Hans Axel von Fersen

On ne connaîtrait pas la réponse du frère?

Que dit Kermina ? J'sais plus...

Elle ne l'a pas citée en tout cas :s:

Faudra que je regarde dans Söderhjelm.

J'ai l'intention de le lire après celui de Kermina

Tu verras, ça va te rappeler Kermina.

J'ai en tête pas mal de tes commentaires dessus donc je suis près psychologiquement!
Merci encore pour me l'avoir donné! :bisous1:

:bisous1:

Cette douleur pourrait-elle être "la plus mortelle" si Marie-Antoinette n'aimait pas Fersen ?

Si Sophie ne croyait pas que Marie Antoinette aime son frère. Nuance.

C'est ce que je veux dire, en effet.

ça doit être douloureux pour une personne de savoir que les sentiments n'étaient pas partagés et surtout venant d'un homme qui a l'habitude que les femmes lui tombe comme des mouches et précisément la personne qui l'attire, n'ayons pas peur des mots, ne s'intéresse qu'amicalement.

Croyez vous plus à cette thése que Marie-Antoinette était pas attirée par Fersen et qu'elle ne l'aimait pas d'un même amour que Fersen?

Elise

Pour répondre à votre question Elise, je ne pense pas qu'il s'agisse entre Fersen et Marie Antoinette d'une simple et banale attirance. La Reine avait placé toute sa confiance dans Fersen pendant la Révolution et celui-ci se démenait corps et âme pour elle. Marie Antoinette et Fersen partageait une grande amitié (trop grande peut-être, ce qui peut porter à confusion avec des sentiments amoureux) mais pas de relations sensuelles, d'après moi.

Qu'est ce que l'on peut appeler une relation sensuelle? Je pense réellement qu'il y avait un lien entre les deux. Un lien fort et certainement amoureux. Maintenant ils ne sont certainement pas passés à l'acte.
Il peut y avoir des sentiments entre deux êtres sans que cela passe par la case "lit".

ELISE a écrit:

ça doit être douloureux pour une personne de savoir que les sentiments n'étaient pas partagés et surtout venant d'un homme qui a l'habitude que les femmes lui tombe comme des mouches et précisément la personne qui l'attire, n'ayons pas peur des mots, ne s'intéresse qu'amicalement.

Croyez vous plus à cette thése que Marie-Antoinette était pas attirée par Fersen et qu'elle ne l'aimait pas d'un même amour que Fersen?

Elise

C'était l'option défendue par tous les historiens, avant que Madame Söderhjelm ne publie des extraits des papiers de Fersen. Or, la lecture de l'ouvrage d'Alma Söderhjelm montre que sa démonstration ne s'appuie sur rien. Il n'existe aucun écrit de Fersen annonçant son triomphe, ni aucun de Marie Antoinette dévoilant une quelconque attirance.

Du vent, donc. Or, à la suite de Zweig, tant de lettrés se sont engagés, et s'engagent encore, sur cette voie instable...  :s:

Pourtant, cette thèse est la seule qui trouve un écho dans les papiers de Fersen. L'homme a aimé la reine de France, d'une passion toute différente de celles, bien charnelles, dont il n'a cessé d'émailler sa vie.

Un peu comme les fans de Maïkeul Djaksoonn.  

Marie Josephine a écrit:

Pour répondre à votre question Elise, je ne pense pas qu'il s'agisse entre Fersen et Marie Antoinette d'une simple et banale attirance. La Reine avait placé toute sa confiance dans Fersen pendant la Révolution et celui-ci se démenait corps et âme pour elle. Marie Antoinette et Fersen partageait une grande amitié (trop grande peut-être, ce qui peut porter à confusion avec des sentiments amoureux) mais pas de relations sensuelles, d'après moi.

Ajoutons que cette confiance était partagée par Louis XVI qui a confié toute l'expédition de Montmédy au comte suédois.

le comte axel a écrit:

Qu'est ce que l'on peut appeler une relation sensuelle? Je pense réellement qu'il y avait un lien entre les deux. Un lien fort et certainement amoureux. Maintenant ils ne sont certainement pas passés à l'acte.
Il peut y avoir des sentiments entre deux êtres sans que cela passe par la case "lit".

Où Marie Antoinette fait-elle état de ce sentiment amoureux ?

Personnellement je pense plus comme certaines personnes du forum, qu'il y avait pas de sentiments amoureux venant de Marie-Antoinette pour Fersen.
Mais dès que je trouve le site sur l'histoire de Fersen et l'auteur fait par de son opinion, pour lui, ils étaient des meilleurs amis et que certains mots n'ont pas le même sens qu'à notre époque... Afin comme vous le disiez Chou et pimprenelle, faut se mettre dans le contexte de leur époque et comprendre que la reine était une femme de cœur et que les mots affectifs n'étaient pour elle qu'un témoignage de son amitié.


Elise

Espérons donc que vos recherches aboutiront alors ...

Bien à vous.

Ah, et puis, bien malin qui définira la frontière entre l'amour et l'amitié...

Il suffit de constater les diversions que prend une discussion qui lie les avis divers quant à cette frontière...

Bien à vous.

A noter que cette frontière est parfois à géométrie variable : selon les moments ou les humeurs...

Ben oui... on aime, quoi !

Françoise Kermina rappelle le ton que pouvait prendre Fersen avec Marie-Antoinette pendant la révolution :

"Je crains qu'on ne vous ait donné un conseil perfide. Je sais que la confiance ne se donne pas, et je suis loin d'en demander plus que vous ne voulez m'en accorder. Votre intérêt seul me guide et me guidera toujours."

Il semblait en effet assez directif dans ses lettres si bien qu'il n'hésitait pas à lui reprocher des choses, notamment ses contacts avec Barnave.
Et Marie-Antoinette qui s'en défend un peu comme avec sa mère il y a longtemps :

"Je vous préviens de tout cela pour n'être pas grondée."

C'est marrant, quand je lis cela j'ai l'impression de relire une lettre de la dauphine à sa mère suite à des repoches de celle-ci
C'est très rare car hormis cela sa correspondance et son style ont clairement évolués avec le temps. Mais il faut croire qu'elle détestait tout autant les reproches, et Fersen n'y allait pas de main morte...

Françoise Kermina rappelle une fois de plus que Marie-Antoinette n'était pas la première motivation pour Fersen en 1792 :

"Axel avait certes hâte de revoir Marie-Antoinette, mais c'est Eléonore surtout qui lui manquait. Il s'était déjà trouvé un bon prétexte, s'il parvenait à partir pour Paris, de séjourner quelques jours chez elle."

Là aussi tout de suite ça lui enlève ce côté prince charmant fort amoureux qui vient sauver sa princesse
Comment dire...Fersen rentabilisait ses déplacements...un prince charmant un peu calculateur en somme

Chou d'amour a écrit:

Il semblait en effet assez directif dans ses lettres si bien qu'il n'hésitait pas à lui reprocher des choses, notamment ses contacts avec Barnave.
Et Marie-Antoinette qui s'en défend un peu comme avec sa mère il y a longtemps :
"Je vous préviens de tout cela pour n'être pas grondée."

Entre la politique en clair-obscur de son mari, celle affirmée ou non des ministres en place, ses chassés-croisés avec quelques révolutionnaires, et ses contacts à plusieurs vitesses avec l'étranger (amis ou dignitaires), elle avait peut-être de quoi se dire : autant d'options à devoir explorer que d'emmerdeurs !