Des rats dans les cheveux?

Chou d'amour a écrit:

Mais du coup les perruques perdent de leur éclat non?

Heureusement, il existait deux produits miraculeux à l'époque, pour éviter d'avoir les cheveux ternes, la pommade et la farine, mais bon, elles étaient obligées de dormir la tête surélevée, et un chat dans leur lit, car la pommade, qui était à base de graisse de porc, attirait les rongeurs....
Mais bon, il faut souffrir pour être belle

Ah bon? Avec un chat juste pour ça?

Un chat, ça sert à tout, j'te dis ! Demande donc au bon vieux Missouri de mon pote qui ronfle présentement sur le canapé...

ça fait le café un chat?

Attends... Missouri ?

Non, mais ça le boit. J'ai un de mes chats qui raffole du café . C'est dingue !

Missouri? Un caf pas trop serré et vite!

Cela dit...ça devait vraiment faire beaucoup de chats à Versailles

Madame de Chimay a écrit:

Non, mais ça le boit. J'ai un de mes chats qui raffole du café . C'est dingue !

Ah, ça... Jamais vu !

Mais rien ne m'étonne venant d'eux... j'en avais un qui adorait les concombres et les lychies.

Et j'ai un autre de mes chats qui raffole de la glace. Mais attention, pas n'importe quelle glace ! Il lui faut du carte d'or ....
Quand je mange une glace, je dois défendre âprement mon assiette !

En plus ils ont des goûts de luxe

Vous l'avez dit Chou d'Amour . Mes chats me coûtent cher mais je les aime tant ....

Madame de Chimay a écrit:

Et j'ai un autre de mes chats qui raffole de la glace. Mais attention, pas n'importe quelle glace ! Il lui faut du carte d'or ....
Quand je mange une glace, je dois défendre âprement mon assiette !

Oh... Moi, j'en ai connu une qui adorait la glace au café Hagendass. Rien que celle là. Quand elle est devenu très malade et qu'elle ne mangeait plus, elle ne voulait plus que ça...

ça a du goût les chats

Chou d'amour a écrit:

Missouri? Un caf pas trop serré et vite!

Cela dit...ça devait vraiment faire beaucoup de chats à Versailles

C'est vrai, à mon avis, elles n'avait pas toutes un chat, mais sans doute qu'elles ne portaient pas toutes la perruque. Quoiqu'il en soit dans les livres d'histoire de la coiffure, ils expliquent que les grandes perruques grouillaient d'insectes et parfois de rongeurs, en raison de la pommade et de la farine...et puis, elles gardaient leurs perruques parfois trop longtemps, et ça n'était pas très propre...

Un peu comme les édifices capilaires que les punks colmataient avec du beurre... et qui finissaient par sentir et grouiller...

Eurk

C'est vrai que les perruques de l'époque étaient chargées

C'est dingue cette histoire de chat à perruques, cher Léonard !!!!!! C'est la première fois que j'entends cela ! ...... pommade et farine ..... beurk ! Quelle pommade ? Nous parlons des dames, mais quoi ! les messieurs aussi portaient perruques !

Leurs perruques n'étaient que poudrées non?

Elles devaient être bien pareilles en moins volumineux s'entend !

Ah? Je les voyais moins chargées, moins élaborées

Oui, il n'y avait pas de poufs aux sentiments juchés en équilibre là-haut ! N'est-ce pas dans " Ridicule " que l'on voit les hommes aussi outrageusement emperruqués et maquillés que les dames ?
Marc de Bombelles dit que le pouf de Germaine menaçait toujours de s'écrouler, d'autant qu'elle dansait avec entrain !

ça ne m'étonne pas, je suis sûr qu'il y a eu des accidents de perruques de ce genre

Mille excuses chers amis...

Mais je ne puis souffrir d'entendre ces clichés dépassés sur les perruques peuplées de bestioles et d'insectes de même que l'idée que de la pommade et la poudre attirent les souris et sont un mélange dégoûtant.

Désolée, je ne puis entendre ces railleries stimulées par un besoin de rendre les gens de l'ancien régime comme des tarés malpropres.

Non je ne puis...

Mettons nos connaissances à jour, je vous en prie.

Délaissons ces mythes indécrottables, qui peuplent les vieux racoins en compagnie de la ceinture de chasteté, des oubliettes, les corsets objets de torture et autres histoires ne servant que le désir de nos contemporains de dénigrer nos ancêtres pour se prétendre plus civilisés.

Délaissons ce qui a peut-être (et encore...) été qu'une exception malheureuse qui a même choqué les contemporains, assez du moins pour que cela reste dans les mémoires.

Ouvrons-nous aux traités des parfumeurs, de leur perception de la propreté et des outils utilisés pour la conserver, expérimentons aussi avant de juger.

Désolée...

Que voici un message salutaire ! ouf ..... Je préfère entendre cela. On nous parle toujours de la saleté repoussante des courtisans, des excréments derrière les tentures, pipis partout, et maintenant voilà des chats sur les oreillers ! Cela sonne comme une blague.

Madame de Périgny a écrit:

Délaissons ce qui a peut-être (et encore...) été qu'une exception malheureuse qui a même choqué les contemporains, assez du moins pour que cela reste dans les mémoires.

C'est ce qui m'a toujours semblé, en effet !

Citation :

Désolée...

Oh non !!! Au contraire!!
Votre antithèse est la très bienvenue ! :bisous1:
Merci de ce message de soulagement , ma chère !

Bien à vous.