Louis-Joseph

Pourquoi pas ?

Il doit être plus jeune que sur les avatars de Chou et Majesté. Il fait tout petit moineau mal nourri.

Je n'avais jamais vu ce portrait. Je le trouve mimi à croquer.

Il est un peu pâlot mais je le trouve mignon sur ce portrait Mais c'est vrai qu'il a un petit air mélancolique...

Je crois que c'est Vigée oui , ou de son atelier en tout cas , et il était déjà malade , d'où cette expression

Un enfant maladif, toujours affaibli... ça doit être terrible, d'être comme ça.

Surtout qu'à priori les soins qu'il a reçu pour maintenir son dos n'ont fait qu'empirer la maladie et les douleurs

Chou d'amour a écrit:

Surtout qu'à priori les soins qu'il a reçu pour maintenir son dos n'ont fait qu'empirer la maladie et les douleurs  

Voir un Dauphin tordu, ce n'était pas possible. Alors tant pis pour les tortures médicales.      

Pauvre petit
Fleurdelys

André Castelot rapporte, dans son ouvrage sur Marie Antoinette, un extrait d'un écrit de la comtesse de Laage , qui raconte sa visite au petit dauphin au château de Meudon avec la princesse de lamballe.

"Il est déchirant. D'une souffrance, d'une raison, d'une patiente qui va au cœur ! Quand nous sommes arrivées, on lui faisait la lecture. Il avait eu la fantaisie de se faire coucher sur un billard ; on y avait étendu des matelas. Nous nous regardâmes, la Princesse et moi, avec la même idée que cela ressemblait au triste lit de parade après la mort. Mme de Lamballe lui demanda ce qu'il lisait :
- Un moment fort intéressant de notre histoire, le règne de Charles VII ; il y a là bien des héros.
je me suis permis de demander si monseigneur lisait de suite ou les morceaux les plus frappants ;
- de suite, madame. je n'en sais pas assez long pour choisir et tout m'intéresse.
Ses beaux yeux mourants se tournèrent vers moi en disant cela..."




Castelot cite encore ces mots (je ne sais plus qui les a écrits)

" Tout ce que dit ce pauvre petit est incroyable ; il fend le cœur de la reine ; il est d'une tendresse extrême pour elle. L'autre jour, il la supplia de diner dans sa chambre. hélas ! elle avalait plus de larmes que de pain. "

Alors que le roi et la reine doivent se battre avec les députés des états généraux, le prince se meurt.

Le 2 juin 1789 à 10 heures du soir, le bourdon de notre dame sonnait "la prière des quarante heures". le lendemain, on exposait le saint sacrement dans toutes les églises de Paris.

Le pauvre prince s'éteint à 1 heure du matin le 4 juin. La reine était à son chevet.

Les ennemies de Marie Antoinette n'épargneront pas ce pauvre enfant.

Le 16 octobre 1793, alors que la reine est menée à l'échafaud, des sans culottes avec en main, un décret de la convention pénètrent dans la basilique de Saint Denis et profanent la tombe du petit dauphin. Ils oseront retirer le petit corps de son cercueil pour le jeter avec les restes des autres rois dans une fosse commune.

Certains donnent envie de vomir.

Citation :

Castelot cite encore ces mots (je ne sais plus qui les a écrits)

" Tout ce que dit ce pauvre petit est incroyable ; il fend le cœur de la reine ; il est d'une tendresse extrême pour elle. L'autre jour, il la supplia de diner dans sa chambre. hélas ! elle avalait plus de larmes que de pain. "

Il me semble que cette citation provient des mémoires de la Baronne d'Oberkirch...

Bien à vous.

Olivia,

Allez un peu sur E-Bay. ce livre vous intéressera :

Le fils de Louis XVI Histoire de l'enfance du dauphin

Histoire de l'enfance du dauphin et de sa captivité à la Tour du Temple, 1902, 207 p

Mise à prix : 10 euros . A vous de surenchérir . Il vous reste 6 jours 17 h . Le livre se trouve en Belgique.

Citation :

Citation :

Castelot cite encore ces mots (je ne sais plus qui les a écrits)

" Tout ce que dit ce pauvre petit est incroyable ; il fend le cœur de la reine ; il est d'une tendresse extrême pour elle. L'autre jour, il la supplia de diner dans sa chambre. hélas ! elle avalait plus de larmes que de pain. "

Il me semble que cette citation provient des mémoires de la Baronne d'Oberkirch...

Non, c'est Mme de Laage de Volude !  

Citation :

Laage de Volude !

 

Bonjour. A propos de ce malheureux enfant, Monsieur Delorme devait se lancer à la recherche de son coeur. Où en est-il ?

Marie-Antoinette a annoncé sa grossesse à Mme de Mackau, le 2 mars 1781, en ces termes :

Madame de Mackau, je vais encore vous causer bien des tourments car je crois être grosse . Je vous assure que, malgré ma joie, je regrette vos peines .

Et Bombelles, puisque c'est lui bien sûr , ajoute :

Ces peines seront bien précieuses si c'est un Dauphin et, quand le Ciel diffèrerait encore de nous accorder cette grâce, nous ne devons pas moins le remercier de ce qu'il nous rend l'espérance de voir la succession du Roi assurée par ses propres enfants . On croyait que la Reine avait été blessée dans sa couche qui a donné le jour à Madame .....

Citation :

Marie-Antoinette a annoncé sa grossesse à Mme de Mackau, le 2 mars 1781

Voici un lien entre moi et mon avatar qui n'est pas sans me faire plaisir...

Bien à vous.

Je comprends ta joie !  

Citation :

Marie-Antoinette a annoncé sa grossesse à Mme de Mackau, le 2 mars 1781, en ces termes :

Madame de Mackau, je vais encore vous causer bien des tourments car je crois être grosse . Je vous assure que, malgré ma joie, je regrette vos peines .

Et Bombelles, puisque c'est lui bien sûr , ajoute :

Ces peines seront bien précieuses si c'est un Dauphin et, quand le Ciel diffèrerait encore de nous accorder cette grâce, nous ne devons pas moins le remercier de ce qu'il nous rend l'espérance de voir la succession du Roi assurée par ses propres enfants . On croyait que la Reine avait été blessée dans sa couche qui a donné le jour à Madame .....

Ainsi après ses premières couches difficiles où elle faillit y laisser la vie, on a craint qu'elle ne puisse plus faire d'enfants ?   C'était donc assez sérieux. Sa volonté de ne pas trop en faire puis sa grave maladie en fin de vie peuvent s'expliquer.

Oui ! C'est explicitement une rumeur d'inquiétude qui circulait à Versailles .
D'ailleurs, nous savons qu'elle fera une fausse-couche . Ce n'est jamais anodin .

Je crois découvrir ce portrait de l'école de Madame Vigée-Lebrun représentant notre petit Louis-Joseph :



Bien à vous.

... charmant !

Nous en parlons deux pages en amont. Ce qui ne me dérange pas parce qu'il est vraiment à croquer. Que j'aimerais le prendre dans mes bras ! Ca tombe bien, c'était le rôle de mon avatar !

Les relevailles de la Reine sont fixées au 21 janvier 1782, ainsi que la grande fête assortie, à l'Hôtel de Ville de Paris .
Marie-Antoinette quitte Versailles vers dix heures et demie, pour se rendre à Notre Dame en suivant le quai des Tuileries, le pont Royal, le quai des Théatins, le pont Neuf, le quai des Orfèvres, la rue Saint-Louis, le Marché Neuf et la rue Neuve Notre-Dame .
Cent gardes du corps et quelques carrosses empanachés, à huit chevaux, forment le cortège .
Marie-Antoinette dit les prières de relevailles et fait son action de grâces maternelles .......... Elle se rend ensuite à Sainte-Geneviève pour y vénérer les reliques .
Après quoi le cortège poursuit jusqu'à l'Hôtel de Ville où Marie-Antoinette est conduite à son appartement pour y attendre l'arrivée de Loulou .
Il fait faim, mais le couple royal doit encore saluer son peuple sur la galerie de bois construite en face de l'eau ( ??? )
La table du festin y est dressée, 78 couverts, pour le Roi, la Reine, Monsieur, Artois, et les dames de la Cour . Les messieurs ne sont pas autorisés à s'assoir à la table du Roi . Ils n'ont qu'à manger à la va comme je te pousse , à tous les étages, et nombre d'estomacs doivent se satisfaire de pain-beurre-radis, ducs et pairs y compris !

Oups ! je penche à gauche .......