Le Boudoir de Marie-Antoinette

Prenons une tasse de thé dans les jardins du Petit Trianon
 
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 Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois

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Chou d'amour
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MessageSujet: Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois   Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois Icon_minitimeVen 29 Juin - 22:23

A propos de Marie-Thérèse de Savoie, Léonard rapporte cette description qu'en fait Charles d'Artois, son futur époux :
"Ma petite soeur, dit le Prince , en lutinant avec quelque excès d'aisance Mme la Dauphine, n'allez pas vous placer trop haut si vous voulez apercevoir ma femme ...Quatre pieds six pouces, pas une ligne de plus , une Altesse en miniature...
-D'Artois * , taisez-vous, interrompit Marie-Antoinette...Vous parlez trop légèrement de ma future belle-soeur ; on la dit fort jolie et si l'on doit s'en rapporter à son portrait..."

*Ce doit être Léonard qui se trompe dans sa citation car si l'on dit M.d'Artois, lorsqu'on ne cite que son nom, on n'y ajoute pas la particule... Wink

"Marie-Thérèse de Savoie arriva , en effet, le 16 novembre (1773),à Versailles, où des fêtes charmantes accueillir Son Altesse Royale ; ce qui parut la toucher infiniment moins que les perfections aimables du Prince son époux, qui commençant sa dix-septième année, était déjà l'un des plus beaux hommes de la Cour. La jeune Princesse était, comme l'avait dit spirituellement M. le Comte d'Artois, une beauté en miniature : petits traits, petite taille, petit pied ; petit esprit , ajoutaient quelques-uns de ces observateurs qui prétendent juger les gens au premier abord.Mais cette partie du jugement manquait d'exactitude : la Princesse , timide, décente dans ses manières, étrangère aux habitudes d'une Cour beaucoup plus expansive que celle de Turin, éprouvait l'embarras d'une situation toute nouvelle, au milieu d'une société qui ne l'était pas moins pour elle.
Du reste, Son Altesse Royale avait de l'instruction, des talents agréables; et , un peu plus jeune que son mari, elle apportait néanmoins, dans leur ménage plus de sagesse et de maturité que lui."

Ce portrait est plus aimable que celui que le coiffeur avait accordée à la soeur de cette Princesse... Wink

Bien à vous.


Dernière édition par le Mer 25 Juil - 22:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois   Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois Icon_minitimeVen 29 Juin - 22:59

Citation :
D'Artois * , taisez-vous, interrompit Marie-Antoinette

Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois 194575 J'adore!!!

Première fois que j'entends parler de cette anecdote, mais si elle est vraie elle est amusante : cette façon de remettre son beau-frère à niveau est directe, franche et efficace...mais elle part d'une gentillesse...typique de Marie-Antoinette Wink

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MessageSujet: Re: Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois   Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois Icon_minitimeLun 11 Fév - 23:19

Extraits de biographies

Le Comte et la Comtesse d’Artois : Le vice contre la Vertu

Marie Thérèse de Savoie (1756-1805) – Comtesse d’Artois : Une Princesse qui sort enfin de l’oubli

Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois 4lnw9rb

"Les comtesses de Provence et d’Artois étaient toutes deux princesses de Savoie, filles de Victor-Amédée III, roi de Sardaigne. Contrairement à leur prestigieuse et illustre belle sœur Marie-Antoinette, les princesses de Savoie n’étaient point jolies, grave défaut dans une cour et un royaume où l’esprit va de pair avec le physique.

Dauphine, Marie Antoinette tentera de maintenir l’unité de la famille de France en faisant 1000 bontés pour ses belles sœurs. L’alliance autrichienne exigeait ce sacrifice de la part de Marie-Antoinette.

Reine, Marie-Antoinette change de cap et règle ses comptes : concernant Mesdames Tantes, filles de Louis XV, vieilles filles frustrées et fielleuses, manipulatrices et mesquines, qui surnommaient avant l’heure Marie-Antoinette d’autrichienne (elles étaient hostiles au mariage et donc à l’alliance autrichienne voulu par Louis XV), la reine les relègue dans une semi-retraite entre Bellevue et Versailles. Concernant ses belles sœurs, elle décide de les traiter avec hauteur. La comtesse de Provence lui paraît fourbe et sournoise à l’image de son mari le pédant et hypocrite comte de Provence. Le seul bon mot qu’elle fit durant toute sa vie fut de répondre à la reine qui lui demandait de se joindre à sa troupe théâtrale de seigneurs et qu’elle-même reine ne jugeait pas cela indigne, « Si je ne suis pas reine, je suis du bois dont on les fait ». Elle avait dit-on la poitrine velue, de gros sourcils et était de petite taille, enrobée et n’avait que très peu de grâce et de distinction. La comtesse d’Artois n’était ni belle ni laide. Elle-même était jalouse de n’être pas « Madame », c’est à dire l’épouse du comte de Provence, de ne pas surpasser en beauté et en grâce Marie-Antoinette, et exhibait un peu trop sa fierté d’avoir donné des héritiers potentiels à la couronne de France. Marie Antoinette lui en gardera toujours une certaine rancune mais se félicitera de son « mutisme » et de son « absence » à la Cour.

Ces deux princesses offensées et dans l’ombre de la reine vont se mettre à divulguer en les déformants tous les détails de la vie privée de la reine. « Ce que l’une avançait, une autre princesse le confirmait. Une troisième rendait les anecdotes incontestables ».

Les différents peintres qui vont les représenter toutes deux vont à chaque fois tenter tant bien que mal de sublimer leurs modèles. Elles se doivent de paraître comme des princesses modèles et vertueuses. Les peintres insisteront tout le temps sur le précieux et la beauté de leurs toilettes, comme le faisaient quasiment tous les graveurs chargés de représenter les belles-sœurs du roi Louis XVI.

A la cour de Turin, ces 2 princesses se détestaient, mais la cour de France et Marie-Antoinette vont les faire se rapprocher. Moins brillante que son aînée la Comtesse de Provence, la Comtesse d’Artois ne manque toutefois pas de charme comme je vais tenter de vous l’expliquer
"
La triste enfance d’une Princesse de Savoie

"Marie-Thérèse de Savoie naît le 31 janvier 1756. Dans les années 1750, la dynastie des Savoie a alors à sa tête le roi Charles-Emmanuel III qui règne depuis 1730. Son fils aîné Victor-Amédée est l'héritier du trône avec le titre de prince de Piémont. Il est marié avec une infante d'Espagne. Ce sont les parents de Marie-Thérèse. Ce couple très uni n'aura pas moins de douze enfants dont notre princesse.
Sur l'enfance de Marie-Thérèse, on ne sait pratiquement rien. Cette princesse voit le jour dans l'une des cours les plus fermées d'Europe. L'étiquette et les exercices de piété suppléent au naturel. Les enfants royaux sont abandonnés aux mains des gouvernantes. A l'évidence, on ne s'amuse guère... Si l'on copie les manières françaises, on n'a pas une once d'esprit français. Tout est codifié, réglé, minuté à l'extrême. Si l'on a beaucoup d'enfants, on ne les caresse pas beaucoup pour autant. On peut imaginer le résultat d'une telle éducation vouée uniquement au devoir et à l'obéissance : les petits princes ne s'épanouissent pas et ressemblent à de petites figures de cire.
Marie-Thérèse conservera des séquelles de cette éducation et sera toute sa vie une jeune fille comprimée, timide. Quant à parler de son aspect physique, les commentaires iront bon train lors de son arrivée en France. Dans son portrait officiel que la Cour de Turin envoya à Versailles on remarqua que la promise révélait des traits plus harmonieux que ceux de sa sœur, Marie Joséphine de Savoie, Comtesse de Provence. Mais certains pronostics pessimistes furent confirmés à l’arrivée de la princesse, une jeune fille brune, de petite taille, le visage étroit et un nez trop long. C’est ce que notait à ce propos Mercy « le visage maigre, le nez fort allongé et désagréablement terminé, les yeux mal tournés, la bouche grande, ce qui fait en tout une physionomie irrégulière et des plus communes ». L’ambassadeur zélé de l’impérieuse Impératrice d’Autriche oubliait les beaux yeux noirs et malgré sa petite taille une excellent proportion de la nouvelle Comtesse d’Artois.
Ses parents estiment sans doute que ce sont des atouts suffisants pour lui faire un mariage avantageux. En bons termes avec Louis XV, fort du premier mariage savoyard, une union est rapidement décidée avec le dernier des petits-fils du roi de France, le comte d’Artois. La jeune princesse va donc entrer dans la plus prestigieuse famille royale d'Europe, mais aussi dans un pays et dans une cour ou elle ignore tout des moeurs et des lois. Elle est investit d’une lourde mission… assurer la pérennité de la dynastie des Bourbons, le mariage de sa sœur et de sa belle sœur se révélant stérile.
"
Un mariage fastueux pour le plus mal assorti des couples

"En ce 16 novembre 1773, Louis XV marie donc son troisième petit-fils. Charles Philippe, comte d'Artois, va convoler avec la princesse Marie Thérèse de Savoie. Aussi joli coeur et avide des plaisirs de la Cour et de la ville que son épouse est timide et effacée, le futur Charles X montre sa déconvenue avant même la fin des noces.
Contrairement à d'autres mariages princiers, celui du comte d'Artois n'a pas été négocié longtemps à l'avance. Le jeune Charles Philippe, âgé de seize ans, a tout d'abord été promis à Louise Adélaïde, la charmante fille du prince de Condé. Mais ce dernier a mécontenté Louis XV en se mêlant d'un problème opposant des magistrats et le roi. Bien qu'il ait fait amende honorable, le souverain a décidé de trouver un autre parti au cadet de ses petits-fils. Lequel en est fort marri. Mais les désirs du roi sont des ordres. Comme son frère Provence avec Marie Joséphine, le comte d'Artois convolera avec une princesse de la puissante Maison de Savoie, Marie Thérèse.
"
Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois 5xny1py
Louise Adélaïde de Bourbon Condé – dite Mademoiselle de Condé

"Le 16 octobre 1773, à Turin, la demande officielle en mariage est promptement faite et aussi promptement acceptée. Huit jours plus tard, le mariage par procuration est célébré. Le 4 novembre, la nouvelle comtesse d'Artois, âgée de dix sept ans, arrive en France. De village pavoisé en cité en liesse, Marie Thérèse de Savoie entame le périple rituel qui lui permet de découvrir son nouveau pays. Le 14 novembre, conformément au cérémonial nuptial de la Cour de Versailles, le carrosse de la princesse fait étape en forêt de Fontainebleau, dans la clairière où il est d'usage que les jeunes mariés de la famille royale se rencontrent pour la première fois. En présence du roi, du dauphin Louis et de Marie Antoinette, du comte et de la comtesse de Provence, Marie Thérèse fait solennellement sa révérence. Sans faux pas, Louis XV la relève et l'embrasse affectueusement, avant de la confier à Charles Philippe, désormais son époux.

Le 16 novembre, l'union de Charles Philippe d'Artois et de Marie Thérèse de Savoie est célébrée avec faste au château de Versailles. Le banquet de noces se déroule dans le nouvel Opéra, inauguré trois ans plus tôt, à l'occasion du mariage du dauphin Louis et de Marie Antoinette. C'est la favorite de Louis XV, la comtesse du Barry, qui s'est occupée de former la Maison du jeune couple, de pourvoir la corbeille de noces, de veiller à l'organisation et au bon déroulement des festivités. Pendant le repas, le protocole, qui ne prévoit de sièges que pour les membres de la famille royale, lui impose de se tenir debout. Dans sa spectaculaire robe de satin blanc aux reflets argentés, fièrement campée en face du roi, affrontant avec hauteur les regards de l'assemblée, elle parvient cependant à éclipser toutes les dames présentes. Et ce n'est certes pas Marie Thérèse (elle fait montre d'emblée d'un effacement total aggravé d'un mutisme obstiné) qui pourrait rivaliser avec sa beauté et sa gaieté.
Le mémorialiste Louis de Bachaumont n'est guère sensible à ces joutes féminines. Il est davantage frappé par le mécanisme admirable du surtout de table, oeuvre du machiniste Arnault. "Le milieu était une rivière qui a coulé pendant tout le repas avec une abondance intarissable; son cours était orné de petits bateaux et autres décorations des mouvements d'une rivière, et les bords représentaient tout ce qui peut les rendre agréables".
"
Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois 52gj70o

Sources :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_Th%C3%A9r%C3%A8se_de_Sardaigne_%281756-1805%29
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MessageSujet: Re: Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois   Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois Icon_minitimeLun 11 Fév - 23:20

Extraits de biographies

"Après le festin, les invités assistent à la représentation d'Ermelinde et au défilé de quatre cents grenadiers à cheval sur la scène de l'Opéra. Puis, les mariés ouvrent le bal traditionnel. Chacun ne peut alors que constater une triste évidence. La comtesse d'Artois danse sans plaisir et sans aucune grâce. Charles Philippe, beau garçon et grand amateur de jolies femmes ne peut s'empêcher de montrer quelque impatience devant cette épouse qui se meut sans aucune élégance, n'a aucun talent pour la conversation et ne peut même pas faire office de bel ornement. Lui qui était si enthousiaste à la perspective de convoler avec la pétillante princesse de Condé remâche son désappointement.
De son côté, Marie Antoinette a beau faire de son mieux pour tenter d'égayer sa nouvelle belle-soeur, elle se heurte à la plus entière réserve. Après les festivités, le futur Charles X quitte Versailles pour aller se consoler à Paris auprès de sa maîtresse, la blonde Rosalie Duthé. Les courtisans, incorrigibles mauvaises langues, en font aussitôt un bon mot : "Le prince ayant eu une indigestion de gâteau de Savoie vient prendre Duthé à Paris".
"
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Rosalie Duthé

"En effet, la très grande timidité et réserve de la Comtesse d’Artois sera la cause d’un certain désamour et d’un certain oubli de cette Princesse. La cour lui trouva aussitôt l’air revêche et renfrogné. Peu liante elle recherchait la compagnie de sa sœur derrière laquelle on la distinguait a peine. Elle restera dominée par cette sœur au fort caractère que pourtant elle déteste mais qui est la seule qui lui porte attention."

Sources :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_Th%C3%A9r%C3%A8se_de_Sardaigne_%281756-1805%29
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MessageSujet: Re: Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois   Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois Icon_minitimeLun 11 Fév - 23:21

Extraits de biographies

La vie d’oisiveté mais pas sans ennuis de la Comtesse d’Artois

"L’accession au trône de Louis XVI et de Marie Antoinette ne change en rien sa situation. Elle assiste aux fastes du couronnement et semble partager avec joie et délice la vie calme et « familiale » pour ne pas dire vertueuse de la famille royale. Elle trouve surtout charme et volupté dans ses douillets appartements de Versailles avec ses dames, à l’abri des cabales de la Cour et des rumeurs de la ville. Elle y mène une existence de recluse. Seul son brillant époux lui sert de fierté pour le moment. Oubliée et dédaignée de tous, il ne lui faut qu’une toute petite occasion pour sortir de cet oubli, celle de donner le jour à des enfants, la Reine et la Comtesse de Provence affichant encore une stérilité de leur mariage."
Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois 6btp2so
Pliant de la Chambre de la Comtesse d’Artois à Versailles

Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois 6ewqe7r
Commode du Salon des Nobles de la Comtesse d’Artois à Versailles

"Ce qui devait advenir advint, et cela à la grande tristesse de Marie Antoinette. L’étalon de la maison de Bourbon qu’était le Comte d’Artois allait enfin inscrire sa femme dans la légende… pour un temps c’est à dire 1778, année où Marie Antoinette donnera le jour à son premier enfant prouvant à la Cour et aux yeux du peuple qu’elle aussi peut être mère et donner un héritier à la Couronne… héritier qui verra le jour en 1781. Il fallut donc pour la Comtesse d’Artois attendre sa première grossesse pour s’épanouir et prendre de l’assurance. En 1775, à la naissance de son fils, son premier enfant, titré Duc d’Angoulême, elle devient le centre de la Cour et reçoit les honneurs du peuple. Les naissances de ses enfants furent les principaux évènements de l’existence et la fierté de cette mère attentive et aimante. Elle continua cependant à vivre à l’ombre de son époux, de sa sœur et surtout de Marie Antoinette. Son triomphe fut de courte durée et elle retourna dans l’oubli d’une Cour qui s’était fait un art de l’esprit et des beaux arts. Jamais la Comtesse d’Artois n’arrivera à profiter de ses grossesses et à se hisser haut."

Sources :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_Th%C3%A9r%C3%A8se_de_Sardaigne_%281756-1805%29
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MessageSujet: Re: Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois   Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois Icon_minitimeLun 11 Fév - 23:22

Extraits de biographies

Une épouse trompée qui prend sa revanche et crée un scandale sans précédent

"Malgré le rythme soutenue des naissances successives, de celle du Duc d’Angoulême, puis de Sophie (Mademoiselle d’Artois), celle de Charles Ferdinand Duc de Berry, et enfin de la Princesse Marie Thérèse, la Comtesse d’Artois sait très bien que son couple n’incarne en rien les vertus familiales. Le comte d’Artois continue d’honorer sa femme mais aussi les nombreuses autres. Lorsque la Comtesse d’Artois est enceinte et en pleine maternité, il est libre de faire ce que bon lui semble. L’Etiquette interdisant tout rapport dès le 6ème mois et jusqu’au 6ème mois après accouchement, il en profite allégrement pour courir les ballets, les fêtes, les demoiselles de l’Opéra, les actrices et les grandes dames de la bourgeoisie et de la Cour.
Souffrant de cette situation et de cet abandon, elle entretient dès 1780 une liaison avec un homme attaché a son service… un garde chasse. Le mari volage mais offensé prit des sanctions si disproportionné pour châtier l’imprudent qu’elles choquèrent l’opinion. Pourtant il était dans son bon droit à cette époque. Si les princes pouvaient entretenir de multiples relations, les princesses, elles, ne devaient en aucune façon s’oublier et oublier leur rang et ce qu’elles représentaient. Le scandale de sa sœur s’affichant avec une maîtresse, s’il portait atteinte à la morale de l’époque ne portait aucunement atteinte au principe de légitimité. La Comtesse d’Artois avait pris le risque de donner naissance à un potentiel bâtard et cela ne se pouvait. Recluse qu’elle était, elle était désormais finie à la Cour de France, sous étroite surveillance, cantonnée à son rôle de mère et d’épouse.
"

Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois 4znfne0

"Moins entreprenante, conventionnelle, pas audacieuse, la comtesse d’Artois continua de mener une vie d’oisiveté, tant est si bien que Joseph II, le frère de Marie Antoinette, envisite à Versailles la jugea « imbécile ».
Elle n’était nullement dans son époque et se désintéressait de tout. Délaissée par son époux et par la Cour elle n’apparaissait que pour les grandes occasions et les fêtes et cérémonies d’Etiquette. Cette attitude de réserve ne la protégea nullement de la calomnie qui en s’abattant sur la Reine et sa sœur, trouvait un ricochet pourtant absurde sur cette pauvre Comtesse d’Artois.
"
La Comtesse d’Artois: une mère comblée mais malheureuse

Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois 4y84ehw
"En 1783, le peintre Charles Leclercq (1753-1821) réalise un admirable tableau de la famille du comte d’Artois, frère de Louis XVI et futur Charles X. Cette représentation met en avant les sentiments familiaux entre la comtesse d’Artois et ses enfants. Marie-Thérèse de Savoie est ainsi peinte au centre du tableau en mère douce et aimante. Sur ses genoux aurait dû figurer sa deuxième fille, Mademoiselle d’Angoulême née en janvier de cette année mais décédée au mois de juin. Dans ses bras, Marie-Thérèse soulève son second fils le petit Charles-Ferdinand duc de Berry né en 1778. C’est à cette époque un enfant joyeux et plein de vie. Accoudé au sofa, le premier-né du couple d’Artois : Louis-Antoine duc d’Angoulême. Né en 1775, sa naissance fut très acclamée. En effet il était le premier enfant royal de sa génération. Cela ravit surtout son père le comte d’Artois, fier d’avoir eu un héritier avant son frère Louis XVI qui était pourtant marié depuis cinq ans alors que lui n’avait épousé Marie-Thérèse de Savoie qu’en novembre 1773. La comtesse tient la main de sa fille aînée et depuis peu unique, Sophie dite « Mademoiselle ». Celle-ci est née en 1776, 364 jours après Louis-Antoine, signe évident de la grande capacité de Marie-Thérèse à avoir des enfants.

La famille du futur Charles X apparaît ici dans un cadre bourgeois et chaleureux : celui de la famille soudée. Pourtant la réalité est toute autre. Marie-Thérèse de Savoie est avant tout fière de sa progéniture, mais fidèle à son enfance et à son éducation elle n’a jamais vraiment eu d’affection pour ses enfants, dans le sens où on l’entend aujourd’hui. Lors du décès de la petite Marie-Thérèse-Louise-Sophie à l’âge de six mois en 1783, la comtesse ne versa pas une larme alors que la reine Marie-Antoinette fut fort attristée de la perte de sa fille Sophie-Béatrice morte dans les premiers mois.

Assez étrangement, tous les personnages présents sur ce tableau auront un bien triste destin. La première victime fut la jeune Mademoiselle qui trépassa le 5 décembre 1783 juste après l’achèvement du tableau. Si son père Charles d’Artois montra un profond chagrin face à la disparition de sa fille, la comtesse ne parue pas affligée de cette perte. Voit-on vraiment là la mère aimante représentée par Leclercq ? Cet exemple illustre bien le peu de considération qu’avait Marie-Thérèse pour ses enfants. Avec la Révolution Française, la famille du comte d’Artois due s’exiler. Ne s’entendant pas avec son époux, Marie-Thérèse se sépara de lui et mourut oubliée de tous à l'âge de 49 ans en 1805. En 1820, Charles-Ferdinand était assassiné laissant une épouse enceinte de deux mois. Enfin le duc d’Angoulême devenu dauphin de France en 1824 lorsque son père devint roi et due en 1830 renoncer à ses droits au trône de France après l’abdication de Charles X. Entre l’abdication de son père et sa renonciation, Louis-Antoine fut l’éphémère Louis XIX, roi de quelques heures. Son union malheureuse avec sa cousine Madame Royale fille du roi guillotiné resta stérile. Il s’éteignit dans l’ombre en 1844.
"

Sources :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_Th%C3%A9r%C3%A8se_de_Sardaigne_%281756-1805%29
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MessageSujet: Re: Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois   Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois Icon_minitimeLun 11 Fév - 23:24

Extraits de biographies

L’exil et la mort de la plus effacée des Princesse

"Le 14 juillet 1789 sonne le glas pour la famille Royale. Ce n’est pas tant la prise de la Bastille qui effraie, c’est avant tout la fureur du peuple qui dans son insurrection à publié la fameuse liste noir, la liste où sont inscrits toutes les personnes qu’il faut abattre. La Reine est un tête de la liste suivie de son beau frère Artois. Lorsque Versailles reçoit la liste, c’est le sauve qui peut général. Louis XVI ordonne à son frère, cible de premier ordre de la contestation de se retirer hors du territoire avec sa famille, tandis que Marie Antoinette prie la Duchesse de Polignac de faire de même. Le 17 juillet 1789, dans le noir, à la sauvette, le Palais de Versailles se vide de ses serviteurs et courtisans. La reine prendra note de cette désertion lorsqu’ elle constatera que des cadenas sont apposés aux portes et que règne un silence de mort dans le Palais. En 3 jours Versailles et la Cour de France ne sont plus qu’un souvenir. La Comtesse d’Artois quitte la France dans ce premier fourgon d’émigrés, emportant le nécessaire, pensant surtout revenir. Pour preuve, elle avait commandé un service de porcelaine à Sèvres, identique à celui Riche en Or et en Couleur de Marie Antoinette qui venait à peine de lui être livré et qu’elle laissa en France pensant le retrouver assez vite. Elle se réfugie à Turin, au sein de sa famille, où elle loge un temps avec son époux.
Devant cette épouse effacée et morose, Charles préfère la compagnie distrayante de madame de Polastron et quitte sa femme pour ne plus la revoir qu’en de rares occasions. Prétextant son devoir de rejoindre l’armée des Princes, il fausse compagnie à sa femme et à ses fils. Loin de son époux, c’est la Comtesse d’Artois qui va prendre en charge, aidée de sa famille, l’éducation de ses fils. Plus souvent à cheval qu’a l’étude, ces derniers vont se former aux armes et à l’exercice dans l’espoir de rejoindre la vie trépidante de leur père, de l’armée et de quitter la sinistre ambiance de la Cour de Turin. D’ailleurs leur Grand père maternel, Victor Amédée III, Roi de Sardaigne, est las des émigrés français. Leur insolence les rend insupportables, et surtout leur manque de moyen les rend indésirables. Il pousse donc ses petits fils a voler de leurs propres ailes et les envoie à Coblence rejoindre leur père.
Plus objectivement, à la cour de Turin les mœurs étaient rigides et simples. Le Comte d'Artois, habitué au laisser-aller de la Cour de Versailles, s'accommoda difficilement d'une existence sévère et monotone. D'autre part le Roi, son beau-père, par crainte des complications diplomatiques, était loin de le seconder dans ses entreprises contre la France Révolutionnaire. Le Comte partit de Turin pour Coblence et au mois de juillet 1792 il rappela vers lui ses fils, sans égard aux larmes de la Comtesse qui resta seule à Turin.

Marie-Thérèse séparée également de sa Dame d'Honneur, a entretenu avec la Duchesse de Lorge, exilée de son côté, une correspondance d’une extrême richesse éclairant d’un jour nouveau la Comtesse d’Artois. Ces lettres de la Comtesse d'Artois débordent de sentimentalité et éclairent cette princesse qui n'était guère sortie de l'ombre jusqu'ici.


Les lettres de Marie-Thérèse fourmillent de fautes d'orthographe et d'incorrection de style. Il ne faut pas oublier que la Comtesse était italienne, n'écrit pas dans sa langue maternelle. Elle ne signe pas : les temps sont troubles et elle ne veut pas livrer son nom au hasard des courriers. Elle n'ose même pas nommer son médecin Crémone qu'elle désigne par la lettre C.

Ces lettres offrent l'intérêt de peindre l'état d'esprit d'une princesse alliée des Bourbons au lendemain des tragiques événements de 1793 (exécutions de Louis XVI et de Marie Antoinette). Marie-Thérèse voit dans ces horreurs des signes avant coureurs de la fin des temps.

La Comtesse de Lorgne raconte que Louis XVI fut bon d'envoyer servir aux colonies un garde du corps coupable présumé d'un état suspect de sa belle-sœur. Sur quoi, Madame Adélaïde colportant l'aventure de Madame d'Osmond, s'écrie : "Mais, ma chérie, il faudrait y envoyer toutes les compagnies !" Quel quand était le passé de Marie-Thérèse, sa vie d'exilée à Turin ne peut prêter à aucun commentaire fâcheux. Le milieu où elle se trouvait offrait un contraste complet avec la cour de Versailles. Auprès de son père, elle subissait l'influence des habitudes honnêtes et pieuses dans lesquelles s'étaient écoulées ses années d'enfance et de jeunesse. Les fêtes du palais se bornaient à des réceptions officielles, ou à des réunions familiales. Les cérémonies religieuses tenaient à la cour une large place. Les fils des VICTOR AMEDEE III, avaient été élevés dans des principes rigides. L'un d'eux le Prince de PIEMONT, était l'époux de Clotilde, sœur de Louis XVI, Princesse que l'église a proclamée vénérable. Tout concourait donc à porter la Comtesse d'Artois au recueillement, au bout de la retraite et du silence.

La Comtesse d'Artois considère avec effroi la paix de la France républicaine avec l'Espagne. Elle recevait comme Mesdames Adélaïde et Victoire une pension du roi de ce pays, Charles IV. En 1795 c'est l'année où le Général Moncey enlève Fontarabie et Saint Sébastien, prend Bilbao, mais le siège devant Pampelune. Les Français s'avancent sur l'Ebre. Le roi Charles IV, à l'instigation de son ministre, l'intrigant Godoy, négocie avec la république le traité qui fut signé à Bâle le 22 juillet 1795 et par laquelle la France, en échange de l'Ile de Saint-Domingue, rendait à l'Espagne toutes les conquêtes faites sur son territoire. L'accord de l'Espagne avec le France n'allait-il pas entraîner la suspension des subsides accordées aux Bourbons exilés ? On conçoit à ce sujet les appréhensions de Marie-Thérèse. D'autres soucis plus graves lui étaient réservés.

En 1796 la campagne du Piémont aboutit à la défaite de Mondovi. Victoir-Amédée, la suite de l’armistice de CHERASCO, conclut avec BONAPATRE le traité du 15 Mai 1796 par laquelle il cède la plus belle moitié de son royaume. Dans le trouble de la défaite , la Comtesse d’Artois avait dû quitter Turin pour se réfugier à Novare avec sa sœur, la Comtesse de Provence . Elle semble avoir eu encore à souffrir des exigences de sont père qui, toujours ombrageux, le chagrin, l’obligea à renvoyer son chevalier d’Honneur, le Comte de Vintimille .

A la mort de son père le Roi de Sardaigne, le frère de la Comtesse d’Artois, Charles-Emmanuel, qui s’était vu dépossédé de tout son royaume à l’exception de la Sardaigne estima qu’il était de sa dignité de ne pas rester à Turin. Il se retira en Sardaigne avec sa famille le 2 novembre 1798. La comtesse d’Artois n’avait pas voulu suivre son frère mais, devant l’invasion des troupes Français , elle dut s’éloigner aussi.

Elle se retira an Carinthie dans la ville de Klagenfurt accompagné de sa dame d’Honneur. Malgré l’estime en laquelle elle tenait la Duchesse de Lorge, sa dame d’Honneur , Marie-Thérèse pensa sans doute que, par ces temps troubles, dans l’isolement où elle se retrouvait loin de son marie et de son fils, l’administration de sa Maison réclamait la présence et l’autorité d’un homme ; c’est alors qu’elle fit appel au concours de l’ancien secrétaire de ses tantes, Madame Adélaïde et Victoire.

Les recettes de Madame se composaient principalement des allocations de cour d’Espagne. Pour le recouvrement de ces somme, assez laborieux en raison des circonstances et qui subissait de long retards, on eut recours à des banquiers, la Maison ANGE GUESCO ET Cie de Gênes recevait les fonds et le banquier Laurent GASPARI de Trieste fut chargé le 22 novembre 1800 de faire parvenir les mensualités à la Comtesse D’Artois.

Le II oct. 1804 la Comtesse quitte Klagenfurt ; elle va s’installer dans la ville de Gratz (Styrie)(Autriche) où elle arrive le 14 oct. Le séjour à Gratz permit à la Comtesse de correspondre plus rapidement avec Mittau où résidait son fils, le duc d’Angoulême, et le prétendant au trône de France, le Comte de Provence.

La malade n’était pas seulement atteinte physiquement. Le moral devait être gravement affecté et c’est le point qui semble préoccuper surtout la famille royal, à en juger par les étranges recommandations de Mgr de la FARE dans sa lettre du 20 Avril 1805 (22). Mr Croiset craint que l’évêque n’ait trop alarmé les princes en annonçant à Mittau la maladie de madame. Il reproche à Mr de la Far son excès de zèle. Mgr lui répond qu’il devait dégager sa responsabilité et celle de Mr Croiset. Une légère amélioration s’est en effet présentée dans l’état de la Comtesse, mais elle ne se maintient pas .

Malgré cet état se faiblesse . on projette pour Madame un changement de résidence. Peut être le Duc d’Angoulême a t il demandé à Mgr de faire venir sa mère près de lui à Mittau. Il est difficile de déduire une précision des lettres volontairement énigmatique du très prudent évêque. Il s’agit de prendre résidence au couvent de P… mais pour cette nouvelle résidence, il faut, dit Mgr de nouveau recourir au ministère et avoir l’agrément de l’Empereur.

Elle mourut discretement, a l’image de sa vie en 1805 à Klagenfurt en carinthie province d’Autriche. Mr Croiset écrit aussitôt au Duc d’Angoulême pour lui annoncer la fatale nouvelle .
C’est Mgr de la Fare qui transmet la fatal nouvelle avec les précautions convenable.
Il se charge lui même d’informer le Roy et Monsieur de tout ce qui est parvenu à sa connaissance sur le coup fatale dont le ciel a voulu les frapper.
Il leur rend compte des soins apportés par Mr Croiset qui a pris ‘’ toutes les mesures de dignité, de convenance et de sûreté ‘’ que comportait l’événement.
‘’ je suis empressé, écrit il à Mr Croiset de transmettre au Roy l’article de votre lettre relatif au dépôt provisoire du corps de Madame dans le mausolée des empereurs.’’
"

Sources :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_Th%C3%A9r%C3%A8se_de_Sardaigne_%281756-1805%29
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MessageSujet: Re: Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois   Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois Icon_minitimeLun 11 Fév - 23:24

Extraits de biographies

"Le 23septembre 1805, alors qu’elle était encore en pleine possessions de ses faculté, la Comtesse d’Artois avait rédigé son testament.
Marie-Thérèse l’écrivit entièrement de sa main.


Premier testament de Madame

« Mon testament fait et écrit de ma propre main à Klagenfurt en Carinthie, le 23 du mois de septembre de l’an de grâce 1803.

Au nom du père, du fils, du saint esprit. Ainsi soit-il .
Le triste état de ma santé qui dépérit tous les jours me menace d’une fin prochaine .
Il est de mon devoir de m’occuper sans délais de tout ce qui peut contribuer à la réparation de mes fautes , à la tranquillité de ma conscience, à la paix de ma famille et de ma Maison et au salut de mon âme.
C’est en même temps une douce consolation pour moi d’exprimer à tous mes parents et à toutes personne avec qui j’ai vécu les juste sentiments d’estime, de reconnaissance et d’attachement qui m’animent à leur égard .
Je veux vivre et mourir dans le sein et communion de la sainte Catholique Apostolique et Romaine , église à laquelle j’ai toujours été fermement attachée d’esprit et de cœur, la seule véritable Eglise de Jésus-Christ, Hors de laquelle il n’y a point de salut.
Je recommande mon âme à DIEU, mon créateur et rédempteur et le supplie humblement de ne pas me juger selon la sévérité de sa justice, ni selon le nombre et l’énormité de mes péchés, mais selon son infinie miséricorde et les mérites de Sainte Marie et passion.
Je me sommets à sa Sainte volonté pour tout ce qu’il voudra ordonner de moi pendant le reste de ma vie et pour le temps et lieu de mon trépas et le genre de mort qu’il lui plaira de me décerner.
Je remercie, Monsieur, cher époux, le Roy, la Reine de France ma sœur, le Rois et la Reine de Sardaigne, mes autres frères et sœur, tous les princes et autre personnes avec qui je vivais jusqu’à mon dernier décès, de toutes leurs bonté pour moi, de tous les services qu’ils m’ont rendus et surtout de m’avoir supportée malgré mes imperfections et mes défauts .
Je leur demande pardon à tous des scandales, injustices et autres torts dont je me serais rendue coupable envers eux, les priant de tout oublier comme si quelqu’un avait jamais eu quelque tort envers moi, je les assure que depuis longtemps j’ai tout oublié et je me souviens que de leurs bons procédés envers moi.
Je les supplie tous de m’accorder les suffrages de leurs prières et autres bonnes œuvres pour ma rédemption de mon âme. Je fais la même demande …. à toutes les personnes qui ont composé ma Maison et à celles qui la composent encore et à celles qui la composeront du temps de mon décès, à celles qui ont été à mon service et à celles qui y sont encore ou y seront tant que je vivrai, à toutes celles enfin avec qui j’aurai eu quelque rapport pendant tout ma vie.
Je leur fais de mon côté et de tous mon cœur les mêmes assurances d’oubli et de pardon de ce qu’ils pourraient avoir à ce reprocher envers moi.
Je leur recommande à tous de vivre en bon Chrétien, de prier pour moi et se souvenir que nous sommes sur la terre que pour mourir.
Je recommande à mes chers enfants de rester inviolablement attachés à la religion Catholique et d’en pratiquer fidèlement les devoirs ; elle seule peut les soutenir dans les peines de cette vie et faire leur véritable honneur.
Je regrette de ne leur avoir pas donné dans leur jeunesse tous les bon exemples et tous les soins que je leur devais. La bonne opinion que j’ai d’eux me fait espérer qu’ils continueront de vivre parfaitement soumis à leur père, intimement unis entre eux et qu’il se rendront dignes des bontés du Roy, de la Reine de France, du Rois et la Reine de Sardaigne et de tous les Princes et Princesses de nos deux familles royales où ils trouveront les exemples de toutes les vertus qu’ils ont à cultiver et toute la protection qui leur deviendra nécessaire dans l’infortune où ils se trouvent réduits.
Je veux qu’après mon trépas on me laisse au moins 24 heures dans mon lit en mon état naturel, qu’ensuite l’on m’ouvre pour plusieurs raison :
Pour voir le genre de maladie dont je serai morte, qu’on m’embaume en commençant l’ouverture par la plante des pieds, qu’on sépare mon cœur de mon corps, que pendant l’intervalle de mon décès et de ma sépulture il y ait toujours dans ma chambre quelque pieux ecclésiastique ou religieux occupé à prier pour le repos de mon âme……Quant au lieu de ma sépulture, je veux que le cadavre de mon corps, sans le cœur , soit enseveli dans le pays où je serai décédée et je désire très vivement et veux absolument que mon cœur en soit séparé et envoyé à Caserte pour être enterré dans la même église que le corps de Marie Adélaïde Clotilde Navière de France, Reine de Sardaigne, ma belle-sœur. Quant au reste de ce qui regarde la sépulture de mon corps et choix de l’église du lieu où je mourrai, on le fixera ou on jugera à propos, eu égard de l’endroit où je décéderai et aux autres circonstances qui pourront survenir, mais je recommande la simplicité et la modestie dans les obsèques et veux qu’on préfère aux dépense d’un appareil extérieur celles qui me procureront aussitôt après ma mort un plus grand nombre de messes et apporteront un plus grand soulagement aux pauvres du lieu où je décèderai.
Je confie l’exécution de mon testament et de cet article spécialement à Mr l’abbé de Paris et Mr Croiset qui prendront l’avis du Père Charles Paul ancien supérieur des Chartreux, mon confesseur, que je charge de veiller à ce que mes intentions soient remplies…
Je lègue ma bibliothèque à mon fils, le Duc d’Angoulême.
Je laisse à mon fils, le Duc d’Angoulême, en sa qualité de mon fils aîné un capital du rapport de 20.000Fr par an à prélever sur mon héritage…
Je laisse à mes deux enfants… tout ce que je possède …. Tout à tous les deux en conservant la prérogative du droit d’aînesse de mon fils, le Duc d’Angoulême.
Dans le cas que les arrérages qui sont dus des bien appartenant à la famille royale de France soient rendu en compensés, j’entends que l’on paye les arrérages dus aux personnes qui me sont attachées dans la même proportion qu’on les aurait rendus à moi même ou bien qu’on les rendrait à la réclamation de mes enfants après ma mort.
Bon regret est de ne pas avoir de quoi laisser à chacun ce que mon affection m’inspirerait de leur donner et qui pourrait leur devenir d’un grand secours dans les tristes conjonctures où je les laisse.
Je prie mon mari, mes enfants, le Roy et la Reine de France, le Rois et la Reine de Sardaigne de leur accorder à tous bien vaillance et protection, regardant comme fait à moi même tout le bien qu’ils daigneront leur faire.
Je charge mes enfants d’adresser aussitôt après ma mort en mon nom et aux leurs des remerciement à leurs Majestés le Roy et la Reine d’Espagne de leurs bontés pour moi depuis ma sortie de France jusqu’à mon décès.
Je charge Mr l’abbé de Paris et Mr Croiset d’envoyer aussitôt après mon décès copie du présent testament à mon époux, à mes enfants, au Roy et à la Reine de France, aux Rois et la Reine de Sardaigne .
Apres avoir écrit le présent testament de ma main, l’avoir lu attentivement et relu, je déclare persister dans son contenu.
Daigne le Dieu de bonté me recevoir dans sont paradis et ma faire la grâce de m’y voir réunie à mes ancêtres, à mes enfants, à toute ma famille et Maison.
Signé : Marie-Thérèse Comtesse d’Artois


Le nouveau testament qui est le bon, a été lu deux jours avant la mort de Madame, déjà trop faible pour signer, en sa présence, à in des docteur de Sartorius, médecin en chef de l’Hôpital de Gratz et Bernard de Fabry, conseiller et médecin du corps de S.M Impériale et Royale. Dans ce second document Mr Croiset n’est plus mentionné, les personne attachées à la personne de Madame n’ont plus le droit qu’à la « générosité et la justice des héritiers. » Il est permis de supposer que l’intervention de Mr Berger ne fut pas étrangère à cette modification . Mr Croiset, en raison de la confiance que lui témoignait la Comtesse d’Artois, était en but à la jalousie de Mr Berger qui intrigua. Un fait plus important ressort de la comparaison des deux testament . Dans le premier le Duc d’Angoulême était avantagé, Madame voulait lui conserver les ‘’ prérogatives du droit d’aînesse.’’ Dans le second les deux frères sont traités pour le partage sur un pied d’égalité, il est vraisemblable que ce changement est pour effet des recommandations faites au nom de la famille royale par l’évêque de Nancy.
Voici les parties essentielles du second testament :

Testament du 1ére Juin 1805


1- 1- « Je nomme et institue par la présent testament pour mes héritiers universels de tout ce que je pourrai avoir en ma possession et généralement de tout ce qui pourrait m’appartenir au moment de mon décès, Louis Antoine Duc d’Angoulême et Charles Ferdinand duc de Berry, mes deux fils, pour tout, attendu la modicité, être partagé entre eux par égale portions, aux restrictions ci-après exprimées ; dans le cas où l’un de mes héritiers ci-dessus institués viendrait à me précéder, je lui substitut mes enfants en légitime mariage pour la part et portion seulement qui aurait dû appartenir au prémourant et à défaut d’enfant le survivant des deux pour le tous et si j’avais le malheur de survivre à mes deux enfants morts sans postérité (ce que Dieu ne plaise) je leur substitue ma très chère et bien-aimée belle-fille, Madame Duchesse d’Angoulême que je nome et qu j’institue au dit cas pour mon héritière universelle et , à son défaut, sa Majesté le Roy de Sardaigne, Victoire Emmanuel, aux conditions ci-après exprimées :
2- 2- J’autorise mon cher fils louis Antoine, Duc d’Angoulême, à prendre avant partage, la bibliothèque de France, s’il peut la revoir, et à condition d’en brûler les mauvais livre.
3- 3- Je charge mes héritiers universels ci-devant institués d’assigner dans une église à leur choix un fond suffisant dont le produit annuel puisse équivalez à la rétribution de cinquante messes basses que je désire être annuellement et à perpétuité célébrées pour le repos de mon âme. Je les charge aussi de se conformer au contenu de la lettre qui sera jointe au présent pour n’être ouverte et lue que par eux.
4- 4- Je prie toutes les personne qui ont ci-devant composé ma Maison de recevoir les expressions de ma reconnaissance pour l’attachement qu’elles m’ont toujours témoigné et à l’égard de celles que leur dévouement a déterminé à me suivre et qui se trouvèrent avec moi le jour de mon décès. Je m’en rapporte à la générosité et à la justice de mes héritiers pour les récompenser chacune à raison de son rang, de ses services et de son ancienneté et, attendu le malheur des temps, je les recommande en outre aux bontés de Monsieur.
5- 5- Je prie également Mr le Comte de Welsberg de recevoir tous mes remerciement pour le zèle , qu’il voudra bien m’en donner encore une dernière après ma mort en s’employant pour faire exécuter ponctuellement le présent testament, exécution que je confie aux soins de la personne qui sera désignée par les Princes, mes fils….
Madame a déclaré ne pouvoir signer, attendu sa grande faiblesse
Daté du Samedi 1ére Juin 1805 »

Suivant le désir qu ‘avait exprimé la Comtesse, son corps fut ouvert. Le fait est prouvé par cette lettre de Mgr de la Fare 4.8.1805(27).

« J’ai été chargé, écrit-il à Mr Croiset, par les derniers ordres que j’ai reçu du Rois, de vous demander le procès verbal de l’ouverture du corps de Madame. Envoyez-le moi le plus promptement possible afin que je puisse le réexpédier aussitôt à Mittau. Ce n’est point entre les main de Mgr le Duc d’Angoulême pour qui ces tristes détails seraient trop déchirants, mais entre celles du Roi que cet acte doit être remis . »

le 15 Août 1805 (28), Mgr de la Fare écrivait à Mr Croiset :

« J’ai à vous communiquer les dernière intention du Roi relativement à la sépulture de Madame S.M. qui conserve toujours l’espérance de réunir un jour ses cendre à celle des Rois ses aïeux veut aussi pouvoir faire déposer dans le tombeau de sa Maison la dépouille mortelle de Madame.
Pour cela, le Roi désir qu’il en soit usé pour Madame Adélaïde et Victoire, et que le cercueil demeure comme en dépôt dans l’honorable lieu où il a été mis. Personne ne peut mieux que vous , Monsieur, qui avez été témoin et agent de tout ce qui a été fait relativement à Mesdames, traiter cet objet avec le Comte de Welsberg et de le fair conclure au gré de S.M. et de la famille Royale.
Je me repose donc sur vous de ce soin, vous priant de m’instruire de tous ce que vous avez pu faire et terminer à cette égard. »
"

Sources :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_Th%C3%A9r%C3%A8se_de_Sardaigne_%281756-1805%29
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MessageSujet: Re: Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois   Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois Icon_minitimeMar 13 Mai - 12:50

Voici deux portraits de Marie-Thérèse, Comtesse d'Artois :
Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois Mt_art12
A noter la présence de mouches sur le visage de la Princesse...S'il s'était agi de sa soeur on aurait pu croire à de la crasse...mais elle je crois que ça allait encore Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois 194575 Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois 523482
Et ce portrait par Louis-Auguste Brun :
Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois Mt_art11

Bien à vous.


Dernière édition par Majesté le Mar 13 Mai - 12:57, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois   Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois Icon_minitimeMar 13 Mai - 12:56

Elle est bien plus belle sur le deuxième, de profil, que sur le premier, c'est rare Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois 914132

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MessageSujet: Re: Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois   Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois Icon_minitimeMar 13 Mai - 12:57

Citation :
A noter la présence de mouches sur le visage de la Princesse...S'il s'était agi de sa soeur on aurait pu croire à de la crasse...mais elle je crois que ça allait encore

Ce sont peut-être des verrues ? Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois 244157

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MessageSujet: Re: Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois   Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois Icon_minitimeMar 13 Mai - 13:03

pimprenelle a écrit:

Ce sont peut-être des verrues ? Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois 244157
J'n'avais pas osé le suggérer Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois 244157 Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois 194575
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MessageSujet: Re: Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois   Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois Icon_minitimeMar 13 Mai - 13:07

... tu connais mon bon fond... 🤡

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MessageSujet: Re: Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois   Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois Icon_minitimeMar 13 Mai - 14:00

À moins que se soit des grains de beauté naturels. Razz
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MessageSujet: Re: Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois   Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois Icon_minitimeMar 13 Mai - 17:43

Ben...je ne crois pas les voir sur ses autres portraits :s:

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MessageSujet: Re: Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois   Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois Icon_minitimeMar 13 Mai - 18:33

Tandis qu'une verrue.... ça va, ça vient... Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois 580524

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MessageSujet: Re: Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois   Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois Icon_minitimeMar 13 Mai - 18:36

Elle aurait au moins pu les camoufler lors des séances de poses Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois 244157

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MessageSujet: Re: Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois   Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois Icon_minitimeMar 13 Mai - 18:42

Chou d'amour a écrit:
Elle aurait au moins pu les camoufler lors des séances de poses Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois 244157
C'est bien ce à quoi servent justement les mouches qu'on appelle alors les voleuses Wink

Bien à vous.
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MessageSujet: Re: Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois   Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois Icon_minitimeMar 13 Mai - 18:59

Elle est très belle représentée ainsi sur le deuxième portrait ! Shocked Suspect Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois 194575
Merci Majesté.
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MessageSujet: Re: Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois   Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois Icon_minitimeMar 13 Mai - 19:05

Qui ? La mouche ? lol!

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MessageSujet: Re: Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois   Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois Icon_minitimeMar 13 Mai - 19:58

Mais non sur le deuxième portait justement on y voit une belle femme! Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois 194575

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MessageSujet: Re: Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois   Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois Icon_minitimeMar 13 Mai - 20:32

Alors, ce ne peut être la comtesse d'Artois. C'est incompatible. Suspect

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MessageSujet: Re: Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois   Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois Icon_minitimeMar 13 Mai - 20:40

Une Artois hyper enjolivée Wink

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MessageSujet: Re: Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois   Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois Icon_minitimeMar 20 Mai - 20:06

Madame la Comtesse d'Artois , selon Lafont d'Aussonne, était petite, mignonne , et ne manquait ni d'amabilité, ni d'agréments. La douce ingénuosité formait la base de son caractère. La Reine l'aimait beaucoup ( Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois 79143 ) ; et elle en était si tendrement aimée , que l'infortune et la catastrophe de Marie-Antoinette causèrent le dépérissement et la mort de la Comtesse d'Artois.
Enfin, elle mettra quand même douze à mourir...tout est donc bien relatif... Rolling Eyes

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MessageSujet: Re: Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois   Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois Icon_minitimeMar 20 Mai - 20:11

Mais! Je commence à croire que Lafont d'Aussonne n'est pas si objectif que ça, il trouve tout le monde beau et fantastique, même la Comtesse d'Artois Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois 20113 Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois 194575
C'est bien la première fois que je lis qu'elle était mignonne...quant au lien avec Marie-Antoinette oui ça sent le roman ça...Polignac admettons mais la Comtesse d'Artois... Rolling Eyes

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Le capitalisme c'est l'exploitation de l'homme par l'homme. Le syndicalisme c'est le contraire!
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MessageSujet: Re: Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois   Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois Icon_minitime

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