutionnaires à travers l'Europe. Mais le roi souhaite secrètement la défaite des armées françaises afin de rétablir son pouvoir absolu avec l'appui des armées étrangères.

      Le 10 août 1792, la foule envahit les Tuileries et massacre les gardes. Le roi et sa famille sont arrêtés et enfermés dans la prison du Temple. Le 2 septembre, plus d'un millier de prisonniers soupçonnés d'être monarchistes sont massacrés par les sans-culottes à l'instigation de Marat, un journaliste intransigeant et hystérique de la cause révolutionnaire.

      Le 20 septembre 1792, l'assemblée de la Convention (un nom emprunté aux Américains) se réunit pour la première fois. Le lendemain, les députés proclament l'abolition de la monarchie et, le 22 septembre 1792, ils décident, sur une proposition de Georges Danton, que désormais les actes publics seront datés de « l'An I de la République ».

      Le 3 décembre, la Convention nationale décide de juger le roi Louis XVI. Le procès commence une semaine plus tard et se termine le 26 décembre.


    • 1793 : la Terreur

      Le 15 janvier, les députés votent à la majorité la condamnation à mort du roi, accusé d’avoir fui à Varennes et d’avoir donné l’ordre de tirer sur le peuple. Six jours après le verdict, le 21 janvier, Louis XVI est emmené sur la place de la Révolution (place de la Concorde) pour être guillotiné.

      Le 10 mars, la Convention instaure un tribunal extraordinaire appelé « Tribunal révolutionnaire ». Il a pour objectif de combattre toute entreprise contre-révolutionnaire, toute atteinte à la liberté ou complot royaliste. Le même jour, on note des soulèvements dans les villes contre le recrutement de 300 000 hommes pour renforcer les rangs de l’armée. Le 11 mars 1793 débute la guerre de Vendée, la plus impitoyable guerre civile qu'ait connue la France.

      Le 6 avril 1793, la Convention confie le gouvernement à un Comité de salut public dirigé par Maximilien de Robespierre. C'est le début de la dictature jacobine (les membres du comité viennent du club des Jacobins). Les 31 mai et 2 juin, les Girondins sont arrêtés, puis guillotinés. Le 13 juillet, Marat est lui-même assassiné par Charlotte Corday.

      Le 1er août, le Comité du salut public crée l’armée de l’Ouest pour lutter contre l’insurrection vendéenne. Le gouvernement révolutionnaire se dote d’un instrument très important : les armées révolutionnaires, chargées de la défense intérieure et de combattre les contre-révolutionnaires. C’est le début de la Terreur : arrestation des suspects, renouvellement des comités révolutionnaires chargés de les traquer et remaniement du tribunal révolutionnaire divisé en quatre sections. Le 17 septembre, la loi des suspects est votée. Le 14 octobre, commence le procès de Marie-Antoinette, l’épouse de Louis XVI. Elle est condamnée et guillotinée deux jours plus tard.

      Le 24 novembre paraît le nouveau calendrier républicain. Il se distingue par des semaines de 10 jours et des mois de 30 jours chacun, dont le nom évoque les saisons.



    • 1794 : la fin de la Terreur

      Après avoir fait guillotiner les Girondins, les Montagnards s'entretuent également. Robespierre et le Comité de salut public décident de faire exécuter Danton, Camille Desmoulins et leurs partisans, car ils sont considérés comme trop indulgents, souhaitant la fin de la Terreur. Économiquement, la France est à bout de souffle, ruinée par les guerres, la Terreur et par l’instauration des « assignats » (une monnaie mise en place en 1791, gagée sur les biens nationaux, issus de la saisie des biens de l'Église en 1790). Cette nouvelle monnaie, censée renflouer les caisses de l'État, est un échec. Le 10 juin, la Terreur se durcit, car la Convention autorise les tribunaux révolutionnaires à supprimer toute défense des personnes accusées. Lassés par sa dictature et par la Terreur, de nombreux députés se liguent contre Robespierre et ses proches, comme Saint-Just. Ils sont arrêtés le 27 juillet 1794 (9 thermidor an II, selon le calendrier républicain) et guillotinés le lendemain. C’est la fin de la Terreur.



    • 1795 : le Directoire

      Le 21 février, la Convention met fin à cinq ans d’intolérance religieuse et proclame la liberté de culte. Mais les cultes doivent se dérouler sans les signes ostentatoires.

      Les vainqueurs de Robespierre, surnommés les « thermidoriens », préparent une nouvelle Constitution avec, non plus une, mais deux assemblées : les Cinq Cents et les Anciens, comme en Angleterre. Parallèlement, les royalistes projettent un soulèvement mais il est réprimé avec énergie le 5 octobre 1795 (13 vendémiaire an IV) par un jeune général inconnu de 26 ans, ancien partisan de Robespierre : Napoléon Bonaparte.

      Le 26 octobre, le Directoire succède à trois années de régime de la Convention. C’est la Constitution de l’an III votée par les thermidoriens.



    • 1796 : la corruption et les tentatives de sortie de crise économique

      Le régime poursuit activement les réformes engagées par les thermidoriens : rédaction d'un Code civil, « banqueroute des deux tiers », éradication des assignats et lancement d'une nouvelle monnaie, le franc, pour remédier à la crise monétaire, rénovation de l'enseignement et création des grandes écoles d'ingénieurs… En dépit de ces réformes, l'économie tarde à se relever. La criminalité fait des ravages. Les bourgeois affichent avec ostentation une fortune souvent mal acquise, par le trafic de biens nationaux ou le ravitaillement à prix d'or des armées de la République. Le régime apparaît comme corrompu à l'image d'un de ses hommes forts, Barras, considéré comme un homme « sans foi comme sans mœurs » par de nombreux Français.

     

    • 1797 : les succès militaires en Italie

      Le 19 février, les représentants du pape signent le traité de Tolentino. Ainsi, le pape doit renoncer à Avignon et au comtat de Venaissin, conservés par la France. Les troupes de Napoléon Bonaparte envahissent l’Italie et s’emparent du nord et du centre du pays. Le 18 octobre, le traité de Campo-Formio met fin à la guerre entre la France et l’Autriche sur le sol italien. Sur le plan économique, le gouvernement du Directoire éprouve les plus grandes difficultés à faire rentrer de l'argent dans les caisses de l'État. Finalement, les campagnes de l’armée sont encouragées, car la guerre apporte les fonds nécessaires.



    • 1798 : le Directoire à bout de souffle

      La République est aux abois, ses ennemis de la deuxième coalition croient déjà triompher et les Bourbons sont persuadés de reprendre le pouvoir sous peu. Le 11 mai, les cinq Directeurs au pouvoir exécutif, cassent les élections des Assemblées, trop favorables à leurs yeux aux Jacobins. Certains Directeurs souhaitent une dictature militaire. Cette loi peut être considérée comme une forme de coup d'État, car elle assure au Directoire une année de stabilité. C’est le coup d’État du 22 floréal an VI.

      Par ailleurs, pour résoudre le problème de manque de volontaires, le gouvernement instaure la conscription obligatoire (le service militaire) par la loi Jourdan du 5 septembre.



    • 1799 : la fin de la Révolution

      Les Directeurs veulent à tout prix éviter une restauration monarchique qui signerait leur perte. Sur une idée de l'abbé Sieyès, ils préparent un coup d'État pour renverser le régime instable du Directoire et consolider la République. Le complot a besoin pour cela d'un général populaire et glorieux. La personne idéale est Napoléon Bonaparte, fraîchement débarqué à Fréjus le 8 octobre 1799, de retour d'Égypte où il a mené une campagne militaire désastreuse, mais remplie d'exotisme et embellie par la propagande. Par le coup d'État des 9 et 10 novembre 1799 (18 et 19 brumaire an VIII, selon le calendrier révolutionnaire), Napoléon Bonaparte renverse le Directoire et établit un nouveau régime dans lequel il exerce un pouvoir dictatorial : le Consulat.


    https://www.rfi.fr/fr/connaissances/20230713-les-dates-cl%C3%A9s-de-la-r%C3%A9volution-fran%C3%A7aise


Cela m'a semblé assez clair pour en faire un cours.

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