|
| Marie-Antoinette posthume par Vigée-Lebrun | |
|
+2Chou d'amour le beau lauzun 6 participants | Auteur | Message |
---|
le beau lauzun
Nombre de messages : 831 Date d'inscription : 04/09/2014
| Sujet: Marie-Antoinette posthume par Vigée-Lebrun Mar 9 Juin - 12:31 | |
| On connaît le portrait posthume peint par Vigée-Lebrun en 1800 : Personnellement, je le trouve très réussi. J'ai trouvé une représentation moderne qui s'en inspire : Marrant qu'un artiste moderne soit parti d'un portrait si peu connu !! |
| | | Chou d'amour Administrateur
Nombre de messages : 31526 Age : 42 Localisation : Lyon Date d'inscription : 22/05/2007
| Sujet: Re: Marie-Antoinette posthume par Vigée-Lebrun Mer 10 Juin - 10:40 | |
| Oui c'est rare! Et cela fait plaisir _________________ Le capitalisme c'est l'exploitation de l'homme par l'homme. Le syndicalisme c'est le contraire!
|
| | | Sido Scorpion
Nombre de messages : 701 Date d'inscription : 05/08/2015
| Sujet: Re: Marie-Antoinette posthume par Vigée-Lebrun Dim 17 Avr - 13:01 | |
| Ce magnifique portrait vient d'être vendu chez Christie's pour 701 000 $. Il était à la base estimé entre 600 000 et 800 000. Je ne vous poste pas le portrait en entier, vous l'avez plus haut, mais quelques détails. Ce tableau est une huile sur panneau de 31.8 x 26.1 cm. La Reine y est peinte en buste dans une niche en trompe-l'oeil. L'oeuvre est signée en bas à droite. Une date, ‘8eme Juillet 1800-’, figure à l'arrière du tableau. Pour la petite histoire, ce portrait a été envoyé par l'artiste à la Duchesse d'Angoulême en 1800. Il était la propriété d'un Collectionneur européen et reste donc dans le domaine privé. La littérature où mention de cette oeuvre E. L. Vigée Le Brun, Souvenirs, Paris, 1837, II, p. 350. E. L. Vigée Le Brun, 'Enoncé de différents bruits que j’ai eu à supporter jusqu’à ce moment' 1829, N. Kourakine, ed., Souvenirs de Voyage…, Moscow, 1903, p. 477. P. de Nolhac, Madame Vigée-Lebrun: peintre de la reine Marie-Antoinette, Paris, 1908, p. 115. W. H. Helm, Vigée Le Brun: Her Life, Works and Friendships, London, 1915, p. 134. A. Blum, Madame Vigée Le Brun: peintre des grandes dames du XVIIIe siècle, Paris, 1919, p. 72. J. Baillio, 'Le Dossier d’une œuvre d’actualité politique : Marie-Antoinette et ses enfants par Mme Vigée Le Brun', L’œil, 310, May 1980, p. 60 (wrongly identified as a copy after another portrait of the French Queen). E.L. Vigée Le Brun, Mémoires d'une portraitiste 1755-1842, Paris, 1989, p. 155, illustrated. O. Blanc, Portraits de femmes : artistes et modèles à l'époque de Marie-Antoinette, Paris, 2006, p. 95, illustrated. ExpositionsNew York, Wildenstein Gallery, The Winds of Revolution, November-December 1989, no. 106. Extraits des notes complémentaires....... The present painting is the most personal and poignant testimony of the relationship between Vigée Le Brun and her tragic Queen. Executed on a small wooden panel with a highly polished finish reminiscent of a 17th-century Dutch cabinet picture, this portrait of Marie Antoinette was painted posthumously and entirely from memory near the end of the artist’s stay in the Russian capital of Saint Petersburg. The queen, who had died on the guillotine in Paris in 1793, is depicted wearing a simple muslin shift reminiscent of the one she wore on her way to execution, its whiteness symbolizing her innocence and martyrdom. The portrait is signed on the lower right, scratched into the wet paint as the artist was known to do, and an inscription in black paint on the reverse of the panel indicates it was painted in 1800. Vigee Le Brun sent the painting to Marie Antoinette’s daughter, Marie Thérèse Charlotte de France, Duchesse d’Angoulême (1778-1851), the only surviving child of the Queen and Louis XVI........ Vigée Le Brun recounts the origins of the painting in her celebrated Souvenirs, published in 1837. The artist had been invited to visit the royal family in Mitau but for various personal (and professional) reasons declined. “The comte de Cossé arrived in Petersburg from Mitau where he had just left the royal family. He paid me a visit in order to persuade me to visit the princes who would be very pleased, he said, to see me. At that moment I was very sorry, for I could not leave my daughter who was ill, and moreover I was obliged to fulfill the portrait commissions I had accepted not only from important clients but also from the Imperial family, which prevented me from leaving Petersburg for some time. I expressed my distress to M. de Cossé, and as he was returning right away, I immediately painted from memory the portrait of the queen, which I begged him to present to the duchesse d’Angoulême, until such time as I would myself be able to take Her Royal Highness’s orders.” Although presumably painted quickly, the portrait displays no signs of haste. Masterly in its execution, it is finished with layer upon layer of exquisite translucent glazing, reproducing the roseate, glowing complexion which the Queen’s contemporaries regularly commended. The sitter’s eyes sparkle and she displays a youthful beauty and health that recall her appearance when the artist first encountered her, when they were both twenty-three, and not the diminished and prematurely aged woman of her sad, final years.The arrival of the portrait in Mitau must have been a bittersweet pleasure for the duchesse d’Angoulême, still only twenty-one years old but living far from home in a loveless marriage. A letter from the Duchess thanking Madame Le Brun for the gift suggests as much. “The comte de Cossé presented me, Madame, with the portrait of my Mother which you had asked him to bring me. You have afforded me the double pleasure of seeing in one of your most beautiful works an Image very dear to my heart, thus of being beholden to you for having used your talents as a proof of your sentiments. Be assured that I feel this more deeply than I can express. And count on my feelings for you. Marie Thérèse.” (The original letter was sold at auction at Versailles, Hôtel des Chevau-Légers, Précieuse collection d’autographes de femmes célèbres, 8 March 1977, lot 2.) The present painting, which was rediscovered by Joseph Baillio and first published by him in 1989, will be included in his forthcoming catalogue raisonné of the works of Vigée Le Brun. http://www.christies.com//lotfinder/paintings/elisabeth-louise-vigee-le-brun-portrait-of-marie-5986882-details.aspx?from=searchresults&intObjectID=5986882&sid=94ff620c-a20b-4fda-af51-892515c9a2ab#top Comme les experts le disent, a masterpiece. Le contempler seulement est un privilège. _________________ Avais-je atteint ici ce qu'on ne recommence point ?
|
| | | Ground Control
Nombre de messages : 36 Date d'inscription : 10/01/2016
| Sujet: Re: Marie-Antoinette posthume par Vigée-Lebrun Dim 17 Avr - 16:33 | |
| Est-ce une impression due à la résolution de l'image ou les portraits postés par le beau Lauzun et Sido Scorpion ne sont pas identiques Existe-t-il plusieurs versions de ce portrait |
| | | Vlad Tepes
Nombre de messages : 157 Date d'inscription : 29/12/2014
| Sujet: Re: Marie-Antoinette posthume par Vigée-Lebrun Mer 25 Sep - 20:04 | |
| Une peinture d'après ce merveilleux portrait est en vente chez Coutau-Bégarie. - avec cadre - École française du premier quart du XIXe siècle, d’après Elizabeth-Louise Vigée Le Brun (1755-1842) Portrait de la reine Marie-Antoinette, en buste, en captive Huile sur toile, à vue octogonale, présentée dans un beau cadre en bois doré et mouluré, d’époque restauration à vue octogonale, avec un décor de fleurs de lys aux angles (rapportées) 327 x 275 mm.
- sans cadre - Intéressante et délicate copie du portrait de la Reine, de dimensions quasi-identiques (31,8 x 26,1 cm), réalisée par Vigée-Lebrun, le 8 juillet 1800, offert par l’artiste à la fille de la modèle, Marie-Thérèse de France, duchesse d’Angoulême (1778-1851), lequel fut redécouvert en 1989 (Christie’s New-York, Revolution, lot 24, 13 avril 2016, vendu 701.000 dollars).
- Vigée Le Brun représente la reine captive, dans une mise en scène d’une sobriété radicale, son costume virginal évoquant son martyr à venir, ainsi que la droiture et l’élévation morale de ses derniers instants. L’artiste explique le contexte de création de ce portrait dans ses célèbres Souvenirs, publiés en 1837 : «Le comte de Cossé arriva à Saint Pétersbourg venant de Mittau où il avait laissé la famille royale. Il me fit une visite pour m’engager à me rendre auprès des princes, qui me verraient, me dit-il avec plaisir. J’éprouvais dans le moment un bien vif chagrin car ma fille étant malade je ne pouvais la quitter et de plus j’avais à remplir des engagements pris, non seulement avec des personnages marquants, mais encore avec la famille impériale pour plusieurs portraits, ce qui ne me permettait pas de quitter avant quelque temps Saint Pétersbourg. J’en exprimai toute ma peine à M. de Cossé et comme il ne repartait pas tout de suite, je fis aussitôt, de souvenir, le portrait de la reine que je le priai de remettre à madame la duchesse d Angoulême en attendant que je pusse aller moi-même recevoir les ordres de Son Altesse Royale. Cet envoi me procura la jouissance de recevoir de Madame la lettre suivante que je conserve comme un témoignage de sa satisfaction :
- Mittau, ce 15 avril 1800
Le comte de Cossé m’a remis, Madame, le portrait de ma mère que vous l’aviez chargé de m’apporter. Vous me procurez la double satisfaction de voir dans un de vos plus beaux ouvrages une image bien chère à mon cœur. Jugez donc du gré que je vous ai d’avoir employé vos rares talents à me donner cette preuve de vos sentiments et soyez persuadée que j’y suis plus sensible que je ne puis vous l’exrimer. Comptez également, Madame, sur mes sentiments pour vous. Marie-Thérèse»
- Références bibliographiques pour le portrait prototype : -E. L. Vigée Le Brun, Souvenirs, Paris, 1837, II, p. 350. -E. L. Vigée Le Brun, ‘Enoncé de différents bruits que j’ai eu à supporter jusqu’à ce moment’ 1829, N. Kourakine, ed., Souvenirs de Voyage…,Moscou, 1903, p. 477. -P. de Nolhac, Madame Vigée-Lebrun: peintre de la reine Marie-Antoinette, Paris, 1908, p. 115. -W. H. Helm, Vigée Le Brun: Her Life, Works and Friendships, Londres, 1915, p. 134. -A. Blum, Madame Vigée Le Brun: peintre des grandes dames du XVIIIe siècle, Paris, 1919, p. 72. -J. Baillio, ‘Le Dossier d’une œuvre d’actualité politique : Marie-Antoinette et ses enfants par Mme Vigée Le Brun’, L’œil, 310, May 1980, p. 60 (identifié à tort comme une copie d’un autre portrait de la reine). -E.L. Vigée Le Brun, Mémoires d’une portraitiste 1755-1842, Paris, 1989, p. 155, illustré. -O. Blanc, Portraits de femmes : artistes et modèles à l’époque de Marie-Antoinette, Paris, 2006, p. 95, illustré.
https://www.coutaubegarie.com/ L'estimation de ce beau tableau est entre 3000 et 4000. |
| | | pimprenelle
Nombre de messages : 40594 Date d'inscription : 23/05/2007
| Sujet: Re: Marie-Antoinette posthume par Vigée-Lebrun Ven 27 Sep - 10:30 | |
| Très joli d'après ! _________________ rien que la mort peut me faire cesser de vous aimer
|
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Marie-Antoinette posthume par Vigée-Lebrun | |
| |
| | | | Marie-Antoinette posthume par Vigée-Lebrun | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |