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| Madame Roland | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Madame Roland Sam 27 Oct - 16:01 | |
| Le peu d'intérêt que Madame Roland accorde aux choses de l'amour provient du fait qu'elle a été l'objet d'une tentative de viol par un apprenti de son père ( apprenti âgé de 15 ans !!! ). Cela n'a pu que la bloquer !
Tous les hommes qu’elle rencontrait étaient jugés au son de leur voix. D’Alembert avait un filet grêle, l’abbé de Beauregard , prédicateur à la mode un ton puissant ; le petit Barnave n’émettait que de petits sons , Cazalès était un vulgaire aboyeur , quant à Robespierre , elle lui donnait zéro : voix triviale, mauvaises expressions , manières vicieuses de prononcer , débit fort ennuyeux. De toute manière , il n’existait pas de voix parfaite , et même Mirabeau pouvait être discordant. Seul le comédien La Rive atteignait parfois l’idéal , mais elle n’allait pas souvent au théâtre.
Si l’on en croit Halem , philosophe allemand qui visita la France en 1790 , La Rive, comédien célèbre à l’époque , ne brillait pas par la sobriété des moyens : « Voir La Rive jouer dans le Cid est une vive jouissance et dans l’œuvre dont l’esprit chevaleresque tend si fortement les ressorts , on trouve les contorsions de l’acteur et ses roulements d’yeux moins exagérés . » Paris en 1790 , Voyage de Halem, A Chuquet, 1896.
Et Danton ? Elle ne dit rien sur sa voix ? Il faudra que je regarde ses Mémoires ... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Madame Roland Sam 27 Oct - 18:03 | |
| Intéressant ces voix que nous ne connaîtrons jamais. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Madame Roland Sam 27 Oct - 18:10 | |
| J'espère que Hérault n'avait pas une voix de casserole, ou de fausset ........ |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Madame Roland Sam 27 Oct - 18:24 | |
| - Madame de Chimay a écrit:
Et Danton ? Elle ne dit rien sur sa voix ? Il faudra que je regarde ses Mémoires ... Sur sa voix précisément, je ne sais plus. En revanche, elle ne l’épargne pas dans le long portrait qu’elle fait de lui. Un massacre ! Je vous copierai quelques passages, à l'occasion. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Madame Roland Sam 27 Oct - 18:29 | |
| Bon ! C’est bien parce que c’est vous...car c’est très long ! Elle l’accuse de tous les maux (normal !), pour ce qui concerne les massacres de septembre. C’est elle qui souligne la fameuse phrase qu’il aurait prononcé : je me fous bien des prisonniers ! C’est elle aussi qui accuse son Omar (son acolyte Fabre d’Eglantine), comme elle l’appelle, d’avoir fait voler les diamants de la couronne. Vendu, pourri, manipulateur ! Elle ne l’épargne pas... Bref, quelques passages clés, qui donneront le ton général... : Voyez-vous ce demi-Hercule dont les formes grossières sont plus rudes que prononcées : son amplitude annonce sa voracité ; l’audace sur le front, le rire de la débauche sur les lèvres, il adoucit vainement son oeil hardi cavé sous des sourcils mobiles. La férocité de son visage dénonce celle de son coeur ; il emprunte inutilement de Bacchus une apparente bonhomie et la jovialité des festins, mais l’emportement de ses discours, la violence de ses gestes, la brutalité de ses jugements le trahissent. Donnez-lui un poignard ; qu’il marche à la tête d’une horde d’assassins moins cruels que lui, auxquels il désigne ses victimes et dont il encourage les forfaits ; ou bien, gorgé d’or et de vin, laissez-lui faire le geste de Sardanapale : voilà Danton !
Danton jouit de ses crimes. Après avoir successivement atteint les divers degrés d’influence et persécuté, fait proscrire la probité qui lui déclarait la guerre, le mérite dont il redoutait l’ascendant, il règne. Sa voix donne à l’Assemblée l’impulsion, son intrigue entretient le peuple en mouvement, et son génie gouverne le comité dit de Salut public, dans lequel réside toute la puissance du gouvernement. Aussi la désorganisation est partout, les hommes sanguinaires dominent, la plus cruelle tyrannie accable les Parisiens, et la France déchirée, avilie sous un tel maître, ne peut plus changer que d’oppresseurs. Voilà Danton ! Que les lâches ont la vue courte ! Ils ne s’aperçoivent pas que c’est la faiblesse des poltrons qui fait toute la force des audacieux ! ( Et pan ! ) Je sens sa main river les fers qui m’enchaînent, comme j’ai reconnu son inspiration dans les premières sorties de Marat contre moi. Il a besoin de perdre ceux qui le connaissent et ne lui ressemblent pas. Si (bla, bla, bla) j’aurais pris Danton au commencement de 1789, misérable avocat, chargé de dettes plus que de causes ( j’adore ! ), et dont la femme disait que, sans le secours d’un louis par semaine qu’elle recevait de son père, elle ne pourrait soutenir son ménage ; je l’aurais montré, naissant à la section qu’on appelait alors un district, s’y faisant remarquer par la force de ses poumons ; grand sectateur des Orléans, acquérant une sorte d’aisance dans le cours de cette année, sans qu’on vît du travail qui dût la procurer, et une petite célébrité que Lafayette voulait punir, mais dont il sut se prévaloir avec son art, en se faisant protéger par la section qu’il avait rendue turbulente.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Madame Roland Sam 27 Oct - 19:19 | |
| Des gens aussi charmants ont dominé la France pour une abominable dictature... En tuant Louis XVI, sa femme, sa sœur, son fils au passage. Merci. C'est ça les grands héros de la France ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Madame Roland Sam 27 Oct - 19:30 | |
| Suite et fin du long portrait, dont je n’ai donné précédemment que des extraits :
(...) il s’attache par des libéralités ou protège de son crédit ces hommes avides et misérables que stimulent le besoin et les vices ; il désigne les gens redoutables dont il faudra opérer la perte, il gage les écrivains ou inspire les énergumènes qu’il destine à les poursuivre, il renchérit sur les inventions révolutionnaires des patriotes aveugles ou des adroits fripons ; il combine, arrête, et fait exécuter des plans capables de frapper de terreur, d’anéantir beaucoup d’obstacles, de recueillir beaucoup d’argent, et d’égarer l’opinion sur toutes ces choses.
Il forme le corps électoral par ses intrigues, le domine ouvertement par ses agents, et nomme la députation de Paris à la Convention dans laquelle il passe. Il va dans la Belgique augmenter ses richesses, il ose avouer une fortune de quatorze cent mille livres, afficher le luxe en prêchant le sans-culottisme, et dormir sur des monceaux de cadavres : ses victimes.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Madame Roland Sam 27 Oct - 19:36 | |
| Elle devait vraiment le haïr ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Madame Roland Sam 27 Oct - 19:49 | |
| - Reinette a écrit:
- Elle devait vraiment le haïr !
C’était bien la moindre des choses ! Elle écrit depuis la prison, ne l’oublie pas. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Madame Roland Sam 27 Oct - 22:49 | |
| Je lirais à tête reposée plus tard. Madame Roland était une force de la nature. L'un des grands zéros de la France oublié , c'est VADIER ! IL a une GRANDE PART DE RESPONSABILITE DANS LE DECLENCHEMENT DE LA TERREUR. Je n'aime pas Robespierre mais ce n'est pas une raison pour tout lui coller sur le dos ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Madame Roland Sam 27 Oct - 23:10 | |
| Oui il n'y a pas que Robespierre dans les horreurs de la Révolution. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Madame Roland Dim 28 Oct - 14:40 | |
| - Citation :
- c’est la faiblesse des poltrons qui fait toute la force des audacieux !
Quelle sagacité ! Voilà ( presque ) toute la Révolution résumée . |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Madame Roland Dim 28 Oct - 16:02 | |
| Ah oui, quelle belle formule ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Madame Roland Dim 28 Oct - 19:00 | |
| Je ne connaissais pas cette femme ! Mais j'ai appris plein de chose , merci le boudoir ! Par contre elle avait l'air de détester Danton en même temps elle avait de quoi. Et qu'elle formulation ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Madame Roland Dim 28 Oct - 19:41 | |
| Madame Roland dans ses Mémoires ne dit rien sur les autres révolutionnaires ? Et que dit-elle sur le timbre de voix de la reine et du roi ?
Quelle femme ! On ne pouvait postuler pour être son futur mari que si l'on avait un beau timbre de voix et une bonne bibliothèque bien garnie. Elle jouait de la guitare et du piano et bien qu'un piano coûte cher , elle avait tenu à en acheter un ( avec ses sous ! ). Et quand Roland sortait, il prenait plaisir à lui ramener des partitions. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Madame Roland Dim 28 Oct - 19:49 | |
| - Madame de Chimay a écrit:
Madame Roland dans ses Mémoires ne dit rien sur les autres révolutionnaires ? Et que dit-elle sur le timbre de voix de la reine et du roi ?
Je crois qu'il y a bien peu de chances pour que Manon ait entendu le roi et la reine parler, même si elle a séjourné quelques temps à Versailles en 1774 . |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Madame Roland Dim 28 Oct - 19:50 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Madame Roland Dim 28 Oct - 19:59 | |
| Elle nous l'aurait dit ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Madame Roland Dim 28 Oct - 23:15 | |
| - Madame de Chimay a écrit:
Madame Roland dans ses Mémoires ne dit rien sur les autres révolutionnaires ? Oh, oui ! Bien sûr ! Des pages et des pages... Elle écrit notamment pour ça : justifier les actions des uns, descendre celles des autres. - Madame de Chimay a écrit:
- Et que dit-elle sur le timbre de voix de la reine et du roi ?
Ah ! J’avoue que ça, je ne m’en souviens plus du tout. Si je trouve le temps, je vous cherche ça. Mais enfin, je vous préviens, elle n’est pas tendre...surtout avec Louis XVI ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Madame Roland Mar 30 Oct - 14:59 | |
| Comme convenu, je vous copie ici quelques extraits choisis du portrait de Louis XVI par Mme Roland. Aïe ! Aïe ! Aïe ! Ce prince n’était pas précisément tel qu’on s’était attaché à le peindre pour l’avilir ; ce n’était ni l’imbécile abruti qu’on exposait au mépris du peuple, ni l’honnête homme bon et sensible que préconisaient ses amis. La nature en avait fait un être commun qui aurait été bien placé dans un état obscur, que déprava l’éducation du trône, et que perdit sa médiocrité dans un temps difficile, où son salut ne pouvait être opéré qu’à l’aide du génie ou de la vertu.
Un homme ordinaire, élevé près du trône, enseigné dès l’enfance à dissimuler, acquiert beaucoup d’avantages pour traiter avec les hommes ; l’art de montrer à chacun ce qu’il convient seulement de lui laisser voir n’est pour lui qu’une habitude dont l’exercice lui donne l’apparence de l’habileté : il faudrait être idiot pour paraître un sot en pareille situation.
Louis XVI avait d’ailleurs une grande mémoire et beaucoup d’activité ; il ne demeurait jamais sans rien faire et lisait souvent. Il avait très présents à l’esprit les divers traités faits par la France avec les puissances voisines ; il savait bien son histoire, et il était le meilleur géographe de son royaume. La connaissance des noms, leur juste application aux visages des personnes de sa cour à qui ils appartenaient, celle des anecdotes qui leur étaient particulières, avaient été étendues par lui à tous les individus qui s’étaient montrés de quelque manière dans la Révolution. On ne pouvait lui présenter un sujet pour quoi que ce fût, qu’il n’eût un avis sur son compte, fondé sur quelques faits.
Mais Louis XVI, sans élévation d’âme, sans hardiesse dans l’esprit, sans force dans le caractère, avait encore eu ses vues resserrées, ses sentiments faussés, par les préjugés religieux et par les principes jésuitiques. (...) Louis XVI avait peur de l’enfer et de l’excommunication ; il était impossible de n’être point avec cela un pauvre roi. S’il était né deux siècles plus tôt, et qu’il eût eu une femme raisonnable (oups ! ), il n’aurait pas fait plus de bruit dans le monde que tant d’autres princes de sa race, qui ont passé sur la scène sans y faire beaucoup de bien, ni de mal.
Parvenu au trône au milieu des débordements de la cour de Louis XV et du désordres des finances, environné de gens corrompus ; entraîné par une étourderie joignant à l’insolence autrichienne la présomption de la jeunesse et de la grandeur, l’ivresse des sens et l’insouciance de la légèreté ; séduite elle-même par tous les vices d’une cour asiatique ( ) auxquels l’avait trop bien préparé l’exemple de sa mère (Oups ! Oups !), Louis XVI, trop faible pour tenir les rênes d’un gouvernement qui se précipitait vers sa ruine et tombait en dissolution, hâta leur ruine commune par des fautes sans nombre. (...) Toujours flottant entre la crainte d’irriter ses sujets, la volonté de les contenir, et dans l’incapacité de les gouverner, il convoqua les Etats Généraux au lieu de réformer les dépenses et de régler sa cour. Après avoir développé lui même le germe et offert les moyens des innovations, il prétendit les étouffer par l’affectation d’une puissance à laquelle il avait fourni un corps à opposer, et il ne fit qu’instruire à la résistance.
Il ne lui restait plus qu’à sacrifier de bonne grâce une portion de son autorité pour se conserver, dans l’autre, la faculté de la reprendre toute entière ; faute de savoir le faire, il ne se prêta qu’à de misérables intrigailleries (sic), seul genre familier aux personnes qu’il sut choisir, ou que sa femme protégeait (Oups ! Oups ! Oups !).
Il avait cependant ménagé dans la Constitution des moyens suffisants de pouvoir et de bonheur, s’il eût la sagesse de s’y borner ; de façon qu’au défaut de l’esprit qui l’avait mis hors d’état d’empêcher son établissement, la bonne foi pouvait le sauver qu’il eût voulu sincèrement la faire exécuter après son acceptation. Mais toujours protestant d’une part le maintien de ce qu’il faisait saper de l’autre, sa marche oblique et sa conduite fausse excitèrent d’abord la défiance et finirent par allumer l’indignation. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Madame Roland Mar 30 Oct - 15:34 | |
| Merci, cher ami, de la peine que tu t'es donnée pour nous taper tout ce long extrait des Mémoires de Mme Roland . Le pire c'est que, dans les grandes lignes, on ne peut qu'être assez d'accord avec ce portrait sans indulgence . Louis XVI n'était pas à la hauteur de la situation. Marie-Antoinette et ses entours ( glups !!! ) n'ont rien compris à l'urgence d'accepter sans barguigner la Constitution . C'eût été sauver peut-être ce qui pouvait encore l'être, des bribes de pouvoir et le trône, amoindri certes mais bon ... leurs vies, enfin ............ Manon est quand même un peu vache de dénier au pauvre Louis XVI une certaine élévation d'âme . Il en avait sans doute, en bon catholique qu'il était . Elle n'était pas feinte . Il n'avait même peut-être que cela, avec quoi il fit un bon martyr . Piètre consolation ! Marie-Thérèse est égratignée au passage, l'allusion à sa Cour asiatique ne manque pas de piquant ! Asiatique, Vienne ! Mouais ! Voilà un triste constat qui reflète l'opinion générale de l'époque et généralement admise de nos jours encore . - Citation :
Il avait cependant ménagé dans la Constitution des moyens suffisants de pouvoir et de bonheur, s’il eût la sagesse de s’y borner ; de façon qu’au défaut de l’esprit qui l’avait mis hors d’état d’empêcher son établissement, la bonne foi pouvait le sauver qu’il eût voulu sincèrement la faire exécuter après son acceptation. Mais toujours protestant d’une part le maintien de ce qu’il faisait saper de l’autre, sa marche oblique et sa conduite fausse excitèrent d’abord la défiance et finirent par allumer l’indignation. Comment le nier ???!!! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Madame Roland Mar 30 Oct - 18:50 | |
| Ouh, qu'elle est féroce Madame Roland ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Madame Roland Mar 30 Oct - 18:53 | |
| .... seulement réaliste, j'en ai bien peur .......... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Madame Roland Mar 30 Oct - 19:05 | |
| - Citation :
- Le pire c'est que, dans les grandes lignes, on ne peut qu'être assez d'accord avec ce portrait sans indulgence . Louis XVI n'était pas à la hauteur de la situation.
C’est un peu ce que je pense, parce que je n’aime guère le Loulou de ces dames ici ( ), mais enfin c’est plus compliqué, après tout. Parce qu’il ne s’agit pas de LA situation, mais DES situations qui se sont succédées, ou enchevêtrées, parfois avec causalité, mais également avec des accélérations aussi fulgurantes qu’imprévisibles. Alors, qui aurait pu être l’homme de la situation ? L’on voit bien que la révolution a dévoré ses têtes d’affiche successives, et que nul n’a tenu la barre sans la lâcher, ou sans en être vraiment tout à fait maître. Je rebondis d'ailleurs avec cet autre propos de Mme Roland, qui en fait elle aussi l’amer constat ( mais de manière bien plus tranchée que ce que je pense toutefois ). Elle le fait à l’occasion d’une bonne claque qu’elle donne à Necker : Necker qui faisait toujours du pathos en politique comme dans son style, homme médiocre dont on eut bonne opinion parce qu’il en avait une très grande de lui-même qu’il annonçait hautement ( ), mais sans prévoyance des évènements, espèce de financier renforcé, qui ne savait calculer que le contenu de sa bourse, et parlait à tout propos de son caractère comme les femmes galantes parlent de leur chasteté ( ), Necker était un mauvais pilote dans la tourmente qui se préparait.
La France était comme épuisée d’hommes ; c’est une chose vraiment surprenante que leur disette dans cette Révolution, où il n’y a guère eu que des pygmées ! - Citation :
- Comment le nier ???!!!
Hum...c’est à dire qu’en face, à côté, devant, derrière, nombreux étaient ceux à tendre la jambe, voire à le pousser, pour qu’il se prenne fatalement les pieds, et chute. Tout de même... Aussi, tu sais bien que je suis de ceux qui pensent que, de toutes les manières et au sujet de quelques points majeurs, les dès étaient presque jetés avant que la partie ne commence vraiment... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Madame Roland Mar 30 Oct - 19:18 | |
| Oh que j'ai envie de retrouver les Mémoires de Madame Roland ! C'est très intéressant ce qu'elle dit ! |
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| Sujet: Re: Madame Roland | |
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| | | | Madame Roland | |
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