Le Boudoir de Marie-Antoinette

Prenons une tasse de thé dans les jardins du Petit Trianon
 
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 Louis-Joseph

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MessageSujet: Re: Louis-Joseph   Louis-Joseph - Page 14 Icon_minitimeLun 18 Mar - 21:57

Merci pour cette belle anecdote que je ne connaissais pas, Reinette. Et merci de nous poster des extraits de Bombelles, j'en suis très friande, comme ses mémoires ne sont pas téléchargeables. Louis-Joseph - Page 14 31969

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MessageSujet: Re: Louis-Joseph   Louis-Joseph - Page 14 Icon_minitimeDim 19 Jan - 10:35

Un bon résumé de la si courte vie de ce petit Louis Joseph:

Fils aîné de Louis XVI et de Marie-Antoinette, Louis-Joseph Xavier François naît à Versailles le 22 octobre 1781. La reine a déjà mis au monde une fille en 1778 puis, après une fausse couche en 1779, se retrouve à nouveau enceinte. Le dauphin est baptisé sous les prénoms du frère aîné de Louis XVI, le roi rendant ainsi hommage à la mémoire du duc de Bourgogne, mort jeune. Marie-Antoinette adore ce fils dont toute la cour a tant souhaité la naissance. Un seul parut ne pas se réjouir de l’événement : le comte de Provence, frère du roi qui, en l’absence de dauphin, était l’héritier du trône. Ses espoirs de devenir roi semblent s’envoler. Mais en 1784, la santé de Louis-Joseph commence à décliner. On pense que son inoculation contre la variole y est pour quelque chose, le dauphin s'étant montré affaibli après cette épreuve. Louis-Joseph ne grandira plus et sera constamment souffrant. Cependant, lorsqu'il rentre dans sa septième année en 1786, il "passe aux hommes" pour recevoir une éducation de futur souverain dans laquelle il met toute son application malgré ses douleurs physique. Malgré sa maladie, le dauphin se console avec la présence de sa soeur Marie-Thérèse qui passe beaucoup de temps avec lui. Le prince montre également beaucoup d'affection pour son petit frère, le duc de Normandie, qu'il prend plaisir à contempler dans son berceau. Louis-Joseph ne se plaint que rarement, se montrant toujours courtois et souriant avec ses parents et son entourage.

En 1787, l'état de Louis-Joseph s'empire : les fièvres se succèdent et le dos du dauphin se déforme si bien qu’il est bientôt bossu. On l’installe alors loin de la cour à Meudon où Marie-Antoinette passe la plus grande partie de son temps à veiller son fils qui se montre toujours tendre. Au début de l’année 1789, Louis-Joseph perd la flexibilité de ses mains et de ses jambes et doit garder le lit en permanence où il souffre d’un corset qui doit redresser sa colonne vertébrale déformée. La tuberculose dont il est atteint le mine chaque jour davantage sous le regard impuissant de la reine qui a le coeur brisé de voir ainsi son enfant. Les rares sorties du dauphin dans les jardins se font dans un fauteuil roulant. Devant l’état de son fils, la reine est au plus mal. Elle sait que son enfant est condamné. Louis-Joseph expire le 4 juin 1789 peu après minuit. Son décès affecte énormément sa sœur aînée mais anéantit complètement Marie-Antoinette qui s’évanouit à l’annonce de la mort de son fils. Louis XVI, qui visitait son fils chaque jour, est également en proie à un immense chagrin. Aux membres des Etats Généraux qui lui demandaient alors de prendre des décisions importants pour le devenir de la France, le roi répondra " Il n'y a donc point de père dans cette chambre ?". Marie-Antoinette écriera à son frère l'empereur Léopold II "La nation n'a pas seulement eu l'air de s'apercevoir de la mort de mon pauvre petit dauphin". Il est vrai qu'en cette période de troubles politiques, les français se rendent à peine compte de la disparition de l'héritier du trône et ne pensent guère au chagrin que peuvent éprouver le roi et la reine en tant que parents. Le 16 octobre 1793, tandis que Marie-Antoinette montait à l'échafaud, les révolutionnaires profanaient la sépulture de Louis-Joseph.


source: http://www.histoire-et-secrets.com/articles.php?lng=fr&pg=160

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MessageSujet: Re: Louis-Joseph   Louis-Joseph - Page 14 Icon_minitimeDim 19 Jan - 21:26

En parcourant ce sujet, je me suis rendu compte que nous n'avions posté que très peu d'extraits de lettres de Marie Antoinette sur son fils Louis Joseph. Je me propose donc de réparer cet oubli.  Very Happy 

à Joseph II, le 29 septembre 1783:

Mes enfants se portent très bien. Mon fils passera le temps du voyage à la Muette; c'est une bêtise des médecins qui ne veulent pas qu'il fasse un aussi long voyage à son âge, quoiqu'il a ses vingt dents et qu'il est très fort.

à Joseph II, le 20 décembre 1783:

Mon fils se porte à merveille. Je l'ai trouvé fortifié et parlant bien.

à Joseph II, le 22 septembre 1784:

Tout le monde est étonné du bon état dans lequel mon fils est revenu de la Muette.

à Joseph II, le 5 novembre 1784:

Mes enfants se portent à merveille.

à Joseph II, le 4 février 1785:

Mes enfants se portent à merveille.

à Joseph II, le 16 mai 1785:

Mes enfants se portent à merveille. Et le petit est plus fort qu'on ne l'est ordinairement à son âge.

à Joseph II, le 8 août 1785:

Mes enfants se portent à merveille. A la fin du mois, nous irons nous établir à Saint Cloud pour l'inoculation de mon fils.

à Joseph II, le 22 août 1785:

Mes enfants sont à merveille. Mon fils aîné sera inoculé le 3 ou le 4.

à Joseph II, le 19 septembre 1785:

Mon fils vient d'être inoculé et s'en porte à merveille. Il est bien heureux qu'il l'ait été car il l'aurait eue affreuse. Outre les boutons des piqûres et à différents endroits du corps, il a pu une seconde éruption qui l'a fait beaucoup souffrir, mais une médecine donnée à temps a paré à tous les inconvénients, en ne laissant pourtant pas de doute sur l'efficacité de l'inoculation.

à Joseph II, le 17 octobre 1785:

Mes enfants se portent à merveille. Le petit mouvement de fièvre qu'a eu mon fils aîné n'a pas eu de suite. Il est à présent rentré à Versailles où, dans huit jours, j'irai le rejoindre.

à Joseph II, le 27 décembre 1785:

Mes enfants se portent à merveille. Quoique mon fils cadet souffre beaucoup des dents, il se fortifie tous les jours et, dans les moments où la douleur est passée, il est d'une gaieté singulière (NB : par rapport à son frère?  Shocked ).

à Joseph II, le 22 février 1788:

Mon fils aîné me donne bien de l'inquiétude, mon cher frère. Quoiqu'il ait toujours été faible et délicat, je ne m'attendais pas à la crise qu'il éprouve. Sa taille s'est dérangée, et pour une hanche, qui est plus haute que l'autre, et pour le dos, dont les vertèbres sont un peu déplacées et en saillie. Depuis quelques temps, il a tous les jours la fièvre et est fort maigri et affaibli. Il est certain que le travail de ses dents est la principale cause de ses souffrances. Depuis quelques jours, elles ont beaucoup avancé, il y en a une même entièrement percée, ce qui donne un peu d'espérance. Le roi a été très faible et maladif dans son enfance, l'air de Meudon lui a été très salutaire. Nous allons y établir mon fils. Pour mon cadet, il a exactement en force et en santé ce que son frère n'en a pas assez. C'est un vrai enfant de paysan, grand, frais et gros.

à Joseph II, le 24 avril 1788:

Mon fils aîné, qui est depuis un mois établi à Meudon, se remet à vue d'oeil. Il n'a plus que de légères bouffées de fièvre. La gaieté et l'appétit sont revenus, ses forces augmentent, et l'on espère qu'avec elles sa taille se remettra. Il y a une dent entièrement percée, et deux autres dont on voit des pointes.

à Joseph II, le 16 juillet 1788:

Mon fils a des alternatives de mieux et de pire qui, sans détruire l'espérance, ne permettent pas d'y compter. Le cadet est à merveille ainsi que ma fille.

Là s'arrêtent les indications données par la reine. Il n'y aura plus que celles de Mercy.

de Mercy à Joseph II, le 22 février 1789:

Depuis trois semaines, l'état de M. le dauphin n'a cessé d'empirer. Les articulations des mains et des pieds perdent leur flexibilité, on y remarque des tumeurs qui annoncent un rachitisme décidé. Les médecins ne savent plus de remède à y apporter, et à moins que la nature ne produise d'elle-même quelque crise heureuse, il n'y aura pas moyen de sauver le jeune prince. On cache à la reine autant que possible partie de ces circonstances, mais elle en aperçoit assez pour ne pas se flatter d'espérance, et elle en est très affectée.

de Mercy à Joseph II, le 2 avril 1789:

L'état de Monsieur le dauphin n'a pas empiré depuis quinze jours, mais le peu de changement en mieux que l'on croit y apercevoir de temps en temps n'est pas de nature à donner des espérances fondées, et il est plus que probable qu'il faut y renoncer entièrement.

de Mercy à Joseph II, le 10 mai 1789:

L'état de Monsieur le dauphin est toujours à peu près le même. Un dévoiement, qui ne l'affaiblit pas autant qu'on aurait pu le craindre, est interprété diversement par les médecins. Les uns le regardent comme une crise salutaire, les autres prévoient qu'elle ne peut aboutir qu'à l'extinction du peu de force qui reste au malade. L'enflure ne diminue pas, et il n'existe aucun symptôme probable de guérison.

de Mercy à Joseph II, le 4 juin 1789:

Dans la semaine dernière, on a cru perdre M. le dauphin. Pendant vingt-quatre heures, son état a été une vraie agonie, cependant, la nature a encore fait un effort qui donne du répit sans espoir de guérison. Quoique la reine soit résignée à l'événement, il n'en est que plus amer par une attente prolongée au milieu des circonstances qui, dans tous les sens, ne présentent que des aspects alarmants.

Pauvre petit loup...  Sad Les espoirs que la reine ne peut s'empêcher de former, immédiatement démentis, sont un crève-coeur. La précision chirurgicale de Mercy fait froid dans le dos.

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MessageSujet: Re: Louis-Joseph   Louis-Joseph - Page 14 Icon_minitimeMer 4 Juin - 22:25

Petit Louis Joseph, en ce 4 juin, j'ai une pensée pour toi...  Sad 


Louis-Joseph - Page 14 300px-10


Pauvre enfant malade qui découvre un berceau vide...  Sad En fait, ce tableau que les foules adorent est affreux, affreusement révélateur et affreusement prophétique.  Sad 

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MessageSujet: Re: Louis-Joseph   Louis-Joseph - Page 14 Icon_minitimeDim 29 Juin - 9:52

La naissance de Louis Joseph racontée et illustrée ici:
http://blog.raffinementfrancophone.info/2014/06/28/le-22-octobre-1781-naissance-du-dauphin-de-louis-xvi-et-de-marie-antoinette/

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MessageSujet: Re: Louis-Joseph   Louis-Joseph - Page 14 Icon_minitimeMer 22 Oct - 9:58

Une pensée pour ce cher petit Louis Joseph. C'est son jour de naissance, aujourd'hui.


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MessageSujet: Re: Louis-Joseph   Louis-Joseph - Page 14 Icon_minitimeJeu 23 Oct - 10:05

Aaaaah bon rappel Pim, une pensée pour lui en effet flower

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MessageSujet: Re: Louis-Joseph   Louis-Joseph - Page 14 Icon_minitimeJeu 21 Mai - 10:10

Vous avez ici un article entièrement dévolu au Premier Dauphin Louis-Joseph.

http://www.histoire-pour-tous.fr/histoire-de-france/5115-louis-joseph-premier-dauphin-de-louis-xvi.html

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MessageSujet: Re: Louis-Joseph   Louis-Joseph - Page 14 Icon_minitimeLun 14 Déc - 21:53

Voici deux gravures évoquant la naissance du Dauphin Louis-Joseph. La première représente la Reine Marie-Antoinette remettant le Dauphin dans les mains de la France. Elle date de 1781 et est d'Esprit-Antoine Gibelin.

Louis-Joseph - Page 14 669f0f10
photo.rmn.fr

La deuxième représente le Dauphin dans son berceau et date de 1781-82.

Louis-Joseph - Page 14 57639910
Bibliothèque nationale de France

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MessageSujet: Re: Louis-Joseph   Louis-Joseph - Page 14 Icon_minitimeMer 6 Avr - 11:10

J'ai trouvé un drole de truc sur fb

Louis-Joseph - Page 14 Photo_10

D'après la page c'est la première communion du dauphin
Jamais entendu parler
Je mets le lien ici.
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MessageSujet: Re: Louis-Joseph   Louis-Joseph - Page 14 Icon_minitimeLun 11 Avr - 21:09

Cette image ne me dit rien en tout cas, mais je trouve Marie-Antoinette ressemblante Very Happy

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MessageSujet: Re: Louis-Joseph   Louis-Joseph - Page 14 Icon_minitimeMar 12 Avr - 9:43

Bien cher Chou d'amour,

Cette image illustre l'importance accordée aux rituels religieux. le Premier Dauphin Louis-Joseph étant décédé à sept ans et demi, il est important d'attester qu'il passa effectivement sa Première communion.

Bien à vous

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MessageSujet: Re: Louis-Joseph   Louis-Joseph - Page 14 Icon_minitimeMar 12 Avr - 10:55

Oui, c'est un point important. Je suppose que la communion du petit Louis Joseph est consignée dans les archives d'époque et donc mentionnée dans les biographies qui le concernent, chez Philippe Delorme ou Elena Maria Vidal. Wink

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MessageSujet: Re: Louis-Joseph   Louis-Joseph - Page 14 Icon_minitimeDim 5 Juin - 15:36

Touchante image découverte par notre amie Anna Gibson:

Louis-Joseph - Page 14 Tumblr13
http://vivelareine.tumblr.com/post/145416626952

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MessageSujet: Reynald Secher - un prince méconu    Louis-Joseph - Page 14 Icon_minitimeSam 15 Juil - 12:46

Bonjour,

Je suis en train de terminer un mémoire sur la question du coeur dit de Louis XVII, inhumé à Saint-Denis le 8 juin 2004, et je voudrais citer ce que Reynald Secher a écrit dans son livre " Louis Joseph Un prince méconnu " que je n'ai pas actuellement à ma disposition.
SVP, est-ce qu'un lecteur de ce forum pourrait me donner la citation exacte que fait Reynald Secher à propos du coeur de Louis-Joseph, qui a été embaumé après son décès ?
J'ai lu que la question avait déjà été posée mais sans qu'une réponse précise ait été donnée.    
Excusez-moi d'évoquer un sujet aussi funèbre, mais pour mon petit travail, c'est une question absolument vitale !
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MessageSujet: Re: Louis-Joseph   Louis-Joseph - Page 14 Icon_minitimeSam 15 Juil - 14:19


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Il y a si peu de gens qui nous témoignent un vrai attachement!
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MessageSujet: Re: Louis-Joseph   Louis-Joseph - Page 14 Icon_minitimeSam 15 Juil - 15:27

Merci pour votre très bienveillante et rapide réaction, Sir ! Mais ma question est exclusivement réservée et centrée sur l'embaumement du coeur de Louis-Joseph et son transfert à l'abbaye du Val-de-Grâce, faits historiques irréfutables qui échappent à toute contestation de qui que ce soit.
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MessageSujet: Re: Louis-Joseph   Louis-Joseph - Page 14 Icon_minitimeDim 14 Jan - 18:19

Circonstances de la naissance de Louis-Joseph, par Bachaumont -

26 octobre 1781. -- C'est madame la princesse de Lamballe qui, en qualité de surintendante de la maison de la Reine, donna ordre, au moment des douleurs de Sa Majesté, d'avertir les princes et princesses de la maison royale qui se rendirent dans le grand cabinet de la Reine où Sa Majesté était sur son lit de misère, le garde des sceaux de France s'y était rendu aussi et occupait sa place aux pieds du lit à genoux. Le Roi et les princes étaient en dedans du paravent qui entourait le lit, le surplus des courtisans en dehors.

La Reine accouchée, on présenta l'enfant à M. le garde des sceaux pour en constater le sexe, et il se releva. Un grand silence ayant cette fois régné dans l'appartement, la Reine craignait de n'avoir mis au monde qu'une fille; mais quand elle fut en état d'en recevoir la nouvelle, le Roi s'approcha et lui dit : « Madame, vous avez comblé « mes vœux et ceux de toute la France ; vous êtes « mère d'un Dauphin (1). »
(1) Louis-Joseph-Xavier-François, fils aîné de Louis XVI, né à Versailles le 22 octobre 1781, mort le 4 juin 1789.

La Reine désira voir ce précieux enfant, qui lui fut apporté par la princesse de Guémenée, gouvernante des enfants de France. Sa Majesté en le lui remettant lui dit : « Madame, je n'ai pas besoin de vous recommander ce dépôt, qui intéresse tout le royaume; il ne saurait être en meilleures mains; mais, pour que vous puissiez vaquer plus librement aux soins qu'il exige, je compte partager avec vous l'éducation de ma fille. »

Les courtisans, toujours malins, toujours exacts observateurs des passions des princes, ont cru remarquer sur le visage de Monsieur, à la première inspection du sexe, un mouvement d'humeur et de chagrin; mais son âme magnanime, surmontant bientôt cette faiblesse, s'est livrée ensuite à toute la joie que lui ont inspirée son attachement au Roi et à la Reine, et son zèle pour la félicité de l'État.

Le Roi, depuis ce temps, est dans la plus grande joie ; il ne s'occupe que du nouveau-né, et répète vingt fois dans une heure : M. le Dauphin ; en un mot, il jouit de son bonheur avec toute la sensibilité du meilleur des pères.

27 octobre 1781. — Le Roi est venu hier à Notre-Dame assister au Te Deum, chanté en réjouissance de l'heureux événement qui comble de joie tout le royaume. Sa Majesté a pris à la porte de la Conférence ses carrosses de cérémonie: elle avait dans le sien à la gauche Monsieur, sur le devant M. le comte d'Artois et M. le duc d'Orléans, et aux portières M. le duc de Chartres et M. le prince de Condé. La distribution d'argent a commencé depuis ce moment jusqu'à la cathédrale. La marche a eu lieu sur le quai des Théatins, ce qui l'a rendue plus longue et a fourni plus de moyens au peuple de voir et d'applaudir son Roi.

Le Roi est entré sur les cinq heures à Notre Dame. Il était placé dans le chœur, au milieu sous un dais, à la hauteur de celui de l'archevêque. Les princes de la maison royale, les princes du sang et toute leur suite les entouraient. Aux pieds de l'archevêque était le garde des sceaux à la tête du conseil; à côté le parlement, la cour des aides et les chanoines ; du côté opposé, la chambre des comptes et la ville. Depuis environ quatre-vingts ans la cour des monnaies n'assiste point à pareille cérémonie à l'occasion d'une dispute qu'elle eut avec un grand maître des cérémonies, dont elle n'eut pas la satisfaction qu'elle désirait.

Dans le sanctuaire, à la droite de l'autel, les évêques; du côté opposé, les ministres étrangers, etc.

Le Roi en sortant est allé faire sa prière à la chapelle de la Vierge. Il a été reconduit à la porte de l'église par le chapitre, l'archevêque à côté de Sa Majesté à qui il donnait la gauche seulement. Il avait eu l'honneur de haranguer le Roi à son arrivée.

29 octobre 1781. - Les différentes cours ont été admises hier à haranguer le Roi. Sa Majesté a répondu à chacune suivant la formule ordinaire :

« Je suis très-content du compliment de ma cour... Vous ne pourrez voir la Reine, parce qu'elle est au lit; vous irez chez mon fils, et vous l'appellerez monseigneur. »

29 octobre 1781. — Dans ces jours d'allégresse générale où l'accès du trône doit s'ouvrir à toutes les corporations, les serruriers ont voulu se distinguer par un chef-d'œuvre d'industrie dans un genre où l'on sait que Sa Majesté n'a pas dédaigné de s'exercer dans son loisir. Connaissant son goût pour la mécanique, ils ont imaginé une serrure à secret dont on assure que l'essai a depuis été fait avec le plus grand succès ; il est tel que lorsqu'on veut l'ouvrir on en voit sortir tout à coup un Dauphin extrêmement bien fait, qui doit singulièrement flatter Sa Majesté.

6 novembre 1781. — Les dames de la halle, c'est ainsi qu'on les qualifie dans les cérémonies de représentation, ont eu l'honneur de complimenter hier le Roi sur la naissance de M. le Dauphin. C'est M. le duc de Cossé qui, comme gouverneur de Paris, les a introduites chez le Roi ; les deux battants se sont ouverts. Sa Majesté s'est présentée à la porte de son appartement, et l'une d'elles, ayant son compliment écrit sur son éventail l'a lu, et suppléé ainsi adroitement à son défaut de mémoire. Il est sans contredit le meilleur qu'on ait encore fait, et il serait difficile d'en composer un autre aussi bon dans sa briève simplicité. Il mérite d'être rapporté.

Sire,

« Si le ciel devait un fils à un Roi, qui regarde son peuple comme sa famille, nos prières et nos vœux le demandaient depuis longtemps ; ils sont enfin exaucés. Nous voilà sûrs que nos enfants seront aussi heureux que nous ; car cet enfant doit vous ressembler. Vous lui apprendrez, sire, à être bon et juste comme vous. Nous nous chargerons d'apprendre aux nôtres comme il faut aimer et respecter son Roi. »

Ces poissardes, les représentantes du peuple, étaient habillées en noir. Elles ont été traitées par le Roi, qui, suivant l'étiquette, leur a fait servir à dîner. Le compliment fini, Sa Majesté n'a pu s'empêcher de rire d'une telle cérémonie, et celle qui haranguait, sans se décontenancer, a ri aussi avec une grande franchise.

6 novembre 1781. — Le délire patriotique pour la naissance d'un Dauphin, loin de se ralentir, ne fait que s'accroître par la fermentation générale. Les femmes le manifestent jusque dans la frivolité de leurs modes. Elles portaient, il y a quelque temps, au lieu de diamants aux oreilles ou dans les cheveux, des médaillons au col; ensuite elles y ont substitué des Jeannettes, c'est-à-dire des croix d'or, comme en ont les femmes de la campagne, bientôt enrichies de diamants superbes. Aujourd'hui c'est un dauphin qui a pris la place de ce signe de notre religion.

Enfin les broderies à la mode pour les souliers sont un nœud à quatre rosettes, surmonté d'une couronne dont le centre est occupé par un Dauphin : au-dessus est écrit en lettres d'or Vive le Roi l au milieu Vive la Reine ! et au-dessous Vive monseigneur le Dauphin !

8 novembre 1781. — MM. de l'Église de Paris, suivant le privilège qu'ils en ont, ont été dimanche passé en députation pour complimenter le Roi et la famille royale. Elle était composée de douze chanoines, le doyen compris, tous en longue soutane. L'usage est que M. l'archevêque de Paris s'y joigne; mais, malgré sa présence, c'est toujours le doyen qui porte la parole ; cette fois M. de Beaumont n'a pas jugé à propos d'en être. Ils ont été aussi chez M. le Dauphin, et madame de Marsan les a invités d'approcher du berceau et de contempler de plus près cet auguste enfant, dont on a déjà pris toutes les dimensions. Il pèse 13 livres et a 22 pouces de long. Sa nourrice se nomme madame Poitrine ; c'est une paysanne qui s'est évertuée d'elle-même, qui est venue à Paris avec son mari, et se sentant les qualités requises, s'est tellement démenée et fait connaître, qu'elle a été acceptée. Elle a continuellement auprès d'elle une gardienne du ventre qui ne la quitte point, même lorsqu'elle va à la garde-robe, et rend compte à la Faculté de l'état de la santé de la nourrice, afin que, s'il lui survenait quelque dérangement, elle pût être remplacée sur-le-champ par une autre de celles toujours en réserve pour ces cas éventuels. Cette paysanne, malgré son assurance, a cependant l'air encore assez embarrassé de se voir en pareil lieu, et du rôle qu'elle y joue. Elle venait de quitter ses habits de village et de se vêtir suivant le costume de sa place.

Tels sont les détails dans lesquels madame de Marsan a bien voulu entrer avec MM. de l'Église de Paris, comme très-précieux, concernant une tête aussi chère.

Ces députés ont aussi été chez tous les ministres et ont dîné chez M. le grand aumônier, qui les avait fait inviter avec le plus grand cérémonial.

13 novembre 1781.— Quelqu'un, indigné du déluge de madrigaux fades occasionnés par la naissance de M. le Dauphin, a enfanté à cette occasion l'impromptu suivant. Il apostrophe le nouveau-né.

Prince, dont dépendront un jour nos destinées,
Longtemps Dauphin et longtemps Roi,
Puisses-tu vivre autant d'années
Qu'on a fait et fera de mauvais vers pour toi !

16 novembre 1781.— Il a fallu une négociation pour déterminer les harengères ou dames de la halle à aller à Versailles remplir leur mission d'usage. Elles avaient été attrapées la dernière fois au dîner qu'on leur avait donné, et de mauvais plaisants avaient glissé dans des tourtes ou pâtés des choses peu comestibles, ou des choses malhonnêtes. On les a rassurées à cet égard, et en effet on les a traitées magnifiquement. Elles étaient au nombre de cent-vingt. On assure que les princes de la maison royale ont voulu les voir à table et se sont beaucoup amusés de leur joie bruyante.

Le Roi s'est en effet fait porter la serrure mystérieuse ; à l'instigation de quelques courtisans prévenus, il a essayé d'en découvrir lui-même le ressort. On y conduisit adroitement Sa Majesté, et elle fut si contente de cette galanterie, qu'elle donna 30 louis de sa poche au corps des serruriers.

On parle encore des ramoneurs, qui avaient porté pour chef-d'œuvre de leur art, ou marque caractéristique de leurs occupations, une cheminée fort jolie et assez vaste pour que l'un d'eux y soit entré et ait chanté une chanson analogue aux circonstances et très-gaie.

C'est madame la princesse de Guémené qui, comme gouvernante des enfants de France, est chargée de distribuer l'argent à toutes les corporations.

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MessageSujet: Re: Louis-Joseph   Louis-Joseph - Page 14 Icon_minitimeDim 14 Jan - 21:35

Encore des réjouissances -

15 janvier 1782. — Les fêtes de Paris sont absolument décidées pour le lundi 21 et le mercredi 23. En conséquence, on ne cesse de s'occuper des mesures nécessaires pour y mettre l'ordre, la décence et la circulation convenables.

Beaucoup de gens d'abord ont critiqué ces fêtes mêmes; ils ont cru que la ville aurait fait plus sagement de mettre en œuvres de charité les millions qu'elle doit dépenser en spectacles frivoles. M. le prévôt des marchands s'excuse en ce qu'ayant demandé au Roi si Sa Majesté voulait que la ville donnât des fêtes à l'occasion de l'heureux événement de la naissance du Dauphin, l'auguste père, dans l'excès de la joie, avait répondu : « Sans doute, et les plus brillantes; » ce qui devenait un ordre. On sait bien que depuis le monarque s'est repenti de cet acquiescement; mais la Reine étant instruite de ces fêtes, s'y attendant et les désirant avec ardeur, il a craint de lui donner le déplaisir de les voir supprimer ou diminuer.

On a critiqué encore l'emplacement, la forme et le temps de ces fêtes. Quant à l'emplacement, l'usage étant que le Roi vînt dans la maison commune, il n'était guère possible de le déplacer pour lui faire voir ailleurs le spectacle qu'on lui préparait. Quant à la forme, il a fallu se conformer au plan des architectes, qui, jaloux de briller, ont voulu faire quelque chose d'extraordinaire et de neuf. A l'égard de la saison, il n'était guère possible de reculer plus loin, connaissant l'impatience de la Reine qui, sur quelques représentations faites à cet égard, avait demandé si lorsqu'on donnait des fêtes en réjouissance de la naissance d'un Dauphin, il fallait attendre que le nouveau-né pût les voir et y danser.

21 janvier 1782. — Malgré la dépense énorme faite pour décorer l'hôtel de ville, pour l'augmenter et suppléer par la magnificence des ornements à la petitesse du local, les gens de goût trouvent le nouvel édifice et ses divers accompagnements mesquins, au milieu de toute leur richesse. Quoi qu'il en soit, c'est aujourd'hui que la cérémonie doit avoir lieu. La terrible étiquette a déjà occasionné bien des représentations au Roi.

1° Les frères de Sa Majesté voulaient venir in sîocchi, et conséquemment accompagnés de leurs gardes, ce quiétant contraire à ladernière décision, on n'a trouvé d'autre tournure pour leur sauver ce désagrément que de faire conduire ces princes par le Roi et dans son carrosse.

2° M. le duc d'Orléans a représenté au Roi, au nom des autres princes du sang, que n'ayant point été priés du repas, et seulement invités de se trouver à l'hôtel de ville, ils suppliaient Sa Majesté de trouver bon qu'ils n'y allassent pas. On assure que le Roi les a laissés maîtres de faire ce qu'ils voudraient. Leur difficulté vient de ce que, dans ces cérémonies, ils prétendent devoir manger avec la famille royale, et que celle-ci n'admet que les princes qui la composent.

3° Les ducs se sont trouvés scandalisés de m'avoir pas été invités différemment que la haute noblesse, et la haute noblesse a dit que si l'on mettait quelque différence entre elle et eux, elle ne s'y trouverait pas. Il paraît que celle-ci l'a emporté.

4° Il n'est pas enfin jusqu'à la chambre qui a fait des contestations et exigé une décision du momarque. Celle dont les fonctions ont fini au 1"janvier a prétendu que la naissance du Dauphin, objet des fêtes, ayant eu lieu durant leur service auprès du Roi, c'était à eux à accompagner leur maître en cette occasion : ceux du service actuel n'ont pas voulu cesser leurs fonctions, et ils ont en effet gagné leur procès.

22 janvier 1782. - La fête annoncée a eu lieu hier, et malgré les apparences du plus mauvais temps, la journée a été beaucoup plus belle qu'on n'aurait osé l'espérer. La Reine est venue avec un cortége peu nombreux, mais radieuse elle-même. Elle avait dans son carrosse madame Élisabeth, madame Adélaïde, madame la duchesse de Bourbon, mademoiselle de Condé, madame la princesse de Conti, madame la princesse de Lamballe. Après avoir été à NotreDame et à Sainte-Geneviève, elle s'est rendue à l'hôtel de ville, où étaient rassemblés pour la recevoir les seigneurs et dames qui me l'avaient point accompagnée, et pour y attendre l'arrivée du Roi.

On leur a servi une table de soixante-dix-huit couverts, où il n'y avait que le Roi et ses deux frères en hommes, du reste la Reine, les princesses et femmes de la cour.

Les autres tables ont été fort mal servies, non à défaut de victuailles, mais par le peu d'intelligence de ceux qui présidaient aux distributions. Les ducs et pairs, entre autres, ont dîné avec du beurre et des raves, parce que Sa Majesté ayant sorti de table promptement, il a fallu lever toutes les tables. Du reste, on peut juger de la profusion de ce jour par la viande de boucherie seule, dont il a été consommé 102,000 milliers (1).
(1) Je conserve ce chiffre, quelque extravagant qu'il soit : il y a certainement quelques zéros de trop.

24 janvier 1782. - Le bal qui a eu lieu cette nuit à la ville était détestable par la difficulté d'y aborder en voiture, malgré toutes les précautions prises à cet effet; pour la cohue immense qui s'y est trouvée en plus grand nombre que n'en pouvait contenir la superficie de l'hôtel, enfin, pour l'espèce de monde, dont la plus vile canaille de Paris faisait une très-grande partie. Le Roi et la Reine ont d'abord soupé au Temple très-gaiement et se sont ensuite rendus à la fête. La Reine s'est habillée chez le sieur Buffaut, le trésorier de la ville, et est de là entrée au bal au milieu d'une quarantaine de femmes de la cour. Leurs Majestés se sont trouvées elles-mêmes si pressées, que la Reine a crié un moment : « J'étouffe, » et que le roi a été obligé de se faire place à coups de coude. Malgré cela, ils ont paru s'amuser.


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MessageSujet: Re: Louis-Joseph   Louis-Joseph - Page 14 Icon_minitimeDim 14 Jan - 21:40

Quel panier de crabes ! Louis-Joseph - Page 14 35958

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MessageSujet: Re: Louis-Joseph   Louis-Joseph - Page 14 Icon_minitimeJeu 2 Aoû - 9:40

Pour fêter la naissance de ce précieux Dauphin, des réjouissances eurent lieu un peu partout en France. Very Happy

Feu de joie pour la naissance du Dauphin

Au mois d’octobre 1781, à l’occasion de la naissance du Dauphin – le frère aîné de Louis XVII – les habitants des faubourgs allument un énorme feu sur l’une de ces îles, en témoignage de leur joie. Ils la font voyager sur le canal de l’Aa, sur une distance d’un quart de lieue. Pour pouvoir être introduite dans le canal, ils l’avaient diminuée de huit pieds de tout sens. Elle mesurait alors 24 pieds de long sur 12 de large. Le feu dura trois heures au milieu des arbres fruitiers, encore chargés de pommes qui avaient poussé sur cette île.


  • « L’on voyait une île décorée de feux errants sur les eaux »
  • «  Cette île et ce feu étaient menés dans le canal, le long de la Ghyère et jusque sous les murs de la ville, au grand étonnement des spectateurs ; par le moyen des cordes qui étaient attachées aux arbres ; de sorte que l’on voyait une île décorée de feux errants sur les eaux ; et pour peu que cette île s’éloignât, elle offrait un coup d’œil enchanteur, parce que la réverbération de l’eau représentait encore au-dessous une île et un feu de joie ; réjouissance unique qui n’a pu se voir qu’à Saint-Omer  », raconte l’historien Hector Piers, dans Histoire des Flamands du Haut-Pont et de Lyzel.


Source: http://www.lavoixdunord.fr/

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MessageSujet: Re: Louis-Joseph   Louis-Joseph - Page 14 Icon_minitimeJeu 2 Aoû - 9:41

Super intéressant, ça ! Louis-Joseph - Page 14 914132

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MessageSujet: Re: Louis-Joseph   Louis-Joseph - Page 14 Icon_minitimeLun 17 Juin - 22:58

Rare portrait du dauphin Louis-Joseph

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MessageSujet: Re: Louis-Joseph   Louis-Joseph - Page 14 Icon_minitimeLun 17 Juin - 23:22

C'est vrai qu'on a pas l'habitude de la voir comme ça. Louis-Joseph - Page 14 914132

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MessageSujet: Re: Louis-Joseph   Louis-Joseph - Page 14 Icon_minitimeLun 13 Déc - 8:20

La plaque du cœur du Dauphin Louis Joseph Xavier au Musée Crozatier du Puy-en-Velay

Louis-Joseph - Page 14 Tzolzo11

À partir de 1666, selon une tradition instaurée par Anne d’Autriche, l’habitude est prise de déposer dans une chapelle de l’abbaye du Val-de-Grâce les cœurs des princes et princesses de la famille royale tandis que les corps sont toujours ensevelis à l’abbaye de Saint-Denis. Le cœur embaumé est enfermé dans une boîte en plomb, puis dans un coffret en vermeil, identifié par une plaque désignant le défunt et ses qualités. Les deux contenants et l’inscription adoptent la forme d’un cœur. En 1793, l’abbaye royale est saccagée et l’ensemble des 45 urnes est profané. Le plomb et le vermeil sont récupérés pour être fondus.

De la nécropole des cœurs, il ne reste rien, hormis ces plaques dont neuf sont conservées au musée Crozatier. C’est François-Gabriel de Becdelièvre, premier conservateur du musée et fervent royaliste, qui les retrouve chez un brocanteur parisien dans les années 1840 et les donne au musée.


On peut voir les autres plaques https://www.musee.patrimoine.lepuyenvelay.fr/musee-crozatier/les-collections/les-oeuvres/curiosites/plaque-du-coeur-de-philippe-dorleans/

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MessageSujet: Re: Louis-Joseph   Louis-Joseph - Page 14 Icon_minitime

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