Chansons du temps de la révolution

Je me demande ou j'ai pu voir cette gravure ? ce n'était pas lors de l'exposition du Grand Palais ?

je connais toutes ces chansons, ou sont mes vertes années ? sniff

Ah , vous connaissez toutes ces chansons ? Vraiment ?
C'es le dictionnaire des chansons de la révolution  de G. et G. Marty,
Tallandier, 1989, 344 p
qui annonce ce chiffre. Les auteurs n'ont retenu pour leur livre que 140 chansons et j'étais loin de toutes les connaître , mis à part 2 ou 3 .

Non je parlais de celles ennoncé au tout début du post. J'avais un disque des chansons révolutionnaires mais prété, il ne m'est jamais revenu.

Ah, dans ce cas, excusez-moi , cher Monsieur.

Vous êtes toute pardonnée, c'est moi qui m'étais mal exprimé.

Il y a aussi celle-ci, bien connue des bambins d'autrefois :

Cette autre, un peu retombée dans l'oubli, redevient à la mode en 1781 :

Oui, je les connais toutes les deux.

Figurez-vous que parmi les chansons, il y a une chanson contre l'Assemblée Nationale. Je cite G et G Marty :
" Le duc d'Orléans , cousin de Louis XVI , était président de la première et de la seconde Assemblée des notables. En juin 1789 , quand les Communes devinrent l'Assemblée Nationale, on obtint que le duc , qui était député de la noblesse aux États Généraux , lise un discours pour engager ses pairs à se réunir au Tiers État. Soupçonné d'avoir fomenté la prise de la Bastille et préparé la marche sur Versailles des 5 et 6 octobre , il est " invité " par la Cour et par La Fayette à s'exiler en Angleterre.


Cette chanson , écrite en 1789 , utilise le futur. que fera le Duc d'Orléans lorsqu'il reviendra en France ? Après l'abolition des titres de noblesse , la Commune de 1792 le baptise Philippe Égalité. Les Porcherons , cités dans le troisième couplet , hameau de Paris situé entre La ville l'Évêque et la Grange Batelière, comptaient de nombreuses guinguettes. Le duc d'Orléans, grand amateur de femmes, s'y rendait fréquemment . La dernière partie de la chanson fait allusion à Choderlos de Laclos qui fut l'un des agents les plus actifs du duc d'Orléans. On disait de Laclos : "C'est un homme noir".

Tiens au fait , y a t-il un fil consacré à Laclos ?

Madame de Chimay a écrit:

Tiens au fait , y a t-il un fil consacré à Laclos ?

Mais oui ! Utilisez donc la fonction Rechercher, chère Princesse , et vous trouverez Laclos !

Ah , merci ! C'est que ce forum est si vaste que dès fois, on s'y perd un peu...

Une chanson que je ne connaissais pas :

Fabuleuse Pim !!!!!

Chère Pimprenelle, vous enrichissez notre répertoire ! Merci !

Je ne connaissais pas la plupart de ces chansons !

Oh merci Pim! Fabuleux!

J'apprends avec stupéfaction    que, par un décret de la Convention, on dut, à partir du 29 mars 1793, afficher sur la porte de la maison que l'on habitait, son nom, son âge, sa profession !
Des commissaires de police étaient chargés de veiller à l'application de ce moyen facile d'identifier chaque citoyen et de séparer les vrais républicains des traîtres à la Nation .

Cette nouveauté fut, de toute évidence, fort mal perçue, comme en attestent les paroles de cette chanson  ( paroles de C. Pipelet, sur l'air Femmes voulez-vous éprouver .... )


Ô citoyens législateurs !
Ecoutez notre humble prière !
Ecoutez les Grâces en pleurs
Qui vous implorent pour leurs mères .
Pourquoi, d'un décret importun,
Souiller votre gloire et la nôtre ?
En décrétant les droits de l'un
Devez-vous nuire à ceux de l'autre ?

Il est un droit bien précieux
Dont l'amour vous rend responsables;
C'est le droit de vous rendre heureux
En cherchant à nous rendre aimables.
Pour le conserver plus longtemps,
D'une main que l'amour éclaire,
Nous ornons des fleurs du printemps
Une tête quadragénaire.

Nos cheveux blancs, notre secret,
Sont cachés par des fleurs nouvelles :
Faut-il qu'un funetse décret
Trahisse le secret des belles !
Eh quoi ! dire avec vérité
Combien d'hivers couvrent nos têtes !
Au moins si vous aviez compté
Par le nombre de nos conquêtes  !

Ah ! de nos plus chers intérêts
Nous soutiendrons mieux l'avantage;
Et nous braverons vos décrets,
Puisque vous bravez nos usages.
Permettez-nous donc d'effacer
Les traces que le temps apprête;
Ou, si vous voulez le fixer,
Avant décrétez qu'il s'arrête .

Eh bien ! Il y a de la contestation dans l'air !!!

Tu m'étonnes