Noblesse et royauté

Dans cet écrin gainé de cuir orné de fleurs de lys sont logés 12 couteaux, montés sur manches en bois de rose. Certaines des lames ont été forgées par le roi Louis XVI. Elles portent un poinçon en forme de clef. Si le roi aimait se divertir en pratiquant la serrurerie, il savait aussi bien manier la forge et aimait fabriquer des outils ou des instruments en métal. C’est dans son atelier du château de Versailles que le monarque travaillait sur ses créations. Méconnus, ces ustensiles ont une grande valeur émotionnelle car ils servirent à la famille royale durant sa captivité à la prison du Temple. Leur fidèle valet, Jean-Baptiste Cant Hanet, les conserva. L’un de ses descendants légua l’écrin à la révérende mère Marie- Aimée du Carmel de Meaux qui en fit don en 1926 au prince Sixte de Bourbon-Parme. Estimation entre 3000 et 5000€.

Noblesse et royauté 22811510

_________________
Noblesse et royauté C_icgp11

👑 👑 👑
⚜ king

⚜

Nombre de messages : 560 Date d'inscription : 25/10/2014

Vous trouverez de nombreuses photos ici -
https://maria-antonia.forumactif.com/t5293p125-vente-de-souvenirs-historiques-aux-encheres-plusieurs-reliques-de-la-reine-marie-antoinette#338879

- révérence de cour - Very Happy

_________________
- me stessa -

Administrateur Nombre de messages : 2238 Date d'inscription : 04/10/2017

Belle vente en prévision Noblesse et royauté 914132

https://catalogue.gazette-drouot.com//pdf/140/104074/Maq_SH_18.11.pdf?id=104074&cp=140

_________________
- Je ne vous jette pas la pierre, Pierre -

Nombre de messages : 386 Date d'inscription : 08/08/2018

Nouvelle vente Noblesse & Royauté

Le catalogue

https://cdn.drouot.com/d/catalogue?path=140/108537/MaquetteSH07052021Bdef.pdf

Nombre de messages : 40594 Date d'inscription : 23/05/2007

Il y aura des lots exceptionnels ! Mon ami Majesté-Benjamin Warlop a attiré mon attention sur cette petite statue :

ÉCOLE FRANÇAISE DU XIXE SIÈCLE.

Marie-Antoinette, reine de France (1755-1793).
Statuette en bronze finement ciselé et doré reposant sur un socle circulaire en marbre blanc orné d'une guirlande de feuilles de laurier en bronze ciselé et doré, appliqué sur une base carrée également en marbre. Représentant la jeune souveraine posant en pied, légèrement de trois quarts, la tête tournée vers la droite, son bras gauche reposant appuyé sur une colonne surmontée d'une couronne.

_________________
rien que la mort peut me faire cesser de vous aimer

Nombre de messages : 1006 Date d'inscription : 19/09/2015

Cette petite Marie-Antoinette fleurdelysée est en effet ravissante. Mais il faut des moyens pour se l'offrir. Wink

_________________
Cet été-là, l'extravagance était à la mode.

Nombre de messages : 40594 Date d'inscription : 23/05/2007

Heureusement, dans le boudoir, on peut s'offrir le plaisir des yeux... Noblesse et royauté 405462

TABATIÈRE.

En écaille ? noire, de forme ronde, ornée sur le couvercle d'un portrait miniature peint sur ivoire ? représentant la reine Marie-Antoinette en Diane chasseresse, conservée sous verre bombé dans un entourage en cuivre doré. Contenant à l'intérieur une note manuscrite portant l'inscription : «Portrait de Marie-Antoinette travestie en Diane à l'occasion des fêtes données à l'occasion de la naissance du dauphin peint par Loq... et en 1779». Légers accidents, mais bon état général.
Travail français du XVIIIe siècle.
H. : 2 cm - Diam. : 8,5 cm.

Provenance : ancienne collection d'Alain Bancel (1927-2002), puis vente de sa succession chez Piasa Paris - 21 mai2003 sous le n° 283.

Marie Antoinette en Diane ! Je l'adore !

PAJOU AUGUSTIN (1780-1809).

Allégorie à la naissance du Dauphin.
Groupe en terre cuite, reposant sur un socle tournant en bois sculpté et doré. Représentant sous les traits de Vénus la reine Marie-Antoinette sortant des eaux soutenue par des dauphins et tenant son premier fils, le dauphin Louis-Joseph, né le 22 octobre 1781. Légères usures du temps, mais bon état général.
H. : 54 cm - Diam. : 30,5 cm.

Historique : pour commémorer la naissance tant attendue du dauphin, le prince Louis-Joseph de France, le comte d'Angiviller (1730-1809), directeur général des Bâtiments du roi, commanda en 1781 à l'artiste un groupe en porcelaine de Sèvres. Le sculpteur livra l'ouvrage le 24 décembre 1781, mais l'auteur de cette oeuvre avait donné à Vénus les traits de la reine et en raison de la nudité de la déesse et de la ressemblance du visage, l'oeuvre fut jugée inconvenante par la souveraine qui la refusa. Le 20 janvier 1782, le directeur de la manufacture de Sèvres recevait l'ordre de changer la physionomie de la tête de Vénus et de supprimer les fleurs de lys se trouvant sur le drapé. Le maître réalisa les modifications demandées et le modèle put être mis en vente. Louis-Simon Boizot qui devait en exécuter la fabrication écrira : «M. Pajou m'a demandé s'il n'y avait pas moyen d'avoir en plâtre le groupe en question pour en mieux choisir l'ensemble ; idem sur ce qui concerne les fleurs de lys à ôter de la draperie, il m'a dit qu'il n'y avait rien à changer au moule, et que les réparateurs pourraient les supprimer.» Les exemplaires en biscuit commercialisés par la manufacture ne furent acquis que par les membres de la famille royale, trois par le roi Louis XVI en 1782, un autre par le comte d'Artois, le 16 août de la même année, et un cinquième en janvier 1783 par la duchesse de Civrac pour Madame Victoire, l'une des tantes du roi. Curieusement aucune de ces éditions modifiées n'est aujourd'hui connue, seules subsistent des versions en plâtre et en terre cuite dans son premier aspect. Comme si l'artiste n'avait pas modifié les demandes d'Angivilller, ou si finalement cette version avait trouvé grâce aux yeux du public et servi de modèle aux nombreuses versions tardives en biscuit que nous connaissons aujourd'hui.

Référence : Cette oeuvre fut présentée dans le cadre de l'exposition consacrée à l'artiste : «Pajou Sculpteur du Roi», en 1997. Voir la reproduction de cette pièce sous le n°218 du catalogue en pages 217 et 218. Voir une autre version de cette oeuvre en plâtre patiné façon terre cuite sur un socle en marbre de Rance et bleu turquin dans le catalogue de l'exposition «Marie-Antoinette» au Grand Palais du 15 mars au 30 juin2008, page 128, conservée au château de Versailles, sous le numéro d'inventaire : MV 8108. Cette allégorie que nous vous présentons fut illustrée en couverture du magazine Connaissance des Arts, en août 1961. Voir également une version contemporaine en biscuit, dans le catalogue de l'exposition «Vivre à l'antique de Marie-Antoinette à Napoléon Ier», éditions Monelle Hayot, Paris, 2012, page 126.

Provenance : ancienne collection de la comtesse Sala, née Mrs Laura Kayser (1874-1961), épouse d'un diplomate français le comte Antoine Sala (1871-1947), à la mort de ce dernier elle devient la femme de Mr. Edwin S. Bayer. Il est intéressant de savoir que le père du comte, André-Adolphe Sala (1802-1867), fut le compagnon d'armes de la duchesse de Berry en 1832 lors de la tentative de soulèvement de la Vendée. Cette oeuvre fut acquise, pour la somme de, puis mise en vente les 17 et 18 novembre 1961 auprès de la galerie Parke-Bernet à New York, sous le n°211. Puis dans les années 1970, elle rentre dans la collection du banquier André Meyer (1898-1979). Elle passera en vente lors de la vente de sa succession de ce dernier par la maison Sotheby's à New York, le 22 octobre 1980 sous le n°1 - Puis mis en vente chez Sotheby's Paris, le 25 juin2003, sous le n°72.

Bien sûr, on connaît ces oeuvres, on les a déjà vues... mais le bonheur est toujours intact !

Le suivant, par contre, ne m'est pas familier...

ÉCOLE FRANÇAISE DU XIXE SIÈCLE.

Portrait du jeune Louis XVII, portant la couronne et le manteau d'hermine des rois de France.
Huile sur toile, marouflée sur panneau de bois, conservée dans un encadrement ancien en bois doré. Bon état.
À vue : H. : 44,5 cm - L. : 36 cm.
Cadre : H. : 55 cm - L. : 47 cm.