Mercy-Argenteau et sa maîtresse

J'adore ce prénom de Florimond et j'ai toujours du mal à la voir accoler au réfrigérant Mercy.

Réfrigérant... C'était un homme très raffiné, qui adorait les parfums...

olivia a écrit:

J'adore ce prénom de Florimond et j'ai toujours du mal à la voir accoler au réfrigérant Mercy.

Mouais ...... Il faudrait demander à Rosalie Levasseur s'il était si réfrigérant que cela, Florimond !
En tout cas, la belle savait bien le réchauffer !

pimprenelle a écrit:

Réfrigérant... C'était un homme très raffiné, qui adorait les parfums...

Enfin tu avoueras ce n'était pas un rigolo. Peut-être dans son privé, mais ce n'est pas l'image qu'il se donne dans sa correspondance avec sa "Sacrée Majesté". Il me fait penser à Javert. Un homme qui met son devoir au-dessus de tout. C'est certes honorable, mais ce n'est pas très humain comme comportement. Il n'a pas franchement aidé celle qui le traitait presque comme un père. Il était l'homme en qui Marie-Antoinette avait le plus confiance ! Or, pour lui, seul l'avenir de l'Empire comptait. Marie-Antoinette n'était qu'une pièce d'échec. Jetable.

Citation :

Citation :

J'adore ce prénom de Florimond et j'ai toujours du mal à la voir accoler au réfrigérant Mercy.  

Mouais ...... Il faudrait demander à Rosalie Levasseur s'il était si réfrigérant que cela, Florimond !  
En tout cas, la belle savait bien le réchauffer !  

L'a-t-il emmenée avec lui quand il a quitté la France ?

Citation :

Mouais ...... Il faudrait demander à Rosalie Levasseur s'il était si réfrigérant que cela, Florimond !
En tout cas, la belle savait bien le réchauffer !

... quand il n'avait ni rhumatismes ni hémorroïdes !

olivia a écrit:

pimprenelle a écrit:

Réfrigérant... C'était un homme très raffiné, qui adorait les parfums...

Enfin tu avoueras ce n'était pas un rigolo. Peut-être dans son privé, mais ce n'est pas l'image qu'il se donne dans sa correspondance avec sa "Sacrée Majesté". Il me fait penser à Javert. Un homme qui met son devoir au-dessus de tout. C'est certes honorable, mais ce n'est pas très humain comme comportement. Il n'a pas franchement aidé celle qui le traitait presque comme un père. Il était l'homme en qui Marie-Antoinette avait le plus confiance ! Or, pour lui, seul l'avenir de l'Empire comptait. Marie-Antoinette n'était qu'une pièce d'échec. Jetable.

Bien sûr, son attitude quand Marie Antoinette a été dans les malheurs était insupportable. Mais, auparavant, à l'époque de sa sacrée majesté, il ne manquait pas de contradictions qui le rendent plus humains que ne le laissent présager ses rapports.

Oui je suis d'accord, mais à cette époque, on a plus l'impression qu'il joue au censeur-espion qu'au réel diplomate. Crier au scandale parce que la Dauphine est montée à cheval ou bien parce que la Reine a acheté des bracelets coûtant une fortune... Et en même temps entretenir une petite comédienne. Ce qui je suis d'accord, le rend plus humain. Mais qui était-il pour se permettre de toujours critiquer Marie-Antoinette ? Quoiqu'elle aurait fait, il s'en serait plaint !

Citation :

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J'adore ce prénom de Florimond et j'ai toujours du mal à la voir accoler au réfrigérant Mercy.  

Mouais ...... Il faudrait demander à Rosalie Levasseur s'il était si réfrigérant que cela, Florimond !  
En tout cas, la belle savait bien le réchauffer !  

L'a-t-il emmenée avec lui quand il a quitté la France ?

Pas tout à fait, mais elle l'a rejoint en émigration .  L'idylle  prit fin en 94 ( mort de Mercy )  .  

olivia a écrit:

Oui je suis d'accord, mais à cette époque, on a plus l'impression qu'il joue au censeur-espion qu'au réel diplomate. Crier au scandale parce que la Dauphine est montée à cheval ou bien parce que la Reine a acheté des bracelets coûtant une fortune... Et en même temps entretenir une petite comédienne. Ce qui je suis d'accord, le rend plus humain. Mais qui était-il pour se permettre de toujours critiquer Marie-Antoinette ? Quoiqu'elle aurait fait, il s'en serait plaint !

Il faisait son boulot. Et, comme il était occupé à autre chose, il le faisait moyennement bien. D'où la surcompensation dans la critique, pour donner à sa sacrée majesté l'illusion qu'il était bien l'œil de Moscou.

pimprenelle a écrit:

Et, comme il était occupé à autre chose,

Tu penses ! Entre son palais du Petit-Luxembourg et sa campagne de Chennevières, il se la coulait douce !

Je ne savais pas qu'il était mort si tôt.

Il était né en 1727, ce qui nous le fait mourir à 67 ans, un bel âge tout de même relativement à l'époque .

Si tôt après la mort de Marie-Antoinette voulais-je dire. Peut-être a-t-il eu un contrecoup. Elle a été tout de même sa raison de vivre pendant des années.

..... et peut-être de se battre ensuite .
Il est gouverneur des Pays-Bas autrichiens , l'actuelle Belgique, à partir de 1790, et l'un des principaux artisans de la coalition à l'étranger contre la France révolutionnaire . Mais on ne saurait oublier son cynisme politique, bon appelons cela fatalisme, devant le destin de Marie-Antoinette .