Le cabinet de la Méridienne de la Reine

Un joli petit dauphin. 

Magnifique gros plan des sculptures des frêres Rousseau, sous la direction de Mique.

serait-il possible de demander à Monsieur DE MARIGNY de vous fournir d'autres photos si intéressantes du démontage des lieux !!!
y compris le parquet pour trouver l'emplacement de l'escalier !!!!!!!

merci d'avance
MARIE ANTOINETTE

cet escalier LOUIS XIII se trouve juste derrière la porte du salon de l'œil de bœuf dans le couloir où la Reine s'échappait de sa chambre le 6 Octobre 1789 au matin !!! il est encore en état d'usage !!!!!!
il desservait les étages du petit pavillon LOUIS XIII.

dans le salon de la méridienne derrière l'arche de même époque , à gauche, le derrière des meubles en bois sont ceux  formant la bibliothèque de la Reine dans le petit appartement !!!!!!



toujours dans l'appartement privé de la Reine  - ce tout petit cabinet, qui a été à l'usage de la DAUPHINE MARIE-JOSEPHE DE SAXE, mère de LOUIS XVI, au rez-de-chaussée, a été remonté et accolé derrière le cabinet doré par MARIE ANTOINETTE.
(lors d'une émission récente ELISABETH DE FEYDEAU indiquait que FERSEN aurait eu une chambre secrète dans l'appartement de la Reine, et la tradition voudrait qu'il habite cette pièce -  si on dresse un lit de camp, cela est possible, mais il faut signaler qu'il y a une porte donnant sur le cabinet doré et une autre porte en face donnant dans la salle à manger du Roi, pièce juste avant le salon de l'œil de bœuf - cette porte permettait d'accéder au privé de la Reine sans faire le grand tour par le grand appartement......le secret n'aurait pas été longtemps sauvegardé.

MARIE ANTOINETTE

... la fameuse pièce mentionnée par cet indiscret Besenval ?  

MARIE ANTOINETTE a écrit:

cet escalier LOUIS XIII se trouve juste derrière la porte du salon de l'œil de bœuf dans le couloir où la Reine s'échappait de sa chambre le 6 Octobre 1789 au matin !!! il est encore en état d'usage !!!!!!
il desservait les étages du petit pavillon LOUIS XIII.

Je suis désolée de vous contredire, mais cet escalier dit de Louis XIII et même des Dupes est une légende. Des plans superposés des différentes époques montrent qu'il n'est pas possible que cet escalier ait pu connaître Louis XIII. Il ne peut dater d'avant l'Enveloppe.
Une remarquable enquête a été faite sur ce sujet sur le forum Connaissances de Versailles.

Citation :

...   la fameuse pièce mentionnée par cet indiscret Besenval ?  

 

A mon avis, cette histoire de Fersen dormant en secret chez la Reine est une pure légende ! Le risque aurait été trop grand et vu le nombre de personnes environnant la Reine, le secret aurait été impossible ! Et Besenval, c'est bien connu, est la pire langue de vipère de Versailles.

Il est bien évident que, si d'aventure c'est arrivé, ce n'était pas une habitude !

C'est dingue comme, puisque on ne sait où le mettre au juste ni à Versailles ni aux Tuileries, on l'abonne aux placards à balais, ce pauvre comte suédois...  

sans avoir pu lire cette intéressante enquête, si cet escalier à vis n'est pas du temps du petit château LOUIS XIII, il est plus tardif et donc de l'époque MANSART comme l'arcade de la Méridienne !!!!!
je l'ai emprunté et il conduit bien à l'étage supérieur toujours caché dans un placard !!!!!!

MARIE ANTOINETTE

pimprenelle a écrit:

C'est dingue comme, puisque on ne sait où le mettre au juste ni à Versailles ni aux Tuileries, on l'abonne aux placards à balais, ce pauvre comte suédois...  

Note bien que, s'il était là  " ni vu ni connu j' t'embrouille ", la huche à pain ce n'est pas mal non plus !    

je conseille aux amateurs de musique "classique" !!!!! d'aller sur YOUTUBE pour entendre par différents interprètes l'excellente chanson
"PERRINE ETAIT SERVANTE" je vous laisse le plaisir de découvrir le sujet et le texte.

Bonne soirée
MARIE ANTOINETTE

Je connais Perrine, et c'est cette chanson qui m'a inspiré cette saillie impertinente !   

L'appel de Franck Ferrand : Sauvons les métiers du patrimoine!

FIGAROVOX- L'écrivain rappelle l'importance des métiers d'art dans la transmission du goût et de l'histoire. Il prend pour exemple le magnifique cabinet de la Méridienne récemment restauré grâce à la société des amis de Versailles.

La notion existe au Japon depuis 1950. Rien d'étonnant à ce que des «trésors vivants» aient été identifiés, protégés d'abord au sein de l'Empire des Signes, au pays où la civilisation, dans ses raffinements suprêmes, tient à certains rites. Les grands maîtres du Nô et du Kabuki, mais aussi les artisans-artistes en céramique, en laque, en tissages précieux, font l'objet, de la part des Japonais, d'une vénération aussi forte que les trésors matériels de pierre ou de bois. Certains gestes, après tout, ne témoignent-ils pas de siècles de peaufinage, de tension vers une forme de perfection?

Plus proches de nous, dans l'esprit, dans l'espace et dans le temps, des intellectuels marocains ont fait émerger, depuis un quart de siècle, la notion voisine de «patrimoine immatériel». La France s'en est emparée, et l'on a vu, en 2005, éclore ici le label Entreprise du patrimoine vivant (EPV), visant à distinguer et à défendre une certaine excellence artisanale. Il est vrai que la notre pays, depuis bien longtemps, excelle en matière de broderie, de maroquinerie, d'orfèvrerie, entre autres - de gastronomie aussi…

Hélas, en dépit de ces bonnes intentions, les métiers d'art appartiennent aux activités en voie de disparition, et je ne cesse de rencontrer des marqueteurs spécialisés, des horlogers régionaux, des marbriers survivants, effondrés de voir se perdre un savoir-faire dont ils se savent dépositaires ultimes. Trop de contraintes, trop de charges, et surtout trop de dureté dans la discipline à suivre… «Les jeunes ne veulent plus se donner cette peine», me répète-t-on.

Je ne cesse de rencontrer des marqueteurs spécialisés, des horlogers régionaux, des marbriers survivants, effondrés de voir se perdre un savoir-faire dont ils se savent dépositaires ultimes.



Est-ce tellement vrai? Et si, en vérité, le problème résidait dans un défaut de notoriété? Si certains savoir-faire uniques disparaissaient, faute, simplement, d'avoir su se faire connaître?

Je visitais récemment le chantier de restauration du boudoir versaillais de Marie-Antoinette - ce que l'on appelle le Cabinet de la Méridienne. Les merveilleuses boiseries de cette petite pièce, une fois démontées, laissent apparaître leur complexité inouïe - jeu sublime, étourdissant même, d'emboitements et de coulissages. Or, le jeune homme qui nous en révélait les secrets n'avait pas vingt ans! C'était un apprenti tout habité par sa matière, visiblement ébloui lui-même par ce grand art de la haute-menuiserie, qu'il espère maîtriser un jour comme l'ont possédé ses lointains devanciers.

Je me disais, en le voyant s'enflammer pour des tours de force d'un autre âge, que tout n'était peut-être pas perdu…

«Ce chantier de la Méridienne met en jeu dix grands savoir-faire, m'explique Roland de L'Espée, président des Amis de Versailles. Menuiserie, mais aussi dorure, bronzerie, serrurerie, marbrerie, parqueterie, miroiterie, ébénisterie, tapisserie et passementerie. La quasi-totalité des grands métiers d'art est sollicitée, si nous voulons mener à bien cette entreprise ambitieuse de restauration totale.»

Voilà une bonne- que dis-je, une impérieuse - raison d'aider la Société des Amis de Versailles à mener à bien son nouveau projet. Arrêtons de gémir sur ce qui disparaît ; mobilisons-nous plutôt pour sauver ce qui ne demande qu'à vivre!
Société des Amis de Versailles, www.amisdeversailles.com
http://www.lefigaro.fr/vox/culture/2014/02/28/31006-20140228ARTFIG00317-l-appel-de-franck-ferrand-sauvons-les-metiers-du-patrimoine.php


Comme il a raison! D'autant plus que ces métiers sont des métiers d'amour, qu'on fait avec passion, et qui rendent heureux!   

Quelques photos de cet adorable cabinet:






http://lesliaisonsdemarieantoinette.com/

Quelle merveilles, on ne s'en lasse pas.

madame antoine

Belle photo de la méridienne.





Elle provient d'un site original et sympa sur la reine.
http://lesliaisonsdemarieantoinette.com/post/101603049567/les-liaisons-de-marie-antoinette-cabinet-de-la

Vous avez ici un intéressant gros-plan sur le buste du Dauphin qui se trouve dans le Salon de la Méridienne.



Bien à vous

madame antoine

Un angle un peu original

levengeur a écrit:

https://maria-antonia.forumactif.com/t7948-programme-des-amis-de-versailles#330954

Allez, ça avance!

Informations sur la console (pas nintendo ) :


Désignation : console
Nº d'inventaire: VMB 14283
Domaine : Mobilier
Auteur : Rousseau, Jules-Hugues (sculpteur)
Rousseau, Jean-Siméon (sculpteur)
Date de création : vers 1780 (XVIIIe siècle)
Emplacement : Corps central, Petit appartement de la Reine salle de bains de Marie-Antoinette
Dimensions : 83,5 x 120,5 x 45,5 cm
Matière et technique : noyer sculpté et doré, marbre griotte d'Italie





Historique
console sculptée par les frères Rousseau pour le cabinet de la Méridienne de Marie-Antoinette à Versailles, en l'honneur de la naissance du Dauphin ; ventes révolutionnaires ; anc. coll. Alibert ; anc. coll. baron Léopold Double ; présentée à l'exp. organisée au Petit Trianon en 1867 sous les auspices de l'impératrice Eugénie (n° 104) ; vente coll. Léopold Double, Paris, 1881, lot 376 ; anc. coll. Gallice d'Epernay ; anc. coll. comtesse de Chatellux. Achat à la comtesse de Chatellux, 1938, avec la participation de la Caisse des Monuments historiques.
Commentaire
Exécutée en 1781 pour le tout nouveau boudoir de la reine, appelé la Méridienne, la console célèbre la naissance tant attendue du dauphin survenue cette même année. Elle fut réalisée par les frères Rousseau. La console repose sur trois pieds torsadés à chapiteaux ioniques particulièrement élancés. La ceinture, finement ajourée, présente des motifs d'entrelacs et de légères guirlandes florales, de part et d'autre d'un médaillon sculpté d'un dauphin rayonnant ; à la partie basse, une entretoise porte à son milieu un amour se coiffant d'une couronne de dauphin, assis parmi les lauriers, entre une corne d'abondance et le globe fleurdelisé. G.M.
http://collections.chateauversailles.fr/#dda2c3be-d6d5-40c4-8beb-ceef2a384db5

Quelle splendeur ! Elle donnerait bien, chez moi !

Le cabinet de la méridienne comme nous ne l'avions pas encore vu :






https://lesglobetrotters.com/2020/08/05/les-appartements-prives-de-marie-antoinette/

C’est un véritable boudoir. Avec ses pans coupés, cette pièce entièrement isolée permettait à la Reine d’y faire sa sieste après le dîner (notre déjeuner). Elle est un cadeau offert à Marie-Antoinette pour la naissance du Dauphin Louis-Joseph. La niche de glaces, qui est adossé au mur de la chambre, abrite un sofa sur lequel la Reine pouvait se reposer dans la journée. Le décor date de 1781 et a été réalisé d’après des dessins de Richard Mique : les boiseries exécutées par les frères Rousseau, et les bronzes appliqués sur les glaces des portes, présentent des tiges de rosier, les emblèmes de l’amour conjugal et des dauphins qui font allusion à la naissance espérée de l’héritier du trône.