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| Ventes aux enchères | |
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+32Cochevis de Thekla Grandier A Noche de Varennes de Neubourg Airin Cyrio Biname flower power sheldon12 Chakton de La Reinta globule Mr Pump spa monopole Charlotte ExceLLence Lucrezia P Note For Later Maria Cosway Den Duvel Superglu Out Of The Blue Craufurd&Sullivan decadenzia Sido Scorpion chasing the dragon le beau lauzun The Collector madame antoine Alexandra K. Chou d'amour pimprenelle 36 participants | |
Auteur | Message |
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de Neubourg
Nombre de messages : 386 Date d'inscription : 08/08/2018
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Jeu 13 Sep - 9:21 | |
| Belle vente chez COTE BASQUE ENCHERES le 29. http://www.cotebasqueencheres.com/ On retiendra notamment les lots
- 119 - IMPORTANTE GARNITURE DE CHEMINEE en marbre blanc et bronze doré
La pendule représente deux femmes soutenant un globe en marbre blanc formant cadran, signé Graux-Marly à Paris, angelots à l'amortissement retenant le profil de Marie-Antoinette dans un médaillon. Les pots à feu en forme d'Athénienne à trois pieds en mufles de bouc sur des sabots, un serpent entourant le fût central, base ronde sur trois pieds. Vers 1880. Haut. pendule : 104 cm ; Haut. pots : 60 cm (Manque le mouvement et les aiguilles, petits manques) 2 500 € / 3 000 €
- 72 - RARE COMMODE dite "en console" en placage de palissandre
Ouvrant à un tiroir en ceinture et deux portes latérales concaves, à riche décor de panneaux de laque dans le goût du Japon et bronzes dorés figurant des sirènes sur les montants, colombes en façade, guirlandes de fleurs, feuilles d'acanthe, croisillons, lingotières. Dessus de marbre rose. Revel, deuxième moitié du XXe siècle. Haut. 93 cm; Larg. 150 cm; Prof. 53 cm Bel état, avec clefs D'après le meuble réalisé par l'ébéniste de Marie-Antoinette, René Dubois (1737-vers 1799), et conservé aujourd'hui à la Wallace Collection à Londres. 2 500 € / 3 000 € |
| | | le beau lauzun
Nombre de messages : 831 Date d'inscription : 04/09/2014
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Ven 14 Sep - 12:26 | |
| Pas mal ! |
| | | de Neubourg
Nombre de messages : 386 Date d'inscription : 08/08/2018
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Mar 18 Sep - 10:26 | |
| Belle vente chez ADER mercredi 10 octobre. http://www.ader-paris.fr/index.jsp
- 8 - Joseph VIVIEN (Lyon 1657 - 1734), Pastel sur papier bleu
Le tableau représente Charles Albert Prince électeur de Bavière, baisant la main de son père, vers 1726. 41 x 31 cm Provenance : Vente Sotheby’s, Monaco, le 22 février 1986, n°41, repr., comme École française du début du XVIIIe siècle, avec en pendant Maximilien Emmanuel Bibliographie : Marianne Roland-Michel, Le dessin français au XVIIIe siècle, 1987, p. 43, comme Vivien Neil Jeffares, Dictionnary of pastellist before 1800, www.pastellists.com, n°J.77.233, repr. L'artiste :Second prix de Rome en 1678, Vivien est agréé à l’Académie royale de peinture et sculpture en 1698. Il est reçu comme « peintre en pastel » le 30 juillet 1701 avec les portraits de François Girardon et Robert de Cotte. A la suite de Le Brun et de Nanteuil, il porte haut les couleurs de cette technique, avant l’avènement de La Tour et Chardin. Dès 1698, Maximilien de Bavière commanda à Vivien son portrait, celui de son fils et celui de sa maîtresse, la comtesse d’Arco. Vivien devient son Peintre attitré et se rend à Munich en 1715, puis y séjourne de 1716 à 1718. Il consacre les dernières années de sa vie à peindre un gigantesque portrait allégorique de la famille de Maximilien. Il le montre achevé en 1734 au roi Louis XV à Versailles avant d’amener son œuvre à Bonn, où il meurt. Maximilien II Emmanuel de Bavière (1662-1726) est le petit-fils de l’empereur Ferdinand II et l’arrière-petit-fils d’Henri IV. Il devient Electeur de Bavière à la mort de son père en 1679. Les souverains français et autrichien rivalisent pour mettre Maximilien dans leur orbite. En 1680, Louis XIV marie son fils le Dauphin à la sœur de Maximilien. L’empereur Léopold I réplique en mariant sa fille Marie-Antoinette au Prince électeur en 1685. Durant la guerre de Succession d’Espagne, il prend le parti de la France mais perd ses états d’Allemagne après avoir été battu. En compensation, il reçoit la souveraineté de Namur de 1711 à 1714, puis retrouve ses États à la fin du conflit. Son fils Charles-Albert (1697-1745), qui était retenu en captivité en Autriche, rejoint sa famille en 1715. En 1722, il marie son fils Charles-Albert avec la fille de l’empereur, Marie-Amélie. Charles-Albert succède à son père en 1726. Après la mort de Charles VI du Saint-Empire, il prétend à la succession avec l’appui de la France et devient empereur des Romains. Charles VII meurt en 1745, et son fils renonce à ses prérogatives, laissant Marie-Thérèse reprendre les rênes du Saint-Empire. Les deux pastels sont des études préparatoires pour L’Allégorie du retour de la famille électorale en 1715, lorsqu’après la fin de la guerre de Succession d’Espagne Maximilien retrouve ses États et que son fils Charles-Albert rentre de captivité en Autriche. Ce grand tableau allégorique représente tous les membres de la famille de l’électeur. Au centre du tableau, Charles-Albert vient baiser la main de son père, en signe d’amour filial, de soumission et de fidélité. Le tableau est conservé au château de Schleissheim (Staatsgalerie im Neuen Schloss), où étaient réunies les collections de la famille du Prince électeur Maximilien Emmanuel. 15 000 - 20 000
- 24 - Jean-Baptiste MASSÉ (Paris 1687 - 1767), Portrait de Louis XV
Sanguine 22 x 18 cm Provenance : Vente anonyme, Me Ferri, Hôtel Drouot, le 17 décembre 1987, lot 79, non repr. (en lot avec deux portraits d’enfant) L'artiste :Élève de Jouvenet et Châtillon, connu pour avoir dessiné et gravé d’après Lebrun les décors de la grande galerie de Versailles (cycle sur les actions mémorables de Louis XIV publiées en 1753), Massé, miniaturiste de surcroit, fut reçu académicien le 30 juillet 1717. 2 000 - 3 000
- 126 - SÈVRES ÉCUELLE COUVERTE EN PORCELAINE DURE
Écuelle couverte en porcelaine dure nommée écuelle de la toilette à fond brun à décor en or de figures d’enfants marins et tritons dans le style étrusque parmi des rinceaux feuillagés, branches fleuries et coquillages. Marquée LL entrelacés, lettre-date GG pour 1784 et marque de peintre non identifiée : trois points. XVIIIe siècle, année 1784. L : 20 cm Provenance : Galerie Dragesco-Cramoisan, rue de Beaune, Paris Historique :En 1782, à l’occasion de la visite en France de Maria Feodorovna, Grande Duchesse de Russie et de son mari, Paul Petrovitch, le futur Tsar Paul Ier, voyageant sous les noms de comte et comtesse du Nord, Louis XVI et Marie-Antoinette leur offrent en guise de cadeau diplomatique plusieurs porcelaines de la manufacture de Sèvres dont une Toilette, aujourd’hui encore conservée au Palais de Pavlosk, composée de plus de soixante pièces de formes inédites parmi lesquelles figure une nouvelle écuelle nommée alors écuelle de la toilette. Ces formes nouvelles ne sont majoritairement pas réutilisées à l’exception du gobelet de la toilette et de l’écuelle de la toilette, dans une deuxième grandeur. Un dessin de l’écuelle de la toilette conservé aux archives de la manufacture de Sèvres porte l’inscription Écuelle de la nouvelle toilette de la Princesse du nord faitte en lanée 1782 et Cette 2e grandeur a été faitte le 23 juillet 1783 et commendé par Monsieur Régnier et Trait d’Écuelle de la nouvelle toilette de la princesse du Nord faitte en lanée 1782 et reprie dapres le model en platre le 23 juillet 1783. Le décor de figures étrusques ou frizes étrusques apparaît également pour la première fois à Sèvres sur la Toilette de la comtesse du Nord. Certaines de ces frises étrusques peintes en or ont pour source des gravures publiées par Henri Salembier en 1777 dans le Cahier de Frises Composées et Gravées par Salembier. Selon les registres d’enfournement et de paiements des peintres conservés aux archives de la manufacture de Sèvres, trois écuelles de la Toilette sont produites en 1784. Le peintre Sinsson reçoit paiement en novembre 1784 pour une écuelle et plateau de la toilette fond pourpre arabesque très riche. Cette écuelle semble inconnue à ce jour. Le peintre Nicolas-Pierre Pithou jeune est également payé en octobre 1784 pour une écuelle et plateau de la toilette, beau bleu frize étrusque très riche. Cette écuelle par Pithou jeune est aujourd’hui conservée au Art Institute de Chicago et a fait l’objet d’une étude par Ghenete Zelleke, « Sèvres Porcelain of the 1780’s decorated in the Neoclassical style with figures Etrusques en or in the Art Institute of Chicago’s collection », The French Porcelain Society Journal, vol. III, 2007, pp. 141-149. Le registre de paiements des peintres mentionne également ce même jour que Pithou jeune a composé et dessiné une seconde écuelle de la toilette frize étrusque. (Archives, Cité de la céramique, Sèvres et Limoges, Vj3 f° 217 et 235). Il est possible que l’exécution de cette seconde écuelle de la Toilette dessinée et composée par Pithou ait été confiée à un autre peintre-doreur. Notre écuelle à fond brun imitant le laque à frises étrusques doit en effet être rapprochée de la mention dans le registre des travaux extraordinaires pour l’année 1784 sous le nom de Lécot d’une écuelle frize étrusque, à nouveau mentionnée dans le registre d’enfournement le 27 décembre 1784 avec précision du fond de couleur : 1 écuelle fond laque 2me gr [grandeur] frize Etrusque Lécot. (Archives, Cité de la céramique, Sèvres et Limoges, F26 et Vl2 f° 124v). Les registres de ventes de la manufacture de Sèvres ne précisent ni la forme ni le décor des écuelles vendues entre 1784 et 1786. La richesse du décor de notre écuelle laisse supposer un prix élevé. Plusieurs écuelles sont vendues plus de 280 livres à Versailles en décembre 1784 : à Madame Adélaïde à 288 livres, à la comtesse de Provence à 360 livres, au comte de Vergennes, ministre des affaires étrangères pour présent à la Princesse des Asturies à 360 livres. Quatre écuelles sont vendues comptant à des acheteurs anonymes l’une au prix de 288 livres, une deuxième à 360 livres et deux à 600 livres. Le décor de figures ou frises étrusques sur fond brun à l’imitation du laque est à rapprocher de la bouillotte par Charles-Eloi Asselin également conservée au Art Institute de Chicago et détaillée avec l’écuelle de la toilette par Ghenete Zelleke, op. cit., pp. 146-149. 15 000 - 20 000 € - 188 - EMPREINTE EN ÉTAIN DU SCEAU DE MARIE-ANTOINETTE
Empreinte en étain du sceau de Marie-Antoinette, aux armes de la reine sur un entablement et surmontées d’une couronne royale, dans un cadre en bronze doré inscrit à l’arrière : « Empreinte du moïen sceau (…) de la Reine / (…) Lorthior graveur (…) du Roy » Signé Lorthior F. pour Pierre-Joseph Lorthior (1733-1813), sur le rebord du médaillon. Fin du XVIIIe siècle. D : 13 cm Il s’agit de l’empreinte du sceau de moyenne taille de la reine Marie-Antoinette réalisé par Pierre-Joseph Lorthior qui s’était fait une spécialité des jetons et des cachets, on sait également qu’il gravait sur pierres fines. Il réalisa en 1774 le grand sceau de Marie-Antoinette (musée Carnavalet). 1 000 - 1 500 |
| | | Noche de Varennes
Nombre de messages : 285 Date d'inscription : 25/09/2018
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Sam 29 Sep - 9:08 | |
| Vente le 13 Octobre 2018 chez https://www.malliearcelin.com/ Lot 326 - Blanche PASSY, circa 1862 - Très beau livre enluminé des "Prières pendant la la messe" de Marie-Amélie de Bourbon, reine des Français. Très émouvant souvenir de la dernière reine des Français pendant son exil en Angleterre au château de Claremont, trois ans avant sa mort. D'une piété légendaire, la reine Marie-Amélie pratiquait sa foi quotidiennement par la prière et la messe. Estimation : 800 € / 1 200 € In- 16, 31 pp. enluminées sur parchemin et signée à la page XXXI : Blanche Passy fecit. Reliure en velours bleu ornée sur le premier plat des armoiries de la Maison d'Orléans sous couronne royale et sur le second plat du monogramme "MA", sous couronne royale, de la reine Marie-Amélie. Tranches à semi de fleurs de lys or sur fond d'azur. Gardes en moire bleu. Page de titre "Prières pendant la messe" ornée sur monogramme MA de la reine Marie-Amélie sous couronne royale. Dédicace : à Sa Majesté la Reine Marie-Amélie / juin 1862 / Blanche Passy. Marque au tampon noir des collections de : Marie-Isabelle d'Orléans-Bourbon (1848-1919), comtesse de Paris. Ex-libris : aux armoiries d'alliance de la princesse Amélie d'Orléans, reine de Portugal, imprimé par la maison Agry et collé sur la première page de garde. Petit accident à un arc sur les deux couronnes ornant les plats. Provenance : -Marie-Amélie de Bourbon-Siciles (1782-1866), dernière reine des Français -sa petite-fille, Isabelle d'Orléans-Bourbon (1848-1919), comtesse de Paris -sa fille, Amélie d'Orléans (1865-1951), reine de Portugal -sa nièce, Maria de la Esperanza de Borbón y Orleans (1914-2005), princesse Pedro Gastão de Orleans e Bragança. Marie-Amélie de Bourbon (1782-1866) était une princesse de la Maison royale des Deux-Siciles, nièce de la reine Marie-Antoinette elle épousa Louis-Philippe d'Orléans, dernier roi des Français sous le nom de Louis-Philippe Ier (1830-1848). Le couple eut dix enfants. ______________________ Lot 368 - Tour du Temple, Paris 1792-1795. - Rare ombrelle ayant appartenu à la reine Marie-Antoinette. Au-delà de l’émouvant souvenir de la captivité et du martyr de la souveraine, cette ombrelle est d’un modèle de parapluie caractéristique de la production parisienne de la fin du XVIIIe siècle et connu sous le nom : parasol brisé système Marius. Dim. 42 cm Taffetas de soie verte. Marque : du fabricant « [...] manche à Paris » Avec son étui en taffetas de soie verte (très accidenté). Manque le bout du manche. Estimation : 800 € / 1 200 € Provenance : donnée par Madame Royale, duchesse d’Angoulême et fille de la reine Marie-Antoinette, à Madame la duchesse de Tourzelle, gouvernante des enfants de la souveraine, pour être remis à Mademoiselle Dubuquoy, maitresse en tapisserie de la reine Marie-Antoinette. Une provenance très documentée puisqu’elle est attestée par trois documents qui sont joints à l’ombrelle, à savoir :
- -une lettre autographe signée par la nièce et héritière de Mlle Dubuquoy*, Julie Grisard Lalouette, et datée du 15 janvier 1795, dans laquelle elle certifie que le parapluie a été donné à Madame Lalouette Dubuquoy de la part de la duchesse d’Angoulême et que le parapluie a servi à la reine dans la Tour du Temple.
- -une seconde lettre autographe datée de 1797 et signée par Julie Grisard nièce et héritière de Mademoiselle Dubuquoy confirme la provenance indiquée dans la lettre du 15 janvier 1795.
- -Un billet autographe signé par la Comtesse de Brissac, née Montmorency, confirme à nouveau que ce parapluie a appartenu à la reine Marie-Antoinette et certifie qu’elle tient cet objet de la personne à laquelle il fut donné directement.
*Le testament de Melle Dubucquoy-Lalouette institue comme héritière, la nièce de son mari, Julie Grisard.
Description des pièces attestant la provenance de cette ombrelle :
- -L.A.S. de Julie Grisard Lalouette, datée du 15 janvier 1797, 1 p. in-8, sur parchemin.
Je certifie que le parapluie a été donné à Mde Lalouette Dubuquoy ma tante, par Madame la Duchesse de Tourzelle de la part de son Altesse Royale Madame la Duchesse d’Angoulême lorsquel est party pour l’Autriche. / que le parapluie a servi au roy et la reine dans la Tour du Temple. [...] rue St honoré n° 159 près l’oratoire que plusieurs [mot illisible] objets ont été réuni en ma présence. julie grisard Lalouette nièce de M lalouette / le 15 janvier 1797
- -L.A.S. de Julie Grisard Lalouette, datée de 1797, 1 p. in-8
1797 Lorsque Son Altesse Royal[e] Madame la duchesse d’Angoulême party pour l’Autriche en sortantde la triste prison elle donna ce qu’il avoit dans le réduit plusieurs objets qui avoit appartenu à la reine sa mère et Madame Elisabeth. A Madame la duchesse de Tourzelle pour les remettre à Mlle Dubuquoy maitresse de tapisserie de Sa Majesté la Reine. / Ses objets se composai[en]t d’un parapluie qui avoit servi à la tour du Temple à ses infortunées princesses. / un petit rouyat...qui était écrit dessus...Marie thérése charlote Est la plus malheureuse de toute les créature Des paniers qui ont été jetés par les révolutionnaires lorsqu' Ont Emmené la reine à la Conciergerie / Avec différents livres et petits ouvrages ... composé avec des bou(t)s de laine et une tas(s)e qui venait de la reine Signé : Julie Grisard Lalouette nièce de Mlle Dubuquoy.
- -Billet autographe de la comtesse Henriette de Brissac, née Montmorency
Ce parapluie a appartenu à S.M. Marie-Antoinette au Temple. Je certifie l’avoir reçu de la personne à laquelle ils ont été donnés directement. / signée M(ontmoren)cy B(riss)ac D’une autre main : Cette signature est celle de ma grand-mère la Comtesse de Brissac, née Montmorency. Signé : Brissac C[om]tesse Théodore de Gontaut-Biron.
Biblio : sur le système Marius :catalogue de l’exposition « Accessoires du Temps », Palais Galliera,1989. Transmis par héritage puis par descendance. Venez nombreux ! |
| | | Chakton
Nombre de messages : 1263 Date d'inscription : 22/10/2017
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Sam 6 Oct - 9:58 | |
| - globule a écrit:
- Quelques autres mots la collection Juan de Beistegui
A propos, tiens Dans la famille Beistegui, il y avait aussi Juan, « Johnny » pour les intimes, disparu il y a quelques mois à 87 ans. L’époux d’Annick de Rohan Chabot, qui préface le catalogue, avec Maryvonne Pinault, l’épouse du propriétaire de Christie’s, était surtout un collectionneur de dessins anciens. Mais bon sang ne peut mentir et Juan était le digne neveu de Charles de Beistegui (1895-1970), dont l’œuvre fut l’aménagement du château de Grousset en région parisienne, maison qu’il acquit en 1938, dix ans avant l’achat du palais Labia sur le Grand Canal de Venise. Adepte de la grande décoration, homme du monde, Charles pouvait s’offrir ce faste grâce à l’importante fortune familiale héritée de ses grands-parents, propriétaires de mines d’argent au Mexique, mais qui durent le quitter après la chute en 1867 du règne de l’empereur Maximilien, époux de la princesse Charlotte de Belgique. En juin 1999, la dispersion des collections de Charles de Beistegui reste dans toutes les mémoires. Cette vente phare de la fin du XXe siècle incluait également des objets acquis par Juan… Bien que comportant quelques lots de premier choix, la vente Juan de Beistegui ne pouvait rivaliser avec celle de son oncle. Elle rapporta près de 7,8 millions d’euros dans son ensemble, un résultat qui correspond aux attentes de Christie’s. Ces objets de grande décoration, plus à la mode entre 1950 et 1970, ne constituent plus la priorité de la plupart des collectionneurs d’aujourd’hui, mais ils gardent fort heureusement encore leurs amateurs. Prudente, Christie’s avait demandé à un galeriste d’art contemporain, que l’on dit proche de François Pinault, de donner un coup de pied dans la fourmilière. Un gentil coup de pied cela dit, avec des œuvres pas bien agressives, des jolies choses qui ne perturbaient pas le côté feutré des salons de la maison de ventes de l’avenue Matignon. Un peu d’art contemporain décoratif ne fait jamais de tort… Le meilleur prix de la vacation, soit 727.500 euros, alla à une paire de gaines d’époque Louis XIV par André Charles Boulle datant du début du XVIIIe siècle. Hautes de 129 cm, elles étaient préalablement estimées entre 500.000 et 800.000 euros. Également vendu dans sa fourchette d’estimation (400.000 à 600.000 euros), un bureau de pente d’époque Louis XVI estampillé par Martin Carlin vers 1780 s’est échangé contre 583.500 euros. À la troisième marche du podium vient un ensemble (le dernier en mains privées) de manuscrits sur les expéditions de Dupaix accompagné de dessins originaux de Castañeda pour lequel on offrit 439.500 euros sur la base d’une estimation de 200.000 à 300.000 euros. Datant d’environ 1821, ces documents sont les témoins de l’expédition au Mexique ordonnée par le roi d’Espagne Charles IV. Aux côtés de ces prix qui consacrent des pièces de musée, les bourses moins garnies pouvaient aussi trouver leur bonheur pour quelques milliers d’euros. Le lot le plus abordable, 750 euros, était constitué par un nécessaire de cheminée de style Louis XVI, mais datant de la fin du XIXe siècle… En faisant un petit effort, il était possible de repartir contre 2.500 euros avec une figure en terre cuite moulée haute de 34 centimètres créée en 1785 par le sculpteur français Pierre-François Berruer. Le temps d’une vente, Paris s’est souvenu des Beistegui, par ailleurs grands mécènes des musées français. https://www.lesoir.be/ _________________ X est la force deux fois pure
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| | | de Neubourg
Nombre de messages : 386 Date d'inscription : 08/08/2018
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Mer 10 Oct - 21:17 | |
| Très belle vente annoncée chez CHRISTIE'S : A Love Affair with France: The Elizabeth Stafford Collectionhttps://www.christies.com/calendar?mode=1&sc_lang=en&lid=1 Tous les lots méritent l'attention, surtout ceux-ci :
- A LOUIS XV ORMOLU AND PATINATED BRONZE-MOUNTED CHINESE AND CHANTILLY PORCELAIN MANTEL CLOCK
CIRCA 1745
The circular case set within floral sprig branches and supported by two kneeling Ho Ho boys, the dial and movement signed ALEXANDRE BROCHET PARIS, the underside with red-painted inventory number S.L.2403.2 12 ½ in. (32 cm.) high, 10 ½ in. (26.5 cm.) wide Provenance Acquired from Kraemer, Paris, in 1975. Estimate USD 40,000 - USD 60,000
- A LOUIS XVI ORMOLU-MOUNTED TULIPWOOD BOIS CITRONNIER AND MARQUETRY TABLE A ECRIRE
BY MATHIEU GUILLAUME CRAMER, CIRCA 1780
The frieze drawer fitted with a writing surface flanked by a pen tray revealing a secret compartments and three wells, the sides with writing slides, the underside inscribed in ink (twice) 10724, stamped M.G. CRAMER, JME 27 ¾ in. (70.5 cm.) high, 25 ¾ in. (64.5 cm.) wide, 16 in. (40.5 cm.) deep Provenance The Collection of Vicomtesse Vigier; Palais Galliera, Paris, June 2-3, 1970, lot 140. Estimate USD 20,000 - USD 40,000
- A PAIR OF LOUIS XV GILTWOOD FAUTEUILS
BY JEAN-BAPTISTE TILLIARD, CIRCA 1750-55
Each with cartouche back and serpentine seat centered with a flower basket, the reverse with incised floral sprays and foliage, upholstered á chassis in yellow silk brocade, stamped TILLIARD Estimate USD 120,000 - USD 180,000
- A LOUIS XVI GILTWOOD CANAPE
BY JEAN-BAPTISTE II TILLIARD, CIRCA 1775
The frame carved with scrolling laurel branches and covered in blue silk damask, with acanthus-carved arms, on fluted legs, the rails stamped TILLIARD twice, with unusual visible tenon joins to the seat frame and cuts to the crestrail which may indicate the size has been slightly altered 66 ½ in. (169 cm.) long Provenance Acquired from Fersen, Paris in 1968. Estimate USD 20,000 - USD 40,000 Liste évidemment non exhaustive. |
| | | de Neubourg
Nombre de messages : 386 Date d'inscription : 08/08/2018
| | | | pimprenelle
Nombre de messages : 40589 Date d'inscription : 23/05/2007
| Sujet: a Dim 28 Oct - 18:10 | |
| Vente "Noblesse et Royauté" le 6 novembre : http://catalogue.gazette-drouot.com/pdf/140/94236/RUSSE-SHnov2018Bdef.pdf?id=94236&cp=140 Beaucoup de tableaux en rapport avec les Bourbons, les Orléans, Napoléon... Oscar Wilde même ! Portraits en tout genre, bustes, médailles, peintures... Nos modèles favoris, évidemment : ÉCOLE FRANÇAISE DE LA SECONDE MOITIÉ DU XVIIIe SIÈCLE.Paire de portraits représentant le Dauphin de France, futur roi Louis XVI (1754-1793) et son épouse, la jeune Dauphine de France, née Marie-Antoinette, archiduchesse d’Autriche (1755-1793).
Pastels sur papier de forme ovale, conservés dans leur encadrement d’origine en bois doré, portant au dos l’inscription manuscrite en vieux français : "Le Roy", "La Reyne". Représentant d’une part le futur roi Louis XVI, en buste d’après le portrait peint par Van Loo en 1769, alors qu’il est encore duc de Berry et âgé de quinze ans, avec quelques variantes dans son habit (on aperçoit tout de même le cordon bleu de l’ordre du Saint-Esprit), et d’autre part Marie-Antoinette également en représenté en buste, les cheveux tirés vers le haut portant une coiffe avec diadème, rangs de perles et plumes, et autour du cou un important collier, probablement peint d’après le portrait réalisé par Gautier-Dagoty en 1775, qui fut l’un des premiers portraits officiels de la nouvelle souveraine, ayant été ensuite repris en différentes versions. Bon état général.... mais en gros rien de bien nouveau, sauf peut-être ces deux représentations de Marie Antoinette : Lot 22'ECOLE FRANCAISE DU XVIIIe SIECLE. ATTRIBUE A FRANCOIS DUMOND (1741-1831).Portrait de la jeune reine Marie-Antoinette en buste portant un voile de dentelle sur la tête.
Miniature sur ivoire, de forme ronde conservée sous verre dans un encadrement en métal doré. Bon état. A vue : Diam. : 3, 5 cm. Cadre : Diam. : 4, 2 cm. François Dumond ! On se demande qui rédige leurs notices. Lot 23MARIE-ANTOINETTE, reine de France (1755-1793).Profil polychrome de forme ovale représentant la souveraine en buste, les mains jointes et la tête tournée vers la gauche, emmitouflée dans une cape bleue et portant une aigrette dans les cheveux. À sa droite sont peintes trois fleurs de lys couleur or. Conservé dans un coffret ancien en bois naturel, intérieur tapissé de taffetas de soie de couleur bleu. Usures du temps mais bon état général. Travail français de la fin du XVIIIe début du XIXe siècle. À vue: H.: 15, 5 cm - L.: 12 cm. Coffret: H.: 20, 5 cm - L.: 16, 5 cm. _________________ rien que la mort peut me faire cesser de vous aimer
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| | | Noche de Varennes
Nombre de messages : 285 Date d'inscription : 25/09/2018
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Dim 28 Oct - 18:12 | |
| Hou ! Pas flatteur _________________ Le rock français c'est comme le vin anglais.
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| | | pimprenelle
Nombre de messages : 40589 Date d'inscription : 23/05/2007
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Dim 28 Oct - 18:16 | |
| On épinglera aussi cet étonnant panneau : ÉCOLE FRANÇAISE DE LA FIN DU XIXe SIÈCLE.La vie de la famille royale de France depuis Versailles jusqu'à la tour du Temple. Huile sur toile représentant six scènes de la vie de la famille royale de France notamment l'annonce de la naissance du Dauphin, une balade familiale dans les jardins du château de Versailles, le procès de Louis XVI, une promenade nocturne sur le chemin de ronde de la tour du Temple, les adieux du roi à sa famille et enfin une vue nocturne de la tour du Temple. Conservée dans un encadrement en bois noirci. Usures mais bon état général. À vue: H.: 80 cm - L.: 100 cm. Cadre: H.: 86 cm - L.: 106 cm. Il y a aussi quelques reliques, que je vais partager dans le sujet adéquat. https://maria-antonia.forumactif.com/t6837-mise-aux-enchres-de-reliques-de-louis-xvi-et-marie-antoinette - Noche de Varennes a écrit:
- Hou ! Pas flatteur
En effet ! _________________ rien que la mort peut me faire cesser de vous aimer
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| | | globule Administrateur
Nombre de messages : 2236 Date d'inscription : 04/10/2017
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Mer 31 Oct - 9:10 | |
| Repéré chez Pousse Cornet Rare table richement marquetée sur ses faces de trophées relatifs aux Arts sur fond de houx teinté vert dans des encadrements de bois de rose de fil souligné de filets composés ; les plateaux, dont l'un forme entretoise, centrés d'une scène villageoise animée dans un encadrement à rosaces ou d'une colombe tenant un rameau d'olivier, allégorie de la Paix ; de forme tambour, elle ouvre par un volet coulissant découvrant quatre petits tiroirs et repose sur des pieds cambrés. Estampille de Stumpff. Epoque Transition Louis XV-Louis XVI (restauration d'usage). Galeries de bronze repercé et doré. H : 78 - D : 35 cm. Estimation : 15 000 € / 25 000 € Infos supplémentaires :Originaire de Schweigern, en Allemagne, Jean-Chrysostome Stumpff (1731-1806) est l'un des plus importants ébénistes parisiens du dernier tiers du XVIIIe siècle. Il semble venir s'installer à Paris vers le milieu des années 1750, puis se marie en 1760 à l'ambassade de Suède, lieu marital privilégié par ses confrères de religion réformée ; l'un de ses témoins n'est autre que l'artisan en meubles Ferdinand Schwerdfeger, le futur ébéniste de la Reine Marie-Antoinette. A cette époque, Stumpff travaille en tant qu'ouvrier libre ou privilégié et installe son atelier rue Saint-Nicolas. Après son accession à la maîtrise, le 27 août 1766, il reste dans cette même rue et développe rapidement son activité en démontrant une attention toute particulière apportée à l'excellente qualité de fabrication de ses pièces d'ébénisterie. Son oeuvre se compose aussi bien de modèles classiques décorés de jeux de bois de placage, que de pièces nettement plus élaborées à décors marquetés plus ou moins aboutis, notamment une marqueterie en trompe-l'oeil à jeu de croisillons et de cubes donnant l'impression d'une perspective que Stumpff affectionne particulièrement à la fin du règne de Louis XV. Parallèlement à cette production " classique ", l'ébéniste démontre également une grande virtuosité dans la création de meubles en marqueterie d'une qualité exceptionnelle à décor de trophées, de fleurs ou de perspectives paysagées. Expert : Cabinet Etienne-Molinier. https://poussecornet.auction.fr/ _________________ - Je ne vous jette pas la pierre, Pierre -
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| | | Grandier A
Nombre de messages : 129 Date d'inscription : 16/04/2014
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Mar 20 Nov - 9:36 | |
| RDV chez MILLON le 29 pour une vente de souvenirs historiques. Par ex 34 1 500 - 2 000 €
- École française vers 1770, entourage de Jean-Baptiste Perronneau.
Portrait d'homme en veste grise et jabot de dentelle. Huile sur toile (restaurations anciennes). H. 59 x L. 47 cm Ce lot est présenté par M. Stéphane PINTA (stephane.pinta@turquin.fr).
39 1 500 - 2 000 €
- Importante cassette de chirurgien. En bois,…
Importante cassette de chirurgien. En bois, comprenant un ensemble complet d'instruments de chirurgie en acier. B.E. On y trouve les instruments pour opérations générales, les instruments pour amputations, résections et ligatures, instruments pour le cathétérisme, ponctions et aspirations, oesophage, trachéotomie, oreilles, instruments pour les dents et pour les opérations de l'oeil. portant une étiquette donnant la composition complète d'instruments de chirurgie pour les bâtiments de l'Etat. Par Mathieu, fabricant, 113 boulevard St Germain à Paris, fin du XIXe siècle.
47 150 - 200 €
- Louis XVI. Estampe imitant une sanguine représentant…
Louis XVI. Estampe imitant une sanguine représentant Louis Auguste Dauphin de France en 1770, l'année de son mariage avec Marie-Antoinette d'Autriche, en buste de profil droit. Encadrée. Gravée par Demarteau aîné d'après un dessin par Vassé, sculpteur du Roi, dessinateur des Médailles de S.M. à l'Académie des Inscriptions et Belles-lettres. Fin du XVIIIe siècle. H. 26 x L. 26 cm (à vue).
49 800 - 1 200 €
- LECOMTE Félix (Paris, 1737-1817).
Marie-Antoinette, reine de France (1755-1793). Buste en biscuit de porcelaine dure, d'après le marbre qui fut présenté au Salon du Louvre en octobre 1783 et conservé au musée national du château de Versailles. La reine, alors âgée de vingt-huit ans, est représentée dans toute la dignité de sa fonction, elle est drapée du manteau royal fleurdelisé et doublé d’hermine. Sa haute perruque, à la mode du temps, est enrichie de fleurs maintenues par un ruban. À son cou, la souveraine porte un grand médaillon présentant le profil de Louis XVI. B.E. (légères usures). H. 49 cm. Lecomte est un sculpteur français de la seconde moitié du XVIIIe siècle, prix de Rome de sculpture en 1758, élève d' Étienne Maurice Falconet et de Louis Claude Vassé, il remporte le Premier Prix de sculpture en 1758 et entre donc à l'École royale des élèves protégés. Pensionnaire, il part à Rome de 1761 à 1768 et, dès son retour à Paris, fut agréé par l'Académie grâce à son groupe en marbre Œdipe et Phorbas. Il devient lui-même académicien en 1771. Il est nommé professeur à l'École des Beaux-Arts de Paris le 7 juillet 1792 et confirmé à ce poste le 30 novembre 1794, il aura à sa mort en 1817, François-Joseph Bosio comme successeur.
50 150 - 200 €
- Louis XVI. Médaillon en bronze orné du profil gauche du roi d'après Duvivier, signé sur la tranche par A. Ouvete. Dans un cadre rond en bois. B.E.
Travail français du XIXe siècle. D. 12,5 (18,5) cm.
51 400 - 600 €
- Louis XVI et Marie-Antoinette. Dessin calligraphique à la plume représentant les profils gauches du roi Louis XVI et de la reine Marie-Antoinette dans un médaillon. Signé en bas à droite par Mlle Bernard, rue de Suresnes n°14 faubourg Saint-Honoré. Pliures.
Dans un cadre rectangulaire en bois doré. H. 42 x L. 31 (à vue). Il peut s'agir de Marie Jeanne Bernard, la fille du célèbre calligraphe du roi et portraitiste Jean-Joseph Bernard (1740-1809), ou bien plutôt de sa nièce dite Mademoiselle Bernard : "en 1816, elle exécuta des Louis XVIII d'un seul trait, à main levée" (Carteret, p. 320). Bernard se fit une spécialité des portraits calligraphiques, à la plume et à main levée, des célébrités aristocratiques mais aussi artistiques de son temps. Le château de Lunéville conservait une importante collection des oeuvres de sa main, dont les Portraits de Louis XVI et Marie-Antoinette, 1791 (variante de notre portrait royal). Un double profil royal très proche du nôtre vendu chez Sotheby's Paris, 17 juin 2009, lot 39.
53 200 - 300 €
- École française d'époque Restauration.
La Tour du Temple. Huile sur panneau, titrée au dos et en bas à droite, signée en bas à gauche. H. 17,5 x L. 10,5 cm
56 2 000 - 3 000 €
- ANDRÉ Eugène, école française de la seconde moitié du XIXe siècle.
La reine Marie-Antoinette tricotant une jarretière pour le dauphin, son fils, avec des filaments arrachés aux lambeaux de tapisserie qui ornent son cachot. Huile sur toile (d'origine), signée en bas à gauche Eug. André. Conservée dans son cadre d'origine en bois doré. Usures. Circa 1864. H. 46 x L. 38 cm. Provenance : Salon de Paris de 1864, Palais des Champs-Élysées, exposé sous le n° 3093.
http://www.millon.com/index.jsp _________________ What else ?
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| | | de Neubourg
Nombre de messages : 386 Date d'inscription : 08/08/2018
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Jeu 22 Nov - 8:18 | |
| Passons au mobilier. - Vente de prestige chez Kohn
https://kohn.auction.fr/
- Estimation : 50 000 € / 60 000 €
ÉTIENNE AVRIL (1748-1791) Reçu Maître Ebéniste en 1774 SECRÉTAIRE À ABATTANT Paris, Epoque Louis XVI, vers 1780 Bâti de chêne et de bois tendre, acajou et placage d’acajou moucheté et satiné, bronzes dorés, laiton, marbre blanc et cuir Estampillé E. AVRIL et marque JME H. 153 cm, L. 134 cm, P. 50 cm Cet imposant secrétaire de forme rectiligne en acajou et placage d’acajou présente une façade tripartite organisée autour d’un large abattant médian dissimulant six casiers de différentes largeurs et douze petits tiroirs. Deux vantaux occupent la partie inférieure du meuble, chacun souligné d’un double encadrement de bronze doré à motifs d’oves, de feuillages et de perles. Des colonnettes engagées à cannelures de laiton et chapiteaux feuillagés flanquent les angles antérieurs du secrétaire, tandis que des pilastres occupent les angles postérieurs. Surnommé Avril L’Aîné, Etienne Avril (1748-1791) reçut des commandes pour l’appartement de la reine Marie-Antoinette au château de Saint-Cloud. Sa production, où dominent l’acajou et le satiné, est caractérisée par des lignes rigoureuses et simples et des grandes surfaces unies propres au style Louis XVI des années 1780-1790. Les ornements de bronze sont employés de manière discrète, limités le plus souvent aux entrées de serrures, bagues et sabots, auxquels pouvaient parfois s’ajouter de fines baguettes d’encadrement venant délicatement souligner l’architecture du meuble. Un secrétaire signé Etienne Avril et similaire au nôtre dans sa forme et ses matériaux mais cependant plus simple dans son ornementation, était présenté par Tajan en avril 2018 (fig. 1), ainsi qu’un second exemplaire, toujours de la main d’Avril, présenté en vente à Bourg-en-Bresse en avril 1987 (fig. 2). |
| | | Chakton
Nombre de messages : 1263 Date d'inscription : 22/10/2017
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Mar 27 Nov - 7:13 | |
| Du lourd (qui ne concerne pas que le sacro-saint XVIIIe, que les intégristes me pardonnent. ) Dans sa vente du 27 novembre prochain (aujourd'hui ) Christie’s Paris propose plusieurs objets rares par leur qualité. Ils ont, de plus, appartenu à de grands personnages de l’histoire. L’intitulé de la vente organisée le 27 novembre prochain par Christie’s peut paraître prétentieux. « The Exceptional Sale » (la vente exceptionnelle en Français, Ndlr), laisse à penser que l’amateur va découvrir des merveilles insoupçonnées. Ravalons notre tendance à critiquer pour reconnaître que c’est bien le cas. Nombreux sont les lots qui ont de quoi séduire les plus exigeants. Une figure de sainte lisant les Écritures devrait susciter la convoitise des amateurs de tableaux anciens. Il s’agit d’une œuvre de Bernardino Luini (vers 1480/85-vers 1532). Élève de Léonard de Vinci, Luini était très proche du grand maître. Il appartenait au groupe des « Leonardeschi ». Luini suivit les préceptes de Leonard de Vinci et ce, avec une telle précision, que bien souvent ses œuvres ont été attribuées à Léonard. La sainte proposée par Christie’s est douce et calme, le visage lumineux, les boucles dorées de ses cheveux tombant sagement sur ses épaules, sa main tenant délicatement le livre de prières. La lecture lui apporte la sérénité. Cette huile sur panneau de dimension raisonnable (40 x 30 cm) appartenait à la belle et très élégante duchesse de Berry, la belle-fille du roi Charles X. C’est un tableau d’une grande rareté ce qui explique son classement parmi les Monuments Historiques, entravant ainsi sa libre circulation hors de France. Cette restriction influe sur son estimation qui n’est que de 400 000 à 600 000 euros, des montants raisonnables pour une œuvre emblématique de la Renaissance italienne.
- Lot 508. BERNARDINO LUINI (LUINO VERS 1480/85-VERS 1532 MILAN ?). Figure de sainte, en buste, avec une palme et lisant les Écritures, Au revers la marque rouge du cachet de la collection de Son Altesse Royale la duchesse de Berry et une inscription ancienne manuscrite avec l’ancienne attribution à Leonard de Vinci. Estimation : €400,000-600,000. Christie’s Images Ltd,2018
Au Moyen-Age, la ville de Limoges était réputée pour la qualité de ses émaux champlevés, une technique consistant à créer des alvéoles dans une plaque de cuivre afin d’y couler de la poudre ou de la pâte d’émail. Une châsse datée de 1210-1220 est présentée dans la vente du 27 novembre. On y voit les trois Rois mages s’avançant avec leurs présents vers la Vierge à l’Enfant tenant un sceptre fleurdelisé. Le dessus de la chasse représente les trois rois chevauchant dans un paysage d’arbres fleurons et suivant l’étoile qui les mènera à Bethléem auprès de l’Enfant Jésus. Cette châsse magnifique fut offerte au roi de Prusse Frédéric-Guillaume IV (1795-1861) surnommé le « Roi romantique ». Passionné par le Moyen-Âge, il avait supervisé les travaux d’achèvement de la cathédrale de Cologne. Elle est estimée 400 000 à 600 000 euros.
- Lot 503. CHÂSSE EN EMAIL CHAMPLEVE, CUIVRE DORE, GRAVE ET CISELÉ REPRÉSENTANT L’ADORATION DES ROIS MAGES, LIMOGES, VERS 1210-1220. Face majeure représentant les trois Rois s’avançant vers la Vierge à l’Enfant tenant un sceptre fleurdelisé. Ancienne collection du roi Frédéric-Guillaume IV de Prusse. Estimation : €400,000-600,000. Christie’s Images Ltd,2018.
A la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle le mobilier antiquisant inspiré par les découvertes de Pompéi puis de l’Egypte fait fureur. C’est ainsi que vers 1788-1790 la marquise de Marbeuf se fit livrer par Georges Jacob (1739-1814), célèbre ébéniste de l’époque, un mobilier de salon (quatre fauteuils et deux canapés) aux sphinges ailées, en bois doré, partiellement laqué blanc. La pauvre marquise ne put échapper à l’échafaud et c’est en 1801 que Joseph Bonaparte, le frère de Napoléon alors Premier Consul, acquiert son hôtel particulier avec son mobilier. Cet ensemble réalisé dans les dernières années de la monarchie était tout à fait « tendance » et correspondait parfaitement à l’égyptomanie qui régnait sous l’Empire. Ce mobilier exceptionnel est estimé 300 000 à 500 000 euros.
- Lot 514. MOBILIER DE SALON DE LA FIN DE L’EPOQUE LOUIS XVI. ESTAMPILLE DE GEORGES JACOB, reçu maître en 1765, vers 1788-1790, en noyer mouluré, sculpté, doré et partiellement laqué blanc, comprenant deux canapés et quatre fauteuils. Ancienne collection de Joseph Bonaparte, frère de Napoléon Ier. Estimation : €300,000-500,000. Christie’s Images Ltd,2018.
Pour admirer les autres splendeurs de cette vente, vous n’avez plus qu’une seule solution : vous rendre chez Christie’s avenue Matignon. https://www.mieuxvivre-votreargent.fr/ _________________ X est la force deux fois pure
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| | | madame antoine
Nombre de messages : 6902 Date d'inscription : 30/03/2014
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Mar 4 Déc - 8:32 | |
| Voici une vente dévolue aux Souvenirs Historiques de L'Empire à Fontainebleau, qui aura lieu le 9 Décembre prochain. http://www.osenat.com/catalogue/95764?npp=150& Parmi les lots y figurant, nous retiendrons notamment ce buste de l'Empereur. Ecole française du début du XIXe siècle, d’après CHAUDET. « L’Empereur Napoléon Ier à l’antique. ». Buste en argent fourré. Poinçon au cygne. Porte une gravure « P. Cartellier fecit 1803 ». Poids brut : 3043 g. Ht. : 23 cm. B.E. Epoque Premier Empire.Ce buste est estimé entre 8.000 et 10.000 €. Nous retiendrons également ce profil.
154 60 000 - 80 000 € Laisser un ordre Enchérir par téléphone Présent de l’Empereur Napoleon Ier à Maret... Présent de l’Empereur Napoleon Ier à Maret Duc de Bassano Nicola Morelli (1771-1838). Exceptionnel médaillon de cou, adapté en broche, camé sur agate à deux couches, de forme ovale, représentant l’Empereur Napoléon Ier en buste de profil à l’antique, tête à couronne et cape à broche au « N » entièrement pavés de petits diamants de taille ancienne, enrichi et parsemé de minuscules abeilles stylisées en or, bordé sur le pourtour de petites perles en or. Signé sous l’épaule « MORELLI ». Dans une monture en or (18 carats), à pourtour à jours, surmonté d’une gorge, recouvert d’une suite de petits diamants. 48 x 33 mm. Poids brut : 31,3 g. T.B.E. Epoque Premier Empire. Répartitions des diamants : 36 sur la couronne de lauriers, 15 sur le ruban de la couronne, 112 sur le drapé et 86 sur le pourtour. Soit 249 diamants environ au total. Provenance : - Don de l’Empereur Napoléon Ier à son ministre Maret, Duc de Bassano. - Conservé dans la descendance des Ducs de Bassano. Exposition et bibliographie : - On parle de cet exceptionnel camée dans la revue DEMARETEION en 1935. - « Napoléon et la Légion d’honneur », 20 mars -20 juin 1968, n°511 du catalogue. OEuvre en rapport : Camée au profil de l’Empereur Napoléon, pavé de diamants, offert par l’Empereur à Madame Mère, en 1804. Collection particulière. Historique : « On retrouve des représentations plus privées – comme les cires de Santarelli, les miniatures sur émail et les camées de Morelli – qui offrent une lecture plus intime de l’histoire de la famille Bonaparte. Napoléon utilisait souvent ces objets raffinés comme cadeaux pour offrir aux membres de sa famille ou aux dignitaires de la Cour. », peut on lire dans le guide du musée napoléonien de Rome. Biographies : Nicola Morelli (1771-1838). Artiste romain membre de l’Académie de Saint Luc et de la Congrégation des virtuoses au Panthéon, Nicola Morelli est un des graveurs de camée les plus fameux de son époque. « Parmi les plus célèbres lithoglyphes ou graveurs en pierres dures, qui exercent aujourd’hui leur art en Italie, on estime principalement M. Nicolas MORELLI, il vient d’exécuter deux très-beaux camées, l’un pour M. de DEMIDOF (…). M. Morelli a exécuté, pour l’auguste mère de Sa Majesté l’Empereur Napoléon, un collier composé de dix pierres qui offrent les portraits des princes de la famille impériale. » Le magasin encyclopédique, 1807. Hugues Bernard Maret, duc de Bassano (1763-1839) Secrétaire d'État du Consulat (1800), puis chef de cabinet de Napoléon Ier, il fut fait duc de Bassano en 1809 et fut ministre des Relations étrangères (1811-1813).Ce lot est estimé entre 60.000 et 80.000 €. Voici également deux souvenirs de l'Impératrice Joséphine. JOSEPHINE BONAPARTE Rare et ravisant petit portefeuille à rabat en velours à décor d’une frise de feuillage en fils dorés et du chiffe J.B. Intérieur garni de moire rose. A.B.E. (usures et déchirures) Début du XIXe siècle Il contient un manuscrit marqué « Donné par l’Impératrice Joséphine à mon aïeule »Ce lot est estimé entre 3.000 et 4.000 €. Daniel SAINT (1778-1847) « L’Impératrice Joséphine » Ravissante petite miniature ovale sur ivoire. 27 x 20 mm Présentée dans un cadre en laiton doré, sur fond de nacre compartimenté et gravé. Revers doublé de velours bordeaux et gravé sue le cadre « SOUVENIR DE L’IMPERATRICE – CHATEAU DES TUILERIES 1808. » 57 x 50 mm. B.E.Ce lot est estimé entre 4.000 et 6.000 €. Ne pouvons matériellement m'arrêter à tous les lots, je vous engage à consulter le catalogue richement illustré présenté en ouverture de message. Bien à vous madame antoine _________________ Plus rien ne peut plus me faire de mal à présent (Marie-Antoinette)
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| | | Cochevis de Thekla
Nombre de messages : 507 Date d'inscription : 01/07/2018
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Ven 21 Juin - 8:18 | |
| - Grandier A a écrit:
- RDV chez MILLON le 29 pour une vente de souvenirs historiques.
Par ex
- ANDRÉ Eugène, école française de la seconde moitié du XIXe siècle.
La reine Marie-Antoinette tricotant une jarretière pour le dauphin, son fils, avec des filaments arrachés aux lambeaux de tapisserie qui ornent son cachot. Huile sur toile (d'origine), signée en bas à gauche Eug. André. Conservée dans son cadre d'origine en bois doré. Usures. Circa 1864. H. 46 x L. 38 cm. Provenance : Salon de Paris de 1864, Palais des Champs-Élysées, exposé sous le n° 3093.
http://www.millon.com/index.jsp Elle repasse, du moins une qui lui ressemble. Et la photo est meilleure. Lot n°124 - 1 Estimation : 1 000 - 1 500 € ANDRÉ Eugène, école française de la seconde moitié du XIXe siècle. La reine Marie-Antoinette tricotant une jarretière pour le dauphin, son fils, avec des filaments arrachés aux lambeaux de tapisserie qui ornent son cachot. Huile sur toile (d'origine), signée en bas à gauche Eug. André. Conservée dans son cadre d'origine en bois doré. Usures. Circa 1864. H. 46 x L. 38 cm. Provenance : Salon de Paris de 1864, Palais des Champs-Élysées, exposé sous le n° 3093. http://www.millon.com/ _________________ un peu vif
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| | | de Neubourg
Nombre de messages : 386 Date d'inscription : 08/08/2018
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Ven 25 Oct - 7:48 | |
| Sur cette assiette est figuré un profil de femme. - Assiette en faïence de Saintes, début XIXe siècle, dite au portrait de Marie-Antoinette, de forme calotte en faïence à décor polychrome de grand feu sur une terrasse herbue d où émerge un palmier et une femme en buste de profil, coiffée d une perruque d époque Louis XVI surmontée de larges plumes. Filet manganèse, points bleus et herbe stylisée en bordure. Diamètre : 22 cm. Modèle similaire in Les Faïenceries Saintaises, L. et J. Guérit, p. 52.w
Lot n°301 Estimation : 60 - 80 € Toute info https://www.interencheres.com/commissaire-priseur/geoffroy-bequet-et-svv-geoffroy-bequet-209/ |
| | | Galaor
Nombre de messages : 206 Date d'inscription : 09/06/2019
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Jeu 14 Nov - 7:08 | |
| Beau coup pour l'Hôtel des ventes de Bayeux Le tableau "Alexandre et Diogène", datant du XVIIIe siècle et estimé à 8 000 €, a été adjugé à 65 000 €. C'est un dessin à la plume et encre de chine rehaussée de gouache, du peintre français Louis-Jacques Durameau. _________________ J’ai mes vieilles idées, je veux mourir avec elles.
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| | | zebulon
Nombre de messages : 312 Date d'inscription : 08/06/2019
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Sam 23 Nov - 12:41 | |
| - Cochevis de Thekla a écrit:
- Grandier A a écrit:
- RDV chez MILLON le 29 pour une vente de souvenirs historiques.
Par ex
- ANDRÉ Eugène, école française de la seconde moitié du XIXe siècle.
La reine Marie-Antoinette tricotant une jarretière pour le dauphin, son fils, avec des filaments arrachés aux lambeaux de tapisserie qui ornent son cachot. Huile sur toile (d'origine), signée en bas à gauche Eug. André. Conservée dans son cadre d'origine en bois doré. Usures. Circa 1864. H. 46 x L. 38 cm. Provenance : Salon de Paris de 1864, Palais des Champs-Élysées, exposé sous le n° 3093.
http://www.millon.com/index.jsp Elle repasse, du moins une qui lui ressemble. Et la photo est meilleure.
Lot n°124 - 1
Estimation : 1 000 - 1 500 €
ANDRÉ Eugène, école française de la seconde moitié du XIXe siècle. La reine Marie-Antoinette tricotant une jarretière pour le dauphin, son fils, avec des filaments arrachés aux lambeaux de tapisserie qui ornent son cachot. Huile sur toile (d'origine), signée en bas à gauche Eug. André. Conservée dans son cadre d'origine en bois doré. Usures. Circa 1864. H. 46 x L. 38 cm. Provenance : Salon de Paris de 1864, Palais des Champs-Élysées, exposé sous le n° 3093. http://www.millon.com/ Again, et du coup on peut zoomer. http://www.millon.com/ Il est beau ce tableau. _________________ Je vous décrirai ce qui nous sépare.
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| | | Galaor
Nombre de messages : 206 Date d'inscription : 09/06/2019
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Sam 23 Nov - 12:50 | |
| Beaucoup de lots très intéressants en vente chez Millon. Je vais en poster quelques uns. _________________ J’ai mes vieilles idées, je veux mourir avec elles.
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| | | zebulon
Nombre de messages : 312 Date d'inscription : 08/06/2019
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Sam 23 Nov - 12:51 | |
| - Galaor a écrit:
- Beaucoup de lots très intéressants en vente chez Millon. Je vais en poster quelques uns.
Merci. Perso, j'ai flashé sur ce tableau. _________________ Je vous décrirai ce qui nous sépare.
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| | | Vlad Tepes
Nombre de messages : 156 Date d'inscription : 29/12/2014
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Mer 30 Oct - 10:41 | |
| Dans la série Souvenirs historiques de Millon- Lot 54
Estimation : 300 € - 500 €
École française du XVIIIe siècle. Portrait de Mademoiselle Élisabeth de Rullecourt, attachée au service de la reine Marie-Antoinette. Pastel ovale sur papier, la représentant en buste de trois-quarts à droite. Inscription manuscrite au revers précisant l’identité de la femme “Mademoiselle Élisabeth de Rullecourt, soeur du Baron de Rullecourt, tué à Saint Hélier le 6 janvier 1781, attachée au Service de la Reine Marie-Antoinette, Petit portrait pastel”. Dans un cadre ovale en bois doré. H. 16,5 x L. 13 (à vue). H. 22 x L. 19 cm (encadrement compris).
- Lot 60
Estimation : 3 000 € - 5 000 €
RARE BIJOU DE DEUIL EN OR ÉMAILLÉ AUX PORTRAITS DE LOUIS XVII ET DE MADAME ROYALE PAR CHARLES DE CHATILLON (1777-1844) Pendentif rectangulaire en or (750 millièmes), retenu par cinq chaînettes en or réunies par un anneau, la bordure émaillée d’un filet noir sur les deux faces, contenant sous verre d’un côté un double portrait miniature figurant Madame Royale et Louis XVII de profils gauches peints à la manière d’un camée, signé en bas “Chatillon”, et de l’autre une composition ovale de leurs cheveux tressés présumés, les angles en or ciselé à décor de palmettes. Fin du XVIIIe - début du XIXe siècle. H. 9,5 x L. 4,5 cm (totale). Miniature : H. 5 x L. 3,7 cm. Poids brut total : 35,5 g.
Historique Ce double portrait royaliste des enfants de Louis XVI et de Marie-Antoinette en buste se distingue par la finesse de la touche dans le rendu des traits physiques et se rapproche des physionotraces alors en vogue sous le Directoire et le Consulat. La particularité de notre miniature tient surtout à sa représentation sous la forme d’un camée en agate ou sardoine, imitant à la perfection les différents tons de la pierre dure, dont le relief en trompe l’œil est accentué avec une grande délicatesse par les ombres au niveau des bustes et les reflets de lumières marqués par de fines touches blanches. Peintre en miniatures et secrétaire de Lucien Bonaparte, Charles de Châtillon (1777-1844) fut l’un des premiers miniaturistes à avoir inauguré la mode des portraits à l’imitation du camée antique, avec Parant, Degault et Coupin de La Couperie. Il exposa au Salon dès 1795, et présenta plusieurs suites de portraits miniatures, dont quelques-uns de grands formats, montrant ses talents de miniaturiste avec des « camées à thème antique » dès 1801. Le « genre camée » était alors très en vogue sous le Directoire et le Consulat : il rappelait les trésors archéologiques du sud de l’Italie romaine, et glorifiait les arts de l’Antiquité qui seront mis à l’honneur sous l’Empire. Cette peinture en trompe l’œil imitant les gravures sur pierre dure comme la cornaline, l’agate, ou la sardoine, demandait une grande virtuosité que seul un petit nombre d’artistes développèrent.
- Lot 80
Estimation : 400 € - 600 €
Flacon à sel piriforme en cristal taillé en pointes de diamant, incrusté d’un rare cristallo-cérame au portrait de la reine Marie-Antoinette (1774-1793), en buste de profil à gauche d’après Louis-Simon Boizot (1743-1809), le bouchon tronconique en vermeil et le contre-bouchon en verre. Dans son étui à la forme en galuchat vert. Égrisures du cristal et usure de l’étui. Époque Restauration. H. 5,4 x L. 3,8 cm. Poids brut : 25,0 g. 400/600 €
- Lot 81
Estimation : 200 € - 300 €
Médaillon en cuivre émaillé polychrome et peint, provenant du couvercle d’un boîtier de montre, à décor d’une scène figurant la reine Marie-Antoinette tenant par la main son fils Louis XVII, bordée de strass (manques). Fin du XVIIIe siècle. D. 5 cm.
Et le meilleur pour la fin - Lot 51
Estimation : 6 000 € - 8 000 €
RARE ÉVENTAIL DE LA REINE MARIE-ANTOINETTE, PRIS DANS SA CHAMBRE AUX TUILERIES LE 10 AOÛT 1792 PAR SA FEMME DE CHAMBRE MADAME AUGUIÉ NÉE GENÊT La monture à 22 brins en nacre sculptée, ajourée, gravée et partiellement incrustée d’argent et vermeil, décorée de rinceaux rocailles habités de putti, femmes et animaux, maintenus par une tige en métal sertie d’un verre facetté imitant l’émeraude sur l’avers et d’un brillant au revers. La feuille en papier, peinte sur les deux faces à la gouache et aquarelle, l’avers à décor compartimenté de trois scènes de chinoiseries et champêtres dans des cartels chantournés, sur un fond d’entrelacs fleuris et habités d’oiseaux peints à l’encre brune et or ; le revers présentant une scène galante, entre un musicien et une bergère dans un paysage champêtre, surmonté du monogramme entrelacé doré de la reine “MA” pour Marie-Antoinette, dans un encadrement de guirlandes de fleurs à l’encre brune et or. Au revers, une étiquette ancienne portant l’inscription manuscrite suivante : “Chambre de la Reine aux Tuileries 1792”. Un brin en nacre manquante, manques au niveau des rehauts d’argent, traces de restaurations anciennes (branches et dorure), en l’état. XVIIIe siècle, époque fin Louis XV - début Louis XVI. H. 27,5 x L. 50 cm (déplié).
Il est accompagné d’une note manuscrite signée et datée du 2 mai 1898, par Henri Loÿs Delteil (1869-1927), dessinateur, graveur, illustrateur et historien de l'estampe, expert des ventes à Drouot vers 1900 et chroniqueur des enchères pour les revues L’Estampe et L’Affiche entre 1898 et 1899 : “Paris, 2 mai 1898. Expertise historique et provenance. Éventail de la Reine Marie-Antoinette, scène à la chinoise, scène pastorale, porte au revers MA. Provient de la chambre de la Reine Tuileries 1792. En possession de Adélaïde Henriette Genet décédé en 1794. Ensuite à Louise Augier décédé en 1833 à l’âge de 52 ans. Loys Delteil.”
Provenance - Marie-Antoinette d’Autriche, reine de France et de Navarre (1755-1793). - Pris dans sa chambre aux Tuileries le 10 août 1792 par Adélaïde-Henriette Auguié née Genêt, femme de chambre de la Reine, sœur de Madame Campan. - Puis à sa fille, Antoinette Louise Gamot, née Auguié (1780-1833). - Cité en 1898 par Loÿs Delteil, possiblement lors d’une vente aux enchères. - Collection du baron H. von A., cité dans un inventaire de 1958. - Puis par descendance.
Historique Née le 10 Septembre 1758, Adélaide-Henriette Genêt est la troisième et plus jeune fille de la famille, qui comptait aussi un garçon, Edmond-Charles. Elle est la soeur de Jeanne-Louise-Henriette, plus connue sous le nom de Madame Campan, la fidèle Femme de Chambre auprès de la Reine Marie-Antoinette qui laissa de célèbres mémoires. Henriette Campan, lectrice des filles de Louis XV en 1768, est rattachée au service de la dauphine Marie-Antoinette à partir de 1770. Sa jeune sœur Adélaide-Henriette entra à son tour au service de la Dauphine dans d'aimables circonstances. Un jour qu'elle rendait visite à sa sœur, elle eut l'honneur d'être distinguée par la Reine. La jeune personne était en effet aussi charmante que modeste. Mme Vigée-Lebrun garda d'elle un souvenir ému : “J’ai peu connu de femmes aussi belles et aussi aimables que Mme Auguié. Elle était grande et bien faite ; son visage était d’une fraîcheur remarquable, son teint blanc et rose et ses jolis yeux exprimaient sa douceur et sa bonté”. Marie-Antoinette s'attacha rapidement à cette jeune-femme avenante. Quand Adélaïde-Henriette épousa Pierre-César Auguié, elle le fit nommer Receveur Général des Finances de Lorraine. Le couple donna naissance à trois filles : Antoinette née en 1780, dont le Roi et la Reine sont Parrain et Marraine, Aglaé, dite Eglé, en 1782 et Adèle en 1786. Sa grâce et son épaisse chevelure, véritable crinière, lui valurent sans doute son surnom de “Ma Lionne” que lui avait donné la Reine affectueusement. Elle se montra à la hauteur de cette distinction. Lors de l'invasion des Appartements de la Reine, à l'aube du 6 Octobre 1789, Mme Auguié était de service et eut la présence d'esprit de verrouiller les issues, permettant ainsi à Marie-Antoinette d'échapper à la foule. Cette personne de confiance fit partie de ceux qui accompagnèrent la Famille Royale aux Tuileries où sa fidélité ne se démentit pas. Après l'arrestation à Varennes, Mme Auguié mit tout en œuvre pour pouvoir reprendre son service auprès de la Reine.
La journée du 10 août 1792 est une étape décisive dans la Révolution française puisqu’elle est marquée par la prise des Tuileries et le massacre des Gardes Suisses de Louis XVI, annonçant la fin de la monarchie en France. La famille royale résidait au palais des Tuileries depuis qu’elle y fut contrainte par le peuple de Paris en octobre 1789. Le 10 août au matin, alors que la famille royale avertie d’une attaque du peuple parisien s’est réfugiée à l’Assemblée Nationale, le château des Tuileries est attaqué. Pendant le trajet entre ses appartements et l'Assemblée, la foule était assez dense pour que la Reine se fit voler sa bourse et sa montre. Mme Auguié lui mit alors 25 louis dans la poche avant que l'on transfère la famille royale au Temple. Lors de son procès la reine Marie-Antoinette crut devoir déclarer que ces 25 louis qu'elle avait pour seul argent de poche devaient être rendus à Mme Auguié qui les lui avait prêtés lorsqu'elle était prisonnière à l'Assemblée Nationale. Le secrétaire du tribunal avait écrit Angul au lieu de Auguié, avec l'intention de sauver une victime aussi innocemment désignée, car la reine ne pouvait supposer, en sortant d'un lieu où elle était privée de toute sorte de communication avec les hommes, qu'ils fussent devenus assez féroces pour qu'un fait aussi simple fut transformé en crime. Neuf mois après un homme de Robespierre fit une note qu'il adressa au Comité de Salut Public : "J'ai parcouru toutes les prisons de Paris, je m'étonne de ne point y trouver Mme Auguié, désignée par erreur dans le procès de Marie-Antoinette sous le nom de Augal; elle et sa soeur Mme Campan devraient être en prison depuis longtemps". Un mandat d'amener fut lancé contre elle et un mandat d'arrêt contre Mme Campan. Lorsque quatre gendarmes arrivèrent au château de Coubertin dans la vallée de Chevreuse où elles s'étaient réfugiées, Adélaïde s'enfuit à travers champ sur un âne au lieu d'être conduite à la Conciergerie où les victimes ne résidaient pas plus d'un jour ou deux. Elle se cacha dans un appartement garni rue de Ménars, près la rue Richelieu. Sa raison en partie aliénée, elle se précipita d'une fenêtre du sixième étage, laissant ses trois filles sous la protection de sa sœur aînée. Deux jours après Robespierre et sa puissance s'écroulaient. Les prisons s'ouvrirent et M. Auguié en sortit.
Oeuvre en rapport Un éventail similaire ayant appartenu à Marie-Antoinette, à décor de huit chinois, portant le monogramme MA de la Reine au revers également, pris lors du pillage des Tuileries le 10 août 1792, provenant du conventionnel Courtois, ancienne collection de M. Alvin-Beaumont d’objets ayant appartenu à la Famille Royale : sa vente à Drouot, 7 juin 1905, lot 12, expert Loÿs Delteil.
https://www.millon.com/nos-specialites/souvenirs-historiques Je vous ferai une page spéciale pour la vente prestige La Face des Rois. |
| | | Ririh
Nombre de messages : 80 Date d'inscription : 29/09/2016
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Mer 30 Oct - 11:11 | |
| L'éventail ! Trop stylé _________________ Frechheit !
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