Le Marquis Gilbert de La Fayette, alias Monsieur Blondinet

C'est bien ce que je disais, qui se ressemble s'assemble. Ce n'est pas pour rien que Blondinet d'Auvergne est béat d'admiration devant d'Estaing !

Citation :

  Je cite :

Son action durant la guerre d'Indépendance américaine est à la mesure de la médiocrité  de la flotte française ....

Nommé Commandant de la Garde Nationale de Versailles après la prise de la Bastille, il ne fait rien lors des journées d'octobre 1789, et accompagne le Roi qu'il vient littéralement de  " livrer " , à Paris .

Esprit brillant, ambitieux, intrigant, mais superficiel et léger, d'Estaing est le type  du " faux grand homme "  .

Effectivement ça balançait grave à l'époque  

Le prince de Ligne trouvait la Fayette insipide de corps et d'esprit, de figure et d'âme ...

J'ai toujours eu cet avis sur le marquis. Si Ligne qui l'a connu le pensait, ça me le confirme largement!

 Insipide quoi  

Chou , enfin !!!!!!!  Tu sais que nous nous étiolons sans toi ?

Il ne faut pas voyons!
Je vois d'après mon nombre impressionant de messages non lus que vous êtes à fond

Mais le problème avec La Fayette, c'est que beaucoup de descriptions qu'on a de lui ne sont pas forcément très objectives....il avait des ennemis de partout, dans les deux camps

Bonnefoy du Plan relate que, comme exécuteur actif et dévoué des commandements de Marie-Antoinette, il fut mis dans la confidence du départ de la famille royale vers Montmédy .
Mais le général en chef de la garde nationale, la Fayette, éventa la mèche . Bonnefoy le vit, enveloppé d'un manteau, en faction sous les arcades du château à l'extrémité desquelles aboutit l'escalier de service des petits appartements de la Reine et de celui de Bonnefoy du Plan; il courut aussitôt pour faire part de sa découverte, mais il était trop tard : la famille royale venait de monter en voiture en donnant l'ordre aux deux gardes du corps placés sur le siège extérieur de prendre, à la Ferté-sous-Jouarre, la petite route de Montmirail qui était alors si peu fréquentée .
On voit mal comment il aurait pu, à ce moment précis du départ de la Berline, si la Fayette en est témoin, être trop tard pour la stopper ???

Fort du témoignage de ses yeux ( tournure singulière ... ) , le général la Fayette se présente le lendemain à la barre de l'Assemblée Nationale, annonce le départ de la famille royale et calme toutes les inquiétudes en prenant l'engagement de la faire arrêter et ramener à Paris ........

( Relation inédite du baron de Charmel ( Bonnefoy du Plan ) )

De plus je ne vois pas vraiment quel intérêt avait La Fayette à agir ainsi, lui qui était responsable de la sécurité autour de la détention de la famille royale

D'après le comte de la Marck, dans sa correspondance avec Mirabeau, c'est le duc de Choiseul qui aurait eu l'idée de donner à la Fayette, à son retour glorieux d'Amérique, le surnom de Gilles-César ou encore Gilles-le-Grand . Cela plut énormément et, dans la société, on ne l'appelait plus autrement que Gilles .

Instructif.
Je croyais que ce surnom venait de la Révolution.

Gilles César, c'est insultant pour Jules, tout de même !

Justement, Pim, tout est là : Gilles n'est pas Jules !!!

Je suis contente! Je comprenais bien aussi qu'il s'agissait d'un jeu de mots, peu à l'avantage de La Fayette.

Citation :

Justement, Pim, tout est là : Gilles n'est pas Jules !!!

C'est insultant tout de même.  

C'est certain qu'ils ne sont pas du même niveau.

Non ! ça pose Jules !!!

olivia a écrit:

C'est certain qu'ils ne sont pas du même niveau.

Oh que non. Déjà, l'un est écrivain.

Jules est au-dessus, tellement au-dessus de tout ce menu fretin que le mieux eût été de le laisser parmi les étoiles, serrant la main de Jupiter.

C'est bien ce qui rend la dérision vertigineuse aux dépens de Gilles .

Jules ne souffre pas la comparaison.

Surtout avec le Blondinet, ridicule de suffisance.

Comparer Jules, c'est le banaliser.