Napoléon de Ridley Scott

Le biopic sur Napoléon de Ridley Scott traite de l'ascension du jeune révolutionnaire (Joaquin Phoenix) à travers l'influence de sa femme Joséphine (Vanessa Kirby).

• "C’est épique ! Joaquin est extraordinaire. Il s’agit du meilleur film historique de Ridley Scott, vraiment. Il y a des batailles incroyables et le développement des personnages est passionnant notamment celui de Joaquin. C’était un plaisir. J’ai adoré travailler sur ce film." (Vanessa Kirby)
  

Sortie prévue le 22 novembre.

J'ai vu le trailer, et EVIDEMMENT notre Reine Marie-Antoinette y est mise en scène à la sauce américaine = on la voit monter à l'échaffaud, mince jeune et ravissante dans un envol de bouclettes ( grises, certes, mais quand même) avec un superbe décolleté et un air divinement méprisant.....



L'impression que Sofia Coppola a participé à la mise en scène, quoi......

C'est un monde.....

C'est pas trop mal je trouve, elle a plus ou moins l'âge et elle est fière. Moi, j'aime assez.

Fleur, je l'avais vu rapidement, et.....Je dois reconnaître que, l'idée n'est pas si déplorable......

Ca se discute......

Moi je suis d'accord avec vous, chère Aglaé. Ce n'est pas du tout juste historiquement. Pour rappel :



Mais ils auraient pu faire encore pire.

Oui, chère Thérèse, en effet ! cependant, après avoir regardé les plans du film, j'avoue que je comprends l'idée de Fleur.....

C'est à débattre.....

Ben moi, je confesse qu'à ma grande contrition, je ne déteste pas.

Ok, ce n'est pas Marie-Antoinette (elle est beaucoup moins belle), ce ne sont pas sa jupe et son petit manteau en piqué, il manque le bonnet. Mais l'air farouche fait écho en moi. Et un certain mouvement général me donne envie de voir ce film.

Bon, maintenant, je m'attends à une volée de bois vert.

Des batailles, de l'amour, un égo surdimensionné, une fresque qui commence en fanfare par l'exécution de la ci-devant reine de France (déjà veuve rappelons-le), pour situer le contexte.

Bref le trailer dit déjà tout.

Mais j'irai voir, j'aime bien Ridley Scott (Alien, Blade Runner, Thelma et Louise…)

pimprenelle a écrit:

Ben moi, je confesse qu'à ma grande contrition, je ne déteste pas.

Ok, ce n'est pas Marie-Antoinette (elle est beaucoup moins belle), ce ne sont pas sa jupe et son petit manteau en piqué, il manque le bonnet. Mais l'air farouche fait écho en moi. Et un certain mouvement général me donne envie de voir ce film.

Bon, maintenant, je m'attends à une volée de bois vert.

Bien sûr que non, chère Pimprenelle !!!

je l'ai bien dit = ça se discute !

mes sentiments réels sont strictement les suivants =

SI, au lieu de la cruauté du dessin de David, nous, amoureux de la Reine, pouvions nous "appuyer, moralement, sur cette FIERE image dernière.......

MAIS NON, nous avons le coeur brisé par l'atroce dernière image réelle.....

VOILA

Moi aussi j'ai le projet de voir ce film. Bon feeling.

Déjà dans la bande-annonce, c'est bourré d'erreurs.
https://www.nouvelles-du-monde.com/5-erreurs-historiques-dans-la-bande-annonce/

betagen a écrit:

Sortie prévue le 22 novembre.

Confirmé.

Trailer#2



Analyse par une historienne

Pas encore sorti et déjà critiqué, et pas par n'importe qui, par l'historien chouchou des médias américains, Dan Snow.

- Napoléon n'a pas tiré sur les pyramides
- Marie-Antoinette avait les cheveux courts à sa décapitation
- et d'ailleurs Napoléon n'y était pas.

Mauvais joueur, Ridley Scott a envoyé le spécialiste s'acheter une vie.

S'ils avaient dû en dire autant sur le Marie-Antoinette de Sofia Cappola ! Mais, là, les historiens américains se taisaient.

Il lui a exactement dit “Get a life”.

Ce qu'a dit Dan Snow est quand même VRAI et c'est le B. A. BA historique !
Quant à Sofia Copola.....

J'aime les films/séries en costume, mais ces négligences ( parfois voulues au nom de je-ne-sais-quelle "inspiration perso) ça me gave comme disent les jeunes....

Si commettre des erreurs historiques est le seul moyen d'avoir "de la Personnalité", c'est qu'on en manque vraiment de personnalité !

C'est bien certain, chère Aglaé, et je suis totalement en phase avec vous. Le désir de liberté des réalisateurs ne devraient pas maltraiter l'Histoire.

L'artiste a le droit aussi de glisser sa petite toucher personnelle, non ?
Sinon, on fait 1 film et pas besoin d'aller plus loin.

Bon, on ne tombera jamais d'accord, la question est trop vaste. Du coup, une petite photo de tournage.

Bianfu a écrit:

Bon, on ne tombera jamais d'accord,

bin, si, pourquoi ? en définitive, nous ne lui reprochons pas grand chose à Ridley.... oui, ahum, j'avoue que nous fûmes énergiques !!!

Aglae a écrit:

Bianfu a écrit:

Bon, on ne tombera jamais d'accord,

bin, si, pourquoi ? en définitive, nous ne lui reprochons pas grand chose à Ridley.... oui, ahum, j'avoue que nous fûmes  énergiques !!!

Non, chère Aglae, nous ne tomberons jamais d'accord parce que nous ne partons pas du même point de vue. Nous n'avons pas les mêmes attentes.
Mais ce n'est pas grave on n'est pas obligés d'être d'accord sur tout et c'est les angles de vue différents qui enrichissent le débat.

Moi, je suis plus cinéphile que fan d'histoire et donc dans un film, c'est le regard du réalisateur qui me parle (ou pas). Ici, j'aime déjà le trailer de Ridley Scott et ça ne me choque pas qu'il n'était pas là à l'exécution de Marie-Antoinette et qu'elle n'était pas coiffée comme ça.

Votre point de vue est bien légitime, cher Bianfu, ce pourquoi je nous trouve "d'accord" avec des sensibilités différentes !

Bien chers Amis du Boudoir de Marie-Antoinette,

En attendant de pouvoir découvrir ce film en salles, je prends sur moi de vous proposer la critique du Journal Corse Matin.

"Napoléon", un récit entre l'intime et le grandiose

Samuel Ribot / ALP

Formidable spectacle visuel, leçon d'histoire grandeur nature, le « Napoléon » de Ridley Scott (en salles le 22 novembre) accorde aussi une large part à l'histoire d'amour entre Napoléon et Joséphine. Corse-Matin a assisté à la projection.


Ridley Scott a aussi voulu donner une place centrale à l'histoire d'amour entre Napoléon et Joséphine, incarnée par Vanessa Kirby.

Le film de Ridley Scott démarre avec la décapitation de Marie-Antoinette. Une scène crue à laquelle assiste, perdu dans la foule, Napoléon Bonaparte. Une manière, aussi, de marquer la fin d'une époque, celle de l'Ancien régime, et le début d'une folle ascension pour celui qui sera couronné empereur onze ans plus tard, le 2 décembre 1804. Peu importe que cette scène n'ait pas réellement existé, Napoléon ayant été localisé par les historiens hors de Paris le jour où était exécutée la reine déchue.

Les images plongent le spectateur dans une France en ébullition, superbement reconstituée, où la Révolution vacille et au cœur de laquelle l'enfant d'Ajaccio songe sans doute déjà à se fabriquer une trajectoire unique dans l'Histoire.

Son histoire avec Joséphine, force et faiblesse du film

C'est cette irrésistible ascension que met en scène, avec une jubilation évidente, le réalisateur de Alien, Gladiator et autre Blade Runner. Du siège de Toulon, en 1793, à la défaite de Waterloo, en juin 1815, jamais sans doute les campagnes napoléoniennes n'ont été reconstituées avec autant de soins et de moyens. La bataille d'Austerlitz devient ainsi un terrifiant spectacle, filmé à la fois sur et sous la glace des étangs gelés où périssent les armées ennemies, pilonnées par les canons des armées napoléoniennes.

Mais en filigrane de ces campagnes militaires, Ridley Scott a aussi voulu donner une place centrale à l'histoire d'amour entre Napoléon et Joséphine. Une romance folle, entamée en 1795, qui dévoile un empereur fragile et totalement obsédé par sa sulfureuse épouse. Il faut le dire, l'alchimie entre le toujours excellent Joaquin Phoenix et l'actrice britannique Vanessa Kirby fonctionne à merveille.

Ces deux-là se tournent autour, s'aiment, se trahissent puis se retrouvent, sans jamais pouvoir se résoudre à se quitter définitivement. La coexistence du destin napoléonien et de cette cruelle histoire d'amour constitue peut-être à la fois la force et la faiblesse du film. Force, car elle permet de dévoiler une autre facette du personnage de Napoléon, faiblesse parce qu'elle plombe parfois un récit épique, enlevé et visuellement époustouflant.

Lucien et Letizia à l'écran

La Corse, elle, si elle est abordée au détour d'une ou deux phrases, n'a en revanche pas sa place dans le récit de la légende, selon Ridley Scott. Le frère de Napoléon, Lucien, et sa mère Letizia, apparaissent toutefois dans plusieurs scènes. Le premier pour le rôle éminent qu'il joua dans l'ascension de son frère, la seconde pour son influence unique sur celui qui régna un temps sur toute l'Europe. Un conseil enfin, avant d'aller voir cet impressionnant spectacle, préférez peut-être pour une fois la version française : il peut être assez déstabilisant de redécouvrir ce pan entier de l'Histoire de France joué exclusivement dans la langue de Shakespeare.
https://www.corsematin.com/article/culture-loisirs/5752077426962714/napoleon-un-recit-entre-lintime-et-le-grandiose

Bien à vous

madame antoine

Fan de Ridley Scott, j'irai sûrement voir ce Napoléon (que je connais bien aussi ). Commençons par une entrevue avec la jolie Joséphine du film.

• Entretien exclusif avec Vanessa Kirby
  
  PAR ALEXANDRE MARAIN
  (Vogue)
  
  C'est à une personnalité légendaire de l'histoire que s'attaque Ridley Scott avec son nouveau film à découvrir en salle le 22 novembre 2023. Le cinéaste a choisi de raconter la vie de Napoléon Bonaparte (Joaquin Phoenix), à travers son histoire d'amour complexe avec Joséphine de Beauharnais, campée par Vanessa Kirby. L'actrice britannique encore discrète, que l'on a pu découvrir grâce à son rôle de la Margaret Windsor dans The Crown, se confie à Vogue France sur la façon dont elle s'est préparée pour se glisser dans la peau de l'impératrice, mais aussi sur sa vision de la place de la femme à cette époque.
  
  
  
  
  • C'est la première fois que vous tournez avec Ridley Scott. Comment se prépare-t-on à intégrer son univers ?
    
    Vanessa Kirby. "Lorsque je tournais Mission Impossible : Dead Reckoning, Tom Cruise m'a prévenue que Ridley était exigeant, extrêmement concentré et travaillait très vite. Il peut tourner jusqu'à cinq scènes par jour et utilise plusieurs caméras. On doit se lever tôt la plupart du temps parce qu'il sait exactement ce qu'il veut. C'est un honneur de travailler avec lui. Il a réalisé certains des plus grands films de tous les temps et a mis en avant des personnages féminins hors du commun comme Thelma et Louise, par exemple.
    
  
  
  
  • Comment s'est déroulé le tournage avec Joaquin Phoenix ?
    
    Nous avons tellement ri. Et il le fallait ! Car l'histoire de Napoléon et Joséphine est tellement brutale. Leur amour était bizarre, leur relation tellement dure, imprévisible et évolutive. Entre eux, tout était si différent d'un jour à l'autre.
    
  
  
  
  
  
  • Comment avez-vous approché le rôle de Joséphine de Beauharnais ?
    
    La dernière fois que j'ai interprété une personnalité historique, c'était lorsque je jouait Margaret Windsor dans la série The Crown. L'histoire était un peu plus récente, donc j'ai pu m'inspirer d'images d'elle, j'ai eu la chance de rencontrer des personnes qui la connaissaient et ont passé du temps avec elle. Incarner Joséphine de Beauharnais a été très différent. Évidemment, il y a des choses écrites sur elle, mais elles sont souvent liées à Napoléon.
    
  
  
  
  • Qu'avez-vous appris sur sa vie à travers vos recherches, dont vous vous êtes inspirée ?
    
    C'était assez perturbant. Dans chacun des livres que j'ai lus, Joséphine était dépeinte d'une façon différente. Comme si elle changeait de personnalité tous les cinq ans. Je n'ai jamais incarné un personnage aussi énigmatique et difficile à comprendre. Venue de Martinique, elle se retrouve soudainement dans le système français, froid et dur. Elle épouse un aristocrate, est mise en prison, presque exécutée… La deuxième partie de sa vie se retrouve au service de Naopléon, et plus il gagne en puissance, plus elle doit donner et réprimer certaines parties d'elle-même, comme sa sexualité… C'était une personnalité très complexe.
    
  
  
  
  
  
  • Vous trouvez-vous des similitudes avec sa personnalité ?
    
    C'est plus une vue d'ensemble. J'ai vraiment fait l'expérience de ce que cela devait être d'être une femme à cette époque intensément masculine. D'être dans un monde qui parle de guerre, de stratégie, de batailles, de politique, de conquête, d'acquisition… Elle était la présence féminine de Napoléon, cet homme qui ne parlait que de guerre et de pouvoir. Expérimenter ce que les femmes devaient faire pour survivre à cette époque a été très intéressant à expérimenter, mais aussi douloureux.
    
  
  
  
  • Considérez-vous Joséphine de Beauharnais comme une femme moderne pour son époque ?
    
    Je dirais que oui. Bien avant qu'elle ne rencontre Napoléon, elle avait une vie sexuelle intense qui était synonyme de liberté. Elle a été une préscriptrice côté mode, et en quelque sorte à la tête du mouvement libertaire de l'époque. Puis elle est devenue impératrice, ce qui est une réussite colossale. D'ailleurs, lorsqu'elle était en Martinique et n'avait 13 ans, une diseuse de bonne aventure a lu dans les lignes de sa main qu'elle deviendrait un jour impératrice. Dans son esprit, d'une manière ou d'une autre, elle allait devenir quelqu'un. Son histoire m'a beaucoup appris sur le pouvoir au féminin et sur ce que les femmes devaient faire pour vivre d'une manière aussi unique."
    
  
  https://www.vogue.fr/article/vanessa-kirby-napoleon-interview-cinema-film
  

Pour Europe1, ce n'est pas tout à fait historique mais il y a des raisons.

• Napoléon de Ridley Scott : “Une grande épopée où le caractère historique fait parfois défaut”
  
  Pour son dernier film, qui sort le 22 novembre 2023 au cinéma, Ridley Scott s’est lancé dans une fresque historique épique sur Napoléon. Il retrace toute l’ascension du jeune officier corse, depuis l’exécution de Marie-Antoinette jusqu’à son exil et sa mort à Sainte-Hélène. Impossible de raconter l’intégralité de l’épopée napoléonienne en 2 heures 38 minutes. Mais dans ce qu’il a choisi de porter à l’écran, Ridley Scott est-il resté fidèle à l’Histoire ?
  
  Virginie Girod a été voir le film en avant-première avec David Chanteranne, historien spécialiste de Napoléon. Ensemble, ils démêlent le vrai du faux de ce film-événement dans Au cœur de l’Histoire. Même si vous pensez tout connaître sur Napoléon, attention aux spoilers !
  
  La relation entre Napoléon incarné par Joaquin Phoenix et Joséphine de Beauharnais, jouée par Vanessa Kirby, rythme l’intégralité du long-métrage. Quand ils ne sont pas filmés ensemble, c’est leur correspondance épistolaire qui accompagne Bonaparte dans ses campagnes militaires. Un choix de toile de fond justifié selon David Chanteranne, tant Joséphine est essentielle pour comprendre l’ascension fulgurante de Napoléon dans les remous de la Révolution française. “Joséphine va lui permettre d'entrer dans les cercles du pouvoir. Elle connaît tous les codes à la fois de ce Directoire mais aussi de l'Ancien Régime.” explique l’historien. “ Cet amour, il est non seulement personnel et intime. Mais il est surtout aussi intéressé et politique”.
  
  Pour un film sur Napoléon, Ridley Scott ne pouvait bien évidemment pas faire l’impasse sur des scènes de bataille épiques. Celle d’Austerlitz est particulièrement impressionnante. On y voit les armées autrichienne et russe se noyer dans un lac gelé pilonné par l’artillerie française. La réalité de cet affrontement, qui a eu lieu en 1805, est différente. “Tout ça c’est la fin de la bataille, c'est un épiphénomène mais c'est très spectaculaire”. Dans les faits, le sort de la bataille s’est réglé à proximité, sur le plateau de Pratzen. Croyant attirer les Français dans un piège, les forces autrichiennes et russes se séparent. Erreur fatale : Napoléon attaque au centre, et prend le plateau, dominant ses adversaires. Dans leur retraite, les soldats russes vont effectivement se noyer dans les étangs gelés de Satschan, bombardés par les canons français.
  
  Si “le caractère historique fait parfois défaut au film”, selon David Chanteranne, c’est précisément parce que c’est du cinéma. Les approximations, simplifications et autres arrangements dans la chronologie des événements sont là pour mettre à la portée du spectateur un personnage et une époque complexe. “Ça reste du grand spectacle et de la création artistique. C’est aussi une lecture personnelle de Ridley Scott”.

Podcast :
https://www.europe1.fr/emissions/Au-coeur-de-l-histoire/napoleon-de-ridley-scott-une-grande-epopee-ou-le-caractere-historique-fait-parfois-defaut-4215014

En Arizona on est pas convaincu.

• I wanted to be wowed and I wasn’t.
  
  I was, however, somewhat impressed by “Napoleon,” director Ridley Scott’s epic that somehow never quite feels like one, despite rich and strange performances from Joaquin Phoenix and Vanessa Kirby. Scott puts all the elements in place — one of the great historical figures, romance, intrigue, gargantuan battle scenes — and yet something seems like it’s missing.
  
  Heart? Soul? Coherence? I’m not sure. What I am sure of is that ultimately it plays like the greatest 9th grade world-history film strip of all time.
  
  The film is weirdly inert, rarely coming alive except when Phoenix does, which isn’t always. At times it feels like you must have skipped out to the restroom during its 2 hour and 38 minute running time and missed something crucial. (I didn’t. And I didn’t.) It’s a little all over the place, presumably by necessity — the man covered a lot of ground in his eventful life. But it never feels larger than life anywhere other than on the battlefield. And not always then.
  
  As a breezy trip through French history, it’s a success. Though you have to believe Scott was aiming a little higher.
  
  What is 'Napoleon' about?
  
  The film begins with Napoleon — played by Phoenix as a sort of idiot savant, a genius in military operations and kind of a one-note jerk everywhere else — in the crowd for the beheading of Marie Antoinette. He’s pretty impassive about the whole thing. His passion is reserved for the battlefield, and he quickly rises through the ranks thanks to impressive wins there.
  
  The first we see is probably the most impressive, at least cinematically. He leads a sneak attack at the Siege of Toulon, despite having his horse shot out from under him (graphically so). It’s a thrilling scene, and it establishes Napoleon as both courageous and cunning — as well as pretty well impressed with himself. He’s got big plans.
  
  Napoleon meets Josephine (Kirby) at a Survivors Ball after the Reign of Terror ends. She was imprisoned during the revolution, her husband beheaded. When Napoleon first sees her he simply stares at her. When she calls him out on it, all he can do is admit it. They meet again through one of her children, and soon marry.
  
  And soon after that he’s off to Egypt, with another man hopping straightaway into Josephine’s bed. Napoleon, enraged, returns to France, leaving his troops behind, and somehow manages not only to avoid accusations of abandoning them, but to become one of the leaders of the country while he’s at it. As for Josephine, she seems chastened, before repeating his words back to him: “You are nothing without me.”
  
  They would have been perfect for “The Jerry Springer Show” if it had existed in the late 1700s. Phoenix and Kirby often play it that way, too. Sex scenes are often a combination of perfunctory and goofy.
  
  Napoleon continues to notch military victories and shocks the world, not necessarily by becoming emperor but by taking the crown and crowning himself, and then Josephine. He has not gained power so much as seized it, and this is the physical manifestation of that. His ego knows no bounds.
  
  Scott composes these scenes like a painting, and plays up the gasps from the assembled audience when Napoleon literally takes matters into his own hands. Scott frames Phoenix head on as he marches down the aisle of a cathedral, intensity radiating off him.
  
  But there is a problem. Josephine can’t get pregnant, which means she can’t give Napoleon an heir. (His mother devises a particularly cruel test to see with whom the problem lies.) Eventually they divorce, a ceremony as formal as their marriage, only with more tears. He loves her deeply, truly, but goes on with a bunch of garbage about the good of France.
  
  Joaquin Phoenix's quirky performance is the highlight
  
  Napoleon manages a win at the Battle of Austerlitz, another impressive set piece, with cannons breaking the ice Russian and Austrian soldiers are attempting to flee over. They sink slowly through water turned red with blood. It is a haunting image.
  
  Never satisfied, Napoleon’s, um, Napoleon complex leads to defeat on the battlefield, which, if that’s a spoiler, you should have studied harder. Perhaps you’ve heard of Waterloo? Here you’ll see it played out in all its supersize glory (though how glorious depends on which side you’re on).
  
  Even in exile, Napoleon is still Napoleon — and Phoenix is still Phoenix, garnering a laugh while teaching a couple of girls his version of French history. This is what his life has become — after commanding thousands of troops, watching two little girls sword fight with sticks on a rock in the ocean.
  
  Cowed? Please. “That is what’s most difficult in life, accepting the failure of others,” Napoleon tells a a group of boys.
  
  “Napoleon” isn’t a failure on anyone’s part. But it’s not a rousing success, either. It’s not really a rousing anything, which is the problem. Maybe Scott should have gone in even more on Phoenix’s quirks and mannerisms, which are the most purely entertaining things about the film. Whatever the case, it doesn’t quite measure up.
  

Le film reçoit 3 étoiles, Fair  ★★★ pas mal mais pas ouf non plus.
https://eu.azcentral.com/story/entertainment/movies/billgoodykoontz/2023/11/16/napoleon-movie-review/71480892007/

Selon Le Point c'est Joséphine le vrai premier rôle.



Pour les plus distraits, Margaret dans The Crown.