Louis-Joseph

Chouette tous ces documents pour ma part inédits ! Tu nous gâtes !

Je ne la connaissais pas en effet merci

Je lis dans le Reiset (formidable lecture !!! ) à propos de la mort du premier Dauphin :
"A l'occasion de la mort du petit Dauphin, on fit un cachet représentant une tête d'enfant ; au-dessous se trouvait un lézard, la gueule ouverte, attirant un oiseau éperdu. Ce cachet, gravé sur une cornaline par Jouffroy, était le portait du Dauphin. Louis XVI le portrait en bague. Il l'avait encore au Temple. Il est maintenant au cabinet des médailles de la bibliothèque de la rue Richelieu, sous le n°900."
Et en note : Voyez Histoire du cabinet des médailles, Dumereau, p. 105

Cela dit-il quelque chose à un de nos membres ?

Quoi donc, exactement?

D'une bague portée par Louis XVI jusqu'au Temple représentant son fils aîné et qui au XIXème siècle était conservée à la bibliothèque rue de Richelieu.

J'ai un ami très savant dans ce domaine, je vais lui poser la question, affaire à suivre ...

Je savais que vous pourriez faire quelque chose !

( C'est JEUFFROY, et non pas Jouffroy! Important, pour une recherche, ce genre de détail!!!)

Pourtant Reisait écrit Jouffroy. Sûrement une coquille.

olivia a écrit:

Pourtant Reisait écrit Jouffroy. Sûrement une coquille.

Sans l'ombre d'un doute!!! (Comme un certain 28 décembre 1778... )

diphildor a écrit:

olivia a écrit:

Pourtant Reisait écrit Jouffroy. Sûrement une coquille.

Sans l'ombre d'un doute!!! (Comme un certain 28 décembre 1778... )

Pour ce dernier cas, la coquille est énorme.

olivia a écrit:

Je lis dans le Reiset (formidable lecture !!! ) à propos de la mort du premier Dauphin :
"A l'occasion de la mort du petit Dauphin, on fit un cachet représentant une tête d'enfant ; au-dessous se trouvait un lézard, la gueule ouverte, attirant un oiseau éperdu. Ce cachet, gravé sur une cornaline par Jouffroy, était le portrait du Dauphin. Louis XVI le portrait en bague. Il l'avait encore au Temple. Il est maintenant au cabinet des médailles de la bibliothèque de la rue Richelieu, sous le n°900."
Et en note : Voyez Histoire du cabinet des médailles, Dumereau, p. 105

Cela dit-il quelque chose à un de nos membres ?

Je viens d'avoir mon ami savant au téléphone!
Nous avons un petit problème avec ce cachet!!! Mon ami ne le connait pas (ce qui en soi est déjà très embêtant!).
Il n'en est fait mention dans aucun inventaire (je cite mon ami savant) : que ce soit celui dit de Cléry, celui des souvenirs de madame de Tourzel (à laquelle cet objet aurait pu être donné), ou celui des objets emportés par Madame Royale...
L'on ne retrouve cette description (véritable papier-collé) que dans des livres anciens (milieu XIXème_début XXème s.)
Mon ami savant va enquêter davantage ... Il parait que l'on pourrait remplir une pièce entière d'objets provenant soit disant du Temple...


...voilà!

Oh, comme c'est passionnant ...
Votre ami est un vrai Sherlock Holmes , mon cher Diphildor ...

Madame de Chimay a écrit:

Oh, comme c'est passionnant ...
Votre ami est un vrai Sherlock Holmes , mon cher Diphildor ...

C'est surtout un grand savant!!!

C'est super !

D'où mon interrogation et ma demande auprès des fins limiers du Boudoir car jamais je n'en avais entendu parler. D'autant que les Girault de Coursac font l'inventaire des bagues de Louis XVI au moment de son départ à l'échafaud : son alliance qu'il remet au dernier moment à Cléry afin qu'il l'apporte à Marie-Antoinette et sa bague de sacre qu'il emporte avec lui, à jamais roi Très-Chrétien.

J'ai bien peur que mon ami ait raison!

Le marquis de Bombelles note dans son Journal, le 15 octobre 1782 :

Un événement fâcheux arrivé récemment dans l'intérieur de Monseigneur le Dauphin ajoute beaucoup à l'humeur du Roi et de la Reine contre la princesse  ( de Guéménée ) . En donnant à manger de la panade à Monseigneur le Dauphin, on a trouvé dedans un morceau de verre, que l'on a sur-le-champ porté dans le premier moment d'effroi à Madame de Guéménée qui n'a point paru aussi émue qu'elle aurait dû l'être à l'aspect du danger affreux qui avait menacé l'héritier présomptif de la couronne . Elle n'en a pas donné avis et cela s'est ébruité sans sa participation .
Voilà le fait : c'est à la gouvernante de la nourrice d'apprêter la panade de Monseigneur le Dauphin; cette gouvernante ( Mme du Parc ) ,ci-devant une femme de chambre de Madame de Guéménée, est devenue trop grande dame pour remplir elle-même son devoir; c'est la servante de sa cuisine qui,  pour piler le pain destiné à la panade, s'est servi d'un cul d'une bouteille dont s'est échappé une des parcelles de verre qui s'y trouvent ordinairement .
Ainsi l'espoir de toute une nation, un Prince environné de cinquante personnes chèrement payées et censées choisies avec soin et discernement, a sa vie confiée à la négligence d'une servante ! ( ... ) C'était le cas de faire un exemple en destituant sur-le-champ Mme du Parc; elle a conservé sa place et la conservera ( nous savons que non !  ) . Cette indulgence est trop grande et d'une conséquence dangereuse .

J'ignorais cette anecdote

Je viens d´acheter cet ouvrage:

Le dauphin Louis-Joseph : fils aîné de Louis XVI de Reynald Secher

Quelqu´un l´aurait-il lu?

C'est Amusant, je viens de l'acheter aussi chez un bouquiniste !!!

Les grands esprits se rencontrent.

Avez-vous commencé à le lire?

Citation :

Je viens d´acheter cet ouvrage:

Le dauphin Louis-Joseph : fils aîné de Louis XVI  de Reynald Secher

Quelqu´un l´aurait-il lu?

Pas pour ma part, donc votre avis sur cet ouvrage m'intéresse lorsque vous l'aurez lu  

Citation :

  Les grands esprits se rencontrent.

Avez-vous commencé à le lire?

Non pas encore, je termine les dernieres pages de celui en cours.      

Moi, je l'ai lu, ce livre est intéressant, mais je l'aurais souhaité un peu plus fouillé encore...
On y perçoit cependant bien le lien que Louis-Joseph pouvait avoir avec sa mère ou sa gouvernante...

Bien à vous.