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| La médecine des Lumières | |
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+4Lucrezia P madame antoine pimprenelle Chou d'amour 8 participants | |
Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: La médecine des Lumières Jeu 31 Mai - 22:04 | |
| J'hallucine : Cinq jours auparavant, il avait célébré la fête patronale de son Eglise : il s'y était trouvé plus de 20 ecclésiastiques qui l'avaient embrassé et l'un d'eux avait même couché avec lui. Sa mort leur donne beaucoup d'inquiétude et de crainte.Au moins, c'est clair et direct. C'est peut-être bien la première fois que je lis une telle chose de la part d'un prêtre, qui parle d'un autre prêtre. Normalement, il devrait vouer aux gémonies ses pairs qui s'adonneraient à de telles pratiques. Mais là, rien. Il en parle comme de quelque chose de tout à fait naturel. Pas tout à fait le discours officiel de l'Eglise... Je ne suis pas choquée, loin de là, car je sais bien que c'était alors très généralement pratiqué. Mais personne n'en parle d'habitude ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La médecine des Lumières Ven 1 Juin - 9:18 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La médecine des Lumières Ven 1 Juin - 11:47 | |
| - olivia a écrit:
- J'hallucine :
Cinq jours auparavant, il avait célébré la fête patronale de son Eglise : il s'y était trouvé plus de 20 ecclésiastiques qui l'avaient embrassé et l'un d'eux avait même couché avec lui. Sa mort leur donne beaucoup d'inquiétude et de crainte.
Au moins, c'est clair et direct. C'est peut-être bien la première fois que je lis une telle chose de la part d'un prêtre, qui parle d'un autre prêtre. Normalement, il devrait vouer aux gémonies ses pairs qui s'adonneraient à de telles pratiques. Mais là, rien. Il en parle comme de quelque chose de tout à fait naturel. Pas tout à fait le discours officiel de l'Eglise...
Je ne suis pas choquée, loin de là, car je sais bien que c'était alors très généralement pratiqué. Mais personne n'en parle d'habitude ! Ma remarque va peut être paraître naïve, mais si les vingt dignitaires étaient reçus par un curé de campagne, il ne pouvait peut être pas leur proposer à tous une chambre individuelle, et ils durent se regrouper à plusieurs dans les lits (ce qui n'est pas inhabituel pour l'époque). Après bien sûr on n'était pas là ... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La médecine des Lumières Ven 1 Juin - 11:54 | |
| Non, non, ce serait en effet tout à fait plausible .
Mais la phrase est tournée de telle sorte que coucher est mis en opposition avec embrasser : 20 l'embrassent, 1 couche même avec lui . Toute la nuance est dans le même . |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La médecine des Lumières Ven 1 Juin - 12:25 | |
| le même pourrait aussi s'appliquer à l'intensité du rapprochement physique qui augmente le risque de contamination..... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La médecine des Lumières Ven 1 Juin - 12:41 | |
| Olivia parlait de rage et d'hémorroïdes .... Ce n'est pas contagieux. A moins que notre curé n'ait été mordu par son petit chien et n'ait, à son tour, mordu l'un de ses collègues ... Mais il est vrai que l'on n'en savait pas tant, fin XVIIIème ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La médecine des Lumières Ven 1 Juin - 16:24 | |
| Je pense qu'il faut comprendre que l'on craint que le petit chien enragé n'ait rendu malade son maître au moment du léchage d'hémorroïdes. Comme le curé a embrassé (fraternellement) un certain nombre de ses confrères et dormi (et non pas forniqué) avec l'un d'entre eux, on redoute une contamination massive. Je ne suis pas certaine que les gens savaient exactement comment se transmettaient les maladies à cette époque. D'ailleurs, ce n'est pas non plus toujours le cas aujourd'hui, si on s'intéresse au grand public. Regardez la psychose qu'il y a eu au moment de l'apparition du VIH : certains pensaient que l'on pouvait être infecté par les poux, d'autres par la salive, d'autres encore par un simple contact ! Même aujourd'hui, je connais beaucoup de personnes qui refuseraient absolument d'approcher une personne atteinte par ce virus. Pour mieux vous illustrer l'extrême ignorance des gens, je peux aussi vous citer ce cas ubuesque : quand j'étais en terminale, une fille de ma classe est venue me trouver catastrophée ; sa mère avait une leucémie et elle voulait que je lui dise s'il y avait un risque qu'elle en contracte une elle aussi en continuant de vivre sous le même toit que sa chère maman. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La médecine des Lumières Ven 1 Juin - 16:30 | |
| - Citation :
Regardez la psychose qu'il y a eu au moment de l'apparition du VIH : certains pensaient que cela se transmettait par les poux, d'autres par la salive, et certains même par un simple contact ! Oh oui ! Fan de Dynastie ( ), je me rappelle très bien de la psychose entretenue malgré elle par Linda Evans suite à son baiser échangé avec Rock Hudson dans la série, ce avant que sa maladie ne soit rendue publique... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La médecine des Lumières Sam 2 Juin - 12:38 | |
| Enfin, en attendant, au XVIIIème, il y avait de drôles de moyens de se soigner les hémorroïdes ! |
| | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: La médecine des Lumières Dim 3 Juin - 1:15 | |
| Bah, revenons aux bonnes vieilles méthodes ! L'utilisation des simples !
http://piratroce.blogspot.com/2011_02_01_archive.html
http://telematin.france2.fr/?page=chronique&id_article=24017
La pharmacie victorienne. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La médecine des Lumières Dim 3 Juin - 1:19 | |
| La pharmacie de Victoria
https://www.youtube.com/watch?v=rFbNTUo9nPc
https://www.youtube.com/watch?v=f71_hdMJm4o
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La médecine des Lumières Dim 3 Juin - 2:59 | |
| - Madame de Chimay a écrit:
- La pharmacie victorienne.
... et même moyenâgeuse ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La médecine des Lumières Dim 3 Juin - 11:06 | |
| En principe , c'est une émission qui devrait intéresser le chevalier. Ils ont testé les médicaments victoriens . Certains étaient carrément dépassés mais d'autres se sont révélés étonnament utiles. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La médecine des Lumières Dim 3 Juin - 13:19 | |
| Une amie spécialiste de la comtesse de Ségur avait montré à des médecins le travail sur les remèdes que la comtesse utilisait pour soigner sa famille ;la plupart était jugé efficace ( pas pour du vrai méchant bien sur ).
Dernière édition par clioxviii le Lun 4 Juin - 7:28, édité 2 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La médecine des Lumières Dim 3 Juin - 18:08 | |
| - clioxviii a écrit:
- ( pas pour du vrai méchant bien sur ).
Tout est là ! L'exercice de la médecine est resté longtemps empirique. Forcément, on ignorait le fonctionnement de l'organisme . Mais, sur intuition géniale, les remèdes pouvaient se révéler efficaces . |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La médecine des Lumières Dim 26 Mai - 19:20 | |
| Etienne Le Fur,
Chardon de Courcelles et le service de santé de la marine à Brest au XVIIIe siècle , thèse de la faculté de médecine de Rennes, ronéotypée, 1959, 73 p
Le service de la santé de la marine à Brest au XVIIIe siècle était déjà connu par les travaux antérieurs de Corre, Lefèvre, Hamel et Querangal des Essarts. Mais la figure du fondateur de l’école de chirurgie , Chardon de Courcelles , était restée dans l’ombre.
Elève de Jussieu et membre correspondant de l’Académie Royale des Sciences, Chardon ( 1705-1775 ), était par son caractère et sa puissance de travail un médecin de premier plan. Il fut le fondateur de l’école de chirurgie navale ( 1742 ) où il enseignait , chose extraordinaire à cette époque , à la fois la chirurgie, la médecine et la pharmacie , donnant ainsi à la marine des praticiens complets. Il se distingua également dans deux épidémies d’une violence extraordinaire , l’une qui ravagea l’escadre du duc d’Anville , l’ autre qui dépeupla Brest ( 1758 ). Dans ces deux circonstances, Chardon de Courcelles se montra digne des plus grands éloges.
Travailleur infatigable, il s’occupa aussi attentivement de l’instruction de ses élèves , ( pour lesquels il rédigea plusieurs ouvrages didactiques ), que de l’hygiène et de la pathologie des gens de mer et des forçats. Il vit l’intérêt d’une bonne ventilation des navires, d’une alimentation saine , principale médication préventive du scorbut. Tout ceci est retracé d’une façon très vivante par des pièces d’archives. Une bibliographie des œuvres de Chardon de Courcelles termine cette intéressante thèse , bien écrite et bien présentée.
source :
1. http:// www.persee.fr/web/revues/home/.../rhs_0048-7996_1960_num_13_2_384
2 http:// fr.wikipedia.org/wiki/Étienne_Chardon_de_Courcelles |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La médecine des Lumières Dim 26 Mai - 19:25 | |
| A propos des malheurs de l'escadre du dUC d'ANVILLE en 1746
La carrière et l’œuvre de Pierre-Isaac Poissonnier , médecin, inspecteur général de la marine au XVIIIe siècle –
Bernard ( Sabrina ), étude médico-pharmaceutique du tarif uniforme de Pierre-isaac Poissonnier ( 1765 ), Th . dipl.Etat . doc. Pharm , Université de Nantes, 2002, 222 p 1. http:// www.persee.fr/.../pharm_0035-2349_2003_num_91_338_5533_t1_0326_...
2. http://vieillemarine.pagesperso-orange.fr/biblio/pages/Reglements.htm
Les sciences médicales du XVIIe au XIXe siècle - Musée de la ... Httpp://podcastmcq.org/fr/documents/.../sciences_medicales_xvii_xx_siecle.pdf
1. Expédition du duc d'Anville - Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Expédition_du_duc_d'Anville
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| | | pimprenelle
Nombre de messages : 40589 Date d'inscription : 23/05/2007
| Sujet: Re: La médecine des Lumières Dim 23 Mar - 17:12 | |
| François Paoli : "Jean-Baptiste Morgagni ou la naissance de la médecine moderne"Rédigé par Odile AURACARIA le Samedi 22 Mars 2014 Christian Peri, Conservateur des bibliothèques, et Linda Piazza, Bibliothécaire, ont accueilli, récemment, le docteur François Paoli pour la présentation de son dernier ouvrage : "Jean-Baptiste Morgagni ou la naissance de la médecine moderne" dans les locaux de la bibliothèque patrimoniale, Tommaso-Prelà de Bastia.François Paoli est chirurgien des hôpitaux et historien de la médecine. Aujourd'hui retraité, il a été pendant plusieurs décennies chef de service à l'hôpital de Bastia. Il écrit depuis une vingtaine d'années et est aussi l'auteur de très nombreux articles. François Paoli a publié une monographie de son village : "Letia et la région de Vico dans l'histoire de la Corse, et il est à l'origine de la réédition d'une revue de mars 1914 "A Cispra". François Paoli est aussi l'auteur de trois ouvrages : "Le docteur Antomarchi ou le secret du masque de Napoléon", paru en 1996 aux éditions Publisud; "La jeunesse de Napoléon" édité en 2005 aux éditions Tallandier et "Jean-Baptiste Morgagni ou la naissance de la médecine moderne, publié en 2013 aux éditions Glyphe.
"Jean-Baptiste Morgagni ou la naissance de la médecine moderne" est une biographie de ce médecin italien découvreur de l'anatomopathologie et pionnier de la classification des maladies. Il est né à Forli en 1682. C'est un contemporain de Louis XV. Issu de la grande bourgeoisie il fait des études brillantes à Forli, puis poursuit ses études de médecine à Bologne. Là il est en contact avec d'excellents médecins, mais il n'arrive pas à y obtenir un poste de professeur. Il se rend alors à Venise. Padoue et sa fameuse université sont une proche banlieue de Venise. Là bas il se fait connaître et apprécier et en 1712 il se voit attribuer un poste de professeur de médecine théorique à l'université de Padoue. Ensuite il obtiendra une chaire d'anatomie qu'il occupera pendant 60 ans. Jean-Baptiste Morgagni donnera des cours jusqu'à 90 ans. Le prestige de l'université de Padoue dépendait de la qualité de ses professeurs. Jean-Baptiste Morgagni sera membre correspondant de toutes les grandes universités européennes. Des personnalités importantes se déplacent pour le rencontrer : Joseph II (frère de Marie-Antoinette), Morgan (un chirurgien américain), James Boswell, Victor-Emmanuel III de Piémont... Jean-Baptiste Morgagni est aussi en correspondance avec les Papes et les médecins des Papes. Il a publié très tôt des manuels d'anatomie. Il écrira entre autres "Recherches anatomiques sur le siège et les causes des maladies". Il publiera aussi les résultat de près de 700 autopsies. Avant Jean-Baptiste Morgagni, c'est à dire à l'époque de Louis XIV, la médecine avait très peu progressé durant des siècles et elle était à peu près la même que du temps d'Hippocrate (460-377 av. J.C.) ou Galien (130-201). Cette médecine était fondée sur la théorie des quatre humeurs : le sang, le phlegme, la bile jaune et la bile noire. Les maladies apparaissant lorsque les humeurs sont déséquilibrées. Les prescriptions étaient très prudentes, il n'y avait pas de chirurgie. Il existait aussi deux courants distincts, les circulationnistes et les anticirculationnistes, c'est à dire ceux qui pensent que le sang circule dans le corps et ceux qui sont opposés à cette idée. Les professeurs de médecine restaient en chaire et ne participaient pas aux autopsies, ils surveillaient cela de loin et ne pouvaient pas faire de réelles observations et découvertes. Jean-Baptiste Morgagni va descendre de sa chaire et participer lui-même aux dissections, il fera ainsi des découvertes et fera avancer la science. Ainsi, il fait faire un pas considérable à la médecine. Il possédait un authentique esprit de chercheur, toujours occupé à travailler, à écrire des ouvrages. Grand et bel homme, il était surnommé "Sa majesté anatomique". Un peu oublié depuis 100 ans, le nom de Morgagni était associé à presque tous les syndromes et des salles portaient son patronyme. Jean-Baptiste Morgagni est mort à Padoue en 1771. http://www.corsenetinfos.fr/Francois-Paoli-Jean-Baptiste-Morgagni-ou-la-naissance-de-la-medecine-moderne_a8263.html _________________ rien que la mort peut me faire cesser de vous aimer
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| | | pimprenelle
Nombre de messages : 40589 Date d'inscription : 23/05/2007
| Sujet: Re: La médecine des Lumières Dim 23 Mar - 17:18 | |
| Petite présentation de Morgagni: Jean-Baptiste Morgagni, en italien, Giovanni Battista Morgagni, (Forlì 1682 - Padoue 1771), est un médecin italien du xviiie siècle, considéré comme l'initiateur de l'anatomo-pathologie moderne. Il a accompli au cours de sa vie près de 700 autopsies.Un successeur de Vésale! Giovanni Battista Morgagni développa encore la recherche menée en France par Vieussens. Dans un monde où bon nombre des maladies cardio-vasculaires sont encore méconnues et par conséquent se terminent toujours par la mort du patient, Morgagni déclara à Padoue, que l'examen anatomique post-mortem (autopsie), n'aboutirait à rien si un examen clinique n'était pas pratiqué sur le patient encore vivant.
Il est ainsi l'un des premiers médecins à recueillir le maximum d'informations chez ses patients (plaintes, mode de vie, possibles atteintes au travail, antécédents...)
il est notamment le premier à décrire les syndromes de la maladie de Crohn sur un jeune homme de 20 ans, qu'une perforation de l'iléon terminal emporta.
Il passa donc sa vie à interroger des patients et disséquer plus de 700 cadavres, amassant ainsi une quantité importante de données cliniques et anatomiques.Jean-Baptiste Morgagni a notamment écrit De Sedibus et causis morborum per anatomem indagatis ("Recherches anatomiques sur le siège et les causes des maladies") originalement en latin, qui devant son succès a été réimprimé plusieurs fois et traduit en français (1765), anglais (1769) et allemand (1771).http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Baptiste_Morgagni _________________ rien que la mort peut me faire cesser de vous aimer
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| | | pimprenelle
Nombre de messages : 40589 Date d'inscription : 23/05/2007
| Sujet: Re: La médecine des Lumières Dim 23 Mar - 17:21 | |
| Pour ceux qui en veulent davantage: Enjoying "The Seats and Causes of Disease" by G. B. Morgagni Ed Friedlander, M.D. The book, of course, is the first detailed record of a lifetime of autopsy practice.
Dr. Morgagni (1682-1771), the government death investigator, revolutionized medicine. Unlike Galen and the other medical theorists who had dominated the field for centuries, Morgagni has no overarching, terribly-wrong model for disease to warp his observation. He also shunned in the "medical controversies" of the day in favor of common sense and honest uncertainty.
In 1700, an older book ("Sepulchretum", by Theophilus Bonetus) which abstracted accounts of autopsies from classical authors, was republished and was very popular despite its being all second-hand and uncritical. Morgagni decided to make it his life's work to share his personal autopsy experience with the eager world. He published his massive series in 1761.
Thanks to his objectivity, Morgagni persuaded the world of what we now take for granted: the signs and symptoms of disease depend on where the anatomy is abnormal. Thanks to Morgagni's work, everyone realized that cough usually meant disease of the lungs, that jaundice usually meant disease of the liver, that fluid accumulations were usually the result of local lesions rather than "imbalances of the humors", etc., etc. Even though the "why"'s would be discovered much later, Morgagni made it clear that disease must be understandable.
Morgagni, classic drug company painting The vignettes in Morgagni's book are engaging, and reflect a real interest in the lives of his subjects. You'll find that the best pathologists are like this even today. As he points out in his preface, he tried to use the simplest language possible.
Morgagni paid special attention to the presence or absence of post-mortem clots, especially in the ventricles of the heart ("polypus concretions"). One issue which was current among physicians of his era was whether the blood could solidify during life. Morgagni felt that if this happened, it must be rare (IV.23). The reason must be that antemortem thrombi look very different from postmorten thrombi. It remained for Virchow to clarify the nature, causes and importance of thrombosis -- one of the most critical concepts in medicine.
Morgagni seldom comments on the size of the heart, even in cases in which congestve heart failure seems to be the obvious explanation. I suspect that during his era, when many more people did heavy physical labor than today, a large heart was nothing unusual.
Morgagni's discussion of the causes of "serous apoplexy" (i.e., ischemic stroke) attributes this to the edema of the brain. He discusses whether obstruction of blood vessels could cause stroke, and concludes that it does not, based on experiments in which his teacher, Dr. Valsalva, ligated and/or embolized the large arteries of animals without being able to imitate the effects of stroke. This surprising error must have been caused by the healthy animals having better collateral circulation. (See IV.2 ff.)
Morgagni argued against the current idea that the pituitary gland serves to process the spinal fluid.
Morgagni distinguished two types of gallstones based on whether he could ignite them or not. (We now know these are cholesterol and bilirubin stones.) He distinguished different kinds of fluid accumulations by evaporating them and noting how much residue was left (normal CSF left almost nothing, serous effusions more, exudates more still, etc.) He also noticed whether there was coagulation on heating, and whether there was precipitation in by the familiar "salting out" technique with ammonium chloride.
As an autopsy pathologist, I am grateful to Morgagni for proving to the world that disease really can make sense. By looking inside the body and studying it as it really is, Morgagni freed medical thought from a great deal of mumbo-jumbo. And he made it possible for us to make sense of the physical exam, and to discover the real nature of cancer, infection, and so forth. As a result, therapeutics became much more rational.
The purpose of this site, which will probably remain under construction for a long time, is to list what I consider the likely modern diagnosis for each account in Morgagni's book. Evidently no pathologist has done this before. Hopefully, an English translation of Morgagni's text will be online someday soon. For now, copies should be available in most medical school libraries. My work is especially intended for physicians seeking a classic account of a particular illness for a presentation. But even a casual reader can get much enjoyment from browsing in Morgagni's wonderful book.
Ed Friedlander MD Chairman, Department of Pathology Kansas City University of Medicine and Bioscience 1750 Independence Avenue KC MO 64106http://www.pathguy.com/morgagni.htm ... Le Dr House de l'époque, en somme... _________________ rien que la mort peut me faire cesser de vous aimer
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| | | pimprenelle
Nombre de messages : 40589 Date d'inscription : 23/05/2007
| Sujet: Re: La médecine des Lumières Mar 20 Mai - 9:08 | |
| Un super article sur l'évolution de la médecine: Des pinces à couper le cordon ombilical, en forme de cigogne.Francis Vauban©Du clystère «soi-même» avec sa canule en os au râpe-langue en écaille de tortue, la collection présentée jusqu’au 30 novembre 2016 à Notre-Dame à la Rose réunit de nombreux objets anciens et rares.
La visite débute par l’entrée historique de l’Hôpital, là où arrivaient les malades au XVIIe siècle puis se poursuit dans les cloîtres.
Autodidacte, Ambroise Paré a débuté sa carrière comme simple barbier-chirurgien à l’Hôtel-Dieu de Paris. Médecin militaire, il fait réaliser de nouveaux outils: couteaux courbes pour les amputations, pinces pour ligatures, etc. Inventif, il met aussi au point des traitements et prône un apprentissage scientifique basé sur l’expérimentation. Entre les coffrets de médecine en bois, les nombreux cautères et autres scies d’amputation (avec manche en corne de cervidé, bois de noyer, ébène…) de l’époque, on découvre ainsi un bec-de-grue coudé de son invention, qui permet d’extraire des carreaux d’arbalète. Plus loin, suite logique de l’amputation, une vitrine présente des prothèses, esthétiques (yeux de verre) ou fonctionnelles.
Bien que farfelue, la médecine des humeurs (bile jaune, bile noire, sang et flegme) viciées garde la cote jusqu’à la fin du XVIIIe . En témoignent les lancettes (au manche en écaille de tortue ou en agate sculptée) pour les saignées, les coffrets à ventouses, les scarificateurs en laiton ou de superbes vases à sangsues. On découvre même dans un bocal quelques bébêtes vivantes…
Esthétiques stéthoscopes (dont un modèle équipé d’un amplificateur… pour médecin un peu dur de la feuille), masque pour anesthésie à l’éther ou compte-gouttes de chloroforme, ouvre-bouche en bois de buis ou en bakélite noire, abaisse-langue en onyx… Les techniques progressent, mais le souci artistique perdure. Les 40 instruments de la trousse de chirurgie Charrière (1870) peuvent en former 120.
Dans le domaine de la pharmacie, le mâche-bouchon peut prendre la forme d’un serpent, ou d’un chien. Étonnant lui aussi, ce moulin à jus de limaces pour fabriquer un sirop antitussif.
Les médecins aiment le règne animal. Ce pélican en bois de rose est destiné à enlever les molaires. Et les yeux de cette cigogne – une pince à clamper le cordon ombilical – sont sertis de rubis. La section consacrée au charlatanisme s’avère passionnante: ainsi, «crétin des Alpes», l’injure rendue célèbre par le capitaine Haddock s’inspire d’une réalité historique, le crétinisme résultant d’un désordre de fonctionnement de la thyroïde dû à une carence en iode: « De faux médecin parcouraient les villages montagnards pour proposer un remède miracle (en réalité du sel de Guérande vendu à prix d’or)» raconte notre guide.
Dans la dernière salle (des malades), pour le «feu d’artifices final», on découvre aussi, parmi les instruments de trépanation et autres coupe-doigts de la campagne d’Austerlitz, ce trépan utilisé pour retrouver dansl le cerveau la pierre de folie: au Moyen Âge, on croyait que la démence ou l’épilepsie étaient causées par un insecte, une araignée, une mouche ou un coléoptère qui, quand le malade dormait, pénétrait dans son corps par les narines avant de se transformer en caillou. Un simulacre de chirurgie, bien évidemment.http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=dmf20140516_00477254 _________________ rien que la mort peut me faire cesser de vous aimer
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| | | madame antoine
Nombre de messages : 6902 Date d'inscription : 30/03/2014
| Sujet: Re: La médecine des Lumières Mar 15 Nov - 9:28 | |
| Voici une analyse sur une maladie bien spécifique.
L'épidémie de suette miliaire. Elle apparaît à Castelnaudary en septembre 1781 : fortes sueurs suivies d'éruptions en forme de grains de mil. Elle ne touche que peu de monde au début; le paroxysme se produit à partir de mars 1782, mais, dit-on, «il n'a péri que 65 personnes sur 1500 malades»; on considère que c'est minime. Cependant, l'épidémie s'est propagée à Toulouse où elle a emporté les deux ingénieurs de la province, Garipuy et Saget, à Revel; elle a gagné toute la province de Languedoc et celle de Roussillon. Un Carcassonnais préconise «un remède plus efficace» qu'on administre «tant par les oreilles que intérieurement»; un apothicaire de Toulouse propose «le vinaigre des quatre voleurs». L'évêque d'Alet conseille : «surtout point de diète; il faut manger la soupe à l'ail plusieurs fois le jour», recette proposée aussi à Villarzel et à Carcassonne : «Tuer le ver bon matin avec de lail ou ognon!».
Les médecins ont des pratiques plus rationnelles. Le traitement officiel a été imprimé à 730 exemplaires par les six médecins mobilisés contre la maladie. Il précise les différents traitements selon la gravité et les étapes de l'infection : sinapismes, tisanes, vomitifs, traitements externes, vésicatoires, antiseptiques, purges, lavements, etc. L'originalité majeure vient du fait que, contrairement aux usages, les médecins se sont refusés à pratiquer la saignée. La question s'est posée, bien sûr, de l'origine de la maladie. L'un des médecins, Gallet-Duplessis, l'attribue à des «miasmes» venus de la côte avec le vent marin; les consuls redoutent la présence d'autres miasmes venant des deux cimetières; rappelons que, depuis l'ordonnance royale de 1776, il est interdit d'enterrer dans les églises et les cloîtres au cœur des villes. Ils songent à installer un troisième cimetière, «un local au Nord…(qui) nous délivrera à jamais des maladies». Ce ne sera pas réalisé.
Outre le refus de la saignée, les conditions du traitement de la maladie présentent des aspects originaux. Aux trois médecins de la ville, Laroque, Rigaud et Frizac, aux chirurgiens Richou et Coffinières, se sont ajoutés des médecins et chirurgiens de Carcassonne, de Sorèze, de Mayreville, de Salles. Médecins et chirurgiens se sont partagé la ville. Le traitement imprimé de la maladie a été largement diffusé dans la province et au-delà. Maladie et traitements sont connus et étudiés aux facultés de Toulouse, de Montpellier, à Paris dans la Société royale de Médecine créée en 1776, qui récompensera par une médaille les médecins de Castelnaudary en juin 1782. Cette publicité du traitement accompagne les progrès modestes mais réels au niveau du pays : dans l'anatomie, la physiologie, l'amélioration des instruments de mesure (seringues, manomètres), dans la formation du personnel : celle des chirurgiens est valorisée dans les nouvelles Ecoles royales de Chirurgie ; des cours d'accouchement sont suivis à Castres et à Toulouse par des sages-femmes d'ici. Les progrès sont peu spectaculaires mais réels et, s'ajoutant à des conditions d'existence meilleures que celles du «Grand Siècle», elles expliquent l'allongement de la durée de vie.
M.R.Viala
http://www.ladepeche.fr/article/2016/11/13/2457550-les-progres-de-la-medecine-a-castelnaudary-au-xviiie-siecle.html
madame antoine _________________ Plus rien ne peut plus me faire de mal à présent (Marie-Antoinette)
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| | | madame antoine
Nombre de messages : 6902 Date d'inscription : 30/03/2014
| Sujet: Re: La médecine des Lumières Dim 20 Nov - 10:37 | |
| Voici la référence d'un ouvrage s'attachant au savoir médical. Ce livre s’interroge sur le rôle joué par les dictionnaires depuis le XVIIIe siècle, aussi bien au niveau de la transmission et de l’invention du savoir médical que de la transformation du regard porté sur la réalité institutionnelle et humaine de l’activité de soin et de l’action thérapeutique.http://www.souffrance-et-travail.com/magazine/livres/livre-savoir-medical-maladie-et-philosophie-xviiie-xxe-siecle/ madame antoine _________________ Plus rien ne peut plus me faire de mal à présent (Marie-Antoinette)
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| | | Lucrezia P
Nombre de messages : 505 Date d'inscription : 07/04/2015
| Sujet: Une promenade médicale au XVIIIe siècle Sam 3 Juin - 8:21 | |
| Ca vous dit ? Une promenade médicale au XVIIIe siècle« L’art d’appliquer des remèdes dont l’effet conserve la vie saine, et redonne la santé aux malades » , ainsi l’Encyclopédie définit-elle la médecine. Divisée en six thèmes, l’anthologie de Gilles Barroux, dresse un état de la pensée et de la pratique médicale au milieu du XVIIIe siècle. Il met en évidence que la médecine est une discipline en construction qui se divise en plusieurs branches. Elle a pour objectif de soigner, de lutter contre des maladies spécifiques entrainant une interrogation sur la normalité et l’anormalité. Le médecin s’affaire contre la maladie en observant et en prescrivant des remèdes. Il est légitime, dans le sens où ses compétences sont reconnues par ses pairs. Le malade recours à ses services. Gilles Barroux, au travers de l’analyse d’articles de l’Encyclopédie, souhaite faire un état des lieux dynamique d’une médecine en évolution face aux autres savoirs et à la société des hommes du temps : « la médecine à travers toutes ses dimensions contribue à enrichir et régénérer la connaissance de l’homme » . Les sources diverses de la connaissance médicale au XVIIIe siècleLa replaçant dans son contexte intellectuel et scientifique, Gilles Barroux essaie de déterminer la place de la médecine dans le projet de l’Encyclopédie. Pour cela, il analyse les fondements intellectuels à partir desquels chaque objet de connaissance est appréhendé. Une méthode consistant à suivre les propos de George Canguilhem : « une réflexion pour qui toute matière étrangère est bonne et nous dirions volontiers pour qui toute bonne matière doit être étrangère » . Ainsi, l’Encyclopédie possède « une démarche philosophique au sens de définir, d’enquêter, de revenir à l’origine d’un savoir et d’occasionner autant de questionnements » . Il s’agit de rendre raison, de proposer une connaissance intelligible à partir de principes clairs. Les articles de l’Encyclopédie témoignent d’une tension entre modernité et tradition. La pensée médicale bénéficie d’une littérature abondante et hétéroclite : du corpus hippocratique aux journaux, gazettes et recueils d’observations. Pour Gilles Barroux, les articles ont ceci de commun avec la presse médicale qu’ils mettent en place un travail d’enquête. Ainsi, Jean-Jacques Ménuret de Chambaud, dans l’article spasme, propose une réflexion étendue où il expose les différents points de vues sur ce phénomène physiologique. Traduit par Diderot, et augmenté par Busson, le Dictionnaire universel de médecine de Robert James, publié en France en 1748, constitue l’une des sources majeures de l’Encyclopédie. Gilles Barroux fait ressortir les similitudes et les divergences entre ces deux ouvrages, montrant une évolution dans le contenu des articles. Ainsi, dans l’article « Anatomie », tandis que le dictionnaire avance de manière hypothétique la possibilité des vivisections, de dissections et d’expériences sur les condamnés à mort, dans l’Encyclopédie, Diderot justifie par l’utilité le droit de mener ces expériences. Gilles Barroux prête une attention particulière aux auteurs des articles, savants et techniciens détenteurs de savoirs et savoir-faire médicaux. Ainsi, faire collaborer médecins, anatomistes, pharmaciens c’est, pour l’auteur, mettre entre parenthèses les frontières politiques et polémiques qui les opposent. Leurs contributions sont essentielles car « aucun objet d’importance dans ce domaine (...) ne peut être expliqué de manière satisfaisante sans convoquer plusieurs dimensions » . La pensée médicale ne peut pas s’appréhender seulement en exposant la pensée des médecins mais bien en présentant les points de vues de tous les professionnels exprimant leurs opinions et leurs spécialités. Parmi les 27 auteurs d’articles médicaux dans l’Encyclopédie, si certains ont peu écrit, comme le médecin Théophile de Bordeu, d’autres ont été plus prolixes. Le cas du Chevalier de Jaucourt est emblématique. Ses 600 articles, reflets d’un Lexicon medicum universale disparu, présentent en filigrane sa pensée : « observer la nature sans la surcharger de remèdes, importance de l’hygiène de vie et enfin la dénonciation des charlatans » . Les articles de Jaucourt montrent « une réflexion murie à partir de l’expérience » ayant pour maxime « se débarrasser, partout où cela est possible, des préjugés maintenant les sciences dans l’état de stagnation » . Il rejoint alors les visées des encyclopédistes. Un reflet des débats de l’époqueA contrario d’Henri Zeiler, Gilles Barroux affirme qu’on ne peut dissocier radicalement les connaissances du XVIIIe siècle et les œuvres classiques. Les articles « clinique », « crise », « hippocratisme », « galénisme » et « médecins antiques » dressent un état des lieux des connaissances et des pratiques médicales. Les rédacteurs restituent l’histoire de chaque maladie. La « médecine » est divisée alors en plusieurs branches : médecine générale, thérapeutique, pharmacie ou encore l’hygiène. Les articles « médecine », « anatomie », « chirurgie », « hygiène » et « pharmacie » témoignent de ces divisions. Ainsi, l’Encyclopédie ressemble à une véritable « toile d’araignée ». Le lecteur doit mener « une véritable enquête au sein d’un dictionnaire », car 43 articles renvoient à 121 articles renvoyant eux mêmes à d’autres notices. L’anthologie compte une partie sur la définition de l’état de maladie ou de santé et des maladies particulières : cancer, fièvre, goutte et maladies vénériennes. Gilles Barroux montre que la définition précise de l’état de maladie et son origine opposent les médecins mécanistes et ceux vitalistes. Pour les premiers, c’est un dérangement de la machine. Pour les seconds, c’est la corruption d’un principe d’harmonie générale des parties. Enfin, l’article « inoculation » - nous dirions aujourd’hui vaccination - rédigé par Tronchin se présente comme un manifeste en faveur de cette nouvelle méthode : les treize objections les plus courantes sont démontées une par une, dans un plaidoyer étonnement moderne. Entre institutionnalisation de la pratique médicale et définition de la normalitéGilles Barroux met en lumière la mise en place d’une normalisation du statut de médecin par l’État. Les articles « médecin » et « charlatans » témoignent de la volonté de règlementer juridiquement la pratique du médecin, distingué du charlatan : l’édit de Marly, en 1707, règle les études médicales et interdit l’exercice de la médecine par les non-qualifiés. Le médecin, à la vie saine et équilibrée, doit être religieux, dénoué de toute superstition et collaborer avec les apothicaires tout en veillant qu’ils ne prennent pas trop de pouvoirs. L’institutionnalisation passe aussi par les mise en place de lieux particuliers : l’hôpital et l’hôtel-Dieu, où Diderot estime pourtant que les malades reçoivent des soins sommaires. Le malade n’est cependant pas absent de l’Encyclopédie, bien au contraire. L’un des passages les plus instructifs de l’ouvrage réside dans l’étude de la réalité des soins au travers des thérapeutiques et des médicaments. Le malade est le premier acteur de sa santé par l’adoption d’un régime adéquat déterminé suivant le tempérament, le sexe, la région, le climat et la période. Les dictionnaires médicaux portatifs permettent au malade de s’administrer les remèdes les plus simples. C’est seulement dans un second temps qu’il recourt au médecin. Lui seul est en mesure de prescrire un traitement complexe et de connaître les contre-indications des médicaments. Ainsi, l’article sur le quinquina met en garde contre l’utilisation abusive de cette écorce venue d’Amérique, utile contre certaines fièvres. Étudier la médecine dans l’Encyclopédie c’est aussi s’interroger sur les conceptions de la normalité et de l’anormalité dans le rapport du physique et du moral. Les articles « passion », « folie » et « manustupration » présentent les passions comme les causes des maux, ce qu’aujourd’hui les médecins nomment la somatisation. Descartes affirmait à ce sujet que l’âme est le siège des maux. En reprenant les études de Michel Foucault, Gilles Barroux présente les interrogations que suscitent les articles « monstre » et « hermaphrodite » : devient-on anormal ou naît-on ainsi ? Les tenants de l’épigénèse, apparition progressive des organes au cours de la croissance sous influence extérieure, s’opposent aux préformistes, pour qui les structures d’un individu sont préexistantes dans l’œuf. Face à l’hermaphrodisme, les médecins semblent dans l’incompréhension. Quel comportement moralement acceptable, pour les hommes du temps, l’hermaphrodite doit-il adopter ? Celui d’une femme ou d’un homme ? Les auteurs restent divisés. Il convient de souligner le souci tout particulier de Gilles Barroux de rendre intelligible les données concernant les auteurs et les renvois dans l’Encyclopédie : un tableau très pratique permet de se retrouver dans cette promenade labyrinthique. Une analyse des planches relatives à la médecine aurait cependant utilement complété les développements de cet ouvrage. En définitive, cette anthologie est une somme considérable qui appelle maintenant à une étude comparative de la « matière médicale » dans l’Encyclopédie et de l’ensemble des traités médicaux au XVIIIe siècle, à l’échelle européenne. http://www.nonfiction.fr/article-8915-une_promenade_medicale_au_xviiie_siecle.htm _________________ Je préfère l'original à la copie
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