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 Révolutions de Paris et de Bruxelles, quels points communs ?

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madame antoine

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Révolutions de Paris et de Bruxelles, quels points communs ? Empty
MessageSujet: Révolutions de Paris et de Bruxelles, quels points communs ?   Révolutions de Paris et de Bruxelles, quels points communs ? Icon_minitimeLun 18 Mar - 10:08

Bien chers Amis du Boudoir de Marie-Antoinette,

Je livre ici tel quel un article qui analyse du point de vue des peuples les révolutions qui eurent lieu à Paris (en 1789) et à Bruxelles (en 1830).


  • 14 juillet 1789, la Bastille, prison-symbole du pouvoir royal français est prise par des insurgés parisiens. 27 septembre 1830, les troupes hollandaises venues rétablir le pouvoir du Roi des Pays-Bas sont mises en déroute et fuient Bruxelles. Le point commun entre ces deux moments-clés de notre histoire contemporaine ? Le peuple en colère est à la manœuvre. Les raisons de sa colère ? La cherté de la vie et des taxes antisociales.



Révolutions de Paris et de Bruxelles, quels points communs ? Webpri10
"La prise de la Bastille", par Jean-Pierre Houël, 1789


À l’origine étaient… des taxes injustes. La France du 18ème siècle est caractérisée par une injustice fiscale flagrante. Alors que les nobles et le clergé (l’Église) sont exemptés d’impôts, toutes les charges retombent sur le « Tiers Etat » (c’est-à-dire, le reste de la société : bourgeois (rentiers, hommes d’affaires, marchands, banquiers, juristes…), commerçants, ouvriers, paysans, ouvriers agricoles, etc.). Et au sein de celui-ci, c’est la paysannerie qui paie le plus lourd tribut. À cette époque, les trois quarts de la population vivent encore à la campagne.

Les paysans doivent payer les charges royales d’abord : toute une série de taxes directes et indirectes, payées à l’administration royale. Le Roi Louis XVI (qui règne de 1774 à 1792) les fait augmenter sous son règne. Ces charges sont aussi constituées de services gratuits à rendre au roi. Comme la « corvée », qui est une obligation de construire ou entretenir des grandes routes. Ou la « milice », une obligation de servir 6 ans dans l’armée, qui incombe en grande partie aux paysans les plus pauvres, car les couches les plus aisées en sont exemptées (ou s’arrangent pour y échapper).

La dîme ensuite, qui est un impôt en nature due aux membres du clergé : une partie de la récolte doit ainsi leur être reversée.

Enfin, les seigneurs locaux font payer toute une série de charges aux paysans : des impôts en argent, mais aussi en nature (comme le « champart », un impôt sur une partie des récoltes). Et pour couronner le tout, ces seigneurs édictent eux-mêmes les lois et rendent eux-mêmes la justice. Pas étonnant que la noblesse soit la classe la plus haïe et que c’est contre elle que se concentre l’essentiel de la colère populaire en France avant la Révolution.


Révolutions de Paris et de Bruxelles, quels points communs ? Web_di10
Alors que les nobles et le clergé (l’Église) sont exemptés d’impôts, toutes les charges retombent sur le reste de la société, en premier lieu, les paysans.
(Estampe du 18ème siècle, auteur inconnu)



La question fiscale, un enjeu majeur aussi en Belgique
Dans la Belgique du début du 19ème siècle (qui fait partie alors du Royaume des Pays-Bas), si toute une série de taxes (comme la dîme) ont été abolies, la question fiscale reste malgré tout un enjeu majeur. En 1822, le roi (des Pays-Bas) fait voter deux taxes qui frappent durement les classes populaires : la mouture et l’abattage. La première concerne les grains et la farine introduits dans les villes. Le résultat est immédiat pour la population : le prix du pain augmente. La taxe sur l’abattage taxe la viande dans les boucheries, alors que la viande est déjà taxée lors de son entrée dans la ville. L’introduction de ces taxes crée beaucoup de remous et provoque même une émeute dans le Luxembourg : « Des paysans armés de gros bâtons s’emparèrent des moulins et chassèrent les employés du fisc chargés de la perception. La maréchaussée [ancêtre de la gendarmerie, NdlR] dut céder (…). La troupe intervint. Une douzaine de révoltés furent livrés aux tribunaux », écrit Maurice Bologne dans son Insurrection prolétarienne de 1830 en Belgique.


  • L’indépendance belge : une révolte des classes populaires
    Jusqu’en 1830, la Belgique fait partie du Royaume des Pays-Bas (avec les Pays-Bas actuels et le Grand-Duché de Luxembourg). En 1830 a lieu la révolution belge qui provoque la séparation entre la Belgique et les Pays-Bas. Selon l’histoire officielle, celle apprise à l’école, la révolution belge de 1830 est l’oeuvre de bourgeois éclairés : après une séance d’opéra (la Muette de Portici), une révolte de bourgeois éclate pour demander moins d’oppression et plus d’autonomie politique à Guillaume, roi des Pays-Bas. Face au refus du roi, la bourgeoisie belge se radicalise et finit par obtenir l’indépendance de la Belgique. Ce qu’on n’apprend pas à l’école, c’est qu’en réalité, la révolution belge de 1830 est l’œuvre d’ouvriers et des classes populaires. Les raisons de leur révolte ? La cherté de la vie et des taxes antisociales.


Misère et cherté de la vie
Au 18ème siècle, c’est à l’achat du pain qu’est consacrée, en moyenne, la moitié du salaire des classes populaires françaises, 16 % pour les légumes, le lard et le vin, 15 % pour les vêtements et 5% pour le chauffage. Le coût de la vie augmente de 62 % au cours des années 1785-1789.

A cette époque, les mauvaises récoltes ont un effet désastreux : elles font grimper le prix des céréales, et donc du pain. Suite à la pire crise agricole du siècle en 1788, près de neuf dixièmes du budget des classes populaires des villes est consacré au pain. Cela signifie qu’il ne reste plus que 12 % pour toutes les autres dépenses. Pas étonnant que la revendication populaire principale tienne en deux mots : du pain.

La crise agricole se transforme aussi en crise industrielle : comme le pain devient plus cher, les gens ont moins d’argent pour acheter d’autres biens. Même les paysans, face aux mauvaises récoltes, doivent acheter des grains pour se nourrir. Cette baisse de leurs achats provoque une diminution de la production industrielle, jetant par là les ouvriers au chômage.


En France, le coût de la vie augmente de 62 % au cours des années 1785-1789.
Cette situation est encore aggravée en France par un traité de libre-échange conclu en 1786 entre la France et l’Angleterre. L’industrie et le développement technologique y sont beaucoup plus avancés en Angleterre que sur le continent. La France est donc inondée de produits anglais. Tout cela précipite l’industrie française dans une crise.

« Le problème essentiel de la condition populaire était celui du salaire et de son pouvoir d’achat », résume Albert Soboul, historien spécialiste de la révolution française. La misère grandit fortement dans les années précédant la révolution française.

La situation n’est pas différente en Belgique dans les années précédant l’indépendance belge. Durant les années 1820, la concurrence étrangère et l’introduction de machines fait augmenter le chômage dans l’industrie belge qui est en train de naître à cette époque. La politique protectionniste (notamment dans l’industrie textile) provoque une augmentation des prix.

Ces politiques, note Maurice Bologne, créent une profonde inégalité dans la société belge : « la prospérité de la bourgeoisie s’était épanouie au détriment des classes inférieures », qui, elles, vivaient dans « la misère, [la] famine et [le] chômage. »


Révolutions de Paris et de Bruxelles, quels points communs ? Web_ja10
Jean-Joseph Charlier, dit "Jambe de bois", est un Liégeois qui a rejoint les insurgés bruxellois.
(Image "La Jambe-de-Bois", Jean-Baptiste Madou, 1830)



Des revendications politiques
A la veille de la révolution française, la crise économique en France se double d’une crise politique. Jusque là, le Roi dispose du pouvoir absolu : il édicte les lois, rend la justice, est le chef du gouvernement, nomme les ministres, dirige l’armée. Le tout sans contre-pouvoir réel. Mais à la fin du 18ème siècle, le pouvoir royal est devenu plus faible. Il est contesté par des nobles qui veulent s’affranchir d’un certain contrôle royal. D’autre part, la bourgeoisie a déjà acquis le pouvoir économique : c’est la classe la plus riche, la plus instruite aussi, mais elle est exclue du pouvoir politique. Nobles et bourgeois se rejoignent donc contre le pouvoir absolu du roi : ils veulent limiter ses pouvoirs via une Constitution. Ils s’opposent par contre sur le régime à y instaurer. Les bourgeois plaident surtout pour des libertés fondamentales, la fin des privilèges qui exemptent la noblesse de payer des impôts, et un gouvernement dans lequel ils ont leur place.

Le Roi est forcé de convoquer les États-Généraux, sorte de parlement où se retrouvent la noblesse, le clergé et le « Tiers-État ». Ces États-Généraux réalisent d’abord une révolution juridique : ils mettent fin au pouvoir absolu du Roi. Le pouvoir de ce dernier est dorénavant contrôlé par une assemblée.

Un changement surtout juridique, c’est aussi ce que veulent les patrons d’usine et les nobles dans les provinces belges dans la période pré-indépendance. Au départ, ils n’ont pas de problème fondamental avec le Roi des Pays-Bas. Leurs affaires sont florissantes et dans leur grande majorité, ils soutiennent la politique économique du royaume. Cependant, ils ont une série de revendications politiques : emploi des langues (ils parlent français, alors que le Roi et son administration parlent néerlandais), distribution des postes dans l’administration, ou encore liberté de la presse. Des revendications importantes, mais pas question pour les nobles et les patrons de mettre en danger l’ordre établi qui leur est largement favorable.


Le peuple entre en action
Dans la France de 1789, l’espoir soulevé dans le peuple par les réformes politiques et la fin du pouvoir royal absolu est immense. Les classes populaires (paysans, artisans) espèrent ainsi voir la fin des privilèges de la noblesse. Aussi, toute manœuvre du Roi Louis XVI et des nobles est perçue comme faisant partie d’un immense complot en vue de revenir sur les acquis de la révolution. Le peuple croit également que le prix élevé du pain est causé par la noblesse en vue de s’enrichir. Cela accentue encore la colère contre la noblesse et le Roi. Lorsque Louis XVI regroupe 20 000 hommes armés près de Paris et qu’il renvoie le populaire ministre des Finances Necker, le peuple, sentant venir le coup de force du Roi, entre en action. Cherchant à s’armer contre les troupes royales, la foule se rend à la Bastille, un château fort qui sert également de prison et où sont entreposées des armes. Après quelques heures de combat, le peuple se rend maître de ce bâtiment, libère les prisonniers et prend possession des armes.

L’histoire est remplie de mouvements sociaux contre les taxes injustes et la cherté de la vie
Dans la Belgique de 1830, c’est la situation internationale qui accélère les évènements : en effet, des révoltes populaires sont à l’œuvre dans différents pays durant l’été 1830. Ces révoltes provoquent un enthousiasme « indescriptible » (écrit Bologne) sur la classe ouvrière belge. Bruxelles est recouverte d’affiches appelant à la révolution le 25 août. L’insurrection ouvrière belge de 1830 commence par des manifestations. Les buts de celles-ci sont avant tout économiques, elles visent à améliorer le sort de la population travailleuse : « Pas un seul instant à ce moment, on ne voit apparaître d’emblème national ou provincial. Il ne s’agit pas alors de créer une patrie belge, mais bien de se dresser contre la misère, le pain trop cher, le machinisme expropriateur et les responsables de cette situation : le gouvernement et la bourgeoisie. »

Une nouvelle classe prend le pouvoir
La prise de la Bastille constitue un moment symboliquement puissant. D’autant que partout à la campagne, les paysans se révoltent contre les nobles. Ils détruisent les documents sur lesquels sont inscrits les droits féodaux (et donc les charges qu’ils doivent payer à la noblesse). C’est leur manière de montrer leur volonté de détruire l’ordre établi. Le pouvoir du roi Louis XVI peut vaciller à tout moment. Il choisit donc la voie de la concession. La noblesse et le clergé sont divisés. La bourgeoisie française en profite pour prendre le pouvoir politique, car elle est devenue majoritaire dans les États-Généraux. Mais il faut donner des garanties au peuple en colère. Le 4 août 1789, les privilèges des nobles et du clergé sont abolis, les Français sont déclarés égaux en droits. Fin août, c’est la déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen qui est votée, une première mondiale et historique, une avancée incontestable.

Mais ceux-là même qui ont voté ces lois progressistes sous la pression populaire veulent maintenir leur pouvoir. Par exemple, si les droits de l’homme ont été votés en principe, toute une série de lois viennent limiter l’exercice de ces droits : interdiction des syndicats, droit de vote limité aux hommes riches, et ainsi de suite. Autre exemple : les privilèges de la noblesse et du clergé sont déclarés abolis « en principe », mais les lois d’application sont beaucoup moins précises et la noblesse peut encore longtemps garder toute une série de privilèges.

D’autre part, une garde nationale française est créée. Son rôle est au départ double : défendre Paris contre l’armée du Roi, mais aussi protéger les riches bourgeois des révoltes populaires.

En 1830, la réaction des patrons d’usines, nobles, avocats, et politiciens belges est également double. D’une part, face au ralliement d’une partie des forces de l’ordre à la révolution, ils créent la « garde bourgeoise » dont le but premier est de maintenir l’ordre (établi), et de protéger leurs biens en utilisant la violence. Cette garde s’illustre notamment en tirant sur les manifestants qui sont venus protester devant le Palais royal (symbole du pouvoir du Roi des Pays-Bas à l’époque). D’autre part, en réprimant les classes populaires et donc en protégeant dans les faits le pouvoir du Roi Guillaume, l’establishment veut se montrer digne de confiance face au Roi. Le but de la manœuvre est clair : « Faites-nous confiance pour maintenir l’ordre, mais accordez-nous nos revendications. » La bourgeoisie belge veut tirer profit de la révolte ouvrière. Mais c’est compter sans l’intransigeance du Roi qui refuse d’accorder aux notables belges ce qu’ils espèrent et envoie une troupe de 6 000 hommes pour mater la révolte. Face à l’inflexibilité du pouvoir royal, la bourgeoisie belge finit  par se radicaliser, et opte pour l’indépendance belge. Mais c’est encore le peuple bruxellois en armes (rejoint par des milliers de volontaires venus de toutes les provinces belges) qui lutte contre l’armée envoyée par le pouvoir royal, et chasse celle-ci hors de Bruxelles durant les âpres combats de septembre 1830. Pendant que le peuple se bat contre les troupes hollandaises (et paye le plus lourd tribut), la bourgeoisie belge, qui avait fui la future capitale belge durant les combats, s’organise et crée un gouvernement provisoire qui déclare l’indépendance de la Belgique le 4 octobre 1830. Ce gouvernement décide de créer un Congrès national composé exclusivement de grands bourgeois et propriétaires terriens : seul 0,01 % de la population belge bénéficie du droit de vote pour y élire ses représentants. C’est cette assemblée peu démocratique qui rédige une Constitution très libérale pour la Belgique, ce que Bologne qualifie de « coup d’État des chefs bourgeois ».


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A côté des injustices fiscales flagrantes, c’est aussi la démocratie de basse intensité que l’on connaît aujourd’hui qui est remise en cause par les gilets jaunes.
(Photo Patrice Calatayu, flickr)



Une lutte contre les taxes injustes… entre autres choses
L’histoire est remplie de mouvements sociaux contre les taxes injustes et la cherté de la vie. Ces deux problèmes sont souvent des déclencheurs de vastes mouvements sociaux, voire de révolutions. Pas étonnant que ce soient deux points de départ du mouvements des gilets jaunes.

Gérard Noiriel, auteur d’une « Histoire populaire de la France », écrit ainsi dans un article publié récemment que « [ce] type de luttes antifiscales a toujours atteint son paroxysme quand le peuple a eu le sentiment qu’il devait payer sans rien obtenir en échange. (…) Ce n’est donc pas un hasard si le mouvement des gilets jaunes a été particulièrement suivi dans les régions où le retrait des services publics est le plus manifeste ». D’ailleurs, la taxe carbone lancée par le président français Emmanuel Macron était une nouvelle taxe pour combler la perte de recette due à la suppression de l’ISF (impôt sur la fortune) en France.

Mais, indique l’historien français, « il faut éviter de réduire les aspirations du peuple à des revendications uniquement matérielles ». L’histoire nous montre que les peuples ne se soulèvent pas uniquement contre les taxes injustes ou la cherté de la vie mais aussi pour des revendications politiques, comme davantage de démocratie. Qu’on pense par exemple aux gilets jaunes qui défendent aujourd’hui un Référendum d’initiative citoyenne (RIC). A côté des injustices fiscales flagrantes, c’est aussi la démocratie de basse intensité que l’on connaît aujourd’hui qui est remise en cause avec des propositions comme le RIC.

Enfin, ces évènements montrent que les classes possédantes jouent systématiquement sur deux tableaux : la répression d’une part, mais également une tentative de récupérer le mouvement, pour maintenir son pouvoir d’autre part. Le grand débat lancé par Macron en est un bon exemple. Face à la colère populaire, plutôt que d’écouter les aspirations légitimes des travailleurs, le président français tente aujourd’hui, sous couvert d’un « grand débat », de continuer à faire passer ses points de programme.


Cet article est signé Michaël Verbauwhede.
https://www.solidaire.org/


Je n'ai pas pour habitude de prendre parti politiquement, mais il est effectivement aberrant que les peuples européens doivent payer la facture écologique que les gouvernements ignorent depuis trop longtemps.

Bien à vous

madame antoine

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Plus rien ne peut plus me faire de mal à présent (Marie-Antoinette)
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