Cours "Marie Antoinette et les arts de son temps"

Premier cours. Très intéressant, des erreurs historiques mais concernant l'art un sans faute. Comme l'a si bien dit Osterreich, il admire Marie-Antoinette pour les arts mais pas comme personnage historique.
Ce monsieur est un admirateur de Mme de Pompadour. Par contre Mme du Barry en prend plein la figure   . C'est une cocotte de luxe et les meubles avec des plaques de porcelaine sont digne d'un bordel Napoléon III.
Mais bon c'est un détail car j'adore Jeanne.

Merci d'avance Osterreich

On a hâte de connaître la suite

Merci, les garçons, de nous faire partager vos impressions !!!  
Décidément, la pauvre Mme du Barry a toujours mauvaise presse .

Comment se nomme votre professeur, Messieurs?

Madame du Barry n'est pas considérée comme il le faut !!! Mais le Comte sera toujours là, car il est son meilleur défenseur !!!      

Notre professeur est M. Thibaut Wolvesperges

Thibaut Wolvesperges a obtenu sa licence en Histoire de l'art à l'Université de Bruxelles, avant de présenter sa thèse de doctorat consacrée au Mobilier parisien en laque du XVIIIe siècle à l'Université de Paris-IV La Sorbonne, thèse qui fut couronnée par le Prix Bruno Pons en janvier 1999. Expert en oeuvres d'art, conférencier, directeur des Cahiers du Mobilier (Galerie Jacques Perrin, Paris), auteur de nombreux articles consacrés aux Arts décoratifs français.

Voici quelques ouvrages dont il est auteur :


"Le meuble en Belgique, 1500-1800 " (je n'ai pas de visuel de ce livre)
Editeur : Racine
Collection : Bibliotheque Amateur




"Le Meuble français en laque au XVIIIe siècle "
Editeur : Racine
Collection : Bibliotheque Amateur



L'étude du mobilier parisien en laque, « l'un des aspects les plus originaux et les plus séduisants de l'art français du XVIIIe siècle » (Daniel Alcouffe), n'avait jusqu'ici jamais été véritablement dissociée de l'histoire générale du mobilier parisien au XVIIIe siècle. Comme le reconnaît dans sa préface le Conservateur général du Musée du Louvre, chargé du département du Mobilier et des Objets d'art, personne, en effet, n'a osé jusqu'à maintenant étudier ce vaste sujet. Dans cet ouvrage de pionnier, Thibaut Wolvesperges propose, avant d'aborder la grande difficulté d'obtenir à Paris des panneaux de qualité, ce qui conditionna la création et le commerce de ce mobilier bien particulier, d'évoquer les différents laques employés dans l'ébénisterie parisienne, ainsi que leurs copies, réalisées selon la technique du vernis Martin, qui fera également l'objet d'une étude importante. Le lecteur pourra ensuite approfondir l'étude du commerce du mobilier en laque, détenu comme le révèle l'auteur, non par les ébénistes, mais par les marchands-merciers, livrant au compte-goutte les panneaux de laque que les ébénistes ne pouvaient acquérir, vu leur prix élevé. Enfin, une analyse des amateurs de laque et de meubles en laque à Paris au XVIIIe siècle, et tout particulièrement de l'intérêt royal dont ils firent l'objet, clôture cette magistrale étude basée sur de nombreux documents d'archives inventoriés pour la première fois. Des annexes fort généreuses, notamment un dictionnaire des peintres-vernisseurs parisiens aux XVIIe et XVIIIe siècles, complètent cet ouvrage couronné par le prix Bruno Pons à Paris en janvier 1999 pour sa contribution essentielle à l'histoire des Arts décoratifs.



"Le goût chinois du cardinal Louis de Rohan : Les collections extrême-orientales du musée des Arts décoratifs "
Collectif :
Etienne Martin (Auteur), Gabrielle Feyler (Auteur), Thibaut Wolvesperges (Auteur),  Joëlle Pijaudier-Cabot (Préface)
Editeur : Editions des Musées de Strasbourg
Collection : ARTS DECO




Le goût pour la Chine, qui passionne l'Europe sans discontinuer de la fin du XVIIe siècle à la Révolution, voit se succéder la mode des cabinets de porcelaine, celle des céramiques ornées d'inventives montures de bronze doré rocaille, puis néo-grecques, celle des chinoiseries rococo à la Boucher et, finalement, celle des jardins anglo-chinois peuplés de pavillons et pagodes à l'architecture inspirée par l'Empire céleste. Cette recherche d'évasion vers un Orient lointain et fantasmé trouve un écho particulièrement abouti à Saverne, où le cardinal de Rohan, grand aumônier de France et prince-évêque de Strasbourg, initie un fastueux programme de reconstruction de son château de campagne anéanti par un incendie en 1779. La vaste résidence néoclassique conçue d'après les plans de Nicolas Alexandre Salins de Montfort est, en effet, complétée par un monumental kiosque chinois du même architecte. II s'agit de l'une des réalisations les plus originales parmi ces extravagantes " fabriques " commanditées pour l'agrément des jardins des résidences souveraines et aristocratiques, où la fascination pour l'exotisme trouvait son terrain de prédilection. A la même époque, le cardinal réunit un spectaculaire ensemble d'objets d'Extrême-Orient dont certaines pièces sont dignes de figurer dans une demeure royale. Fondée sur un principe de série et de monumentalité se démarquant étonnamment des collections du temps, celle du prince-évêque n'a jamais été démantelée. Déclarée bien national par les commissaires de la Révolution et transférée en 1793 du château de Saverne au Muséum départemental de Strasbourg, elle constitue, au sein du musée des Arts décoratifs, depuis les années 1930, une évocation tangible de ce que fut au XVIIIe siècle le goût pour la Chine.

J'avais déjà parlé du dernier de ces livres, avec quelques photos. Il est très bien. Quelle chance d'avoir un tel conférencier !

Pour la défense de notre REINE,  merci de patienter d'attendre la fin du cycle avant de coincer entre deux portes le conférencier afin de lui donner une leçon de "MARIE ANTOINETTE" - je vous permets de lui abimer son portrait, pas celui de la reine, mais le sien - et surtout lui rappeler la galanterie française vis à vis de notre JEANNE !!!!!

Il est peut-être un excellent conférencier, mais c'est un malotru !!!!!!!

Amicalement                                 MARIE ANTOINETTE

Vous savez dans ce cas là, il n'y a pas trop de solution... Il n'apprécie pas la Reine et Jeanne, c'est dommage pour lui !!! La Reine avait ses détracteurs et elle en aura toujours!!! A nous de profiter de son grand savoir et on arrivera sûrement à lui toucher deux mots sans agressivité sur le réel portrait de notre Reine... je respecte donc ses volontés où elle ne voulait aucune vengeance !!!

le comte axel a écrit:

Par contre Mme du Barry en prend plein la figure. C'est une cocotte de luxe et les meubles avec des plaques de porcelaine sont digne d'un bordel Napoléon III.

Bah, c’est vrai que les goûts de la comtesse allaient vers le clinquant et le « riche », désolé comte .
Enfin, quand je dis ses goûts, plutôt ceux des marchands merciers qui la conseillaient (normal, de la fournir avec ce qu’il y avait de plus cher : business is business... ).
Mais pour les meubles avec plaques de porcelaine, il faut reconnaître que le premier à être réalisé le fut pour...Marie-Anoinette.

Oui! Pour les plaques , un peu d'exagération (  vues samedi )

Jeudi reprise des cours, le sujet de ce jeudi sera : "Un goût qui se cherche, les années 1770".
Cette fois ci nous serons tous là !!!
Nous ne manquerons pas de vous faire part de nos impressions et de ce que nous aurons appris !!!

Chic !!! Nous comptons sur vous !

En effet on veut un compte rendu détaillé comme devoir à la maison

Nous reprenons notre sac d'écolier

Nos amis sont enchantés de leur conférence de ce soir.

olivia a écrit:

Nos amis sont enchantés de leur conférence de ce soir.

Oui c'était un hymne sur le bon goût de notre Reine !!! C'était ennivrant
Je vous donnerai mon point de vu détaillé demain !!!!

Nous serons tout ouïe !

Nous avons eu un très bel exposé sur les Turqueries.

Voici ce que nous avons abordé hier soir :

Le sujet était donc : "les années 1770 un goût qui se cherche".

Nous avons commencé par le goût de Marie Antoinette et du Comte d'Artois pour les turqueries.
Les meilleures représentations en sont le "Cabinet turc du Temple" et le "second cabinet turc à Versailles" pour Artois
et le "Boudoir Turc" à Fontainebleau.

Nous avons donc pour cela décomposés les différents décors à l'arabesque de ces lieux et objets d'art ayant appartenu à ces derniers.

- les décors des boiseries du "Boudoir turc" à Fontainebleau.
- les fauteuils du "cabinet turc du Temple".
- la pendule aux sultanes du du "second cabinet turc de Versailles" du comte d'Artois.
- les feux aux chameaux du "Boudoir turc" à Fontainebleau.

Nous avons également parlé des ces "folies" (dont Bagatelle) qui ont permis de réaliser tous ces chefs d'oeuvre !!!

Puis nous avons parlé de la commande extraordinaire du mobilier du Belvédère du Petit Trianon.
La confection des modèles en cire et des dessins de ce mobilier qui ont atteint la somme astronomique de 3500 livres
à eux seuls, ce qui prouve aussi l'exigence et le soucis du détail de notre Reine !!! Notre professeur Thibaut Wolvesperges nous a rapporté qu'il n'avait jamais vu cela à part chez Marie-Antoinette et ceci prouve aussi que le "goût Marie-Antoinette" est autre chose que des perles et des fleurs !!!

Donc ce cours en plus d'être intéressants de par la description de ces différents éléments projetés, il a surtout rendu justice à la Reine !!! Fini les critiques historiques, car il a son avis sur la Reine (ce qui est son droit car il n'enseigne pas l'histoire de Marie-Antoinette) , il est un "amoureux" de cet art qu'a promulgué la Reine !!!

Merci, cher Osterreich, pour ce compte-rendu détaillé .  
En somme, Artois avait lui aussi des goûts et des idées très arrêtés en matière de décoration et ameublement . Je me souviens que son mobilier turc du Temple a été posté dans le Boudoir . Glups ! un peu space ... Je dirais plutôt lourdingue et tape-à-l'oeil .  

Je préfère mille fois la simplicité ( tout étant relatif   ) que recherchait Marie-Antoinette . Son boudoir à Fontainebleau en est la quintessence même, un pur délice ( mon must des must, lors de notre journée sous la houlette de Diphil ) .

Oui ce cher Boudoir est notre petit faible à tous !!!      
Le cours sur le Boudoir de Fontainebleau aura lieu le jeudi 12 avril 2012    

Le prochain le thème en sera le "Cabinet Doré " cela va être un festival !!!        

Beaucoup de sujets abordés dans un temps très déterminé!!! Vous ne chômez pas mes amis !!!!

Osterreich, le cours sur le boudoir de Fontainebleau est le jeudi 12 avril, fais attention.

le cours d'hier soir était passionnant. cela aurait beaucoup plu à Diphil et aux autres d'ailleurs. on a appris plein de choses. Mon dieu les sommes qui furent dépensées rien que pour concevoir ces merveilles... c'est prodigieux.....

diphildor a écrit:

Beaucoup de sujets abordés dans un temps très déterminé!!!

Nous sommes à l'université, et le professeur dégrossi le thème... A nous de l'alimenter !!!
Pour quelqu'un qui n'y connait pas grand chose, c'est une bonne introduction, et m'aide aussi à orienter mes recherches.

Tout à fait. Vous me rappelez mes années à l'Ecole du Louvre!
Vous devez sans doute avoir une bibliographie bien nourrie en support!