Portrait de Louis-Charles, Duc de Normandie, Louis XVII

Une vente qui s'annonce pas mal au Puy-en-Velay le 18 janvier. Parmi les lots qui retiennent l'attention, ce petit portrait de Louis-Charles. Dessin à l'ovale sur papier, crayon et rehauts de craie. Présenté dans cadre en bois doré. Pour la petite histoire, cette oeuvre de 43 sur 35 cm aurait été réalisée au Temple. Elle aurait appartenu à la Marquise de Soucy, pour aller ensuite au Comte de Falloux et à ses héritiers.
estimation 1 500 - 2 500 €
lot n°133






Même vente, commode d'époque LOUIS XV ventrue à 5 tiroirs sur 3 rangs. Dessus de marbre veiné. Dimensions de 90 x 132 x 66 cm. Placage de bois de violette. Belle ornementation de bronzes dorés.





estimation 3 000 - 5 000 €
n°245


Panorama général http://www.interencheres.com/fr/meubles-objets-art/belle-vente-mobiliere-ie_v58123.html

Chou d'Amour



19th Miniature on Ivory

On pourrait aussi ouvrir un sujet sur les variations à partir du Kucharski de base.

Trouvé ça


Agathe-Francoise Bonvallet Lemoine
1792

Ressemble pas mais alors là pas du tout

Pourtant, c'est bien lui.   L'inscription latine signifie L'image m'est douce, mais combien plus doux lui-même, c'est à dire la réalité du modèle.

Quelques mots sur l'auteur du portrait, épouse de Jacques Antoine Marie Lemoine, bien connu pour ses miniatures:

Bonvallet
Agathe Jeanne Thérèse Bonvallet, de Rouen, remporte un prix extraordinaire de dessin en 1781. C’est grâce à son mariage à un autre élève de l’école, Jacques-Antoine-Marie Lemoine (1751-1824), le 23 janvier 1783, que nous en apprenons un peu plus; elle serait elle-même née vers 1753 et mourut à Paris en 1794. La seule œuvre d’Agathe Bonvallet signalée par l’histoire de l’art est un portrait de Louis XVII durant son incarcération au Temple, «peint par Agathe Bonv. Lemoine le 8 7bre 1792».

Malgré la précision de la biographie de Lemoine, nous ne savons pas quelle est l’origine de Mademoiselle Bonvallet. Peut-être est elle en rapport avec Jacques Alexandre Bonvallet, entrepreneur avec son fils de la manufacture d’étoffes fleuries de Saint-Mauricelès-Amiens, créée en 1756. Il s’agit d’impression d‘étoffes au moyen de planches de cuivre grâce à «de nouveaux procédés, de nouvelles mécaniques, de nouvelles gravures en taille douce qui donnent un brillant supérieur aux parures les plus communes, imitant le fond de satin et le velours de soie», qui vaut à Bonvallet d’être accusé par Rolland de la Platière, en 1779, d’avoir apporté de Rouen à Amiens l’art d’imprimer les étoffes en laine, ce que celui-ci nie.
Source: Thèse de doctorat de Frédéric MORVAN BECKER, L’école gratuite de dessin de Rouen, ou la formation des techniciens au XVIIIe siècle, p. 518.

Il semblerait que le 1er portrait mis en vente n'ait pas été vendu ! Voir Un portrait de Louis XVII en vente au Puy-en-Velay sur http://cril17.org/

Ah bon? Ce portrait n'a pas été vendu, pour finir? Où est-il donc, alors?

Je viens de lire votre article sur votre blog, Charles:
http://cril17.org/2016/06/27/6515/

Vous avez tout à fait raison, ce portrait ne semble pas représenter un enfant de moins de 10 ans, mais plutôt un adolescent.