Eventails de Marie-Antoinette

Voici une représentation du Roi XVI, de la Reine Marie-Antoinette et du Duc de Normandie sur un éventail.


http://eventail.pagesperso-orange.fr/bibliographie.htm

madame antoine

Voici un éventail ayant pour thème l'Affaire du Collier.


http://www.bridgemanimages.com/en-GB/asset/158176/french-school-18th-century/fan-depicting-characters-involved-in-the-affaire-du-collier-1786-w-c-on-paper?context=%25searchContext%25

madame antoine

Très intéressant objet !

Heureusement qu'il n'est pas aussi cher que le fameux collier lui-même

Eh oui, les éventails, c'est une matière compliquée... Un peu comme pour toutes les reliques de la reine, lesquels ont réellement appartenu à Marie Antoinette? 

Difficile de démêler le vrai du faux... 

Un peu comme pour tout ce qui touche à la reine, vous avez remarqué? 

Nous avions évoqué il y a bien longtemps cette pièce-ci en particulier:




Vous vous souvenez? C'était ici....
https://maria-antonia.forumactif.com/t362p30-claude-chauveau-lagarde

Il aurait été remis à Chauveau Lagarde par Marie Antoinette en remerciement de sa défense...   Déjà à l'époque, nous avions émis de grands doutes...

Voici tout un article qui fait le point sur la question:

Claude-François Chauveau-Lagarde (1765-1841) survivra  à la Révolution. Mais en défendant l'infortunée souveraine, il prenait assurément un risque  qui méritait bien ce modeste cadeau ! 

Cet éventail, par ses caractéristiques, pourrait être des années 1780, mais les franges amènent à le situer plutôt vers 1790, comme celui que nous montrons ci-contre, plus élaboré avec ses panaches et brins en acier et son médaillon central montrant Hector quittant Andromaque et Astyanax (Illiade Livre XII, copie d'après Coypel -Musée de Tours, tapisserie des Gobelins...)




Autant dire que l'éventail de la Reine (si tel est le cas) était bien modeste après les fastes de Versailles. Mais l'on s'étonnerait presque que ses bourreaux lui aient laissé la disposition de cet objet ordinaire certes mais à tout prendre non indispensable.

Nos questions sont donc simples : 
Avez-vous vu cet éventail ?
Son histoire est-elle incontestable ?
Quelles sont les sources ?
Tous vos avis seront les bienvenus !

Entre autres avis, voici celui que nous avait rapidement donné Florence Bruyant (historienne de l'Art, auteur de divers travaux et articles concernant les éventails, notamment sur "Les métiers de l'éventaillerie parisienne (1723-1776)".

Elle s'interroge sur la crédibilité de ce don. " Il faut rester prudent en ce qui concerne le "fétichisme" entourant la reine, notamment les nombreux éventails lui ayant appartenu. Celui-ci me paraît faire partie des éventails communs. D'après les biographies de la souveraine, elle disposait lors de sa détention du strict nécessaire". Pour elle, "dans l'hypothèse d'un don éventuel, celui-ci serait intervenu plutôt au moment de l' incarcération".

Pour autant, il est de fait que "la reine offrait des éventails à son entourage" et qu'un tel cadeau reste donc plausible, dès lors -ajoutons-nous- que l'on ne considère pas qu'il s'agit de "l'Eventail de Marie-Antoinette",  mais seulement d'un éventail donné par Marie-Antoinette.


Une visite chez le Bâtonnier 

Nous avons reçu fin janvier 2011 une contribution exceptionnelle de M. Daniel Crépin,  collectionneur,  chercheur et membre du Vieux Papier et du Cercle de l'Eventail, qui, grâce à M. Ozanam, archiviste de l'Ordre des Avocats de Paris, a pu examiner l'objet de visu et nous en communiquer quelques photos, accompagnées de  précisions qui, hélas, font naître de nouvelles questions !

Nous les remercions tous deux. Mais, tout d'abord, une photo ! (malaisée à prendre sans reflets, l'éventail étant encadré et ne pouvant être déplacé)




Cette photo permet quelques premières constatations : 

1) Comme nous le supposions, la photo que nous avions "volée" (à d'autres "voleurs" !) était bien inversée ;
2) L'éventail, que nous voyons maintenant mieux, est un éventail d'une nature courante dans les années 1780, que les franges nous paraissent faire toutefois dater à la fin de la décennie, voire vers 1790 ;
3) Rien dans la décoration de l'éventail  (inscriptions ou motifs spécifiques) ne permet de relier l'objet à la famille royale.

Fort heureusement (pense-t-on de prime abord...), la plaque de cuivre pieusement apposée sur le cadre va nous apporter quelques certitudes. 

En voici donc un agrandissement







La lecture de la plaque, au lieu de nous livrer des vérités, ne va hélas nous donner que de nouvelles interrogations.

La version que nous relatons plus haut (celle de Me Sur en 2002, que nous avions tendance -n'étant pas juge- à croire sur parole) était hautement cohérente, car elle faisait passer l'objet de la main de l'infortunée souveraine à celle de son jeune défenseur, et, pensions-nous, de la famille de celui-ci au corps dont en ces circonstances difficiles il avait défendu l'honneur. Cette version, confirmée par d'autres sources elles aussi venues du "Palais", nous satisfaisait fort.

Plus en tout cas que cette "tradition" incertaine faisant intervenir le Marquis de Marigny, la femme d'un procureur au Chatelet et, après un hiatus, un bâtonnier relativement récent, Me Etienne Carpentier (voir ci-desssus un extrait d'Ouest-Eclair du 3 juillet 1935 relatant son élection).

Daniel Crépin, notre aimable correspondant, a obtenu de M. Ozanam, archiviste du Conseil de l'Ordre, un certain nombre d'indications qui ne nous avancent guère.

En effet, de  Mme Galland, femme d'un procureur au Châtelet qui aurait assisté la reine dans la fameuse affaire du Collier,  l’éventail serait passé à sa fille puis à sa petite fille Mme Tesmoingt. Au décès de celle-ci,  le 12 février 1896, son mari aurait donne l’éventail  à Mr Mme Paul Bizé, grands parents du bâtonnier Carpentier, donateur. 
A partir de ce que nous dit Daniel Crépin, fort des renseignements recueillis de M. Ozanam et de ses propres recherches auxquelles nous joignons modestement les nôtres, nous pouvons tenter un point de la situation.
Cet éventail aurait été remis par la reine  à un "marquis" de Marigny.  Ce ne peut être le frère de Mme de Pompadour, décédé en 1781.  Il doit s'agir de Charles Louis vicomte de Bernard de Marigny, qui après une brillante carrière dans la marine (notamment à Brest, ville natale de l'auteur de ces lignes...) fut nommé sous gouverneur du Dauphin en 1792, et était toujours en vie en 1793. 
Hélas, nous dit M. Crépin, on ne retrouve pas trace d’un Galland, procureur au Châtelet, qui n'aurait d'ailleurs eu aucune raison d'être mêlé à l'Affaire du Collier.  Nous avons par contre trouvé,  dans  l'Histoire de Marie-Antoinette des Frères Goncourt  (G. Charpentier, Paris, 1879) sous la note 424, une liste où figure un "valet de garde-robe" de ce nom (en gras ci-dessous). C'est évidemment moins noble que procureur au Châtelet, mais il  n'y a pas de sot métier !
424 : Nous croyons devoir donner ici la liste des personnes composantla maison de la Reine, avec le chiffre de leurs gages, au 10 août,
publiée pour la première fois par nous d'après un manuscrit conservé aux Archives nationales.
«_Arriéré dû au 10 août 1792 aux personnes employées dans la maison de la ci-devant Reine_.

«Jublin, procureur général; gages 1,800.--Beauvillier, femme de la Roche-Aymon (Bernardine), dame du palais; gages, 6,000.--De
Saulx-Tavanes de Castellane (Gabrielle-Charlotte-Éléonore), dame du palais; gages 6,000.--Bertaut de Chimeaux, femme Bibaut de Misery
(Julie-Louise), première femme de chambre; gages 18,042-50.--Noll, veuve Thibault (Marie-Élisabeth), première femme de chambre, gages,
18,042-50.--Génet, femme Bertholet-Campan(Jeanne-Louise-Henriette), première femme de chambre; 6,415.--Quelpée La Borde, femme Regnier
de Jarjayes, femme de chambre, 7,915(...)-Hollande, garçon de chambre, 7,975-10.--Bazin, garçon de la chambre, 3,055-10.-
-Galland, valet de garde-robe, 1,507.--Schultez, tailleur (...)
Ajoutons aussi que nous avons trouvé que l'index du  "Minutier central" des notaires de Paris comporte bien un  contrat de mariage Galland-Tesmoingt, qui pourrait accréditer la tradition énoncée.  Nous laissons nos amis parisiens pousser les recherches plus loin...

En résumé (en l'état actuel de nos connaissances...)               

1) L'éventail qui se trouve dans le bureau du bâtonnier de Paris, par sa facture n'a rien de royal, mais a sans doute été fabriqué dans les années précédant la mort de la reine Marie-Antoinette ;                   
2) Rien ne semble justifier le passage pourtant annoncé presque officiellement dans les mains du célèbre avocat Chauveau-Lagarde ;                 3) Il peut y avoir un Vicomte de Marigny dans l'histoire, mais pas un Marquis ;                    
4) Il peut y avoir aussi un valet de garde-robe nommé Galland plus facilement qu'un procureur au Châtelet de ce nom ;                    
5) Tout le monde semble donc "monter en  grade",  y compris le modeste éventail. C'était, après tout, le but de la Révolution !!!                   
6) Le bâtonnier Etienne Carpentier était un homme de bonne compagnie et d'honneur  : non seulement il fit don de cet éventail, mais de plus, nous avons appris qu'il "reprit du service" dans des moments bien difficiles en assurant pendant la guerre l'intérim de son successeur et quasi homonyme Me Jacques Charpentier, entré en résistance contre l'occupant.

Mais si vous en savez plus sur cet éventail du Barreau de Paris, merci de nous le faire savoir !!!
... et d'en informer les avocats parisiens, qui continuaient en 2016 à donner cet éventail à Marie-Antoinette (http://www.lopinion.fr/edition/politique/batonnier-paris-frederic-sicard-reve-d-barreau-a-puce-105686) .
http://eventail.pagesperso-orange.fr/questionMarie-Antoinette.html

Passionnant, n'est-ce pas? 

Cette question, et d'autres, sont postées par des amis de notre page Facebook! 
https://www.facebook.com/autourdemarieantoinette/

Voici un éventail qui aurait appartenu à la Reine Marie-Antoinette.





Eventail à 14 brins d'ivoire sculptés, la feuille en soie à décor d'une grande réserve centrale représentant une scène d'intérieure animée de trois personnages, décor peint d'oiseaux, instruments de musique, vases fleuries et de chutes de fleurs, rebrodé au fil d'argent et brodé de sequins dorés et argentés, certaines fleurs et encadrement de la scène centrale en pailles appliquées, le tout dans une boite vitrée agrémentée d'un cadre de style Louis XV. Restaurations, manques, accidents. Longueur : 58 cm. Par tradition orale, aurait appartenu à Marie-Antoinette.
https://www.sadde.fr/contact/

Bien à vous

madame antoine

"tradition orale" ? C'est peu...

Le modèle suivant n'est pas un ancien exemplaire. Cependant, je prends la liberté de le placer ici en raison de sa parenté avec la figure de la Reine Marie-Antoinette.



Il s'agit d'un modèle édité par la Réunion des Musées Nationaux-Grand Palais.

Un éventail avec la belle diversité des gravures de mode du temps de la reine Marie-Antoinette (1755-1793), qui nous montrent la mode de l’époque dans tous ces détails !
http://www.museesdumonde.com/fr/autres-accessoires/3267-eventail-marie-antoinette-l-23-cm-3336728433316.html

madame antoine

Audience de Louis XVI et de Marie-Antoinette (vers 1775) :



Eventail conservé au Fan Museum (Londres)

Une découverte pour moi :

Trop beau l'éventail !!!!



Eventail à décor d’un médaillon représentant Louis XVI et Marie-Antoinette dans un encadrement

Alors je veux rien dire je n'y connais rien mais il m'a l'air ancien pourtant c'est genre 50 max 80.
https://versaillesencheres.auction.fr/

Deux pièces intéressantes sont arrivées à ma connaissance. Je vous en fais donc part, amis du Boudoir.

• The Dauphin and Marie-Therese: A Late 18th Century Wooden Brisé Fan, carved and pierced, the rounded tips serrated, and applied with three engravings, the central one of which is in shades of brown, depicting a young couple and an elderly man in a clearing. The blue tinted side vignettes show the Dauphin and Marie-Therese Charlotte of France. The verso is plain.Guard length 10.5 inches or 27cm.Marie-Therese (1778 to 1851) was the eldest daughter of Queen Marie-Antoinette and King Louis XVI. Her brother Louis Joseph was born in 1781
  
  
  
  Categories: Fans Estimate: £250 - £450

• Royal Portraits: A Late 18th Century Wooden Brisé Fan, with pierced sticks, circa 1790/95, featuring three applied engraved portraits with inscriptions. In the centre, Leopold II, King of Hungary and of Bohemia, Archduke of Austria; to the right, Marie-Antoinette, Queen of France; and Francois II of Germany who became Francois I of Austria. The verso is plain.Guard length 10.75 inches or 27.5cm
  
  Categories: Fans Estimate: £300 - £500
  
  
  

Les deux éventails feront partie d'une belle vente chez Tennants au Royaume-Uni.
https://www.tennants.co.uk/

Nous ajouterons ce très bel éventail qui sera mis en vente par Sotheby's lors de la dispersion de la Collection Ribes.
(Collection que nous vous présentons au demeurant).

https://maria-antonia.forumactif.com/t39836-la-collection-du-comte-et-de-la-comtesse-de-ribes-en-vente-chez-sothebys-a-paris

Voici donc l'éventail :












Je vous rends compte de toutes les indications fournies par la maison de ventes pour ce lot évalué 10,000 — 15,000.

• Éventail à vingt brins en ivoire, Dieppe, vers 1785
  les vingt brins dits brisés en ivoire reliés par un petit ruban de soie bleue et en partie appliqués de feuilles d'argent doré, représentant l’entrevue d’Alexandre le Grand et du roi indien Porôs qu'il vient de vaincre
  
  Long. 28,5 cm, haut. 15 cm.
  
  PROVENANCE
  - Cadeau de la ville de Dieppe à la Reine Marie-Antoinette pour la naissance du Dauphin le 25 mai 1785 ;
  - Cadeau de la Reine le 5 ou 6 octobre 1789 à Georgine du Crey, conservatrice des dentelles et guipures de sa Majesté ;
  - Sa fille, Georgine du Crey (1790-1870), qui épouse à Versailles le 24 mai 1825 Pierre-Jean La Bruyère ;
  - Eugène de Thiac (1806-1892), légataire universel de Georgine La Bruyère, époux d'Éliza-Victorine Quentin (1820-1908), petite-fille de Jean, Ier comte de Ribes (1750-1830) ; puis par héritage à Charles-Aimé-Auguste, IVe comte de Ribes (1858-1917)
  
  EXPOSITION
  - Exposition Universelle de Paris, 1867 (rapport de la commission de l'Histoire du travail présenté par M. du Sommerard, p. 62)
  - Catalogue of the Loan Exhibition of Fans, South Kensington Museum, Londres, 1870, p. 22, n°166
  
  BIBLIOGRAPHIE
  - Catalogue of the Loan Exhibition of Fans, cat. expo. Londres, 1870, p. 22, n°166
  - Le Moniteur de la Mode, n°44, 5 octobre 1875, pp. 519-521 (illustré)
  - S. Blondel, L'histoire des éventails chez tous les peuples et à toutes les époques, 1875
  
  DESCRIPTION
  Selon Spire Blondel (1836-1900), auteur de L'Histoire des éventails chez tous les peuples et à toutes les époques, 1875, il puiserait son décor dans des dessins de Joseph-Marie Vien, ce que nous n'avons pas pu confirmer malgré nos recherches. La facture en ivoire de cet éventail pourrait être attribuée à Le Flamand, ivoirier célèbre en son temps et dont parle Bernardin de Saint-Pierre en 1775 lors d'un voyage à Dieppe. Il semblerait que ce soit à son sujet que Balzac ait écrit "l'éventail de Marie-Antoinette est le plus beau de tous les éventails célèbres".
  
  Porôs règnait en 327 avant Jésus-Christ sur le royaume de Paurava à l'est de l'Hydaspe (actuel Pakistan). Vaincu, malgré ses deux-cents éléphants de guerre, par Alexandre après avoir refusé de lui faire allégeance, ce dernier lui demanda comment il entendait être traité. Porôs lui répondit "en Roi". Frappé par cette réponse, Alexandre lui rendit ses états.
  
  Selon la tradition, cet éventail a été offert par la ville de Dieppe à la Reine pour la naissance en 1785 du Dauphin. D'après Robert Hyenne dans le Moniteur de la Mode, 1875, « lorsque la Reine fut contrainte de quitter Versailles, lors des événements des 5 et 6 octobre 1789, elle distribua autour d'elle de nombreux souvenirs. Madame du Crey, conservatrice des dentelles et des guipures de Sa Majesté, reçut en partage le magnifique éventail qui, laissé en héritage à sa fille Madame La Bruyère, passa, à la mort de celle-ci, dans la collection de M. Eugène de Thiac, son légataire universel ». Eugène de Thiac (1806-1892) épousa Eliza-Victorine Quentin (1820-1908), petite-fille de Jean de Ribes (1750-1830). Sans postérité, leur cousin Charles-Aimé-Auguste, IVe comte de Ribes, hérita de ce présent royal.
  
  Un autre éventail en ivoire, aujourd'hui non localisé, a une histoire différente : selon Gustave, comte de Reiset, dans son ouvrage Modes et usages au temps de Marie-Antoinette : livre-journal de Madame Eloffe, tome II, 1790-1793, paru en 1885, cet éventail aurait été acquis par le comte de Provence, frère du Roi Louis XVI, auprès de Madame Eloffe, marchande de mode, couturière lingère ordinaire de la Reine et des dames de sa cour.
  Il écrit :
  
  « La Reine aimait les éventails ; le comte de Provence ayant perdu avec elle une discrétion, lui en envoya un magnifique auquel était attaché le quatrain suivant :
  
  Au milieu des chaleurs extrèmes,
  Heureux d'occuper vos loisirs
  J'aurai soin près de vous d'amener les zéphyrs
  Les Amours y viendront d'eux-mêmes. »
  
  M. de Reiset écrit encore « le bel éventail en ivoire de la Reine que nous donnons ici à la collection de M. de Thiac, qui possède les souvenirs les plus authentiques de la Reine Marie-Antoinette et de la famille royale ». Cet éventail est illustré dans l'ouvrage du comte de Reiset, pp. 10-11.
  
  Un éventail assez similaire à décor de chinoiseries figure dans les collections du musée d'Art, Histoire et Archéologie d'Évreux. https://www.sothebys.com/en/

Trop beau l'éventail avec Marie-Antoinette !!!!!







Bon c'est pas de Marie-Antoinette !!!! Il date de vers 1900.

Bel éventail avec le dauphin et la reine -



Marie-Antoinette et le Dauphin, France, vers 1789-1792
Éventail de type brisé en bois découpé de motifs géométriques, et orné de trois gravures rehaussées. À gauche, un portrait en buste du dauphin de France, fils de Louis XVI et de Marie-Antoinette, avec la légende : « Louis Charles de France, Dauphin, né à Versailles le 27 mars 1785 ». À droite, portrait en buste de la reine Marie-Antoinette, d’après le portrait de Louise Élisabeth Vigée-Lebrun (1783) avec la légende « Marie-Antoinette, Reine de France, née à Vienne le 2 novembre 1755 ».
Au centre, un jeune pâtre joue de la flûte à un chien, sous le regard de deux bergères.
Revers muet.
H.t. 27,8 cm (petites usures)
N.B. : Louis-Charles, connu sous le nom de Louis XVII, devient dauphin de France à la mort de son frère Louis-Charles en 1789. Il est emprisonné avec la famille royale au Temple en 1792 où il meurt trois ans plus tard. Cette représentation est à rapprocher du buste de Louis-Pierre Deseine datant de 1790.
https://www.ader-paris.fr/

Très beau reportage sur le travail d'art de l'éventail. Avec des éventails anciens mais aussi le savoir-faire qui permet d'en faire des modernes pour le théâtre ou le cinéma.



Artisanat d’art : l’éventail déplie ses charmes

C'est un objet raffiné, l'éventail. C'est ça qui est séduisant. Je trouve que c'est un objet qui raconte une histoire". À cette histoire, Anne Hoguet, maître d'art et éventailliste (Paris 10e), a offert un écrin, un minuscule et somptueux musée aux mobiliers classés. On y vient sur rendez-vous pour admirer les trésors d'une collection riche de 2 500 éventails. Dans le reportage en tête de cet article, elle explique les motifs d'un éventail. "Vous avez une scène biblique avec Moise qui frappe le rocher. C'est intéressant parce que c'est une belle peinture dans le style italien comme on voit souvent dans les tableaux de Poussin. Et au dos, vous avez une chinoiserie. C'était la mode à cette époque-là". Fragonard,Watteau, de grands peintres prêtent leurs talents à cet accessoire introduit en Europe à la fin du 16e siècle. Les Portugais l'ont rapporté du Japon. Il est vite adopté à la cour. "Dans le câlin amoureux, il peut soit fermer soit ouvert. Mais quand il est sur l'oreille et fermé, c'est vous m'importunez. Et là sur le cœur, on peut l'ouvrir, vous m'intéressez ou je vous aime", révèle-t-elle. De son père, Anne Hoguet a aussi hérité un savoir-faire. La collection s'est enrichie de ses propres créations. "Dans ces tiroirs, ce sont des éventails réalisés pour les films ou le théâtre. Celui-là par exemple, c'est un éventail qui a été réalisé pour le film de Sofia Coppola qui était Marie-Antoinette". Une vie à reproduire ses gestes au service de l'élégance. "Au début, ce n'est pas une passion, parce que mon père qui m'a imposé ce métier. Puis, c'est venu au fur et à mesure", se confie-t-elle. Happée à son tour par cet objet de séduction. Anne Hoguet veut aussi transmettre. Aline est en stage sur la délicate opération de plissage. Continuer à travailler malgré les soucis. L'atelier-musée d'Anne Hoguet pourrait bientôt disparaître. Menacée d'expulsion pour cause d'impayé, elle redoute plus que tout, la dispersion de sa collection. TF1 | Reportage M. Croccel, A. Pocry

https://www.tf1.fr/tf1/jt-we/videos/artisanat-dart-leventail-deplie-ses-charmes-83552305.html

And if you speak english
https://www.dw.com/en/the-last-traditional-fan-maker-in-paris/av-60362022

The last traditional fan-maker in Paris

French fan-maker Anne Hoguet supplies Hollywood and luxury fashion labels with traditional fans. And even Karl Lagerfeld turned to her skilled craftsmanship. But this special profession is on the verge of disappearing.

Peut-être est-ce Marie-Antoinette, dit le vendeur.
https://www.facebook.com/BoscherEncheres/





J'ai de gros doutes à cause du manque d'allure de l'homme.

Pourtant, le décor rappelle celui du belvédère.
https://maria-antonia.forumactif.com/t5622-domaine-de-marie-antoinette-le-belvedere