La Comtesse Virginia de Castiglione - maîtresse de Napoléon III

Bonsoir chers amis du Boudoir,

Laissez-moi vous présenter en ce jour Virginia Elisabetta Luisa Carlotta Antonietta Teresa Maria Oldoïni, Contessa di Castiglione (nom à rallonge), née à Florence, le 22 mars 1837 et morte dans le 1er arrondissement à Paris, le 28 novembre 1899. Elle est une célèbre espionne, aristocrate piémontaise, maîtresse de Napoléon III, mais aussi une figure des premières heures de la photographie. La comtesse de Castiglione est qualifiée de « plus belle femme de son siècle. » Tirées de Wikipédia.

Veuillez trouver, ci-dessous, son portrait peint et un second photographié :

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Narcissique et consciente de sa beauté, elle a fait faire de nombreuses photographies d'elle dans des positions plus ou moins loufoques. D'ailleurs, sa fin de vie a été des plus morbides, puisque dans les années 1880, esclave de son image et ne supportant pas de vieillir, elle se terre à l'abri des miroirs qu'elle a fait voiler dans son appartement parisien où elle sombre dans l'anonymat et le dénuement. Elle décède à son domicile, le 28 novembre 1899 à l'âge de 62 ans, aux côtés des dépouilles empaillées de ses chiens.

Voici une photo de la comtesse en 1893, le visage voilé :

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Quel personnage haut en couleurs et passionnant! Merci, Mousseline, pour cette présentation. Nous ne la connaissions encore que par le biais de cette autre Castiglione, l'artiste Marcello qui a sculpté de si beaux bustes de Marie Antoinette...
https://maria-antonia.forumactif.com/t1334-bustes-de-marie-antoinette-par-adele-castiglione-colonna-dite-marcello-1836-1879?highlight=marcello

Autre grand tempérament, d'ailleurs!

Je ne sais pas si vous l'avez remarqué, mais sur le visage de son portrait peint, elle a fait ressortir des mouches. Coïncidence ? Elle devait apprécier le temps de Louis XV.

Une autre photographie d'elle pour la route :

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Nous pouvons imaginer indirectement Marie-Antoinette lors de ses virées nocturnes à l'Opéra de Paris.

J'adore cette photo!

Le moins qu'on puisse dire, c'est que la Castiglione savait se mettre en scène!

Vraiment, vous la voyez comme ça, vous, la petite Antoinette aux bals de l'Opéra?

Non, mais je la vois bien quelques heures avant de s'y rendre, avec Gabrielle, en train de se contempler dans la glace.

Comme il n'y en a jamais assez, en voici une autre :

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Cette robe des plus extravagantes à une anecdote, figurez-vous. L'impératrice Eugénie de Montijo aurait commenté : « le cœur est un peu bas ».

Quelle belle femme

Ça peut se négocier, le beau lauzun.