madame antoine
Nombre de messages : 6903 Date d'inscription : 30/03/2014
| Sujet: L'art de la Pâtisserie au XVIIIème siècle Lun 2 Mai - 9:54 | |
| Bonjour à Tous les Amis du Boudoir de Marie-Antoinette, Voici proposés à votre palais un article et une émission qui mettent en avant l'art de la Pâtisserie au XVIIIème siècle. http://www.programme-tv.net/news/tv/84919-saint-honore-baba-au-rhum-mille-feuille-saviez-vous-que-ces-patisseries-avaient-ete-creees-a-paris/ http://www.programme-tv.net/programme/prog-tv/r320018-tres-tres-bon-le-doc-paris-le-sacre-du-sucre/7583906-tres-tres-bon-le-doc-paris-le-sacre-du-sucre/ Si les premières pâtisseries ont vu le jour au XVIII° siècle, la capitale est également le siège d'un noyau créatif exceptionnel en la matière. Il faut dire qu'elle en a vu naître, des gâteaux...Beaucoup d'innovations en la matières sont dues à Antonin Carême, né à Paris en 1784 et roi des pièces-montées. Tout commence en 1620, lorsque Claude Gellée invente la pâte feuilletée. En 1651, François Pierre de la Varenne y ajoute de la crème pâtissière (oeuf, farine, sucre, lait et un parfum de vanille), donnant ainsi naissance à l'un des grands classiques de nos boulangeries : le mille-feuille. Mais c'est à Antonin Carême qu'on doit la version actuelle de ce délice.
Au XVIe siècle, le pâtissier de Catherine de Médicis Popelini met au point la pâte à chou : la pâte tire son nom de sa méthode de fabrication, puisqu'elle est desséchée sur le feu (c'est donc une "pâte à chaud"). Ce n'est qu'au XVIIIe siècle qu'elle prend le nom de "pâte à chou" avec... Antonin Carême (oui, encore lui). Voici une autre personnalité à laquelle la pâtisserie française doit beaucoup. Stanislas Leszczynski, Duc de Lorraine vers 1730, Peinture anonyme. (c)Musée du château de LunévilleQuant au baba au rhum, son ancêtre a des origines lorraines. Exilé au château de Lunéville, le roi de Pologne Stanislas Leszczynski trouve son kougelhof un peu trop sec. Il demande alors à son pâtissier Nicolas Stohrer d'y remédier. Ni une ni deux, le cuistot arrose copieusement le gâteau d'un vin liquoreux. Quelque temps plus tard, sa fille Marie épouse Louis XV et emmène avec elle à Paris le pâtissier familial, qui emporte aussi sa recette. Il ouvre alors la première pâtisserie parisienne - nous sommes en 1730 - dans l'actuelle rue Montorgueil, dans le 2e arrondissement. Jusqu'alors, les pâtissiers exerçaient leur talent à domicile. Ce nouveau commerce va démocratiser la pâtisserie qui va ainsi passer de l'aristocratie à la bourgeoisie. Depuis, Paris demeure la capitale des becs sucrés. Bien à vous madame antoine _________________ Plus rien ne peut plus me faire de mal à présent (Marie-Antoinette)
|
|