Hans Axel von Fersen

Analyse originale !   Mais qui se tient...   Qu'est-ce qu'ils ont dû la gonfler, en effet, tous, par moments ! Surtout que rien ne se décidait, rien ne bougeait...

Oui, Chou, la phrase que tu cites fait mal. Marie Antoinette a peur de se faire gronder... Quel que soit le second degré qu'on y mette, il est clair qu'elle adopte une courbe rentrante.

Quant à Fersen, comme il se disait dans les boudoirs, il se la pète grave !  

pimprenelle a écrit:

Analyse originale !   Mais qui se tient...   Qu'est-ce qu'ils ont dû la gonfler, en effet, tous, par moments ! Surtout que rien ne se décidait, rien ne bougeait..

Mais oui. Quel infernal carcan !! Et d'autant plus qu'elle compose en arrière plan, quand tous ces autres bombent le torse au devant de la scène !  

Oui, c'est ça. Beaucoup de grands mots, beaucoup de discours, beaucoup de plans, beaucoup de promesses, aussi...

Marie-Antoinette a toujours peur de se faire gronder en 1792, ce qui dénote finalement un certain manque de confiance en elle il faut l'avouer. Elle a peur de se tromper et de mal faire, et manifestement elle n'est pas plus certaine d'elle que son mari :s:
Mais comme vous l'avez dit, c'est probablement dû aussi au fait que tout le monde autour d'elle n'a pas de politique claire et cohérente...comment pourrait-on être sûr de son coup dans ce bordel politique?

Chou d'amour a écrit:

Marie-Antoinette a toujours peur de se faire gronder en 1792, ce qui dénote finalement un certain manque de confiance en elle il faut l'avouer. Elle a peur de se tromper et de mal faire, et manifestement elle n'est pas plus certaine d'elle que son mari :s:

Non... Je n'irais pas jusque là... Marie Antoinette fait trop souvent mention de l'indécision de son mari pour cela. Son exaspération montre au contraire que, si elle avait le pouvoir, elle trancherait plus rapidement.

Citation :

Mais comme vous l'avez dit, c'est probablement dû aussi au fait que tout le monde autour d'elle n'a pas de politique claire et cohérente...comment pourrait-on être sûr de son coup dans ce bordel politique?

De tous les côtés, d'ailleurs. Chez les révolutionnaires aussi. Se faire remarquer par son éloquence ou le brillant de ses idées était de la première importance. Le fond et la possibilité de réalisation passaient après.

Citation :

Non... Je n'irais pas jusque là... Marie Antoinette fait trop souvent mention de l'indécision de son mari pour cela. Son exaspération montre au contraire que, si elle avait le pouvoir, elle trancherait plus rapidement.

Marie-Antoinette prenait beaucoup plus d'initiatives que son mari, et elle osait aller dans une solution au lieu d'attendre. Mais du coup elle avait peur des risques et elle espérait être dans le bon sans en être sûre, ce qui est normale cela dit

Citation :

De tous les côtés, d'ailleurs. Chez les révolutionnaires aussi. Se faire remarquer par son éloquence ou le brillant de ses idées était de la première importance. Le fond et la possibilité de réalisation passaient après.

Oui, et pour s'assurer d'avoir raison, les révolutionnaires utilisaient les menaces et la violence :s:

Chou d'amour a écrit:

Marie-Antoinette prenait beaucoup plus d'initiatives que son mari, et elle osait aller dans une solution au lieu d'attendre. Mais du coup elle avait peur des risques et elle espérait être dans le bon sans en être sûre, ce qui est normale cela dit

Ben oui... Elle avait à faire face à une situation inédite.

Je pense que dans une telle situation aucun politicien tout aussi doué et expérimenté soit-il aurait pu agir sans le moindre doute ni la moindre inquiétude de se tromper. Sauf Fersen peut-être, car lui semblait en mesure de dicter LA solution
Et pourtant...quand il aurait dû le faire sans hésiter, quand Louis XVI lui demandait de partir au départ vers Montmédy, et bien là il ne l'a pas fait...

Jean Axel, si tu nous entends...

Bon, pour le départ à Bondy, il avait pas le choix. Il était tenu d'obéir à l'ordre du roi.

Nan il entend pas

Citation :

Bon, pour le départ à Bondy, il avait pas le choix. Il était tenu d'obéir à l'ordre du roi.

Tant pis il aurait dû lui dire d'aller voir là-bas s'il y était
Ou du moins il aurait pu argumenter de manière plus soutenue car je pense que les arguments ne manquaient pas

Non, Chou. Le roi dit. Tu obtempères.

Y'a pas.

Oui mais même d'abord!

Pourquoi donc par la suite critiquer ses actes et gronder Marie-Antoinette alors!

Tu peux critiquer le roi derrière, no stress. Mais, quand il dit, tu obtempères, y'a pas. D'ailleurs, Fersinuuu le préféré des têtes cuuuronnées ne se gênait pas pour critiquer Gutsav. Mais, quand Gustav ordonnait, il écrasait, y'a pas.

Oui, oui, l'attitude de Fersen vis à vis de Marie Antoinette pose un problème. Autant il la traite en reine dans son journal, autant il se permet des écarts dans sa correspondance avec elle.

Il n'était pas tout juste, j'te dis.

Je me suis toujours demandé s'il a tenté d'argumenter à ce moment là pour rester avec eux... :s:

Je ne pense pas. C'était décidé depuis le début, le plan était ainsi. Le roi a pris congé, Fersen s'est incliné. Toutes nos extrapollations viennent du fait que nous connaissons la triste fin de l'épopée. Sinon, on n'en parlerait même pas.

Oui mais en même temps Fersen adorait "l'art" de la guerre et le contact, donc il n'est pas dans sa nature de se retirer comme cela. Il aurait pu tenter de convaincre Louis XVI, en bon conseiller non?

Avant, peut-être, avec tout le respect dû au roi, quand ils élaboraient le plan aux Tuileries. Mais à Bondy il était trop tard. Il n'allait pas faire perdre du temps à la berline avec ses états d'âme.

C'est justement là son très mauvais calcul justement
Bon c'est sûr que c'est facile à dire pour nous une fois les faits connus, mais je pense qu'il se doutait de l'erreur...à moins que lui aussi ait eu un excès de confiance juste après avoir réussi à quitter Paris...

D'après ses notes, Fersen estimait que le plus dur était la sortie des Tuileries, en effet. Je pense qu'ils ont tous minimisé la difficulté du reste de l'entreprise. Après coup, Fersen tentera de se consoler en répétant que sa partie, à lui, était une réussite. :s:

Je regarde le résultat de nos votes : bigre !  le oui distance très nettement le non, le laissant loin derrière !!!

Cela n'étonnera personne. La plupart des gens sont perduadés que Fersen et Marie Antoinette filaient le parfait amour.

pimprenelle a écrit:

D'après ses notes, Fersen estimait que le plus dur était la sortie des Tuileries, en effet. Je pense qu'ils ont tous minimisé la difficulté du reste de l'entreprise. Après coup, Fersen tentera de se consoler en répétant que sa partie, à lui, était une réussite.  :s:

Eh pourtant, selon moi le retard accumulé lors de ces moments là du départ sont en grande partie responsables du fiasco à venir  
Mais bon...Fersen n'y était pas pour grand chose à lui seul aussi...

Citation :

Je regarde le résultat de nos votes : bigre !  le oui distance très nettement le non, le laissant loin derrière !!!

Pas grave il y a quand même plus de "non" que je n'aurais cru  

Serait-ce " grave " ?

Citation :

Eh pourtant, selon moi le retard accumulé lors de ces moments là du départ sont en grande partie responsables du fiasco à venir
Mais bon...Fersen n'y était pas pour grand chose à lui seul aussi...

Oui, je trouve aussi. Ils ont mis le paquet sur la sortie, et ont minimisé la difficulté du reste. Ils ont aussi planifié trop court, sans tenir compte d'éventuels retards ou incidents de parcours, ce qui est pourtant le minimum de précautions, pour un voyage.

Citation :

Serait-ce " grave " ?

Quoi donc, chère amie ? Que tout le boudoir pense que Fersen et Marie Antoinette ont couché ensemble ? Les gens pensent ce qu'ils veulent...