La dauphine Marie-Antoinette et Mesdames Tantes

Cela dit c'était déjà mieux que leurs surnoms donnés par Louis XV un peu après

je ne sais si j'aurais aimé l'un ou l'autre...

Il vaut encore mieux les surnoms. Au moins c'est personalisé.

Certes, mais c'est fou l'amour qu'on leur a donné pour être apelées comme ça. Déjà que je trouve certaines choses bizarres mais là... tout de même des numéros ou les petits surnoms...-__-

C'était comme ça dans la Rome antique. Octave, il est le huitième né. Sextus, Decimus... pas beaucoup d'imagination, ces Romains !

Je ne sais pas si c'est le bon sujet mais, les Tantes de Louis XVI étaient-elles présentes à la rencontre de Compiègne, accompagnant Louis XV et Louis Auguste?

Oui, toute la famille était présente, sauf les petites sœurs. Clotilde sera présentée à la Muette, étape entre Compiègne et Versailles et Élisabeth, par Louis XV lui-même au moment où Marie-Antoinette était préparée pour la bénédiction à la chapelle.

Est ce que Marie Antoinette a donné des surnoms à ses tantes ?

Je crois qu'elle avait le goût des surnoms !

Mais peut être qu'avec les tantes de son époux elle n'a pas osé...

La question est bonne, et c'est vrai que ce serait drôle de le savoir...

Les vieilles carpes de Bellevue...c'est peut-être d'Elle que ça vient ?

Bien à vous.

Les pauvres quand même ...
Madame Adélaïde a été jalouse de la petite dauphine autrichienne, puis de la reine trop légère à son goût, elle l'a ouvertement critiquée et ne s'est pas gênée pour recueillir les ragots mais quand viendra les vrais problèmes, la solidarité familiale et royale sera la priorité de la vieille fille. Et elle lui rendra un bel hommage posthume.
Madame Victoire n'a jamais fait de mal à une mouche et n'a eu que le défaut de suivre benoîtement sa soeur aînée.

Certes, elles ont gardé un train de vie peu adapté aux circonstances de l'exil mais comment le reprocher à des princesses qui n'avaient aucun sens des réalités ? Pour elles, c'était déjà la misère, relativement à leur vie d'avant. On ne peut pas leur reprocher d'avoir refuser de prendre le voile. Ça ne s'impose pas. Franchement quand on lit leur fin de vie, c'est vraiment terrible. Un vrai martyr. Deux pauvres vieilles abandonnées de tous, qui ne comprennent rien à rien de ce qui se passe. Et qui ne pouvaient pas comprendre. C'était déjà difficile pour la génération de leurs neveux alors pour elles vivant dans le souvenir du règne de leur père, c'était impossible.

Ce sont des vieilles princesses perdues dans un monde nouveau, inconnu pour elles.

Je comprends néanmoins que Marie-Antoinette n'ait pu apprécier tant d'hypocrisie et cette mentalité obsolète. Mais je pense qu'elle aurait été la première à être compatissante en apprenant leurs malheurs. D'ailleurs, elle pense à elles dans sa dernière lettre.

Avant la Révolution, Marie Antoinette et mesdames étaient très éloignées. Je pense d'ailleurs que Mesdames, on ne devait pas beaucoup les voir à Versailles.

Mais sans doute que la révolution et les malheurs qu'elle a apportés à la famille royale les ont rapprochées. Car avant leur départ pour Rome, les deux tantes survivantes ont partagé tous les malheurs du roi et de la reine. Elles se trouvaient à Versailles le 6 octobre 1789. Les fenêtres de leurs appartements ont même été brisées. Elles ont dû avoir la peur de leur vie ce jour-là.

Et qu'a dû être pour elles le retour humiliant à Paris, entourée de la populace ivre et escortée par les piques portant les têtes des gardes qui s'étaient sacrifiés pour sauver la reine. Ça a dû être l'horreur !

Citation :

Avant la Révolution, Marie Antoinette et mesdames étaient très éloignées. Je pense d'ailleurs que Mesdames, on ne devait pas beaucoup les voir à Versailles.

Mais sans doute que la révolution et les malheurs qu'elle a apportés à la famille royale les ont rapprochées. Car avant leur départ pour Rome, les deux tantes survivantes ont partagé tous les malheurs du roi et de la reine.  Elles se trouvaient à Versailles le 6 octobre 1789. Les fenêtres de leurs appartements ont même été brisées. Elles ont dû avoir la peur de leur vie ce jour-là.

Et qu'a dû être pour elles le retour humiliant à Paris, entourée de la populace ivre et escortée par les piques portant les têtes des gardes qui s'étaient sacrifiés pour sauver la reine. Ça a dû être l'horreur !  

Mon cher ami, il faut lire mon fil sur Madame Adélaïde de France...

Je le conseille vivement !

https://maria-antonia.forumactif.com/sa-famille-francaise-f11/madame-adelaide-t260.htm?highlight=madame+ad%E9la%EFde

A partir de la quinzième page, vous avez le début de la biographie de madame Adélaïde que notre chère princesse de Chimay a eu le courage ce printemps de nous résumer. Passionnant !

Moi, elles me font de la peine ces pauvres vieilles.

Disons qu'on ne peut pas rester insensible...

Et puis ces sœurs n'étaient pas vieilles, il suffit de regarder l'avatar de Madame Sophie

Elles avaient leurs moments funs les tantes
Les voici à la mascarade

La situation de l'Autrichienne brossée par Alexandre Dumas (Histoire de Louis XVI et de Marie-Antoinette) :


http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/bs1962567