L’0péra royal

Madame Sophie a écrit:

Je constate que le retroussis a retrouvé l'aspect conforme qu'il avait avant la révolution , c'est-à-dire régulier et symétrique ( et non irrégulier comme il avait été restitué dans les années 50 ).

Les franges de galon d'or du milieu sont d'ailleurs plus claires car elles résultent du tissage supplémentaire nécéssaire et financé par les Amis de Versailles .

C'est principalement cette restauration qui a été faite. Comme vous le soulignez Madame Sophie, ce sont les gravures du mariage de Louis Auguste et de Marie-Antoinette qui été reprises. le retroussis des années 50 était beaucoup plus grand.

Madame Sophie a écrit:

Photos sublimes , comte !!

Vous nous gâtez

Merci, pourtant la lumière n'est pas extraordinaire pour réaliser des photos corrects.

Je me pâme, Comte !!!!        

Encore ! encore !!!

Magnifique comte axel

AH !!!AH!! AH que je ris de me voir 'si laide' en ce miroir ........!!!!!!!!!!!!

Il n'empêche que je serais si heureuse de pouvoir chanter ceci et tant d'autres merveilles dans ce fabuleux théâtre !
Merci du rêve que vous venez de me prodiguer, cher comte.........    

Détails :

Merci !

Lettre du marquis de Marigny pour solliciter une augmentation des budgets alloués aux travaux de cet opéra (1770)

Oh c'est intéressant !

N'est-il pas ?

De Jean Michel Moreau (dit le Jeune) : le souper donné le 16 mai 1770.
La scène est illustrée de l'autre côté.
Nous avons donc une vue d'ensemble !  

Et le plancher a été rehaussé afin de permettre de souper "plein pied".

baron de batz a écrit:

Et le plancher a été rehaussé afin de permettre de souper "plein pied".

Non ceci n'a pas été refait. D'ailleurs ce système fonctionnant avec des "crics" n'a pas été utilisé souvent.

La pente originelle du plancher , supprimée en 1871 , a néanmoins été rétablie .

Et je crois qu'à terme le plancher " montant " avec les crics pourra à nouveau fonctionner  

Sur la gravure , on peut voir le fameux et énorme surtout de porcelaine et marbre , en partie dépecé et conservé au château ( salle des buffets -ou du billard- du roi , à la fin de son appartement intérieur ).

Apparemment ce n'est pas d'actualité. Mais c'est la guide que nous avons eue qui nous l'a signalé, donc à prendre avec circonspection

Ah d'accord ! Ouvrons l'oeil !

et le bon !

Il faudrait bien sûr qu'un mécène fortuné se présente , car ce projet ne pourrait être mis en œuvre qu'avec les maigres crédits de l'État .

Une partie du surtout de table était présent à l'exposition du Grand Palais.

le comte axel a écrit:

Chers amis , après quelques recherches je suis en mesure de vous dire quels sont ces deux personnages s'enlaçant tendrement dans le foyer de l'Opéra de Versailles

Sculpté par Augustin Pajou dans le bois , il s'agit de la Jeunesse et de la Santé

Au XVIIIe siècle, Madame de Pompadour s’efforçait de divertir Louis XV avec le théâtre des Petits cabinets, scènes provisoires montées dans l’appartement de la favorite ou dans la loge de l’escalier des Ambassadeurs. Mais c’était divertissements intimes et troupes de comédiens amateurs.


Les grandes fêtes exigeaient davantage, plus même que l’ancienne salle de comédie de la cour des Princes.

Gravure tirée du mémoire de M. de Bourcet (de Connaissances de Versailles) intitulé : un théâtre au château de Versailles : la comédie de la cour des Princes

Les aménagements répétés de salles destinées à d’autres usages n’étaient que des demi-solutions, insuffisantes et coûteuses. Construire une salle définitive s’imposait car les prochains mariages des petits-fils du roi ajoutaient à la nécessité. Cette salle connut une longue gestation puisqu’entre le premier projet datant de Louis XIV et la réalisation de la salle, il se passe plus de 80 ans. Il fut inauguré le 16 mai 1770 à l’occasion du mariage du dauphin, futur Louis XVI et de l’archiduchesse d’Autriche, Marie-Antoinette. Pour le festin royal (l’on put découvrir l’extraordinaire machinerie de l’ingénieur Arnoult), les sièges sont enlevés, la fosse d’orchestre bouchée, car le plancher va monter jusqu’à hauteur de la scène (grâce à des crics, toujours en place), retrait du balustre.


Pour des raisons à la fois d’économie et d’acoustique, il est entièrement construit en bois. De plus, sous la fosse d’orchestre se trouve une voûte inversée afin de faire caisse de résonnance.

Quelques chiffres, la scène avec le proscénium fait 800m² et 4% de déclivité, quant à la salle 340m². Au XVIIIe siècle, la salle accueillait 1200 personnes, ce nombre pouvant être porté à 2000, en installant des gradins dans la colonnade.


Les travaux ont porté entre autre sur le retrait du mur de béton, du rideau de fer et la remise en place du manteau d’arlequin (C’est un ensemble constitutif de la scène à l'italienne, formé par deux châssis et une frise autrefois peints en trompe-l’oeil imitant des draperies. Situé après le cadre de scène et le rideau d'avant-scène, le manteau d'Arlequin permet d'augmenter ou de diminuer la taille de la scène visible.)


Découvrons les différents niveaux sous la scène :

1er : le plancher démontable ou relevable en sapin

2ème : le domaine des machinistes


3ème : intermédiaire

4ème : treuils


5ème : les trois arbres longitudinaux

Suite dans un prochain billet

Un grand merci!