Bibliographie sur Elisabeth Vigée Le Brun

J'ai le plaisir de vous informer que Madame GENEVIEVE HAROCHE recevra le 8 décembre prochain à l'INSTITUT DE FRANCE le prix CHATEAUBRIAND pour son ouvrage sur MADAME VIGEE LE BRUN !!!!!!!!
livre important par la taille et la qualité et surtout pour les recherches et les nouveautés sur le personnage !!!!

amicalement MARIE ANTOINETTE

MARIE ANTOINETTE a écrit:

J'ai le plaisir de vous informer que Madame GENEVIEVE HAROCHE recevra le 8 décembre prochain à l'INSTITUT DE FRANCE le prix CHATEAUBRIAND pour son ouvrage sur MADAME VIGEE LE BRUN !!!!!!!!
livre important par la taille et la qualité et surtout pour les recherches et les nouveautés sur le personnage !!!!

amicalement MARIE ANTOINETTE

Voilà un livre qui me fait bien envie !

Oui, ça a l'air très intéressant !

MARIE ANTOINETTE a écrit:

J'ai le plaisir de vous informer que Madame GENEVIEVE HAROCHE recevra le 8 décembre prochain à l'INSTITUT DE FRANCE le prix CHATEAUBRIAND pour son ouvrage sur MADAME VIGEE LE BRUN !!!!!!!!
livre important par la taille et la qualité et surtout pour les recherches et les nouveautés sur le personnage !!!!

amicalement MARIE ANTOINETTE

Cela sera suivi par une conférence mais je ne sais pas comment y assister étant disponible ce jour là.

J'ai reçu pour Noël la nouvelle biographie de madame Vigée-Lebrun.   J'en avais lu d'autres auparavant mais aucune n'atteint cette qualité. C'est un plongeon complet dans le XVIIIème siècle : les rues de Paris, les salons, la cour et évidemment le monde des artistes...

Je vous la recommande chaleureusement ! L'auteur Geneviève Haroche-Bouzinac a des connaissances très poussées en Histoire de l'art. Un bonheur !

olivia a écrit:

J'ai reçu pour Noël la nouvelle biographie de madame Vigée-Lebrun.

C'est marrant moi aussi!

J'ai hâte de me plonger dedans!

Bel hasard Geneviève Haroche-Bouzinac a donc aussi été gâtée pour ce Noël

Tu l'as déjà lue Olivia?

Le Prince de Chimay m'a offert les livres sur la Comtesse de Boigne et Aimée de Coigny ainsi qu'un livre sur l'Empire Français des Indes...

Je ne suis qu'au début. En 1784 seulement. Mais qu'est-ce que j'apprends ! Je n'ai pas vraiment eu le temps de lire ces derniers jours.

Mais vous aurez plus tard tout votre temps pour nous le faire partager chère Olivia...

Je suis en plein dedans. Elle part pour Vienne. Je vois que nous avons tous nos références

Je suis en ce moment collée devant ce site :
http://www.batguano.com/vigeeartpages.html

Parce que devant toutes ces dames russes, polonaises, etc, je suis complètement perdue dans ma lecture !

Et que vois-je ? Ce qui serait un autoportrait complètement inédit pour ma part :


La tenue ne vous fait pas penser à quelqu'un ?

Quelques défauts :

1/pourquoi donc ne pas avoir placé les portraits autant faire que possible dans l'ordre chronologique ?

2/et des attributions douteuses :
http://www.batguano.com/vigeeart50.html

Néanmoins je passe un bon moment.

A quand une grande rétrospective de l'art de madame Vigée-Lebrun ? Car objectivement, elle fait partie des plus grands artistes du XVIIIème siècle. Et du début du XIXème.
Je m'aperçois à quel point Ingres lui doit beaucoup.

Un très gros catalogue avec toutes ses oeuvres enfin répertoriées ! Par un expert. Et classées correctement !

Un détail que je n'avais jamais remarqué avant de regarder tous ces portraits.

On reproche trop souvent à cette artiste d'avoir embelli ses modèles. Certes, elle devait atténuer quelques traits ingrats, supprimer discrètement boutons, rougeurs ou traces de petite vérole.
Mais sincèrement, on est parfois ébloui par la beauté de certains de ses modèles. Mais elle a peint également des femmes dans tout leur naturel.

Exemples :



Je ne doute pas que ces femmes devaient être des beautés époustouflantes.

Par contre :

... c'est une question de palette (certes!), mais aussi de lumière! E.V.L. aurait fait des merveilles si elle avait vécu à notre époque! Notamment dans le domaine du cinéma!

C'est une magicienne de la lumière! Elle sait s'en servir pour mettre en avant tous les avantages, même modestes, de ses modèles. Elle capte l'intelligence de la lumière.

olivia a écrit:

La tenue ne vous fait pas penser à quelqu'un ?

Je ne te le fais pas dire !

........ mais aussi :

Alors là tu tombes pile poil sur un des portraits qui m'intriguent le plus.

Dans une vieille revue d'Histoire de mon enfance, Historia ou autre, ce portrait avait pour titre Madame Royale. Ce qui malgré mon jeune âge alors me surprenait énormément.  
Et là, d'après ce site ce serait une certaine madame de Moreton, peint en 1782. Quelqu'un connaît ? Une magnifique énigme pour notre cher Diphildor !

Et pourquoi donc s'est-elle retrouvée confondue avec Madame Royale ? re:accord:

Parce que moi, à l'époque, la seule explication que je me faisais c'est que la pauvre femme regrettait tellement son enfance qu'elle n'hésitait pas à se travestir en habits du temps de ses jours heureux. Très tiré par les cheveux, je vous l'accorde. Mais je ne devais pas avoir plus de quatorze ans à l'époque.

Ecoute, moi je trouve que cela ressemble à Madame Elisabeth . Maintenant, ce que j'en dis .................

C'est la conclusion à laquelle j'étais parvenue. Les deux princesses ont été une fois de plus confondues.

olivia a écrit:

Et là, d'après ce site ce serait une certaine madame de Moreton, peint en 1782. Quelqu'un connaît ?  

Il s'agirait de Marie-Elisabeth-Olive Frottier de la Coste-Messelière (1761-1807) qui épousa :
Jacques-Henri-Sébastien-César de Moreton Chabrillan, général de brigade 1788, chev. de Saint-Louis, ép. le 13 avril 1779

(enfants : 1. Aimé-Jacques-Marie-Constant; 2. César-Louis-François; 3. Marie-Ëléonore-Aglaé, mariée en 1801 au comte de Thiard de Bissy.)

J'étais justement en train de dire au Comte que vous êtes nettement meilleur que Google. Merci !

Madame de Moreton Chabrillan avait une vingtaine d'années en 1782 (date du portrait).

olivia a écrit:

J'étais justement en train de dire au Comte que vous êtes nettement meilleur que Google. Merci !

Diphildor a raté sa vocation. Il aurait dû faire l'école des Chartes !

Jacques-Henri-Sébastien-César, comte De Moreton-chabrillan, est né à Paris le 5 décembre 1752. D'abord capitaine au régiment Royal-Roussillon, cavalerie, il fut nommé capitaine des gardes du Corps de Monsieur, en survivance de son père, le 22 décembre 1777, puis mestre de camp commandant du régiment de la Fère, infanterie, le 3 août 1785, et chevalier de l'ordre de Saint-Louis. Depuis il fut général de brigade et commandant à Douay ; où il mourut au mois d'avril 1795.

Il avait épousé en la paroisse Saint-Sulpice, le 13 avril 1779, Marie-Elisabeth-Olive Frottier De La Coste-Messellière, décédée le 24 mai Ï807, âgée de 46 ans et 8 mois, fille de Joseph Frottier comte de la Coste-Messelière, maréchal-de-camp, et ancien premier sous-lieutenant des chevau-légers de la garde du roi, commandeur de l'ordre de Saint-Louis, et de dame Jacqueline-EIéonore de Reclesne de Digoine.

(De ce mariage sont issus deux fils et une fille:

1 Aimé-Jacques-Marie-Constant né le 4 juillet 1780 ...

2" César-Louis-François de Guigues de Moreton, comte de Chabrillan, né le 24 juillet 1791. A la restauration il fut l'un des il surnuméraires des chevau-légers de la garde du roi, avec brevet de lieutenant de cavalerie;

S* Marie-Eléonore Aglaé de Moreton-Chabrillan, née le 9 juin 1784, mariée au château de Digoine le 2 nivôse an X (25 décembre 1801), avec Auxonne-Théodose, comte de Thiard de Bissy, maréchal de camp, député, etc.)


Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France. Lainé. 1841

Tout ça !  
Merci !