Le Boudoir de Marie-Antoinette

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 10 mai 1794: Mme Elisabeth

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yann sinclair

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MessageSujet: 10 mai 1794: Mme Elisabeth   10 mai 1794: Mme Elisabeth Icon_minitimeSam 11 Mai - 11:39

Élisabeth Philippine Marie Hélène de France
(Élisabeth Philippine Marie Hélène de Bourbon)
dite Madame Élisabeth
Élisabeth de Bourbon
Cette princesse du sang naquit le 03 mai 1764 au Château de Versailles
10 mai 1794: Mme Elisabeth Capt1158
portrait par François Hubert Drouais en 1770 
   Baptisée le 3 mai 1764 à Versailles en la chapelle du château
10 mai 1794: Mme Elisabeth Capt1157
Acte de baptême


Guillotinée à Paris le 10 mai 1794 (21 floréal an II) place de la Révolution (actuelle place de la Concorde) l'âge de 30 ans
(victime de la Révolution française)

   Inhumée en 1794 au Cimetière des Errancis à Paris

Elle est le huitième et dernier enfant du dauphin Louis et de Marie-Josèphe de Saxe et la sœur du roi Louis XVI à qui elle apporta un soutien indéfectible.



Parents

   Louis de Bourbon, dauphin de France 1729-1765
   Maria Josepha von Sachsen, princesse de Pologne 1731-1767


   Filleule: Marie-Elisabeth de Lançon de Lostière 1768-1835
   Filleul: Louis Stanislas, comte de Tilly 1778
   Filleule: Élisabeth de Bourdeilles 1777
   Filleul: Louis-Philippe de Bombelles 1780-1843
   Filleule: Diane Hélène Elisabeth van Blarenberghe 1786-1853
   Filleul: Augustin Stanislas des Monstiers-Mérinville, marquis de Mérinville 1785-1862
   Filleul: Xavier Philippe Pierre Le Viconte de Blangy 1784-1845

Emprisonnée avec lui en 1792 et appelée à comparaître devant le Tribunal révolutionnaire sous la Terreur, elle fut condamnée à mort et exécutée.

Reconnue pour sa piété, ses actes de charité et sa mort associée à un martyre, elle est déclarée servante de Dieu par l'Église catholique le 23 décembre 1953.

sœur des rois Louis XVI de France, Louis XVIII de France et Charles X de France


Sous la Terreur, elle dut comparaître devant le Tribunal révolutionnaire et fut condamnée à mort.


10 mai 1794: Mme Elisabeth 382162
 https://www.canalacademie.com/ida6219-Madame-Elisabeth-soeur-de-Louis,6219.html?page=article&id_article=6219

10 mai 1794: Mme Elisabeth Captue37
Enfance
 Cette princesse du sang naquit le 3 mai 1764 au Château de Versailles, dernière fille du dauphin Louis-Ferdinand et son épouse, Marie-Josèphe de Saxe.Le dauphin mourut de tuberculose l'année suivante et la dauphine le suivit deux ans plus tard dans la tombe. Tous deux n'avaient que 36 ans lors de leur décès et laissaient 5 enfants dont l'aîné, le futur Louis XVI, avait 13 ans.

   Orpheline à trois ans, Elisabeth reçut une excellente éducation, plus solide que celle de sa future belle-sœur Marie-Antoinette de 9 ans son aînée. Elle se passionnait pour l’art, en particulier le dessin et alors qu’elle était encore enfant, sa gouvernante, la comtesse de Marsan, l’emmenait avec sa sœur aînée, Madame Clothilde, aux salons de peinture officiels. Par la suite, Élisabeth montra de réelles dispositions pour le dessin et le musée de Versailles conserve quelques unes de ses œuvres.

   Espiègle, volontaire, sportive – elle était une excellente écuyère – elle s’assagit en grandissant et sa charité active lui attira beaucoup de sympathies.

   Connue pour sa grande piété, Madame Élisabeth avait subi l’influence de ses tantes, filles de Louis XV, qui lui avaient inculqué une grande dévotion, sans altérer en elle une certaine liberté d'esprit, y compris à l'occasion dans le domaine de la religion, ce dont témoigne sa correspondance.

   Bien que pressentie en 1777 pour épouser le frère de Marie-Antoinette, l’empereur Joseph II (de 23 ans son aîné), elle obtint de Louis XVI de pouvoir rester à Versailles. Le roi, qui l’aimait tendrement, fit monter somptueusement sa maison et lui fit cadeau du domaine de Montreuil, où, cependant, elle ne séjourna que très peu.
10 mai 1794: Mme Elisabeth Melisabeth-106x150
Madame Elisabeth par madame Vigée Lebrun, 1782

Dernière fille du dauphin, Louis-Ferdinand et de son épouse Marie-Josèphe de Saxe, Elisabeth naît le 3 mai 1764 au château de Versailles.
Dix ans la séparent de son frère aîné, le futur Louis XVI et cinq de sa sœur Clotilde, avant dernière de la famille.

L’année après sa naissance, son père est emporté par la tuberculose; sa mère le suivra dans la tombe deux ans plus tard.
Orpheline à trois ans, Élisabeth reçoit pourtant une excellente éducation.

Fait exceptionnel pour une jeune fille de cette époque, elle est initiée très tôt à la philosophie, plus précisément à la philosophie des stoïciens sous l’impulsion de sa gouvernante, la comtesse de Marsan.

On lui inculque aussi la règle de la maison de Saint-Cyr.

Elle n’en est pas l’élève, mais s’y rend souvent au cours de ses jeunes années et adopte l’esprit de la maison fait de soumission, de régularité et de sagesse.

En 1774, vient s’ajouter aux leçons de Saint-Cyr, et à celles de la sagesse antique, l’instruction religieuse que lui délivre l’abbé Madier, son confesseur.

Il l’initie entre autres à la dévotion du Sacré-Cœur et lui enseigne les exercices du perfectionnement spirituel, la méditation, l’oraison mentale et l’examen de conscience.

Les années d’études sont l’occasion d’un réel épanouissement intellectuel mais pas seulement.

D’un caractère espiègle, Madame Élisabeth est très sportive et excellente cavalière.

Elle montre également de réelles dispositions pour le dessin qui témoignent de son goût plus général pour les arts.

10 mai 1794: Mme Elisabeth Meelisabeth-121x150

En 1777, elle est pressentie pour épouser le frère de Marie-Antoinette, l’empereur Joseph II.

Elle obtient de Louis XVI l’abandon du projet pour rester à Versailles auprès des siens.

Puis vient le temps de l’indépendance avec la constitution de sa propre maison et surtout son choix de se consacrer à Dieu, sans pour autant entrer dans les ordres.

Ne doit-elle pas rester disponible pour sa famille et ses amis ?

Comme le montre Jean de Viguerie, cette femme qui vouait un véritable culte à la famille et à l’amitié avait pour vocation de rester avec les siens, le roi, la reine et leurs enfants.


La Révolution

 Alors qu’elle aurait pu se retirer avec ses tantes au château de Bellevue près de Meudon, elle choisit de partager le sort de son frère après le 6 octobre 1789. Elle disposa désormais d’un appartement aux Tuileries à Paris.

   Malgré les apparences, c’était une femme de caractère, mature et réfléchie, qui tenait parfois tête à son frère ou à sa belle-sœur Marie-Antoinette.
Leurs affrontements portaient sur des choix de stratégie politique, la princesse adoptant une position ultra, sans la moindre concession aux partisans d’une monarchie constitutionnelle.
Dès 1790, elle soutenait le principe d’une alliance des émigrés avec les puissances étrangères dont elle attendait le salut.Par l’intermédiaire du comte de Virieu, entre autres personnes, elle correspondait régulièrement avec le comte d’Artois, son frère, dont elle partageait les idées.
Une de ses lettres au comte d’Artois fut découverte un jour sur un officier qui la transportait, et la missive fut remise pour examen à l’Assemblée Nationale.
La princesse Élisabeth disait du roi qu’il se laissait conduire par ses ministres vendus à l’assemblée, et qu’il n’y avait rien à espérer sans aide extérieure.
Elle recommandait au comte d’Artois d’agir par lui-même, l’engageant à mettre les autres souverains d’Europe dans leurs intérêts.
Car, disait-elle, Louis XVI est si faible qu’il signerait sa propre condamnation si on l’exigeait de lui.

   Elle s’opposa également à la constitution civile du clergé et à toute mesure qui diminuait les prérogatives royales.

   Cependant quand Mesdames tantes quittèrent la France pour les États du pape (1791), elle choisit encore une fois de rester avec son frère et sa belle-sœur.

   Elle accompagna la famille royale lors de la fuite déjouée vers Montmédy, le 20 juin 1791.
Un an plus tard exactement, le peuple de Paris forçait les portes du palais des Tuileries pour intimider Louis XVI et l’inciter à suspendre son veto maintenu sur diverses mesures préconisées par l’assemblée.
Confondue avec la reine, Élisabeth fit face aux émeutiers sans les détromper sur son identité.

   Quand le roi fut suspendu par l’Assemblée législative le 10 août 1792 et détrôné un mois après, l’Assemblée décréta que "Louis Capet, son épouse et leurs enfants (Louis Charles et Marie Thérèse), ainsi qu’Élisabeth, seraient détenus jusqu’à nouvel ordre à la Prison du Temple"



   Minée par des nuits sans sommeil depuis les événements d’août et septembre 1792, elle se métamorphosa physiquement.
Un chirurgien du comte d’Artois qui la visita à l’époque du procès de Louis XVI dit qu’elle était devenue « méconnaissable »
Une lettre de la marquise de Bombelles – informée par sa fille Mme Alissan de Chazet qui communiquait en secret avec les prisonniers – donnait ces nouvelles au marquis de Raigecourt, époux de sa meilleure amie: « J’ai eu comme vous les mêmes informations sur notre malheureuse princesse, sa maigreur est, dit-on, effrayante, mais la religion la soutient, et elle est l’ange consolateur de la reine, de ses enfants; espérons qu’elle ni les siens ne succomberont à tant de maux. Comment pourrait-on se plaindre en ayant l’imagination remplie du douloureux tableau des habitants du Temple ? »
À la Prison du Temple, Élisabeth continua à communiquer avec l’extérieur, par l’intermédiaire de Mmes Thibault, Saint-Brice et de Jarjayes.
Le peintre Alexandre Kucharski, de l’aveu de Marie-Antoinette à son procès, parvint lui aussi jusqu’aux prisonnières dont il a laissé des effigies.
Début juillet, pour parer à toute tentative d’évasion, le jeune Louis-Charles fut séparé de sa mère et de sa tante, puis Marie-Antoinette, sur décret de Barère, rapporteur du Comité de salut public, fut renvoyée au Tribunal révolutionnaire et envoyée le 1er août à la Conciergerie.

   La Convention avait d’abord prévu qu’Élisabeth "Capet" serait expulsée de France.
Mais des documents cités en octobre 1793 lors de l’instruction du procès de Marie-Antoinette, devaient entraîner un décret de renvoi de la prisonnière devant le Tribunal révolutionnaire.

   Vers la fin de l’année 1793, Élisabeth partageait sa cellule avec sa nièce de 15 ans sur laquelle elle veilla après l’exécution de ses parents, lui inculquant les valeurs chrétiennes auxquelles elle était très attachée.
On semblait l’avoir oubliée.

   Pour un certain nombre de députés dont Robespierre, Madame Élisabeth ne présentait pas un grand risque pour l’avenir de la République.
Mais avec la guerre souterraine que se livraient les membres des comités, la répression se montrait de moins en moins sélective dans le choix de ses victimes.
La « sœur du tyran » donna l’occasion à la police politique de concocter un procès démagogique, nullement équitable, au terme duquel Élisabeth fut condamnée à la peine de mort.

   À l’accusateur public qui la traitait de « sœur d’un tyran », elle aurait répliqué : « Si mon frère eût été ce que vous dites, vous ne seriez pas là où vous êtes, ni moi, là où je suis ! »…

   Le 10 mai 1794, elle fut conduite en charrette à la place de la Révolution, la dernière d’une « fournée » de 2N personnes.

   Son rang de princesse du sang la fit monter la dernière sur l’échafaud.

   Son fichu ayant glissé de ses épaules, elle se serait ainsi adressée au bourreau: « Au nom de la pudeur, couvrez-moi monsieur ! »


   Son corps tronqué fut inhumé dans la fosse commune du cimetière des Errancis.

   Après la Révolution, la dépouille fut placée aux catacombes de Paris avec les autres suppliciés ; un médaillon la représente à Saint-Denis.


 Dans les dernières années de l’Ancien Régime, Madame Élisabeth perçoit la montée du danger.

Femme de caractère et réfléchie, elle se montre partisane de la fermeté et déplore parfois l’attitude de son frère.

Pour elle, une chose est sure: ne jamais s’abaisser.

Elle s’y appliquera.

Une fois les événements en marchent, elle choisit de partager le sort de son frère et sa famille.

Elle en est convaincue, il lui revient à elle de les assister et les réconforter.

De Versailles à l’échafaud, elle partage tout.

Le 06 octobre 1789, elle s’installe aux Tuileries avec la famille royale.

Acquiert-elle une influence morale et spirituelle sur Louis XVI ?

Devient-elle sa conseillère officieuse ?

Rien ne permet de le confirmer. On peut tout de même noter que dès qu’elle en a l’opportunité, elle n’hésite pas à apporter son soutien aux royalistes et sert d’intermédiaire entre eux et le roi.

 Le 20 juin 1791, elle fait partie du convoi arrêté à Varennes.

Son retour à Paris aux côtés de Barnave et Pétion donne lieu à des scènes épiques.

Puis c’est la résidence surveillée avant l’emprisonnement au Temple.


Le Temple

À la prison du Temple, Madame Élisabeth continue à communiquer avec l’extérieur par différents intermédiaires dont le cuisinier !

Mais surtout, elle s’efforce d’adoucir le sort de la famille royale.

Elle fait des lectures au roi, des travaux d’aiguille avec la reine, assure l’éducation du dauphin et de sa sœur, Marie-Thérèse.

Le 11 décembre 1792, Louis XVI est séparé de sa famille.

Il la revoit seulement le 20 janvier, veille de sa mort, pour lui faire ses adieux. Petite consolation, pendant la séparation, Élisabeth a réussi à correspondre avec son frère par l’intermédiaire du valet de chambre.

En juillet 1793, c’est au tour du jeune dauphin d’être séparé de sa mère et de sa tante, quelques jours avant que Marie-Antoinette ne soit jugée par le Tribunal révolutionnaire et envoyée à la Conciergerie avant d’être exécutée le 16 octobre 1793.

A partir de la fin de l’année 1793, Élisabeth partage sa cellule avec sa nièce de 15 ans sur laquelle elle veille après l’exécution de ses parents.

Elle lui inculque les valeurs chrétiennes et morales auxquelles elle est si attachée.

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Douze jours après la mort de la reine, celle de Madame Elisabeth est réclamée.

Suite n’est pas donnée.

Trois mois plus tard, elle est finalement envoyée à comparaître devant le tribunal révolutionnaire par Fouquier-Tinville; cela signifie la condamnation à mort.

Le 10 mai 1794, jour de son exécution, elle est conduite en charrette à la place de la Révolution.

Tout au long du trajet, elle porte secours à ceux qui sont à ses côtés.

Elle est la dernière à monter sur l’échafaud.

Pendant toute la durée de l’exécution de ses compatriotes elle ne cesse de réciter sa prière, De profundis.

Son corps tronqué fut inhumé dans la fosse commune.

Après la Révolution, sa dépouille fut placée aux catacombes de Paris avec les autres suppliciés; un médaillon la représente à Saint-Denis.


Présentation de l’éditeur

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Orpheline à l’âge de trois ans, Madame Elisabeth, la petite sœur de Louis XVI, la dernière de la famille, bénéficie pourtant d’une instruction complète. Sportive, passionnée d’équitation, excellente en mathématiques et en dessin, vive, active et rapide, elle étonne son entourage par la diversité de ses talents et la fermeté de son caractère.

Avec sa maison princière et ses amies, elle forme une petite cour au milieu de la cour, y faisant régner la piété et la paix.

Elle ne se marie pas, n’entre pas au couvent. Sa vocation est de rester avec les siens, le roi, la reine et leurs enfants.

Dans les dernières années de l’Ancien Régime, comme avertie de la tragédie, elle se prépare pour les secourir.

A partir de 1789, elle les assiste et les réconforte.

Refusant de les abandonner, elle quitte avec eux Versailles pour les Tuileries, et les Tuileries pour la prison du Temple. Après le roi et la reine, elle est guillotinée.

Le régime ne peut pas l’épargner.

Elle est son ennemie.

Elle a toujours vu dans la Révolution un mensonge et une illusion.

Elle a toujours déploré la faiblesse de son frère, et n’a jamais pu y remédier.

Ange consolateur, grande figure de la résistance spirituelle à la persécution antichrétienne, elle est aussi l’exhortatrice.

Elle encourage ses amies à la perfection chrétienne.

Dans la voiture du retour de Varennes, elle convertit Barnave à la cause du roi.

Sur le chemin de l’échafaud, elle exhorte à la mort ses compagnons de supplice.

Puis elle quitte ce monde sans regret, tout à l’espérance de se " retrouver dans le sein de Dieu " avec sa " famille "
Biographie de l’auteur

10 mai 1794: Mme Elisabeth Jean_de_Viguerie02-150x113
Jean de Viguerie est professeur émérite des universités.
Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur l’Ancien Régime et la période révolutionnaire.
A écouter aussi avec Jean de Viguerie Le Livre noir de la Révolution française


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Dernière édition par yann sinclair le Mar 10 Mai - 19:03, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: 10 mai 1794: Mme Elisabeth   10 mai 1794: Mme Elisabeth Icon_minitimeDim 10 Mai - 18:20

10 mai 1794 mourrait Madame Elisabeth, sœur de Louis XVI.


Plan du château de Montreuil à Versailles (1787) offert par le roi à sa sœur en 1783.


10 mai 1794: Mme Elisabeth Capt2442


10 mai 1794: Mme Elisabeth Exqspm1010 mai 1794: Mme Elisabeth Exqstk10
[Archives départementales des Yvelines, A1476/5]

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