Que penser du Marie Antoinette de Sofia Coppola?

Vous avez raison, chère Aglae, de soulever le problème dont souffre le XVIIIe siècle en général dans le cinéma américain. Si je puis me permettre, je trouve que certains réalisateurs français restent plus proches de l'esprit du siècle des Lumières, comme Benoit Jacquot dont je citerai les superbes et très sensibles Adieux à la Reine (Prix Louis-Delluc) et Dernier amour. Ridicule de Patrice Leconte permet aussi une plongée assez brutale dans la violence de l'époque. Et notre film-culte L'Autrichienne, de Pierre Granier-Deferre, n'aurait peut-être pas pu être tourné outre-Atlantique.

Merci de votre réponse chère Airin !

Le meilleur acteur du film, carrément primé

Brrrrrr !!

Aglae a écrit:

Brrrrrr !!

Vous n'aimez pas les toutous ?

Si ! mais pas çui là.....l'a pas l'air commode l'animal......

Aglae a écrit:

 Si ! mais pas çui là.....l'a pas l'air commode l'animal......

M'enfin ! C'est le petit Mops.



Brave bête.

Certes ! m'enfin, pas l'air commode quand même......

Moi, j'aime ça =







voilà......

Aussi.

Mais que se passe-t-il ? Kirsten Dunst nous fait un petit coup de déprim ?

• "Je n’ai jamais été reconnue dans cette industrie. Je n’ai jamais été nommée pour quoi que ce soit. Bon, peut-être deux fois pour les Golden Globes, une fois quand j’étais petite et une autre fois pour Fargo. Peut-être que les gens pensent que je suis juste la fille d’American Girls ?"
  

Oui, oui, elle a remporté un prix pour Melancholia... mais voilà... Ce n'était que Cannes, et la petite Dunst vise Hollywood.

Et, là, elle se sent boudée, la pauvre. Et elle se console donc comme elle peut.

• "Il y a beaucoup de choses que les gens aiment après coup. Vous vous souvenez quand Marie-Antoinette est sorti ? Des critiques super sévères qu’on a reçues ? Et Belles à mourir ? Bâché aussi à sa sortie. Et maintenant tout le monde adore ces films."
  

Ah bon ? Ce serait donc le public le gros beauf ? Trop lents à la détente, que nous sommes !

Au fait, vous, vous adorez la production de Sofia Coppola ? Allez, sincèrement...    

Moi, je me dis plus simplement que, Miss Dunst, elle ferait peut-être bien de mieux choisir ses films.  

J'adore cette photo

Noche de Varennes a écrit:

J'adore cette photo

Oui, c'est horrible.

Voulez-vous un avis très tranché ?

• « Marie Antoinette », Sofia Coppola, cinéaste très en cour
  
  Le portrait que brosse Sofia Coppola de la reine fait-il un bon film ou tient-il du produit usiné par le snobisme des années 2000 ?
  
  
  
  La reine de France porte des baskets Converse, des chaussures Manolo Blahnik, mange des macarons Ladurée et écoute des airs de Bow Wow Wow ou de Siouxsie and the Banshees... Moi, je veux bien. On peut imaginer que Louis XIV jouait au flipper, que François 1er faisait du skate et buvait du Red Bull, et que l’homme de Néandertal était go-go boy. Tout est permis. Mais cette « Marie Antoinette », portée aux nues à sa sortie pour sa liberté d’inspiration, son sens esthétique (tout est rose, décors, robes, joues), son utilisation du château de Versailles et son casting audacieux (Marianne Faithfull en Marie-Thérèse d’Autriche, Guillaume Gallienne en Vergennes), à la vérité, est un produit usiné sur les codes du snobisme des années 2000.
  
  
  • A la fois déconcertant et volontairement anachronique
  
  
  Les événements sont connus : l’arrivée de l’adolescente autrichienne, son mariage avec le Dauphin, ses distractions avec Polignac et Lamballe, la naissance de son enfant, son installation au Petit Trianon… Adaptation du livre d’Antonia Fraser, auteur prolifique et biographe (de Cromwell, de Charles II, d’Henry VIII), le film de Sofia Coppola est à la fois déconcertant et volontairement anachronique. Visiblement, la cinéaste s’intéresse plus aux pâtisseries et aux robes qu’à la vérité historique (dont elle n’a cure) et même si les décors sont sublimes, la lumière, d’une rare beauté, et les acteurs, sympathiques, le côté clip kitsch peut agacer (c’est le cas).
  
  
  Fille de l’un des plus grands cinéastes américains, Sofia Coppola a été canonisée avec « Virgin Suicides » et « Lost in Translation » et a été, pendant quelque temps, à la mode. Las ! Son talent - réel mais mince - s’effrite dans cette « Marie Antoinette » agaçante, chic et surfaite. On attend avec curiosité son nouveau film , « On the Rocks » - l’histoire d’une jeune femme qui redécouvre son père, un ex-play-boy, à New York. Casting : Rashida Jones, Bill Murray, Marlon Wayans. On murmure déjà que le film serait présenté au prochain Festival de Cannes… A suivre, donc.
  
  Par François Forestier
  https://www.nouvelobs.com/teleobs/
  

Que dire en effet d'images pareilles ?

Elles sont tellement belles gosses !

Très drôle de la série Qui était ?

Ho Beta trop pas

Alors sinon un blog en anglais a classifié les films de Sofia et devinez qui c'est qui arrive premier ?



1. Marie Antoinette (2006)

When Kirsten Dunst remarked in 2019 that a strange number of her most beloved films were loathed by critics upon release, Marie Antoinette was quickly earmarked as the one most galling in its early disrespect. The film was booed at Cannes, two years after Coppola became the third ever woman to receive a Best Director Oscar nomination, but its dismissive early reactions felt like a personal backlash disconnected from the movie itself. In the years since, though, the film has undergone a remarkable reappraisal. It’s arguable that it’s actually Coppola’s masterpiece.

Marie Antoinette looks, sounds and practically smells like nothing else. Dunst is breathtaking, a petulant, heartbreaking grotesque at the centre of royal extravagance. At her most daring, Coppola takes the template of a historical biopic and smashes it with a pink baseball bat, splattering the film in fondant colours, deliberate anachronisms and music by The Strokes, Siouxsie and the Banshees and Adam and the Ants. It’s aesthetically delicious, but also thematically complex. More than even The Virgin Suicides, Marie Antoinette is Coppola’s grandest statement on the pains of girlhood – how often society undermines and belittles young women, while simultaneously expecting the world of them.
https://www.startribunemag.com/sofia-coppola-films-ranked-from-lost-in-translation-to-the-virgin-suicides/

Ha trop d'accord avec eux !!! La musique les couleurs les robes les poufs !!!! Un festival

Je suis tombé sur un site qui recense les erreurs dans le film.
http://www.erreursdefilms.com/avent/voir-toutes-les-erreurs-film-Marie-Antoinette-MRIA.html

Celles qui m'ont flashé

• A la toute fin du film, lorsque Marie-Antoinette et le roi quittent Versailles, que la reine regarde par la fenêtre du carosse et que l'on voit l'allée, on aperçoit les poteaux et le câble empêchant aux visiteurs actuels de marcher sur les pelouses.
  

• Quand Marie-Antoinette arrive à Versailles, on y trouve beaucoup de mobilier et d'éléments de style louis XVI, alors que ce dernier n'est encore que dauphin. La logique aurait été qu'il n'y ait encore que du mobilier de style Louis XV ou antérieur.
  

• On voit que Louis XVI fait a peu près la même taille que Marie-Antoinette alors qu'il mesurait plus d'1m90
  

• Lors du mariage de M-A, on peut voir que l'acte de mariage est en anglais ! Même si la réalisatrice parle anglais, l'histoire se passe en France et donc cet acte de mariage aurait dû être écrit en français !
  

• Au milieu du film, on assiste à un feu d'artifice censé se passer dans les jardins de Versailles, mais un plan furtif montre en arrière-plan le dôme du château de Vaux-le-Vicomte.
  

• Juste pour info, Marie Antoinette avait en réalité des seins énormes, Kristen Dunst, magnifique certes, est très loin, mais alors très loin de lui ressembler sur cette partie physique.
  

Il y en a encore beaucoup mais soit ils sont plus connus (les Converses, la Méridienne) soit je les trouve moins graves.

And what about this strange ending ? Whar does it mean ? Now an explanation :

• If you go into Sofia Coppola‘s millennial pink, pop-music-soundtracked biopic of Marie Antoinette with any prior knowledge of the last Queen of France, it’s probably of her death. That and the line about cake.
  
  But what Coppola establishes with the film’s first image is that any sense of context you have leftover from history class will not help you here. In between the opening credits of 2006’s Marie Antoinette, as the guitar riffs from “Natural’s Not In It” by the post-punk band Gang of Four is played, there’s a brief shot of Kirsten Dunst‘s title character. She’s lounging with a servant tending to her as she licks frosting off her finger. Marie breaks the fourth wall and slyly cocks her head as if to ask the viewer, “What? Were you expecting a documentary?”
  
  Over the next two hours, the film chronicles the fourteen-year-old archduchess’s marriage to the heir apparent Louis XVI (Jason Schwartzman) as a unification between their countries of Austria and France, her eventual ascent to the throne, and her antics as the Queen. The film wears its anachronisms on its silk sleeves — contemporary music and Converse sneakers being some of the most noteworthy examples. These incongruities were expertly assessed by Roger Ebert, who noted that “Marie seems to think she is a teenager living in the present, which of course she is.”
  
  To the character, she is living in her moment, and Coppola seems to have spared no expense in capturing Marie’s indulgences in all the fineries that French aristocracy has to offer. But Marie is also deeply lonely, even if she’s never alone. Her husband is disinterested in her and her court never fully forgives the outside allegiances that her Austrian blood betrays. No matter how upbeat the film’s tone may be at times, it is consistently sympathetic to Marie, and no amount of music from The Strokes can overcome the existing knowledge that, sooner or later, this queen will be beheaded in a revolution.
  
  This brings us to the film’s finale. The people of France have stormed the Bastille and begun gathering outside Versailles, the royal residence. Marie steps onto her balcony and lowers her head onto the railing, a symbolic gesture that foreshadows her death. It quiets the rioters, but only briefly. It’s also an acknowledgment that extends to those in the audience watching with a morbid curiosity about how, if at all, Coppola may decide to telegraph Marie’s bloody demise.
  
  
  
  But this symbolism is the closest thing we get to an image of Marie in the guillotine. Marie Antoinette ends with Marie and her family leaving the palace as the sun rises. In accordance with a film that mostly allows Marie to live in the now, it’s only fitting that, just as she does not know where she is being taken, there is no exposition to explain this to us. Instead, as Marie turns to glimpse Versailles for one last time, she comments that she is saying goodbye. This home has been at once a palace and a prison and a playground, and she intuitively understands this parting image will be her last.
  
  
  
  This is also where the film almost ends. Almost. Just as Marie Antoinette opens with a brief tableau, it ends with one, too.
  
  But first, it might help to know what Coppola leaves off the screen. In real life, the French Revolution began in 1789. That same year, Louis XVI, Marie, and their family left Versailles and moved to Tuileries, a palace in Paris. At one point, they tried to escape but were captured and returned. In 1792, the royals were imprisoned and the monarchy was abolished. In early 1793, as the Reign of Terror swelled, Louis was executed by guillotine, and in October of the same year, Marie was tried for treason and also beheaded.
  
  But none of this is relayed in the film, not even with a final title card that provides any historical information. Instead, the final image is that of Marie’s bed-chamber after it has been ransacked by rioters. On the level of historical fact, it tells us almost nothing about the revolution that we have not already inferred. But in a much more significant way, this single shot encapsulates so many of Coppola’s thematic interests.
  
  
  
  Throughout the film, the idea that Marie’s entire world is her palace is repeatedly underlined. In terms of plotting, very few sequences take place outside of Versailles. But even beyond that, costumes and set design often reassert the visual connection between the two. Marie’s elaborate floral dresses camouflage her with the similarly patterned wallpaper. Her white nightgown blends into her white bedspread when she’s greeted in the morning — an image that simultaneously frames the young queen as angelic and mocks the implications of her purity in an unconsummated marriage while Marie is ridiculed for not having produced an heir. At other times, Marie’s costuming allows her to stand out. At dinner with her husband, the gulf between them is emphasized by her vibrant dress, pink as a raspberry macaron, and his much more muted palette.
  
  
  
  The final shot is the other shoe dropping on these images. Just as her decadent life was reflected in the opulence of her surroundings, so too is her impending doom reflected in the devastation of her former home. It’s also, in fitting with one of Coppola’s greatest strengths as a filmmaker, devastatingly sad in its simplicity. As beautiful as Versailles is (especially as Coppola was given unprecedented access to film there), it’s tragically hollow that this is all there is to show for a life lived there. The film has sympathetically given us pieces of Marie’s life, her joys, and her sorrows, but all that is left at the end is a plundered bedroom.
  
  When Marie says goodbye to her palace, she doesn’t know about the future ahead of her. She doesn’t know of her eventual imprisonment and trial. She doesn’t know that one day she will be carted through the streets of Paris and then publicly executed. She certainly doesn’t know what her legacy will be. She only knows at that moment that her security has been breached and the finality of this. As Coppola sees it, for better or worse, Marie was the world that other people had built for her. We only need to see the destruction of one in order to understand the implication of the other. Seeing both would be unnecessary. And for once, in this regard, perhaps there’s no need to overindulge.
  
  The Ending of Sofia Coppola’s ‘Marie Antoinette’ Explained
  https://filmschoolrejects.com/marie-antoinette-ending-explained/?amp

Merci Little Po, it's very fine and clever !

Marie-Antoinette apportant ses congratulations à la Comtesse de Provence qui vient d'accoucher !!



Hello Sofia ! Juste pour te rappeler que le couple Provence (futurs Roi et Reine des Français) n'a JAMAIS produit d'héritier. Pas un seul.
C'est le couple Artois (plus tard Charles X) qui aura des enfants.
Mais détails que tout cela, of course ! Ce qui compte, ce sont les macarons, les cascades de champagne et les lignes à priser.

Sinon oui c'est un beau film, les images sont superbes. Mais le scénario à ch...

Seriously what do you think ?


https://www.pinterest.com/pin/311029918029641608/

Mon Dieu ! Je croyais avoir vu toutes les photos de tournage, mais celle-ci est très amusante.

Pour la Reine, c'est de l'eau très cheap

En effet, on reconnaît la fin de l'étiquette sur la petite bouteille, c'est de l'eau cristalline , c'est le 1er prix dans les supermarchés.....Fi !!!!