Bijoux de rêves !!!

Je suis allé aujourd’hui à la Biennale des antiquaires, au Grand Palais, à Paris.
Comme chaque année, des pièces dignes d’être présentées dans des musées sont proposées aux visiteurs.
Tableaux, statues, meubles somptueux etc.

J’ai choisi de faire quelques photos de bijoux, parce qu’ils étaient, comment dire....
Désolé pour la mauvaise qualité des images, mais mon téléphone portable, très vieux, est vraiment en fin de vie.

Je ne détaille rien de toutes ces breloques, mais comprenez bien que ce n’est pas du faux, ni du verre.
Une avalanche de diamants et de pierres précieuses de toutes les couleurs...
Evidemment !

Je commence par les pièces les plus « portables » (mais déjà extrêmement raffinées) pour aboutir vers celles...on ne sait pas !

Allez, encore un peu de diamants, s’vous plait !!

Comment ? Encore ?
Ah ! Les femmes...



Non ! Non ! Ce n’est pas du verre...




L’un de mes chouchous (hélas ! la photo est floue) :




Et mes deux sautoirs préférés (très longs !).
Perles, diamants, et lion en cristal de roche duquel pendouille un diamant jaune taillé en carré...

Enfin, le feu d’artifice final...
C’est n’importe quoi !!!  



Tout le feuillage est composé de milliers de diamants, et regardez la taille des rubis en cabochon...



Vite ! Des sels...

Je vais mourir...

Houla !

Et ça vaut combien toute cette quincaillerie ?

Amazing !!!

N’est-ce pas ?

A la base, je ne suis pas très « bijoux », mais j’avoue être resté totalement scotché par ceux proposés par la maison chinoise Wallace Chan (les plus originaux que j’ai postés, dont l’énorme collier aux scorpions).
Le stand, plein à craquer, proposait des dizaines de « merveilles » que je n’avais encore jamais vues.
Quelle originalité dans les formes et les associations de pierres, toutes précieuses ou semi-précieuses ! Que de couleurs ! Quelle minutie !
Vraiment, du très grand art, autour de thèmes naturalistes qui séduiront les « amoureux de la nature » du Boudoir...

Voici quelques pièces trouvées sur le net.

Des bagues :










Regardez-moi ces jolies gouttes d’eau...






Des broches papillons à tomber par terre !








D’autres bestioles...










Un feu d’artifice, n’est-ce pas ?




De jolis petits poissons forment des pendentifs...




Bref, je peux vous dire que ce dragon chinois faisait sensation à la Biennale !!

C'est ABSOLUMENT..... Je ne trouve pas de mots pour décrire ce que je ressens. Je ne peux que dire encore un GRAND MERCI pour toutes ces photos.
Concernant cette planète, il ne nous reste qu'à en rêver, car visiblement elle est hors de portée pour le 21ème siècle.
Je vais passer une bonne journée et reviendrai souvent me "documenter" au travers de ces SOMPTUEUX BIJOUX. Qui a dit : Je vais mourir ?    

Une qui a une fameuse collection de bijoux , c'est la reine Elisabeth II . C'est une collection héritée de sa grand-mère, la reine Mary.

On peut admirer ce splendide diadème russe

http://lizotchka-russie.over-blog.com/article-35301326.html

Quelques petites babioles russes

http://www.noblesseetroyautes.com/nr01/category/russie/

Entendu ce matin, sur Inter !!!      

Une équipe américano-française d’astronomes a découvert une planète très chaude formée en grande partie de diamant       , de deux fois la taille de la Terre et en orbite autour d’une étoile visible à l’oeil nu, ont annoncé jeudi ces chercheurs.

« La surface de cette planète est probablement recouverte de graphite et de diamant plutôt que d’eau et de granite », explique Nikku Madhusudhan de l’Université Yale (Connecticut, nord-est), un des co-auteurs de cette découverte à paraître dans la revue américaine Astrophysical Journal Letters.

« Ceci est notre premier aperçu d’une exoplanète rocheuse (en dehors du système solaire, ndlr) avec une composition chimique radicalement différente de celle de la Terre », ajoute-t-il dans un communiqué.

Prépare ton baluchon   , ce bijou n'est situé qu'à 40 années lumière de la Terre,  (une année lumière correspondant à 9.461 milliards de km) .
Sur ton G.P.S. tape constellation du Cancer.

Et ne prends pas ta doudoune, ce n'est pas la peine: les températures à la surface atteignent 2.148 degrés !!!

Mille et un carats. Joyaux, perles et autres pierreries qui ont fait l'Histoire.de
Vivianne Perret
Vuibert, 2012, 288 p : 19,50 euros


Description de l'ouvrage

Pourquoi le fameux diamant Hope, gemme bleue de 44,52 carats, traîne-t-il la sulfureuse réputation de porter malheur à ses propriétaires successifs ?
Sait-on que Jospéhine, comme Marie-Antoinette, eut droit à son affaire du collier ?
Qui se souvient de la véritable chasse au trésor à laquelle se sont livrés les services secrets américains à l'issue de la Seconde Guerre mondiale, pour retrouver les joyaux du Saint Empire romain germanique subtilisés par les nazis ?
Que d'histoires les bijoux nous racontent-ils ! Réveillant les pires fantasmes et superstitions, les colliers, couronnes et autres pommeaux d'épées, richement sertis de pierres précieuses et perles fines, ont pesé parfois lourdement dans l'Histoire. De Cléopâtre à Liz Taylor, d'Hernan Cortés à Hermann Goering, de Louis XIV à Marie-Antoinette, ces histoires de bijoux célèbres sont celles de la grande politique, des malédictions, des folies ou des chroniques amoureuses les plus inouïes. Les voici pour la première fois réunies.


Extrait
DANS LE SECRET DES PIERRES PRÉCIEUSES

Les bijoux, et plus particulièrement les pierres précieuses, existent et nous fascinent depuis la nuit des temps. Les archéologues ont mis au jour des sépultures datant de plus de 3 000 ans avant notre ère contenant breloques et colliers. La parure précédant ainsi le vêtement, comme en témoignent les idoles dénudées des temps anciens, surchargées de pierreries.
On a longtemps associé aux gemmes un symbolisme mystique et on leur a même prêté des vertus curatives. Les souverains du Moyen Âge aimaient porter un rubis à leur doigt, persuadés que le pouvoir prophétique de la pierre, en virant du rouge au noir, les avertirait d'un danger. Toujours dans le folklore médiéval, l'émeraude, associée au bien et au mal, s'est lentement chargée dans l'imagination populaire d'influences sataniques. Aujourd'hui encore, certaines personnes rechignent à en porter, arguant qu'elle porte malheur. Les Perses, quant à eux, décoraient les harnais de leurs chevaux de turquoises, censées prévenir le cavalier d'une chute éventuelle.
À défaut de clé, le saphir, croyait-on, ouvrait les portes et brisait les chaînes...
Si on ne réduit plus les perles en poudre pour concocter des potions stimulant la virilité des empereurs moghols, les propriétés médicinales dont les pierres seraient dotées justifient en Orient qu'elles se retrouvent dans certaines préparations. Plus agréables à consommer que les gemmes pilées, deux marques de boissons alcoolisées associent encore aujourd'hui l'or pour l'une et l'ambre pour l'autre à leur vodka - espérant peut-être en limiter les effets pervers liés à un abus. Quant à la lithothérapie, méthode thérapeutique issue du mouvement new âge, elle s'appuie sur les principes énergétiques que les pierres sont censées posséder.
Le bijou a été prisé par les deux sexes jusqu'au XVIIIe siècle, la gente masculine aimant autant s'en parer que les dames. Les Celtes couvraient leurs doigts de bagues, leurs poignets et leurs bras de bracelets, et portaient autour du cou d'épaisses bandes en or massif. Dès le Moyen Âge, on transforma le costume en habit de joyaux. Les souverains et l'aristocratie devaient éblouir, indiquant leur appartenance à une caste de privilégiés. Louis XIV recevait ses ambassadeurs dans des atours d'apparat pesant une trentaine de kilos ! Grigori Potemkine, le favori de Catherine II, priait son aide de camp de tenir son chapeau, constellé de diamants, bien trop lourd pour rester longtemps sur sa tête. L'historien Jules Quicherat, dans son Histoire du costume en France (1875), rapporte combien l'affaire était sérieuse. Ainsi cite-t-il le roi de France Henri III, pour qui le moindre achat d'une babiole entraînait des pourparlers plus longs et plus fréquents avec ses ministres qu'aucune autre affaire d'État.

Un mot de l'auteur

J'aime fureter dans les archives de l'Histoire pour dénicher les petites histoires qui en font tout le sel. Pour les relater, j'ai choisi les joyaux comme (précieux, très précieux !) fil conducteur. Ces fabuleux passés géologiques de la terre, une fois extraits des mines, polis, taillés, se retrouvent au cou des puissants de ce monde. Louis XVI et Napoléon ont tenu le diamant Le Régent dans leurs mains. La fille de Catherine de Médicis et Elizabeth Taylor ont porté la même perle. En suivant les parcours pluriséculaires, parfois rocambolesques, parfois tragiques de ces joyaux, j'ai associé ma passion pour l'Histoire avec le plaisir de conter une bonne histoire !

Vivianne Perret

La malédiction du trésor des tsars de
Patrick Voillot
Bourin éditeur, 2009, 215 p : 20 euros

Description de l'ouvrage

Le 26 mai 1896, Nicolas II, le dernier des tsars, monte sur le trône de la Sainte Russie. La journée sera marquée par une terrible catastrophe qui résonne comme un présage funeste. La malédiction pesant sur la famille impériale va-t-elle encore frapper ? Nicolas II n'ignore rien de l'histoire de ce rubis mystérieux venu de la nuit des temps qui donne à son possesseur une puissance sans limites mais appelle le sang, le meurtre et la folie. Pourtant il ne veut pas y croire...
A travers l'aventure de cette pierre maléfique qui disparaît et réapparaît tout au long de l'histoire de la Russie, Patrick Voillot nous raconte avec passion l'aventure fabuleuse du trésor des tsars. Nous croisons des personnages aussi célèbres que Gengis Khan, Ivan le Terrible, Pierre III, la Grande Catherine ou encore Raspoutine et Trotski qui furent les derniers possesseurs de la pierre maléfique. C'est aussi l'occasion de mieux connaître l'histoire de pierres de légende comme les diamants Orlov et Potemkine, sans oublier celles de la couronne impériale sur laquelle se trouvent des pierres ayant appartenu au Grand Moghol... toutes plus fascinantes et mystérieuses les unes que les autres.



Biographie de l'auteur

]Diplômé de l'Institut national de gemmologie et Conservateur de la collection de minéralogie de la faculté de pharmacie de Paris XI, Patrick Voillot est l'auteur de nombreux ouvrages sur les pierres précieuses, dont Diamants et pierres précieuses (Gallimard, collection Découverte 1997), L'ABCdaire des pierres précieuses (Flammarion, 2002), et Pierres précieuses et terres d'aventure (Hermé, 2004). Il a réalisé plusieurs films documentaires sur les gemmes, dont la passionnante série diffusée sur France 3, France 5, RFO et N5, intitulée " A la poursuite des pierres précieuses ".

Mes sels, mes sels....... !!!!!!

Je suis passé à coté de vos photos de la biennale, mon dieu superbes photos.....superbes parures...mes sels encore....

et ce collier scorpion, le dragon........ et fi de la discrétion qui me caractérise  , quitte à payer une blinde, et bien alors que ce soit gros et que ça brille ! flûte !

Here I am again !
Hélas, beaucoup de flou !!! Mais voici quand même !

Que j'aime ces serpents !!!      
Mais comment se portent-ils???

Bien à vous

.... en broche, je suppose, car le bijou est très grand ! Je le vois mal bringuebaler sur la poitrine .

J'oubliais de préciser que j'ai fait ces photos à la fondation Calouste Gulbenkian de Lisbonne !                    

Quelle finesse !
Le peigne en orchidée « Sabot de Vénus » est confondant de réalisme...

Malheureusement, j'ai sacrifié quelques photos vraiment trop ratées ....

Coiffure et serpents, et quoique ce ne soit pas un bijou, tiens ! voici sa gorgone Méduse !
Crotte , c'est flou !!!

C'est bien à cela que je pensais comme accessoire...mais il faut oser...
Moi j'oserais tout !

Bien à vous.

Voyez cette broche , oeuvre de Salvadore Dali , conservée au Musée de Figueres :




Bien à vous.