Vente de Souvenirs Historiques - aux enchères plusieurs reliques de la Reine Marie-Antoinette

Quelques jolis bustes



LOT n°120
D'après Joseph CHINARD (1756-1813)
Louis XVI, roi de France (1754-1793).
Buste en terre cuite signé au dos «Chinard de l'athénée - Lyon», reposant sur un socle circulaire. Usures du temps, petites restaurations, mais bon état général.
Travail français de la fin du XVIIIe début du XIXe siècle.
H.: 24 cm - L.: 17 cm.
Estimation : 3 000 - 5 000 €

LOT n°121
D'après Joseph CHINARD (1756-1813)
Louis XVI, roi de France (1754-1793).
Buste en terre cuite signé au dos «Chinard de l'athénée - Lyon», reposant sur un socle circulaire. Bon état général.
Travail français du début du XIXe siècle.
H.: 24 cm - L.: 17 cm.
Estimation : 1 200 - 1 500 €

LOT n°122
École française du début du XXe siècle
Marie-Antoinette, reine de France (1755-1793).
Buste en plâtre patiné à l'imitation de la terre cuite, représentant la reine coiffée d'un diadème, reposant sur un socle carré. Modèle interprété d'après le buste exécuté par Louis-Simon Boizot en 1781.
Usures du temps, mais bon état général.
H.: 41 cm - L.: 26 cm.
Estimation : 300 - 500 €

Oho ! Il faut pouvoir se les offrir
Marie-Antoinette étant un peu lus abordable, si j'ose dire

Un blason que je rêverais d'avoir



LOT n°123
BLASON AUX ARMES DE FRANCE.
Fixé sous verre de forme rectangulaire, représentant trois fleurs de lys sous couronne royale entourées d'une couronne de rameaux d'olivier, or sur fond noir, conservé dans un encadrement ancien en bois noirci. Petit manque sur la partie droite et légères usures du temps, mais bon état général.
Travail français de la fin du XVIIIe siècle.
A vue: H.: 21, 5 cm - L.: 26, 5 cm.
Cadre: H.: 26 cm - L.: 31, 5 cm.
Estimation : 200 - 300 €

souvenirs de la revolution

levengeur a écrit:

souvenirs de la revolution

Oui, ça devient dur.



Petite pause ici. Nous arrivons à la collection du Prince Sixte de Bourbon-Parme.

Ah très bien

J'ajoute une collection de miniatures d'une grande finesse.
C'est parti pour les Stroely !

Présentation de l’ensemble des miniatures sur le cadre en galuchat de la collection du Dr Gustav Falle avant dispersion



De cette collection, seront mises en vente le 7 les miniatures suivantes :  


La reine Marie-Antoinette de France, née archiduchesse d'Autriche (1755-1793).
Très belle miniature sur ivoire de forme ovale, conservée sous verre bombé dans son encadrement d'origine en bronze doré finement ciselé à décor d'une frise de fleurs de lys rehaussée d'argent entrelacée d'épis de blé. Au bas du cadre apparait un cartouche enrubanné portant l'inscription «Marie-Antoinette». Très bon état.
Miniature: H.: 7, 5 cm - L.: 6 cm.
Cadre: H.: 9 cm - L.: 7, 8 cm.
Estimation : 15 000 - 20 000 €


Le comte de Provence, futur Louis XVIII, roi de France (1755-1824).
Très belle miniature sur ivoire de forme ovale, conservée sous verre bombé dans son encadrement d'origine en bronze doré finement ciselé à décor d'une frise de fleurs rehaussée d'argent entrelacé de rubans, surmonté d'un motif stylisé.
Agrandissement d'origine en partie basse. Très bon état.
Miniature: H.: 7, 5 cm - L.: 5, 5 cm.
Cadre: H.: 11 cm - L.: 7, 5 cm.
Estimation : 8 000 - 10 000 €


Le prince Louis-Charles de France, Dauphin de France, futur Louis XVII (1785-1795).
Très belle miniature sur ivoire de forme ovale, conservée sous verre bombé dans son encadrement d'origine en bronze doré finement ciselé à décor d'une frise de fleurs de lys rehaussée d'argent entrelacée de brins de blé. Au bas du cadre apparait un cartouche enrubanné portant l'inscription «Dauphin». Très bon état.
Miniature: H.: 6, 3 cm - L.: 5, 2 cm.
Cadre: H.: 8 cm - L.: 7, 2 cm.
Vendues avec faculté de réunion
Estimation : 10 000 - 12 000 €

Provenance: ayant appartenu au frère de lait de la reine Marie-Antoinette, le chevalier Joseph Weber (1755-1829). Les miniatures que nous proposons lui auraient été offertes par la souveraine et servirent de frontispice à ses mémoires, publiées à Londres de 1804 à 1809, sous le titre «Mémoires concernant Marie-Antoinette, archiduchesse de France et sur plusieurs époques importantes de la Révolution Françoise depuis son origine jusqu'au 16 octobre 1793». La gravure représentant la miniature de la Reine Marie-Antoinette est visible dans le tome I de l'édition de 1804, page 1. Dans le même volume apparait celle de Louis XVII page 405. Le portrait miniature du Comte de Provence se trouve dans le tome II de l'édition de 1806, page 1.
Référence: ces miniatures, réalisées par Peter Edouard Stroely (Ströehling ou Straely), sont extrêmement célèbres. Elles figurent en référence dans le «Dictionnaire international des peintres miniaturistes et peintres sur porcelaine» écrit par Harry Blattel, page 995, 1992. Au XIXe siècle cet ensemble est regroupé, avec deux autres miniatures de la famille royale de France (Madame Elisabeth et Madame Royale), sur un présentoir en galuchat portant au bas du cadre l'inscription gravée: «Presented by Queen Marie-Antoinette to her foster brother the Chevalier Weber». Ces miniatures, bien que non signées, sont indubitablement de sa main (la finesse du trait et la manière d'exécution sont très caractéristiques de son œuvre). Elles sont, de plus, toutes signalées comme étant son travail dans de nombreux ouvrages sur le sujet, tels que: «Les peintres en miniatures (1650-1850)» de Nathalie Lemoine-Bouchard (2008), page 476, et «The miniature in Europe in the 16th, 17th, 18th and 19th» de Léo Schidlof (1964), page 809 (qui précise d'ailleurs qu'à l'époque elles appartenaient à la collection du Dr. Gustav Falle à Vienne). En outre, dans les mémoires de Joseph Weber, ces trois miniatures reproduites en gravure portent au bas de chaque document la mention «Edwd Stroehling pinx, chez Weber». Il est finalement important de préciser que la collection complète des cinq miniatures fut divisée à la fin du XXe siècle, afin d'être vendues individuellement en Autriche (pays qu'elles n'avaient jamais quitté depuis leur départ de France à la Révolution). C'est donc une rare opportunité que de pouvoir à nouveau les réunir, et les proposer à la vente dans leur pays d'origine.

Qui me file sa carte bleue ?

Ces miniatures sont particulièrement délicates et réussies. Belle découverte !

Ce sera une vente magnifique

Trop beau !!!

Oui n'est-ce pas ? Et ce n'est pas fini !

Je reviens d'abord un peu en arrière, sur le loto du Dauphin, que j'avais oublié.    




Comme je l'ai dit plus haut, nous voici arrivé à la collection du Prince Sixte de Bourbon-Parme.  



LOT n°159
PRÉCIEUX SOUVENIR HISTORIQUE AYANT APPARTENU AU ROI LOUIS XVI.
Écrin en veau, à décor d'un semis de fleurs de lys, contenant douze couteaux à fromages avec lames en acier montées sur des manches en bois de rose, dont dix lames portent une marque en forme de clé et de deux qui furent restaurées postérieurement par la Maison Mory. Ces lames ont été forgées par le roi Louis XVI. Nous connaissons la passion du roi pour la serrurerie et la forge, et nous savons qu'il aimait se divertir au 5ème étage de ses appartements à Versailles en confectionnant des serrures, des outils, des couteaux et des petits instruments en métal. Mais peu courants sont les exemplaires de son travail qui ont survécu jusqu'à nos jours. Autre particularité de ces couteaux en plus de leur rareté, ils servirent à la famille royale durant sa captivité à la prison du Temple, et furent ensuite la propriété de Jean-Baptiste Cant Hanet dit Cléry (1759-1809), fidèle et dernier valet du roi Louis XVI durant son emprisonnement. Comme le précise la note manuscrite signée par le prince Sixte de Bourbon-Parme: «Ecrin contenant 12 couteaux montés sur manches de bois de rose. 10 des lames portant le poinçon à la clef ont été forgées par le roi Louis XVI. Ces couteaux ont servi à la famille royale dans le Temple. Ils sont ensuite passés dans les mains de Cléry, valet de chambre du Roi, dont un descendant en a fait cadeau à la Re Mère Marie Aimée, du Carmel de Meaux, historiographe de Madame Elisabeth, qui me les a fait parvenir le jour des Rois de l'année 1926». Usures du temps, restauration à l'une des lames, accidents à l'écrin.
Travail français du XVIIIe siècle. Couteaux: L.: 20 cm.
Écrin: L.: 25 cm - L.: 10 cm.

Provenance: ancienne collection du prince Sixte de Bourbon-Parme (1886-1934) et de son épouse, née Edwige de la Rochefoucauld (1896-1986), puis conservés jusqu'à nos jours dans leur descendance directe. Ils furent présentés lors de l'exposition «Marie-Antoinette archiduchesse, dauphine et reine» à Versailles, du 16 mai au 2 novembre 1955, sous le n°591.
Estimation : 3 000 - 5 000 €




LOT n°165
SOUVENIR DE LA REINE MARIE-ANTOINETTE À LA CONCIERGERIE.
Fragment d'étoffe imprimé à motif floral, provenant du paravent qui séparait les gendarmes de la reine dans son dernier cachot à la Conciergerie, conservé dans un encadrement ancien en bois doré.
On y joint le plan manuscrit d'une partie de la Conciergerie en 1793, où figurent les cachots de la dernière reine de France.
Fragment: H.: 12 cm - L.: 19 cm.
Cadre: H.: 25, 5 cm - L.: 36, 5 cm.

Historique: dans son ouvrage «Marie-Antoinette, la captivité et la mort», l'auteur G. Lenotre, évoque à travers le témoignage de Rosalie Lamorlière dernière servante au service de la reine Marie-Antoinette de août à octobre 1793, en page 168, la présence du fameux paravent protégeant la reine de ses geôliers: «Il me craignait tant, dans les premiers jours de son arrivée qu'il fit construire un grand paravent de 7 pieds de hauteur, destiné à dérober la prisonnière à mes regards. Ce paravent, que j'ai vu, n'a pourtant point fait son usage. Lebeau se contenta de celui que nous avion donné à la Reine du temps de Mme Richard. Celui-là m'avait guère que 4 pieds d'élévation. Il formait comme un demi-rideau le long du lit de la Princesse, et il la séparait, en quelques sorte, des gendarmes lorsqu'elle était dans la nécessité de vaquer à des besoins indispensables, pour lesquels on avait la barbarie de ne lui laisser aucune liberté.»
Estimation : 600 - 800 €

Je suis étonnée des prix qui ne sont pas excessifs pour des lots de cette qualité.

Plus chères, dans tous les sens du termes, ces précieuses reliques :




Nous succomberons ensuite au charme d'un adorable Louis XVII





LOT n°175
CHARDONNET Anne de (1869-1926)
Louis XVII à la prison du Temple, vers 1793, tenant dans sa main un bonnet phrygien.
Plâtre teinté, à l'imitation de la terre cuite, signé sur la base «A. de Chardonnet» et daté 1891. Reposant sur un socle carré. Accidents, restaurations, mais bon état général.
H.: 68 cm - L.: 18 cm.
Historique: une version en marbre blanc figure aux Musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Besançon.
Estimation : 1 200 - 1 500 €


Incroyablement touchant aussi, le fauteuil de Louis-Charles



LOT n°176
FAUTEUIL DU DAUPHIN
À LA PRISON DU TEMPLE.
Modèle d'enfant, sculpté puis laqué à nouveau, reposant sur quatre pieds fuselés rudentés d'asperges, les supports d'accotoirs en console, le dossier rectangulaire mouluré avec garniture en crin noir. Ce fauteuil servi au jeune prince lors de sa captivité. Il fut ensuite conservé par le chevalier François-Augustin Reynier de Jarjayes, puis remis au prince Sixte de Bourbon-Parme et en hommage à la mort tragique de jeune Dauphin, ce fauteuil fut habillé de deuil. Porte au dos l'étiquette de l'exposition Marie-Antoinette à Versailles.
Usures du temps, en l'état.
Travail d'époque Louis XVI.
H.: 71 cm - L.: 48 cm - P.: 44 cm.
Estimation : 3 000 - 5 000 €


Enfin, ces beaux médaillons :

Ce sont vraiment de beaux lots
Yann Sinclair s'en fait l'écho aussi -
https://maria-antonia.forumactif.com/t12585-noblesse-et-royaute#338864

The Collector a écrit:

Qui me file sa carte bleue ?

La mienne ne serait pas utile

Directement chez Coutau-Bégarie&Associés http://www.coutaubegarie.com/html/calendrier.jsp?t=f

Rappelons cette vente exceptionnelle qui a lieu aujourd'hui.

https://patrimoinedefrance.fr/souvenirs-napoleoniens-et-royaux/

Pas de nouvelles de cette vente exc-ep-tion-nel-le ?

Chakton a écrit:

Pas de nouvelles de cette vente exc-ep-tion-nel-le ?

Belle en tous cas, belle
et riche en rebondissements, car certains lots ont crevé les plafonds
les couteaux du roi et le fauteuil du dauphin pour ne pas les nommer

Mais enfin !
Il y avait des royalistes dans la salle ?

Voici de nouvelles propositions de reliques. Ils seront mis en vente par la Maison Osenat le 19 Novembre prochain.





Souvenir de la Reine Marie Antoinette. Petit nécessaire à flacons à sel. En forme de livre recouvert de maroquin bordeaux décoré au petit fer à l’or orné sur les plats des armes de la Reine Marine Antoinette sous couronne. Dos frappé « PENSEE CHRET. ». Ouvert il présente deux flacons en verre, à bouchons à vis er argent.
Dim : 9,5 x 5 cm. Usures d’usage. Fin du XVIIIe siècle (manque l’entonnoir).

On y joint deux médaillons à suspendre en terre cuite, d’après du vivier représentant Louis XVI et Marie Antoinette.
Diam : 7,5 cm (Petits éclats).
Œuvre en rapport : Un nécessaire à parfum, à bouchons en or, d’un modèle similaire, Christie’s « Collection Marie Antoinette », 3 novembre 2015, n° 33.

Nous noterons que ce lot est présenté sans estimation. Voici le suivant.



Souvenir de la Reine Marie-Antoinette. Fragment de la garniture du lit de Marie Antoinette au Temple.
Dim : 4,5 x 4 cm. Présenté encadré avec au revers une carte en dentelle de papier, orné d’un dessin à la gouache de lys au naturel, des grandes armes royales et « HENRI V ROI DE France ON VOUS ATTEND » 11 x 8 cm. B.E.

L'estimation de cette pièce oscille entre 200 et 300.
http://www.osenat.fr/

Bien à vous

madame antoine

The Collector a écrit:

Chakton a écrit:

Pas de nouvelles de cette vente exc-ep-tion-nel-le ?

Belle en tous cas, belle
et riche en rebondissements, car certains lots ont crevé les plafonds
les couteaux du roi et le fauteuil du dauphin pour ne pas les nommer

Mais enfin !
Il y avait des royalistes dans la salle ?

Ce n'était pas la vente la plus chere du monde sinon.

juul a écrit:

Ce n'était pas la vente la plus chere du monde sinon.

Quoique
Certains lots se sont bien comporté, je pense par exemple à une note de mission de Louis XIV qui, avec les frais, a dépassé les mille.
une lettre signée Louis XV, une de Frédéric II
en règle général les écrits ont plu

Les médailles ont eu aussi un certain succès.

Pour ce qui nous intéresse plus particulièrement
la médaille de Duvivier représentant Louis XVI a flambé
la miniature de la reine par Baudouin aussi

Le reliques furent un peu plus décevantes

Mais ce qui littéralement explosé
crevé les plafonds

les couteaux de Louis XVI
presque 20000, le quadruple de l'estimation haute
le fauteuil de Louis-Charles au temple
estimé max à 5000 il est parti à  

Spoiler:

Mais plongez-vous dans le détail par vous-mêmes, il en vaut la peine !
http://www.coutaubegarie.com/html/calendrier.jsp?t=p

Mardi 15 Mai prochain seront proposés par la Maison Crait et Müller des souvenirs provenant de la chez Claude et Catherine Rich, parmi lesquels un lot retiendra notre attention.





Dans une petite boîte marquetée, un ensemble de reliques :
- Cheveux de Louis XVI
- Cheveux de Marie-Antoinette
- Cheveux de Louis XVII
- Reliquaire de Napoléon Ier
- Cheveux de Louis XVIII
On y joint une petite lettre du Comte de Montaigu

Il est évidemment délicat de se prononcer sur l'authenticité de ces reliques, surtout tenant compte de la faible estimation du lot, qui oscille entre 50 et 100 €.
http://www.crait-muller.com/

Bien à vous

madame antoine

Une bague souvenir royaliste avec les profils de Louis XVI, Marie Antoinette et le dauphin :







Aucune info sur la provenance, mais on constate que curieusement, l'inscription-souvenir est en anglais.
La monture est en métal doré. Mais ce qui a du prix, c'est la valeur sentimentale.

L'estimation est la suivante : 400 € / 500 €
La vente aura lieu le 26. Je n'ai pas cette somme en ce moment, dommage. L'objet me plaît.
https://pays-de-fayence.auction.fr/