- Citation :
- Le suspens est insoutenable, enfin, je veux dire pour moi ...
Oh ! Désolé.
Je n'ai pas eu loisir de me connecter comme je le souhaitais ces derniers jours.
Eh quoi ! Il ne faut pas vous mettre dans un pareil état.
Je ne suis qu'un humble lecteur, ni critique littéraire et encore moins historien.
Voici donc mon commentaire tout à fait...
amical et respectueux.
Dans un autre post, vous évoquiez, je crois, la
mise en danger que vous assumez aujourd'hui en faisant paraître ce livre.
Je vous le dis sans détour : on ressent tout à fait cette
crainte en vous lisant.
Ce qui me fait penser cela ? Ce sont notamment les nombreuses citations et divers guillemets que l'on retrouve si souvent dans votre récit.
Tout à fait plaisamment, vous vous appuyez sur les écrits ou dires des témoins et contemporains.
Votre respect ou souci de précision sont louables, et ils me conviennent, puisque j'adore les écrits privés !
Mais craignez-vous à ce point de vous en libérer parfois ?
Vous poussez même la pudeur jusqu'à citer d'autres auteurs ou historiens ...
Notez bien que ce n'est pas, pour moi, une réelle critique. Mais peut-être que certains vous reprocheront un style parfois haché par quelques passages compilés. C'est possible.
Pour le prochain livre, oubliez cette
timidité.
D'autant que l'on ressent, aussi, combien vous vous êtes plongée parmi cette société. Vous êtes
dans ce clan Polignac, parmi eux...j'ai eu parfois l'impression de lire un récit, disons, presque
familial !
Etes-vous tout à fait impartiale ?
J'ai apprécié votre souci du détail ; vous aimez, il me semble, l'anecdotique.
Comme moi !
Rien de tel pour tracer le profil de ceux que l'on peint, n'est-ce pas ?
En bref, vous ne perdez pas votre duchesse dans la
grande histoire. Elle y est, bien sûr. C'est un fait qui aurait été, sans doute et déjà suffisant.
Mais vous n'oubliez pas ces autres tableaux, plus
intimes, qui font aussi le charme d'une biographie.
Enfin, je crois lire votre plaisir à mettre en exergue l'esprit badin, léger, spirituel, raffiné de cette époque.
Tout comme transpire votre souffrance à décrire des épisodes, disons, plus douloureux.
Vos cordes affectives vibrent dans ce livre devenu caisse de résonance...
Certains n'aimeront peut-être pas. Pour ma part, j'ai apprécié cette
musique.
Aussi, et au regard de ce que j'ai écrit au début de ce message, j'imagine que vous êtes une
timide exaltée.
Charmante !
Plus sérieusement, et pour ne pas gâcher le plaisir des ami(e)s du Boudoir qui liront votre livre, j'attendrai quelques jours pour vous poser des questions plus précises.
Eh oui ! J'ai de nombreuses fois annoté votre récit de mes : ! , ? , //, X, OK, NON, et autres (...), qui prouvent que je ne me suis pas ennuyé, et surtout que mes neurones ont été titillés.
Je regrette parfois d'investir plusieurs dizaines d'euros dans des bouquins (je les trouve horriblement chers, en général).
Pas avec le vôtre.
Aussi, vous voyez, je n'ai pas grand chose à vous dire d'autre que : merci !