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Cabinet intérieur
http://berdom.skyrock.com/2441101787-Rez-de-chaussee-Aile-centrale-Appartement-de-madame-Adelaide-76.html Du décor conçu par Richard Mique en 1781, seuls ont pu être replacés les encadrements des dessus de porte (deux d'origine) qui encadrent Les quatre Saisons de Restout
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Chambre
http://berdom.skyrock.com/1218068594-Rez-de-chaussee-Aile-centrale-Appartement-de-madame-Adelaide-77.html C'est ici que mourut Mme de Pompadour en 1764
Les boiseries furent alors refaites en 1766 par Jacques Berberckt et Lerouge pour la Dauphine Marie-Josèphe de Saxe.
Seules furent conservées les bordures des dessus de porte. Elles abritent quatre allégories figurant les arts de Natoire.
Dans l'alcôve, sur la tenture du « meuble d'été » de Mme Adélaïde, des portraits d'Aubry (Madame Victoire jouant de la harpe) et Drouais (Mme Sophie et Louise)
Sur la cheminée, en marbre rouge griotte livrée en 1787, un buste du Dauphin, fils de Louis XV par Pajou et les superbes sièges de Tilliard complètent le mobilier
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Grand cabinet
http://berdom.skyrock.com/1240433348-Rez-de-chaussee-Aile-centrale-Appartement-de-madame-Adelaide-78.html Le grand cabinet doit sa forme à Mme de Pompadour.
Du riche décor dont elle l'orna, il ne reste que la cheminée de sérancolin.
La corniche rétablie est celle faite pour Mme Adélaïde.
L'orgue de salon lui a vraisemblablement appartenu.
Aux murs, les portraits de ses sœurs Mme Elisabeth et Mme Henriette jouant de la basse de viole par Nattier et, en dessus de porte, Mme Victoire, Sophie et Louise Par Douais.
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Salle des hoquetons
http://berdom.skyrock.com/1314829584-Rez-de-chaussee-Aile-centrale-Appartement-de-madame-Adelaide-79.html Cette pièce constituait avec une autre pièce contiguë, une sorte de vestibule menant à l'Appartement des Bains.
Ce salon "est peint dans les côtés et dans son plafond de peintures à fresque.
Les différents morceaux d'architecture qu'on y a représentés font paraître ce lieu, comme environné de plusieurs colonnes diversement ornées, et encore plus grand et plus élevé qu'il n'est en effet"
Face aux fenêtres ouvertes sur le parterre nord, une grande niche, dont le cul-de-four est décoré d'une coquille.
D'autres niches percées dans les murs est et ouest, abritent des statues antiques.
Les Gardes de la Prévôté, chargés de la police intérieure du château, étaient appelés hoquetons en raison de leur tunique héritée des archers du Moyen Age.
Ils seront hébergés dans cette salle, qui recevra en 1672 un décor en trompe-l’œil représentant des trophées d'armes et des statues dans des niches feintes.
Cette salle est la seule à avoir conservé son décor en trompe-l’œil original.
Le hoqueton apparaît au XIIIe siècle, à l'époque où les premiers mercenaires apparaissent.
Le hoqueton est identique au haubert, mais moins épais et moins encombrant.
Seuls les gens de pied le portent.
Tout comme son grand frère, le gambison, le hoqueton protège surtout des coups de taille.
Disons en résumé qu'un piéton en hoqueton est moins bien protégé qu'en gambison, mais il est plus souple.
La salle portait également le nom de salon de l'Escalier du Roi car elle permettait d'accéder à l'escalier des Ambassadeurs.
La pièce fut divisée en deux antichambres pour Madame de Pompadour en 1751 date à laquelle elle perdait sa fonction initiale du fait de la destruction de l'escalier des Ambassadeurs prévue pour l'année suivante.
Elles seront ensuite attribuées à Madame Victoire, puis à Madame Adélaïde, la fille préférée de Louis XV.
En 2005, les niches renferment deux statues: Un More en marbre polychrome provenant de la collection des rinces Borghèse, et une figure de femme drapée dont le corps est antique.
La tête et les bras en bronze de cette dernière sont l’œuvre de l'Algarde, célèbre sculpteur romain du XVIIème siècle.