Elisabeth d'Autriche

Les filles aussi, crois-moi !      J'ai toujours trouvé ma mère extrêmement jolie ( Olivia peut confirmer ) .   Ce qui est très malsain, c'est la rivalité . Elle ne peut s'instaurer que chez une mère ou une fille tordue, jalouse, ce que tu voudras ...  C'est une relation anormale.
Mme de Boigne n'exclut pas ce sentiment de la part de Mousseline pour Marie-Antoinette d'ailleurs .

Je connais bien le sujet, ayant une mère et quatre filles .  
Je trouve TOUTES mes filles belles, gentilles, intelligentes et bien élevées !!! ..... parfaites, quoi !      

             

Citation :

Les petits garçons sont très contents quand leur maman est....LA PLUS BELLE DU MONDE !!!!  

Comme dans la chanson de Tino  

Citation :

Ce doit être une bien désagréable situation pour une mère, et encore plus pour la fille !  

Je doute que la situation ait été mal vécue par Sissi, bien au contraire ! Elle misait tout sur son physique ! Difficile de faire plus narcissique !

Citation :

 Ce qui est très malsain, c'est la rivalité . Elle ne peut s'instaurer que chez une mère ou une fille tordue, jalouse, ce que tu voudras ...  C'est une relation anormale.
Mme de Boigne n'exclut pas ce sentiment de la part de Mousseline pour Marie-Antoinette d'ailleurs .

Je ne connaissais pas cette mention de madame de Boigne. Mais c'est vrai qu'il y a sûrement de cela dans leurs relations...

olivia a écrit:

Citation :

Ce doit être une bien désagréable situation pour une mère, et encore plus pour la fille !  

Je doute que la situation ait été mal vécue par Sissi, bien au contraire ! Elle misait tout sur son physique ! Difficile de faire plus narcissique !

Exactement, elle l'a très bien vécue même (en revanche pour Gisèle on ignore ce qu'elle en pensait à ce moment là, une chose est sûre elle fuyait cette mére car elle la craignait et qu'elle n'avait pas de liens particuliers avec Sissi). Et si je me souviens bien, l'empereur et l'archiduchesse pleuraient de joie lors du mariage (pour Franz, il était fier de marier sa fille préférée), et Sissi était totalement indifférente de la situation (au contraire elle aurait aimée que ses filles se marient le plus tard possible ayant conscience dans quoi elles s'embarquaient et ne vivent pas les mêmes déboires que leur mére...)
Rodolphe lui pleurait de chagrin car il savait qu'il n'aurait plus de compagnon de jeux ni sa grande soeur quand il se sentait seul à Viennes... il était visiblement très proche de cette soeur aînée.

Par contre, certains historiens disent que c'est Rodolphe qui se sentait mal à l'aise d'avoir une mère trop belle... Mais je ne sais plus pour quelles raisons il se sentait mal...(je crois qu'il y avait une forme de rivalité également, car Rodolphe était en admiration devant Sissi, trop belle et intelligente, qu'il n'arrivait pas à le retrouver chez les autres femmes... D'où Stéphanie lui sera une belle déception, car elle était moyenne et ni particuliérement jolie une fois devenue femme...)

Elise

Absolument et c'est comme cela que Rodolphe a multiplié les conquêtes amoureuses et les maîtresses.

Il est intéressant de lire :



L'Orpheline de Mayerling : Vie d'Elisabeth-Marie, l'archiducesse rouge de

Ghislaine Windisch-Graetz

Racine , 1998



Je devais être impératrice. mémoires de la dernière princesse héritière d’Autriche-Hongrie de

Comtesse de Lonyay. Princesse Stephanie de Belgique

Librairie de la Grand'Place, 1937.



LA Cour d'Autriche avait proposé à Stéphanie de Belgique après la mort de Rodophe , d'épouser François-Ferdinand mais elle a refusé tout net et bien lui en a pris !

olivia a écrit:

Je ne connaissais pas cette mention de madame de Boigne. Mais c'est vrai qu'il y a sûrement de cela dans leurs relations...

Voici :

Rien n'était plus obligeant que la reine Marie-Antoinette . Madame Royale avait repoussé cet héritage, peut-être avec intention . Toutes ses adorations étaient pour son père, et, avec ses vertus, elle avait pris ses formes peu gracieuses .

( Mémoires de Mme de Boigne  )

Ce chef-d'oeuvre d'euphémisme en dit long !    

Cela a le mérite d'être clair !

Madame, si je comprend bien, Charlotte repoussait l'héritage de la reine parce qu'elle se sentait en rivalité avec sa mére? (Parce que celle-ci brillait par son charme et sa personnalité à la cour?) Et qu'elle préférait son père car celui-ci était plus discret et sérieux comme elle (et donc ne pouvait lui faire de l'ombre?)

Elise

Mme de Boigne parlait de Mousseline et de Marie-Antoinette, chère Elise, pas de Charlotte .  
Mais en effet, elle suggère très explicitement une jalousie de petite fille disgracieuse .
D'ailleurs, nous savons combien cette princesse était peu affectueuse avec sa mère dont le joug lui pesait .
 C'est toujours ce même témoignage, maintes fois posté dans le Boudoir :

La Reine a raconté à l'abbé de Vermond avoir fait une chute de cheval, ajoutant qu'il s'en était fallu de peu qu'elle ne se fendît la tête. L'abbé fit des représentations à la Reine sur les dangers de s'exposer ainsi, et prit Madame, fille du Roi, à témoin de la peine que c'eût été pour elle que sa mère se blessât.
" ---Cela m'eût été égal.
---Madame ne sait pas ce que c'est que de se casser la tête ! La Reine serait morte.
---Cela m'eût été égal.
---Mais Madame ignore certainement ce qu'est la mort ?
---Non, Monsieur l'Abbé, je ne l'ignore pas. On ne voit plus les personnes mortes. Je ne verrais plus la Reine et j'en serais bien aise parce que je ferais mes volontés."

La Reine s'est trouvée mal, a ordonné que l'on emmenât sa fille en pénitence. Ensuite, elle est allée fondre en larmes chez la duchesse de Polignac. On y a fait le procès de Mme d'Aumale (sous-gouvernante ainsi que Mme de Mackau) qui, en toute occasion, menace toujours la princesse de dire telle ou telle chose à la Reine qu'on rend l'épouvantail de son enfant.


( Journal de Bombelles )

Est-ce bien lors de cette chute que Marie-Antoinette souffrit d'un érysipèle ?

Bien à vous.

Comment peut-on en vouloir à cette gamine quand on sait les méthodes que les gouvernantes employaient, ces méthodes poussaient la gamine à voir sa mére d'un mauvais oeil...

Il me semble que la reine cherchera à obtenir des réponses auprès de sa fille et celle-ci dira que sa mére ne lui prêtait pas attention... Que le roi était plus attentionné envers elle et manifestait des signes d'affection : il la prenait par la mains lors des promenades...

Philippe Delorme explique dans sa biographie que la reine aimait sincèrement ses enfants et surveillait de près (d'où ses choix pour la comtesse de Polignac, car elle savait qu'elle pourrait s'en occuper personnellement) mais elle menait sa vie de côté, ce qui expliquerait le comportement de Marie-Thérèse durant sa petite enfance...

Elise

Tu veux dire par la suite ?

ELISE a écrit:

Comment peut-on en vouloir à cette gamine quand on sait les méthodes que les gouvernantes employaient, ces méthodes poussaient la gamine à voir sa mére d'un mauvais oeil...

Il me semble que la reine cherchera à obtenir des réponses auprès de sa fille et celle-ci dira que sa mére ne lui prêtait pas attention... Que le roi était plus attentionné envers elle et manifestait des signes d'affection : il la prenait par la mains lors des promenades...

Philippe Delorme explique dans sa biographie que la reine aimait sincérement ses enfants et surveillait de près (d'où ses choix pour la comtesse de Polignac, car elle savait qu'elle pourrait s'en occuper personnellement)  

Oui, tout cela est très exact .

ELISE a écrit:

mais elle menait sa vie de côté, ce qui expliquerait le comportement de Marie-Thérèse durant sa petite enfance...

Cela n'est pas l'avis de Mercy qui écrit à Marie-Thérèse au contraire que Marie-Antoinette est toujours fourrée chez sa fille avec laquelle elle passe son temps à jouer, si bien qu'il n'est plus jamais possible de l'entretenir d'un sujet sérieux .  Il n'y en a plus que pour la petite !
Mousseline semble le centre de la vie de sa mère à cette époque .

Oups, ça y est ! Nous sommes en pleine digression ...

Il faudrait que je relise sa bio et ce qu'il en pense et d'après ses sources, car selon lui, si elle est une mére aimante et attentionnée, elle menait sa vie de côté et voyait ses enfants pas aussi souvent qu'on le croit... Je vais aller voir tout de suite et mettre ce qu'il en pense (et sa source s'il y a une)

Oui c'est plus fort que nous, mais on aime tellement la reine

Elise

Voila ce qu'il en dit ; Sa fille, surtout, occupe ses pensées. Et, dans ses lettres à l'impératrice, elle ne manque jamais de faire part des progrès de la jeune princesse. A versailles, la reine se comporte comme les autres grandes dames "sensibles" de son époque. Certes, elle aime ses enfants, elle est fière de leur beauté, les caresse beaucoup à l'occasion. Pourtant, elle n'est pas aussi proche d'eux que le dit la légende :

"Elle commence à connaître ceux qu'elle voit le plus", note-elle le 15 mai 1779, alors que Madame Royale a cinq mois. Toutefois, c'est seulement l'année suivante - le 16 mars 1780 - que Marie-Antoinette peut annoncer à l'impératrice :"J'ose confier au tendre coeur de ma chére maman un bonheur que j'ai eu il y a quatres jours. Etant plusieurs personnes dans la chambre de ma fille, je lui ai fait demander par quelqu'un où était sa mére. Cette pauvre petite, sans que personne lui disait mot, m'a sourit et est venue me tendre les bras." Et la reine ajoute :"C'est la premiére fois qu'elle m'a marqué me reconnaître. J'avoue que cela m'a fait une grande joie, et je crois que je l'aime bien mieux depuis ce temps".

Selon lui, ce qu'il en pense.

Elise

Oui , comment Marie-Antoinette a attrapé son érysipèle ?Cela fait horriblement souffrir ! Poser le pied par terre est une horreur !

Le traitement de l'érysipèle est la pénicilline. Une fois que l'on a cela, on le garde à vie. Et ce sont souvent les jambes gauches qui sont attaquées. Mon érysipèle se situe sur cette jambe. C'est également sur cette jambe de l'érysipèle que maintenant , j'ai deux ulcères !

En me fondant sur mon propre cas , je pense que l'érysipèle de Marie-Antoinette est dûe au Taon. Dans mon cas, mon voisin a des chevaux dans sa prairie. Dans le cas de Marie-Antoinette , est-ce pendant qu'elle montait qu'elle a été piquée ? J'aurais tendance à le penser...



Voici cet horrible insecte responsable de tant de souffrances ...





Un taon



fr.wikipedia.org/wiki/Tabanidae

Ah zut , je n'y arrive pas avec ce lien !

D'autant plus qu'on appelle le taon la mouche à cheval. C'est un des parasites du cheval...

Comment vivent les taons et comment lutter contre eux ?



http://www.insectes.org/insectes/questions-reponses.html?id_quest=1072

Madame de Chimay a écrit:

Un taon

Saleté de bestiole ! ..... guerre totale !  

ELISE a écrit:

Voila ce qu'il en dit ; Sa fille, surtout, occupe ses pensées. Et, dans ses lettres à l'impératrice, elle ne manque jamais de faire part des progrès de la jeune princesse. A versailles, la reine se comporte comme les autres grandes dames "sensibles" de son époque. Certes, elle aime ses enfants, elle est fière de leur beauté, les caresse beaucoup à l'occasion. Pourtant, elle n'est pas aussi proche d'eux que le dit la légende :

"Elle commence à connaître ceux qu'elle voit le plus", note-elle le 15 mai 1779, alors que Madame Royale a cinq mois. Toutefois, c'est seulement l'année suivante - le 16 mars 1780 - que Marie-Antoinette peut annoncer à l'impératrice :"J'ose confier au tendre coeur de ma chére maman un bonheur que j'ai eu il y a quatres jours. Etant plusieurs personnes dans la chambre de ma fille, je lui ai fait demander par quelqu'un où était sa mére. Cette pauvre petite, sans que personne lui disait mot, m'a sourit et est venue me tendre les bras." Et la reine ajoute :"C'est la premiére fois qu'elle m'a marqué me reconnaître. J'avoue que cela m'a fait une grande joie, et je crois que je l'aime bien mieux depuis ce temps".

Selon lui, ce qu'il en pense.

Elise

Cela montre bien qu'au départ, Marie-Antoinette n'a pas modifié son mode de vie vis-à-vis de ses enfants. Comment le lui reprocher ? Elle agissait comme toutes les mères de l'époque.
Et ce n'est pas sa propre mère qui a cessé de travailler pour s'occuper de sa progéniture !

Éléonore, es-tu sûre que c'est Mercy à Marie-Thérèse qui se plaint de la petite princesse toujours dans les cabinets de sa mère ? Ne serait-ce pas avec Joseph II, un peu plus tard ?

Car je crois bien que suite à l'histoire de la chute, Marie-Antoinette prendra conscience du "manque" de sa fille et la gardera à partir de là près d'elle. D'où volonté d'installer des petits cabinets au rez-de-chaussée où l'enfant trouverait un logement suite au décès de madame Sophie.
Seulement, cet arrangement ne durera pas car elle retournera assez vite dans l'aile du Midi et c'est Marie-Antoinette qui s’octroiera cet appartement du rez-de-chaussée.

D'ailleurs, elle n'hésitera pas par la suite à élargir son espace, au détriment de son fils quand celui-ci sera logé à son tour dans le corps central.

Suite à cette lecture, j'ai eu une autre opinion et je trouve qu'elle correspond bien à la mentalité de cette époque, le fait qu'elle fut une femme remarquable et avant-gardiste pour beaucoup de choses est indéniable lors du temps de son régne.

Je ne sais plus où j'ai lu, mais elle fut l'une des premières pionnières de son temps concernant l'éducation de la petite enfance, la sienne qui fut très moderne et proche de celle qu'on donne actuellement. (Je me souviens quand j'avais lu une bio sur Blanche de Castille, j'avais lu qu'on traitait les enfants à cette époque comme des adultes en miniature! Ils devaient déjà très jeunes se débrouiller seuls, se comporter et comprendre comme des adultes parmi les "vrais" adultes...)

Mais le fait, que comme toutes les femmes issues de la royauté, elle avait un devoir vis-à-vis de la monarchie et des principes inhérents au rangs de princes (je pense à la fois elle avait envie d'allaiter sa fille tout au début, qu'on lui avait formellement interdit pour la simple raison qu'elle avait des nourrices à sa disposition entre autre (il y aussi le fait qu'une femme de la noblesse n'allaite pas, c'est l'apanage des paysannes...) d'où je me dis peut-être qu'elle fut comme les "grandes" dames de l'époque...

Mercy, lui avait tendance à exagérer les faits... Je n'ai pas vraiment de sympathie pour cet homme!

Elise