Un autographe inconnu de Marie-Antoinette ?

C'est à vendre et je ne sais pas du si c'est authentique. Je vous partage les photos et les explications.









Marie Antoinette Lovely Signature

A paper fragment signed by ill-fated French queen Marie Antoinette (1755-1793) as "Marie Antoinette." With correct paper, ink, and letter formation of the signature. Accompanied by a vintage envelope and newspaper clipping, both of which serve as part of its authentication. Purchased from ABAA dealer Konstantinopel Rare & Fine Books (Enschede, Netherlands), and from an old-time collection. The paper slip is folded between the "n" and "ette" of "Antoinette," and shows some light soiling, else near fine. 3.125" x 1".

This signature once graced a letter or document signed by Marie Antoinette. The 14-year-old Austrian Archduchess had become dauphine of France in 1770 upon marrying Louis XVI (1754-1793), grandson of Louis XV and heir to the French throne.

During their reign, Louis XVI's disinterest in and indecision about affairs of state did little to bolster public confidence, and Marie Antoinette's personal extravagance further damaged public relations. The royal couple ruled officially between 1774 and 1789, after which they became titular rulers. Louis XVI, called Citizen Louis Capet during the French Revolution, was executed in January 1793. L'Autrichienne (a derogatory name leveled against Marie Antoinette, meaning "Austrian dog") was beheaded at the Place de la Concorde in mid-October 1793. She was 37 years old.

C'est 750 dollars et il faut des enchères.
https://www.invaluable.com/

Bonjour, j'ai aussi découvert un autographe de Marie-Antoinette sur un bon à payer.

Le saviez-vous ? Il y a dans les archives de la Villa Aurora à Rome 12 lettres de Marie-Antoinette et 13 de Louis XVI.

Connaissez-vous cette lettre ?

• MARIE-ANTOINETTE (1755 - 1793)L.A., à un comte [de MERCY-ARGENTEAU ?] ; 1 page et demie in-8.
  Curieuse lettre.
  «Arretéz, arretez, monsieur le comte, dans la demarche de Mr J. la suitte du projet de Mr de Gil. Je reconnoit a premiere vue, si les foux se perdent il ne faut pas que les gens sages se perdent avec eux, j'en reviens a votre premier avis»... Elle lui donne sa lettre «pour le roi de
  Naples, elle n'est pas bien longue, mais je crois qu'elle en dit assez, car enfin le com. ne ne peu pas être recommandé comme le chevalier d'Assas. J'oubliois de vous dire qu'il est a propos que le com. ne me fasse pas de remerciements, cela excite la curiosité et puis les demandes».

1. Pas de date
2. Pas de destinataire précisé
3. Lettre authentique ?

Merci Orchid
Je n'y connais rien en écriture de Marie-Antoinette et je sais qu'il y a eu plein de faux donc prudence
On peut regarder le contexte ? Le chevalier d'Assas peut-être celui dont on parle ici :
https://maria-antonia.forumactif.com/t5509-marie-antoinette-et-le-chevalier-d-assas

C'est compliqué. Le chevalier d'Assas dont parle Globule, est Louis d'Assas du Mercou qui s'illustra lors de la guerre de Sept Ans. Sa mort héroïque à la  bataille de Kloster Kampen valut une pension à ses descendants. La mort eut lieu en 1760 et c'est en 1777 que la pension fut accordée par Louis XVI, sur intercession de Marie-Antoinette (ce qui permettrait de supposer un intérêt de cette princesse pour la famille Assas). La pension fut confirmée en 1790.

La plus ancienne des pensions non encore éteintes fut instituée par lettres patentes du roi Louis XVI " au profit du sieur François, baron d'Assas ", en récompense du dévouement héroïque du chevalier son frère. Maintenue par la loi du 3 août 1790, qui supprimait pourtant " les pensions et autres grâces pécuniaires existant au 1er janvier " de cette année, elle fut inscrite sur les registres du Trésor en vertu d'une ordonnance du 6 février 1815. Perpétuelle et réversible par ordre de primogéniture " sur la descendance masculine et à défaut féminine ", elle ne s'éteindra qu'à la mort du dernier descendant du chevalier.

C'est la seule pension de l'Ancien Régime qui subsiste affirme Le Monde dans un article de 1954.

Bref, mort au moment où Marie-Antoinette (si tant est que cette lettre soit authentique) écrit, ce ne peut être lui. Il s'agit alors plus que vraisemblablement de Jean François d'Assas de Lavit, lui aussi chevalier d'Assas, né en 1760 et mort en 1850.



Il fut officier de marine, contre-amiral de France et pensionnaire héréditaire du Roy. Fait chevalier de Saint-Louis en 1792, il émigra en Russie l'année d'après. Il se peut donc que ce soit de lui que parle cette lettre.

La lettre est chez Aguttes.
https://www.aguttes.com/lot/134757/20588760-marieantoinette-1755-1793la-asort=num&

Ils ne donnent pas beaucoup d'infos mais l'estiment haut (5000 - 6000 EUR). Donc ils la considèrent authentique ou assez bien pour en avoir l'air.

Je vais sans doute chercher trop loin, mais tant pis, je me lance.
Jean-François est le fils d'une dame de Ginestous, Anne Marie Charlotte. Or la princesse de Lamballe avait une amie de Ginestous.
Je vous avais prévenus, je vais chercher loin mais on connaît la fidélité de la reine dans ses amitiés et comme elle étend ses bienfaisances à toute la famille.
De plus il y a aussi une connexion entre la famille Ginestous et les Esterhazy. Or Marie-Antoinette adorait Esterhazy.
Du coup, ce ne serait pas étonnant qu'elle ait voulu protéger cette famille et en conséquence accordé sa confiance au chevalier d'Assas.
D'où peut-être une lettre authentique ? Il faudrait demander à Pim ce qu'elle en pense, elle s'y connaît en lettres de Marie-Antoinette.

Orchidée a écrit:

MARIE-ANTOINETTE (1755 - 1793)L.A., à un comte [de MERCY-ARGENTEAU ?

Pourquoi ce serait forcément Mercy ? Pourquoi pas Fersen par exemple ? C'est aussi un comte et Marie-Antoinette a beaucoup correspondu de politique avec lui.

flower power a écrit:

Orchidée a écrit:

MARIE-ANTOINETTE (1755 - 1793)L.A., à un comte [de MERCY-ARGENTEAU ?

Pourquoi ce serait forcément Mercy ? Pourquoi pas Fersen par exemple ? C'est aussi un comte et Marie-Antoinette a beaucoup correspondu de politique avec lui.

Mais jamais La reine parlait avec amour à Axel Mon ami tout ça........

Therese Belivet a écrit:

Il faudrait demander à Pim ce qu'elle en pense, elle s'y connaît en lettres de Marie-Antoinette.

Oups, chère Thérèse... Je crains que vous ne surestimiez grandement mes lumières...

Je n'ai en réalité pas plus de certitudes que vous. Je me demande aussi... Les experts l'estiment haut, donc on aurait tendance à y voir un gage d'authenticité. Mais en fait ça ne veut rien dire et ce ne serait pas la première fois que des vendeurs se feraient avoir.

Ce qui me frappe, c'est qu'ils ne mettent pas la deuxième face de la lettre. Parce qu'elle n'est pas signée et qu'ils ont peur que cela fasse baisser la cote ? En réalité, l'absence de signature serait un excellent signe. Et, pour m'être crevé les yeux sur cette lettre, j'ai bien l'impression qu'elle n'est pas signée.

Donc partons du postulat que cette missive a bien été écrite par la reine Marie-Antoinette. A qui donc ? Les experts supposent Mercy, à juste titre sans doute, comme semble l'indiquer l'absence de signature (donc lettre à un proche). Mais il se peut que la reine s'adresse à un autre "Monsieur le comte".

La date ? Les noms abrégés pourraient nous donner une indication. Dans la Correspondance éditée par E. Lever,
il est question d'un chevalier de Jaucourt (lettre de Barnave à Marie-Antoinette, 1 décembre 1791). Lieutenant général des armées du roi qui était avec les princes à Coblence. Le 7 décembre, la reine exprime à Fersen une certaine défiance vis-à-vis d'un M. de Gillier.

... il le mandera à M. de Gillier : c'est vous dire que tout le monde le saura...

Ce fameux Gillier était le fondateur du Salon français, un club ultra royaliste qui réunissait des gens qui n'avaient pas encore émigré. Nous sommes de nouveau dans cette même mouvance des princes prêts à toutes les exagérations pour venir à bout de la Révolution.

De plus, les dates concordent. Cette lettre pourrait avoir été écrite à la fin 1791, après le désastre de Varennes, à cette période tendue où Marie-Antoinette, comme elle le dit elle-même, écoutait tous les avis et envoyait des bouteilles sur toutes les mers pour essayer de sortir du marasme.

Voilà, chers amis... Je n'en sais malheureusement pas plus. Mais cet écrit mérite d'être étudié de façon plus approfondie.

de La Reinta a écrit:

flower power a écrit:

Orchidée a écrit:

MARIE-ANTOINETTE (1755 - 1793)L.A., à un comte [de MERCY-ARGENTEAU ?

Pourquoi ce serait forcément Mercy ? Pourquoi pas Fersen par exemple ? C'est aussi un comte et Marie-Antoinette a beaucoup correspondu de politique avec lui.

Mais jamais La reine parlait avec amour à Axel Mon ami tout ça........

Pourquoi pas Mirabeau ?

Mirabeau est mort le 2 avril 1791 (dans des circonstances un peu louches d'ailleurs).

Je vous ai trouvé un billet non signé mais à l'écriture reconnaissable. Le (la ?) destinataire est inconnu(e ?).



"J'ai reçu votre petite lettre d'excuse vous verrez par celle-cy qu'elle n'a pas ete necessaire vous vous etez trompe de datte ainsi je ne sais de quel jour elle est, mais ce qui ma fais plaisir c'est que je vois que l'evesque est arrive adieu pour tout de bon cette fois-cy -

ce 12 xbre"

Le texte est transcrit dans l'écriture de la reine.