Caroline de Brunswick

A Brandenbourg House , elle recevait incessamment les défilés de toutes les corporations d’Angleterre et des Loges Maçonniques , « Frères du Commerce, Amis de la Société, Amis de l’Humanité, Association Fraternelle Européenne … ». Les dames de la halle aux poissons ne manquèrent pas de lui offrir des bouquets.

La Reine demanda au Roi de lui faire attribuer un des palais royaux pour sa résidence. Le Roi refusa et lui fit dire que la pension qui lui avait été attribuée lui resterait fixée sans qu’aucune provision puisse lui être versée.

Quelques jours plus tard , le Parlement se réunit et vota à Sa Majesté une dotation de 50 000 livres que la Reine refusa en déclarant qu’elle n’accepterait rien avant que son nom fût replacé dans la liturgie des prières pour la Famille Royale.

Elle avait reçu son gendre , le Prince Léopold auquel avait été donné pour résidence le palais de Marlborough House qu’elle convoitait.

Comme il n’osait pas venir la voir après son triomphe , alors qu’il avait négligé de lui faire aucune visite pendant les épreuves de son procès , il lui envoya son aide de camp porteur d’un message qui se terminait ainsi :

« Pour renouveler à Votre Majesté l’expression de mon profond respect et sincère dévouement , avec lequel j’ai l’honneur d’être , Madame , de Votre Majesté , le très humble et très dévoué beau-fils .

Léopold »

La reine lui répondit qu’elle attendait sa visite et se donna les gants de ne lui adresser aucun reproche. Très confus, il lui offrit son palais de Marlborough House que d’ailleurs, elle refusa.

Le lendemain , quand le Prince Léopold se présenta au lever du roi , Georges IV lui tourna le dos. Le Prince qui était un galant homme et regrettait sa défaillance , dit à son ami Stockmar : « Le roi a pris son parti et moi, je dois prendre le mien. «
Sur quoi, quelques jours après, il quitta l’Angleterre pour suivre le chemin qui devait le conduire au trône de Belgique.

Le Couronnement du Roi , retardé par l’arrivée de la reine avait été fixé au 5 mai 1821.
Dès que la date fut arrêtée , la reine écrivit au roi : « La reine pense que le roi sera heureux de choisir les Dames de premier rang qui devront servir de dames d’honneur à la Reine le jour du Couronnement , et de nommer celles qui auront l’attribution de tenir ce jour là la traîne de Sa Majesté.

Justement anxieuse de se conformer au bon goût du Roi , la Reine prie vivement Sa Majesté de bien vouloir lui faire savoir quelle robe elle doit porter le jour du Couronnement.

Et la réplique brutale ne se fit pas attendre :

« Comme suite de la dernière communication faite par la Reine, Lord Liverpool a reçu l’ordre du Roi d’informer la Reine que Sa Majesté ne doit pas prendre part à la Cérémonie du Couronnement et que par conséquent le bon plaisir du Roi est que Sa Majesté ne paraisse pas dans la salle du Couronnement . »

Le Roi ajoute qu’il ne recevra aucune communication ultérieure de Sa Majesté à ce sujet , ni aucun autre.

Mais la Reine ne désarmait pas.
La Reine se présenta à l’entrée de la Salle de la Cérémonie du Couronnement mais on lui refusa l’entrée. A Brandenbourgh House , la reine , seule, pleura longuement.
Et le lendemain, elle écrivit au Roi sans espoir de réponse , mais pour lui signifier qu’elle ne se démettait pas .

« La Reine veut croire qu’après l’insulte qui lui a été faite hier matin , le roi reconnaîtra son droit d’être couronnée lundi prochain à Westminster et que Sa Majesté ordonnera à l’archevêque de Canterbury de se mettre à la disposition de la Reine, pour accomplir cette grande et auguste cérémonie.
La Reine communique en même temps à Sa Majesté que durant le voyage du Roi en Irlande ,Sa Majesté a l’intention de visiter l’Ecosse.

Caroline Reine »

Ce fut le dernier ressaut de cette grande énergie. Trois mois après, la Reine éprouva de violentes douleurs d’entrailles. Cependant , après avoir pris une potion de magnésie et de laudanum , elle voulut se rendre au théâtre de Drury Lane pour entendre l’acteur Kean , qui, revenant d’Amérique , faisait sa rentrée dans le rôle de Richard III .

Pendant le second acte , elle se trouva tellement souffrante qu’elle dut revenir à Brandenbourgh House . Dans la nuit, les douleurs et la fièvre augmentèrent . Elle se sentit alors profondément atteinte et dit au docteur Bailey qui voulait la rassurer :

« Je suis certaine que je vais bientôt mourir et cela vaut mieux parce que je mourrai en paix ».

Aux médecins qui lui disaient qu’elle avait meilleure mine , elle répondit :

« Mes ennemis m’ont tuée mais je leur pardonne et je suis contente de mourir en paix. »

A huit du matin , Sa Majesté retomba dans un long assoupissement et ensuite son œil devint fixe , les muscles de ses jambes se raidirent et elle perdit complètement connaissance . A dix heures du soir, elle s’éveilla brusquement , saisit le bras de Lady Hamilton qui la veillait et s’écria : « Dieu tout puissant nous assiste ! »

Aussitôt après, elle expira sans effort. Elle avait auprès d’elle , outre Lady Hamilton , Lord et Lady Hood , l’alderman Wood , le docteur Luschington et le jeune Austin.
Le maître d’hôtel afficha à la grille le dernier bulletin : «Sa Majesté est morte à 10h 25. »

Des courriers furent expédiés à Lord Liverpool et au Roi , tandis que toutes les cloches d’Hammersmith et des villages voisins jusqu’à Londres , sonnaient le glas


Cette phrase qu'elle a dite : " Mes ennemis m'ont tuée, mais je leur pardonne et je suis contente de mourir en paix". Est-ce que cette phrase pourrait sous -entendre que Georges IV l'a fait empoisonner pour en être quitte plus vite ?
Car pour lui , c'était une terrible situation . Elle lui était comme une épine dans le pied dont il fallait se débarasser le plus vite possible. Et pour ce faire , tout fut bon : la calomnie, le procès , le refus de la faire couronner.
Caroline de Brunswick est je crois, la seule reine d'Angleterre à n'avoir jamais été couronnée ( Diphildor, dîtes-moi si je me trompe ) et à qui on a daigné interdire le titre de Reine . Reine de fait , elle ne fut jamais reine puisque que Georges IV lui contesta ce titre...

...... sidérant !

N'est-ce pas ?

Le Roi apprit la nouvelle sur son yacht qui était ancré dans la baie d'Holyhead . Il ne manifesta aucune joie indécente, se retira dans sa cabine et voulut souper seul ce soir là. Mais il avait fait défendre aux forts d'Holyhead et aux vassaux en rade de tirer le nombre de coups de canons réglementaires , qui est , d'après le protocole , celui des années de la personne royale défunte .

Quelle rancune et ce jusque dans la mort !

Quelle sale carne, ce Georges IV !!!

En effet !
Quel salaud oui !

Oui, s'il y a bien un salaud , c'est bien le roi Georges IV. Caroline de Brunswick n'a jamais été une reine scandaleuse . Face à un psychopathe et qui lui faisait une vie infernale, que pouvait-elle faire , sinon chercher un peu de chaleur humaine et de compassion autour d'elle. Et ma foi si elle l'a trouvé dans les bras de son bel italien, tant mieux !
C'est bel et bien Georges IV qui est un roi scandaleux !


Par son testament , la Reine laissait au jeune Austin la totalité de ses biens, sauf quelques bijoux à ses amis et sa garde-robe à sa première femme de chambre Mariette , qui était la soeur de cette Louise Dumont qui l'avait tant calomniée à la Chambre des Lords.

On a dit que son testament portait le nom de Pergami et qu'elle lui légua avec une bague enrichie de diamants , le dernier mouchoir avec lequel elle s'était essuyée le front quelques moments avant de mourir. Mais l'acte ne fut jamais rendu public et rien n'est moins certain que cette dernière clause.

Plusieurs fois, elle avait manifesté le désir d'être enterrée près de sa fille Charlotte mais voyant la méchanceté et l'acharnement de Georges IV contre elle , elle changea ses plans et demanda de ne pas être enterrée à Windsor en terre ennemie , mais à Brunswick dans le caveau de sa famille , auprès de ses chers parents et de ses frères. Le gouvernement de Georges IV se prêta volontiers à satisfaire ce dernier désir qui éloignait définitivement d'Angleterre la Reine étrangère.

Vous vous rendez-compte !
Finalement , elle privilégia sa patrie face à un psychopathe qui l'avait détestée, niée et privée de tous ses titres et privilèges.

Il y a même un livre sur sa mort tant celle-ci demeure hautement suspecte.

La Mort de Caroline de Brunswick, reine d'Angleterre, ou le Fond du sac, traduit de l'anglais par l'auteur
Zoraïa Tochair Oglou (Csse d')
Vve Cellis, 1821, 23 p

Cependant , pour éviter toute manifestation sur le passage du cortège funéraire, Lord Liverpool donna l’ordre qu’il évitât de traverser la Cité et passât autour de Londres pour se rendre à Norwich où le cercueil devait être embarqué sur un vaisseau de la Marine Royale.
Cela n’empêcha pas le peuple de crier tout le long du chemin : « La Reine, la Reine assassinée ».

A la nuit tombante, le convoi arriva à Colchester où le corps devait passer la nuit. Le cercueil fut placé dans l’église et la population de la ville admise à défiler autour. Là , une bataille s’engagea autour de son cercueil entre ses exécuteurs testamentaux et amis et les membres du gouvernement. Les uns voulaient apposer sur son cercueil une plaque portant ces mots « A la Reine outragée d’Angleterre « , les autres voulant mettre une plaque « Caroline, Reine d’Angleterre ». Ce fut le maire de la ville qui supplia les amis de la Reine de renoncer à leur projet initial.

A sept heures du matin, le convoi se remit en marche sous une pluie torrentielle. Et vers onze heures, il atteignit Norwich. A l’entrée de la ville, il fut reçu par des soldats du 95e d’infanterie et se dirigea vers l’Esplanade. Là, le cercueil fut enlevé et porté jusqu’au bord de la mer. A midi, il fut déposé dans la grande chaloupe de la frégate Le Glasgow qui était mouillée à deux milles au large. Sir Georges Naveler et M. Bailey portant la couronne royale sur le coussin de velours rouge s’embarquèrent avec lui. A deux heures , tandis que les canons du port de Langnard , qui protègent Norwich , tiraient incessamment , le Glasgow battant pavillon royal leva l’ancre et fit voiles vers la haute mer accompagné par deux bricks et un cutter. Trois jours après, il arriva en vue de Cuxhaven , d’où le cortège devait se diriger par terre vers Brunswick.

A Hanovre , en terre anglaise, l’ordre avait été donné de ne faire aucune cérémonie. Cependant jusqu’à deux heures de l’après-midi le corps fut exposé sur une estrade dans l’église de « Wildhalle » et ensuite dirigé , vers la frontière de Brunswick, dans un fourgon tiré par douze chevaux de Poste , sur les routes sablonneuses.

Le surlendemain à dix heures du soir, les restes de la Reine arrivèrent à Brunswick , devant l’Auberge du Cheval Blanc . Le cercueil fut placé sous la garde d’un escadron de Hussards noirs en attendant que la nuit fût tout à fait tombée . Le cortège allait se mettre en marche lorsque le Grand Chambellan , malgré le désir du Premier Ministre , vint demander à Sir Georges Naveler qu’il fût permis à une délégation de citoyens Brunswickois de traîner le char funèbre. Sir Georges Naveler fut obligé d’y consentir , dans la crainte d’une émeute.

Ainsi, le cortège s’avança le long d’une avenue de saules qui avaient été chargés de lampions violets . Au premier rang , des porteurs de torches éclairaient la route, tandis que les églises sonnaient le glas funèbre. Devant la cathédrale, l’évêque et ses prélats attendaient pour recevoir le corps. Quand il eut été descendu du char, seize sergents des troupes de Brunswick le prirent sur leurs épaules , tandis que seize officiers tenaient les cordons du poêle .

Aucun service ne fut célébré , par l’ordre du Roi dont la haine était plus forte que la mort.
Mais le peuple y suppléa. Cent jeunes filles vêtues de blanc jetèrent des fleurs sur le cercueil qui fut placé dans le caveau de la famille de Brunswick .

Et la Reine se reposa enfin…


sur Georges IV, un roi fou, malade et dangereux !
Car il fallait être sacrément fou pour en vouloir encore à une morte !

Pauvre Caroline de Brunswick qui a été mal lotie avec un pareil !!!


Georges IV lui survécut jusqu’en 1830. Sa vie sentimentale est d’autant plus intéressante qu’elle contraste avec celle de la malheureuse reine Caroline.

En 1810, il avait quitté définitivement lady Fitz-Hébert avec la brutalité qui le caractérise. La veille du grand dîner qu’il donna à Carlton House , à l’occasion de sa Régence, il lui fit dire qu’il n’y aurait pas de place pour elle à sa table , et qu’elle devrait se contenter de « luncher » au buffet avec les invités de seconde classe. Sur quoi, Lady Fitz-Hébert s’étant dispensée de venir le lendemain à Carlton House , n’y revint jamais et ne revit Georges IV que de loin.

La marquise d’Hertford lui avait succédé . Ambitieuse, dominatrice , spirituelle et mordante , elle avait tenu le roi pendant quinze ans.

En 1830 , Georges IV qui avait alors 65 ans , était entre les mains de Lady Conningham. Elle avait largement dépassé la cinquantaine , mais gardait des restes magnifiques , soigneusement entretenus ; une véritable beauté anglaise, grasse, blonde et rose. Elle avait pris sur Prinny une influence quasi maternelle au sens d’autant plus littéral que le vieux voluptueux , alourdi par la goutte et l’hydropisie tombait peu à peu en enfance. A peu près sourd et aveugle , il avait comme son père des accès de délire. Mais au lieu de s’imaginer qu’il présidait sa Cour ou commandait ses Armées contre Bonaparte , il se chamaillait avec ses jockeys et ses boxeurs . Enorme , les chairs croulantes dans son corset , confiné à Windsor dont toutes les avenues étaient gardées , il ne descendait dans le parc que pour donner à manger à sa girafe favorite.

Le duc de Wellington , alors premier Ministre, parle avec amertume des Conseils de Cabinet présidés par le roi gâteux qui interrompait les plus graves délibérations par des plaisanteries puériles et faisait des cocottes en papier qu’il jetait à la figure de ses ministres.

Il était vraiment fou !!!
Non seulement il jetait des cocottes en papier mais il se permettait les plaisanteries les plus grivoises.
Si l'Angleterre n'avait pas eu les Pitt, croyez bien que ce pays aurait sombré avec un pareil crétin à la tête de ce pays !

Demain, je vous raconterais la fin de Georges Iv ainsi que de celles des protégés de Caroline de Brunswick.
Ensuite, je passerais à Georges III.

Caricatures of George IV go on display in Brighton

http:// www.bbc.co.uk/news/uk-england-sussex-14050608



La seule oeuvre de sa vie , c'est la construction de son palais à Brighton !

The royal Pavilion à Brighton

https://www.youtube.com/watch?v=Pm14piCIHto


https://www.dailymotion.com/video/xgeyns_visit-brighton-ro...

Pour un peu , on se croirait aux Indes...

Madame de Chimay a écrit:

Pour un peu , on se croirait aux Indes...

Je raffole de ce bâtiment!

Oh, c'est magnifique mais ce que je ne comprends pas c'est comment un tel crétin a pu faire construire une telle merveille ...

La fin de vie de Georges IV et des amis de Caroline de Brunswick

Cependant lorsqu’il se sentit tout près de sa fin , à mesure que la mort approchait , il retrouvait devant elle quelque dignité . Quand ses médecins durent lui avouer qu’ils étaient au bout de leur courte science , il commença par leur reprocher de ne pas l’avoir prévenu au début de sa maladie , et puis, ajouta en haussant les épaules : « Ce qui doit arriver arrivera. Il faut bien laisser faire Dieu. «

Le 17 février , après un long coma , il s’éveilla et dans un spasme serra vivement la main du page qui était debout près de son lit .
« Mon garçon , je crois bien que voilà la mort. »Et ce furent ses dernières paroles.

Dans un salon voisin , Lady Coningham se jetait à genoux pour prier et puis se relevait pour empaqueter des bijoux et des bibelots qu’elle emporta.

Sous l’oreiller du roi , on trouva plusieurs lettres de Lady Fitz-Hébert , et autour de son cou un médaillon contenant son portrait. Cependant , il avait refusé de la voir à son lit de mort , peut-être par coquetterie. Il est certain qu’il l’aima. Ce fut son seul bon sentiment , le seul trait de beauté dans la vilenie de cette vie d’homme. D’ailleurs, la reine Caroline lui en tenait compte et disait : « Lady Fitz-Hébert est sa vraie femme ; c’est la femme de son cœur , et c’est un grand malheur pour lui et pour moi qu’il n’ait pu en faire une princesse de Galles. «

Lord Grenville exprima l’opinion générale , en écrivant : « Je n’ai jamais vu un chien plus méprisable , plus lâche , plus égoïste , moins capable d’attachement , que ce roi dissolu , ivrogne, joueur , mauvais fils , mauvais mari , mauvais sujet , mauvais roi , mauvais ami. «

Que devint Pergami ?

Après que la reine l’eut congédié à Calais , il passa quelques semaines à Paris et puis retourna en Italie où il vécut à la Baronna. Il est d’ailleurs vraisemblable que la reine lui avait laissé en le quittant une somme d’argent suffisante pour s’y établir, à l’aise. Il fit prospérer le domaine , s’enrichit et mourut quelques années après d’une attaque d’apoplexie dans une auberge de Parme.


Le ruffian montrait avec affectation une bague et un bracelet que lui avait donnés la princesse de Galles et laissait entendre que Victorine était sa fille. IL voyageait dans une calèche magnifique précédée par deux courriers en livrée rouge et or.

Austin vécut jusqu’en 1849 tantôt en France, tantôt en Italie , très obscurément.
On sait seulement qu’il devint fou et fut enfermé dans une maison de santé aux environs de Paris où il mourut sans rien laisser qui pût éclairer le secret de sa naissance.

Madame de Chimay a écrit:

Oh, c'est magnifique mais ce que je ne comprends pas c'est comment un tel crétin a pu faire construire une telle merveille ...

Tout simplement parce qu’il était très bien conseillé!

Oui évidemment !

Comme le dit très bien l'une de mes amies britanniques (je traduis) "Il ne pouvait pas s'empêcher de vivre dans la splendeur"!

Certes , mais il n'a guère brillé dans sa vie par la splendeur de ses sentiments ...
Au final avec le procès qu'il a fait à Caroline de Brunswick , c'est toute la monarchie anglaise qu'il a mis en péril sans compter qu'il se discréditait lui-même...
Heureusement pour lui qu'il avait Pitt derrière lui ( et en cela, il peut remercier son papa Georges III ! ).
Sur la fin de sa vie, jeter des cocottes en papier sur ses ministres et lancer des plaisanteries grivoises en plein conseil du cabinet. Lord Wellington en avait sa " claque ! "
Par contre, je sens que je vais réviser mon point de vue sur Georges III...

Voici les armes de Georges IV et de son épouse Caroline :

http://heraldique-europeenne.blogspot.com/2011/12/rois-et-reines-de-grande-bretagne_29.html

Merci  

Madame de Chimay a écrit:

The royal Pavilion à Brighton

https://www.youtube.com/watch?v=Pm14piCIHto


https://www.dailymotion.com/video/xgeyns_visit-brighton-ro...

Ah! Je l'ai visité il y a longtemps, indien à l’extérieur et chinois à l'intérieur non?

Exactement ! C'est ce que m'a dit le Prince de Chimay qui l'a visité , il y a bien longtemps de cela...
Pour en revenir à Georges IV et à son gâchis de vie, je me demande si la grande responsable de tout ces vies gâchées n'est pas la reine Charlotte. Elle adorait son fils chéri . Elle l'a élevé comme la septième merveille du monde. Tout ce qu'il disait, tout ce qu'il faisait , c'était très bien !
Alors quand est arrivée Caroline de Brunswick , la haine de la reine Charlotte s'est trouvée comme décuplée. Elle a dû allumer le feu de haine chez son fils. Comment , une femme, une étrangère par sucroit, allait lui arracher son fils chéri . C'était inconcevable !
Encore une qui souffrait du complexe de Blanche-Neige. Bruno Bettelheim explique très bien cela dans son livre sur la psychanalyse des contes de fées. Le miroir dans lequel , ces femmes se contemplent , c'est leur enfant ! Et elles ne peuvent supporter une interférence avec leur miroir ! Pour cela, il leur faut éliminer à tout prix cet obstacle empêchant la communion parfaite avec leur enfant .
C'est une relation fusionnelle avec leur enfant et ce genre de mère est immature par surcroit . De là découle chez l'enfant devenu homme une instabilité sentimentale , un rejet de certaines femmes , une recherche des plaisirs à tout prix. C'est le cas pour Georges IV !
De là découle une totale solitude ou presque sur les vieux jours car ce genre de personnage est unaniment détesté...
Ce genre de pathologie , aussi bien chez la mère que chez l'enfant relève de l'urgence psychiatrique !

Vidéo sur la belle-mère de Blanche-Neige .

https://www.youtube.com/watch?v=3maZGYwrxXw

Tout ce que veulent ces belles-mères, c'est faire place nette, à savoir que leurs belles-filles dégagent !

Je dois dire que Georges III a été très bon vis à vis de Caroline de Brunswick, de même que les frères de Georges IV.
Quelque part , je comprends la réaction de Caroline de Brunswick demandant dans son testament d'être enterrée à Brunswick . Comme elle a été rejettée par sa patrie d'Adoption , elle s'est tournée vers sa véritable Patrie , vers ses chers parents...

C'est quelque chose la haine et la férocité des belles-mères qui excluent de tous droits leurs belles-filles !
Alors oui, la seule solution, c'est de se tourner vers sa Patrie , vers les siens !