Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois

C'est bien aussi abscons ce que je croyais : Je sais à peine compter sur mes dix doigts !

Je me demande l'intérêt pour les contemporains de l'époque d'utiliser la toise comme unité de mesure de la taille des personnes...car je doute que beaucoup l'aient dépassée :s:
N'y avait-il pas une autre unité intermédiaire plus adaptée pour mesurer les tailles?

En pied par exemple ?
Fleurdelys

Oui c'est à cette unité de mesure là qui est intermédiaire à laquelle je pense aussi

Chou d'amour a écrit:

N'y avait-il pas une autre unité intermédiaire plus adaptée pour mesurer les tailles?

Paul Bellaiche emploie (dans les dialogues en plus !!! ) le mètre...mais ce n'est que lui

Bien à vous.

C'est aussi possible Majesté, le mètre date du XVIIIème siècle (seconde moitié) si ma mémoire est bonne

C'est la longueur déterminée par la Toise de l'Académie qui a
été utilisée pour définir le mètre provisoire en 1795 et le mètre définitif
en 1799.Comme quoi il y a anachronisme chez Belaiche puisque son intrigue a lieu en 1793 !

Bien à vous.

Très intéressant ! J'ignorais tout cela ...

Tu me mets le doute Majesté donc j'ai vérifié sur Wikipédia. Il se trouve comme je le pensais que le mètre a bien été officiellement défini sous la révolution, en 1790 selon Wiki. Cependant tu as raison pour l'anachronisme car toujours selon Wiki cette nouvelle mesure commença à entrer dans les moeurs en 1795

Qu'il en parle en narrateur, soit !
Mais qu'il l'intègre dans les dialogues comme une chose déjà bien établie dans les mœurs... ça c'est un mensonge fait au lecteur !

Bien à vous.

Un écart de la comtesse d'Artois ? ... Fi donc ! Qui le croirait ?

Et pourtant, voilà ce que rapporte la comtesse de Boigne :

"Mme la comtesse d'Artois était encore beaucoup plus laide ( que sa sœur ) et parfaitement sotte, maussade et disgracieuse . C'est auprès des gardes du corps qu'elle allait chercher des consolations des légèretés de son mari . Une grossesse qui parut un peu suspecte, et dont le résultat fut une fille qui mourut en bas âge, décida M. le comte d'Artois à ne plus donner prétexte à l'augmentation de sa famille déjà composée de deux princes .
Malgré cette précaution, une nouvelle grossesse de Mme la comtesse d'Artois la força de faire sa confidence à la Reine , pour qu'elle sollicitât l'indulgence du Roi et du prince .
La Reine, fort agitée de cette commission, fit venir le comte d'Artois, s'enferma avec lui et commença une longue circonlocution avant d'arriver au fait . Son beau-frère était debout devant elle, son chapeau à la main . Quand il sut ce dont il s'agissait, il le jeta par terre, mit ses deux poings sur ses hanches pour rire plus à son aise, en s'écriant :
" ---- Ah ! le pauvre homme que je le plains, il est assez puni .
---- Ma foi, reprit la Reine, puisque vous le prenez comme cela, je regrette bien les battements de cœur avec lesquels je vous attendais; venez trouver le Roi et lui dire que vous pardonnez à la comtesse d'Artois .
---- Ah, pour cela de grand cœur ! Ah ! le pauvre homme, le pauvre homme ! "

Le Roi fut plus sévère, et le coupable présumé fut envoyé aux colonies . Mais, comme le disait Mme Adélaïde à ma mère, en lui racontant cette histoire le lendemain :
" --- Mais , ma chère, il faudrait y envoyer toutes les compagnies ! "

Moui ! sauf que cette anecdote relève en partie plus de la diffamation que de la vérité... Mais, il s'est bien passé quelque chose en effet. Faudra que je revienne là-dessus !!!

C'est bien ainsi que je le prends aussi ! ...

Dommage !!    J'aimais bien cette comtesse d'Artois  

Tu veux dire la comtesse d'Artois qui oublie ses devoirs et fait des fredaines ?

Son époux lui a pas demandé son avis pour la tromper !!!

Vous voulez dire, cher Dominique, qu'en somme, si la comtesse d'Artois avait réellement donné un coup de canif dans le contrat conjugal, ce n'aurait été qu'un échange de bons procédés !

Je m'en vais, mais je prépare un papier rien que pour vous sur l'honneur supposé perdu de la comtesse d'Artois, mais moi je pense le contraire...

Il faut dire que la comtesse de Boigne n'y va pas de main morte dans la description de la princesse !

C'est tellement gros qu'on pourrait croire qu'elle exagère ...

Si cette histoire est vraie , j'imagine l'infortuné amant exilé par notre Louis dans les champs de canne à sucre

Exactement ! sauf qu'il y avait des risques de grossesse... Oh là là !  

Dominique Poulin a écrit:

Je m'en vais, mais je prépare un papier rien que pour vous sur l'honneur supposé perdu de la comtesse d'Artois, mais moi je pense le contraire...

..... rien que pour moi ? C'est gentil !!! Merci !

Qu'importe un risque de grossesse que le mari est là pour endosser ?

     

Je sais pas pourquoi mais j'imagine mal la comtesse d'Artois jeter le mouchoir pour ses beaux gardes du corps ! pas méchante pour un sou c'est vrai, mais très coincée tout de même... ! A moins que les apparences soient trompeuses... Je prépare le papier que j'ai promis pour début février.
Mais une réflexion me vient : si la comtesse d'Artois était enceinte pour la cinquième fois fin 1783 pour accoucher au printemps de 1784, tout Versailles l'aurait su ??? Et à ma connaissance, elle n'a pas fait de petit voyage en province pour cacher sa grossesse...
Bah à mon avis : un cinquième enfant point !

De toute façon, Dominique, je pense que personne ne prête foi à ces commérages !

Je prépare mon papier quand même ? j'ai des infos "croustillantes"...