Le Boudoir de Marie-Antoinette

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 Les mémoires de Louis-Philippe

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MessageSujet: Re: Les mémoires de Louis-Philippe   Les mémoires de Louis-Philippe - Page 4 Icon_minitimeLun 19 Oct - 10:31

C'est bien ce que je trouve aussi...seulement la lecture ou relecture de ces mémoires n'est pas à mon programme pour les quelques mois à venir Wink
J'y peux picorer certains détails à tout moment mais je n'ai pas envie de ralentir mes nouvelles découvertes Wink

Bien à vous.
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MessageSujet: Re: Les mémoires de Louis-Philippe   Les mémoires de Louis-Philippe - Page 4 Icon_minitimeLun 19 Oct - 10:58

Je comprends cela .
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MessageSujet: Re: Les mémoires de Louis-Philippe   Les mémoires de Louis-Philippe - Page 4 Icon_minitimeLun 19 Oct - 11:01

Citation :
Madame de Chimay a écrit:
En supposant  que les premiers actes de l’Assemblée  nationale fussent considérés comme factieux , il est certain que le Roi devait dissoudre l’Assemblée , même par la force  s’il était nécessaire d’y avoir recours ; mais alors il eût été indispensable qu’après un tel coup  d’autorité , le Roi ne fit usage de la pleine puissance , que cet événement aurait placé momentanément dans ses mains, que pour faire jouir la nation des avantages qu’elle réclamait de toutes parts, ce qui aurait été , je  crois , l’unique moyen de consolider la monarchie. Alors , les concessions qu’il aurait faites , auraient été reçues  avec confiance  et reconnaissance.

Oui, mais pour cela, il aurait fallu que les émeutes et exactions sanguinaires ne se multiplient pas , en face du Roi.  Il ne fallait pas le déstabiliser, cet homme par nature pusillanime, par la menace du chaos . Il aurait fallu lui opposer une attitude digne et raisonnable, au lieu de s'emparer de nobles pour les pendre à la lanterne, trancher les têtes et les promener au bout de piques .
Comment voulait-on, en agissant de la sorte, que le Roi  tétanisé d'horreur ne se raidisse pas dans sa position ?  Enfin, crotte ! on a vu le sort de M. de Launay qui, pour discuter avec les émeutiers reçoit même leurs délégués à sa table et leur offre de partager son déjeuner ....

Et l'on s'étonne ensuite de la défiance de Louis XVI ???   Et Louis-Philippe d'écrire benoîtement que Louis aurait dû garder sa sérénité !!!!!!!

D'autant plus que je trouve que Louis XVI a justement été d'une sérénité et d'une patience impressionnantes. Il lui a fallu 3 ans pour prendre la décision de fuire, il n'a jamais craqué en utilisant la force, et il a toujours ratifié les décrets de l'assemblée, sauf quelques uns certes, mais qu'il a quand même fini par signé  Very Happy

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MessageSujet: Re: Les mémoires de Louis-Philippe   Les mémoires de Louis-Philippe - Page 4 Icon_minitimeLun 19 Oct - 11:10

Je comprends  et je respecte votre point de vue Majesté. Il est vrai qu'il y a des lectures plus intéressantes à faire  que les Mémoires de Louis-Philippe.
Moi même, j'attends des livres qui vont prochainement arriver . Ces livres sont sur différents sujets mais patience....
Pour compléter mes connaissances sur la famille d'Orléans , il me faudra encore attendre.

J'ai les mémoires de Madame de Tourzel mais il me reste à me procurer ceux de Madame Royale. Ces lectures seront pour plus tard.
Ainsi sera-t-il bon d'avoir plusieurs points de vue sur la révolution.
De même, je trouve qu'il serait bon de se procurer un livre sur  comment les Français ont vécu la Révolution. Il faudrait une vie quotidienne sous la terreur. Ainsi, on aura entendu le point de vue de tout le monde !

Chou d'Amour , vous avez raison ! Louis XVI  a eu une patience d'ange  ! Évidemment , cela aurait été plus facile d'utiliser la force mais il s'est refusé à le faire parce qu'il aimait son peuple d'un amour bon et sincère. Je vous livrerais tout à l'heure la version de Louis-Philippe à ce sujet. La figure du couple royal ressort grandie de la Révolution. Face à toutes ces horreurs révolutionnaires, le couple est d'un calme olympien et digne !
Finalement , Louis XVI et Marie-Antoinette ont été de grands  souverains !
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MessageSujet: Re: Les mémoires de Louis-Philippe   Les mémoires de Louis-Philippe - Page 4 Icon_minitimeLun 19 Oct - 11:11

Oui ! Il a fait montre de beaucoup d'endurance ! Tu as raison, Chou ! Et quand il sort de ses gonds, en usant de son prétendu doit de veto, tout le monde s'en étonne .
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MessageSujet: Re: Les mémoires de Louis-Philippe   Les mémoires de Louis-Philippe - Page 4 Icon_minitimeLun 19 Oct - 11:13

Je ne mésestime pas l'intérêt des Mémoires de Louis-Philippe que je découvre grâce à vous...c'est lui-même que je n'aime pas Wink

Bien à vous.
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MessageSujet: Re: Les mémoires de Louis-Philippe   Les mémoires de Louis-Philippe - Page 4 Icon_minitimeLun 19 Oct - 11:16

Madame de Chimay a écrit:
Je comprends et je respecte votre point de vue Majesté. Il est vrai qu'il y a des lectures plus intéressantes à faire que les Mémoires de Louis-Philippe.



Ah non ! Ce n'est pas la question . Les mémoires de Louis-Philippe sont du plus haut intérêt ! C'est plutôt je crois, que, malgré le désir que nous en aurions, nous ne pouvons pas tout lire à la fois ! Les mémoires de Louis-Philippe - Page 4 Icon_biggrin Pour moi, c'est même une frustration .
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MessageSujet: Re: Les mémoires de Louis-Philippe   Les mémoires de Louis-Philippe - Page 4 Icon_minitimeLun 19 Oct - 11:24

Moi aussi, je n'aime pas Louis-Philippe mais  étant donné le  rôle des Orléans  dans l'histoire, je me suis dit que c'était intéressant de voir "leur parole".
Ainsi, à travers Louis-Philippe , nous pouvons mieux comprendre l'action de nos chers souverains. Voilà ce qui a été à l'origine de ma démarche .
C'est pour cela que quelque part, je me suis " forcée".
Sinon, croyez-le bien, les Mémoires de Louis-Philippe seraient restées sur le rayon !

J'ai une foule de livres qui attend  et rien que ce soir , j'attends  une petite dizaine de livres intéressants pour notre période et pour le forum et ce sur différents sujets. Mais la livraison pour les livres sur les  Orléans , il faudra que j'attende  !
Comme je voudrais tout lire plus vite  mais bon, je  lis à ma petite vitesse et surtout  par dessus tout, ce que j'aime , c'est de partager mes lectures avec tous ceux du forum. C'est on ne peut plus enrichissant !
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MessageSujet: Re: Les mémoires de Louis-Philippe   Les mémoires de Louis-Philippe - Page 4 Icon_minitimeLun 19 Oct - 11:30

La vision des Orléans est intéressante et bonne à savoir, même si elle n'est pas objective loin de là, car ils ont été au centre de toute la Révolution Very Happy

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MessageSujet: Re: Les mémoires de Louis-Philippe   Les mémoires de Louis-Philippe - Page 4 Icon_minitimeLun 19 Oct - 11:31

C'est pour cela que je me suis dit qu'il fallait écouter leur parole ! D'où mes citations des Mémoires de Louis-Philippe !
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MessageSujet: Re: Les mémoires de Louis-Philippe   Les mémoires de Louis-Philippe - Page 4 Icon_minitimeLun 19 Oct - 12:00

Nous les dévorons ! Very Happy
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MessageSujet: Re: Les mémoires de Louis-Philippe   Les mémoires de Louis-Philippe - Page 4 Icon_minitimeLun 19 Oct - 12:31

Louis-Philippe écrit :
" La nouvelle du renvoi de M. Necker se répandit dans la journée du 12 , la fermentation qu’elle produisit , ne peut se décrire. Il se forma de toutes parts des attroupements dans tout Paris. On fit prendre les armes aux troupes qui s’y trouvaient , et on en introduisit de nouvelles. Il y avait au Champ de Mars , trois régiments suisses , tandis que M . de Lambesc était à la tête de son régiment de cavalerie Royal allemand sur la place Louis XV ayant avec lui Royal dragons et derrière lui, aux Champs–Élysées et au cours la Reine, un corps de troupes considérable qui pouvait être renforcé d’un instant à l’autre par les nombreux cantonnements établis sur toute la route de Versailles , sur celle de Rouen et dans les environs de Saint Denis. A la gauche du Prince de Lambesc était un cordon d’infanterie dans lequel , à la vérité , se trouvait la principale partie du régiment des Gardes-Françaises. Il s’étendait depuis la place Louis XV tout le long des boulevards presque jusqu’à la Bastille. Ces troupes étaient sous les ordres du Baron de Besenwald, lieutenant colonel des Gardes Suisses. Indépendamment de ces dispositions intérieures, Paris était investi par une armée d’environ 25 000 hommes , commandée par le maréchal de Broglie que le Roi avait nommé ministre de la guerre en renvoyant Necker. Aussi, le 12 , au soir tout Paris était dans la consternation. M. de Lambesc à la tête de son régiment était entré au galop^dans le jardin des tuileries par le pont tournant , et cette galopade avait causé un effroi général. Paris était ce jour-là dans la main du Roi comme Versailles, l’Assemblée et toute La France.

Tout semblait fini , et l’était en effet , si on avait osé le croire. Mais au lieu d’occuper Paris militairement, et de s’attacher à disperser les rassemblements, on laissa une partie des troupes sous les armes et dans l’inaction pendant toute la nuit. Les Gardes Françaises qui occupaient les boulevards , y furent exposés pendant 14 ou 15 heures à toutes les séductions des habitants de Paris. La communication qui s’établit à la fin entre eux , fut ce qui décida la défection du régiment. Il est inconcevable qu’on ait persisté à laisser dans Paris ce régiment qu’il était facile et important d’en faire sortir. On a fait plus encore, on l’y a laissé seul, et c’est la seule troupe qui soit restée dans la cour du dépôt ( note : le dépôt était une grande caserne sur le boulevard au coin de la Chaussée d’Antin ) pendant la journée du 13.


La place Louis XV fut abandonnée et on semblait déjà se reconnaître vaincu. Ces tergiversations rendirent à la multitude , le courage qu’elle perdait ; les groupes furent plus nombreux que jamais , les orateurs furent plus audacieux , et enfin, le terrible cri Aux Armes ! partit du Palais Royal , et se répandit comme l’éclair, dans tous les quartiers de Paris. Le tocsin sonna , la générale battit ; en un moment, Paris devint une armée ; un orateur ( Camille Desmoulins ) un pistolet à la main , monta sur une table dans le jardin du Palais Royal , et invite à prendre une cocarde pour se reconnaître ; il propose la couleur verte comme étant celle de la liberté, et elle est adoptée. Mais un moment après , les cocardes vertes sont foulées aux pieds , parce qu’on se rappelle que c’est la couleur de livrée de M. Le Comte d’Artois , et le peuple arbore les trois couleurs , le rouge , le bleu et le blanc, parce que ce sont celles de la Maison d’Orléans. Un autre orateur propose d’aller forcer les Invalides et de s’emparer pour la défense de Paris, de l’artillerie et des armes qui y étaient déposées. On y vole, et chose, à peine croyable , on n’y trouve que la garde ordinaire des vieux Invalides ! Cette garde est bientôt forcée , les armes sont soulevées et l’artillerie est conduite sur les ponts, sur les quais, et dans les différents endroits par où on craignait l’arrivée des troupes du Roi. Une autre scène se passait sur le boulevard ; les Gardes Françaises y étaient harangués et sommés de prendre parti pour ou contre ; ils se joignirent au peuple, et alors toute cette multitude se porta sur la Bastille qui était déjà entourée par une foule considérable qui demandait au gouverneur d’en ouvrir les portes.

Tous ces mouvements n’étaient spontanés qu’en apparence. Les événements du 11 et du 12 juillet ayant averti les révolutionnaires que le moment était venu où il n’y avait plus d’autre alternative que celle de triompher ou de succomber, les électeurs du Tiers état de Paris s’étaient réunis à l’Hôtel de ville dans la journée du 13 , et avaient dirigé tous les mouvements.
Note sur les électeurs du Tiers état de Paris : lors de l’élection des députés du Tiers état de Paris, cette Ville avait été divisée en 60 districts où tous les bourgeois se rendirent et élurent un électeur pour chaque centaine de bourgeois votants, et ces électeurs réunis dans une salle de l’hôtel de ville élurent les 20 députés du Tiers état de Paris aux états généraux .
Exemple frappant et trop tôt oublié de l’avantage de saisir l’autorité dans les moments de troubles. C’est alors qu’on obéit à celui ou à ceux qui s’avisent de donner des ordres , car il existe pour les hommes une nécessité d’obéir à quelque chose et de reconnaître une autorité quelconque. Il y a eu plus d’un exemple de ce genre dans le cours de la Révolution . Ce corps électoral s’étant donc, de sa propre autorité , constitué en Gouvernement de Paris , convoqua les districts le 13 juillet pour former des points de réunion où il pût adresser des ordres , et ne perdit pas un instant à organiser tous les bourgeois de chaque district en compagnies et en bataillons . Ce fut ce qu’on appela la Garde nationale dont chaque huitième d’homme était un soldat aux Gardes Françaises qui apprenait à sept bourgeois , à marcher , à manier un fusil et à faire le service militaire . Cette Garde nationale occupa sur le champ par ordre des électeurs , tous les postes militaires de Paris.

La Bastille était un des principaux ; aussi le 14 , dès 7h du matin , un des électeurs , M.Thuriot de La Rosière , depuis député à l’Assemblée législative et à la Convention , était aux portes de la Bastille en pourparlers avec le Gouverneur. D’un autre côté , on s’armait aux Invalides , on déterminait la défection du régiment des Gardes Françaises , et on s’emparait sans aucune difficulté de toutes les barrières , même des Grilles de Chaillot et de la Conférence ; on en barricadait les approches et on y mettait des gardes . Enfin tout Paris , excepté la Bastille , était soustrait à l’autorité royale, et soumis à celle du corps électoral.

Il aurait été facile de jeter quelques troupes dans la Bastille , et il est inconcevable qu’il n’y eût pour toute garnison que trente hommes du régiment suisse de Salis Samade aux ordres du lieutenant de Flue avec la compagnie d’Invalides qui en faisait le service habituellement. Il paraît même qu’on avait si peu calculé que ce poste pût être menacé ou investi, qu’on n’y avait fait aucun dépôt de vivres. Il n’y avait pas de quoi nourrir cette faible garnison pendant une seule journée !Ce gouverneur ne pouvait donc faire aucune résistance. Il tergiversa cependant assez longtemps, probablement dans l’espoir que les troupes du Roi viendraient le secourir, ce qu’il devait regarder comme certain ; mais cela ne fut même pas tenté, et vers 4h du soir , ne voyant venir personne à son secours , il se décida à capituler. J’écris de mémoire , et j’aime mieux omettre des détails que d’en rapporter d’inexacts . Je ne prétends pas faire l’histoire de la Révolution , mais seulement écrire ce que je sais. Je n’ai pas été bien informé de ce qui s’est passé à la Bastille . Je sais pourtant qu’il y eut des pourparlers entre les députés du Corps électoral , et le gouverneur de la Bastille qui consentit à y laisser entrer des fondés de pouvoirs pour traiter ; mais je ne me rappelle plus les détails de cette négociation. Le fait dont je crois être certain , c’est que ce fut dans un moment où on baissait le pont -levis pour laisser entrer ou sortir les agents du peuple et des électeurs , que la multitude s’ y précipita, et termina ainsi toutes les difficultés. Il n’y eut point d’autre exploit que celui-là , et quelque chose que l’esprit de parti ou l’ignorance de la vérité aient pu faire dire de ce grand événement, je crois être sûr que c’est ainsi que la Bastille fut prise. Mais il paraissait très important alors de représenter la victoire populaire comme une action brillante et valeureuse , car il fallait habituer le peuple à faire peu de cas de ses antagonistes , et lui persuader que rien ne pouvait lui résister. Aussi les Parisiens se crurent –ils un peuple de héros ; cette opinion leur donnait de la confiance en eux-mêmes et intimidait leurs adversaires.

Le malheureux gouverneur de la Bastille ( M. de Launay ) fut conduit à l’Hôtel de ville , mais il n’y arriva pas en vie ; il fut massacré en chemin : selon les uns, il périt sur les marches de l’Hôtel de ville , et selon les autres, à la place Baudoyer à peu de distance de là ! Il est certain qu’il était déjà assez loin de la Bastille lorsqu’il fut massacré ; plusieurs de ses officiers eurent le même sort , et leurs têtes et la sienne portées sur des piques furent promenées dans le jardin du Palais Royal et dans tous les coins de Paris. Affreux préludes des horreurs dont cette ville devait bientôt devenir le théâtre ! Il est difficile de comprendre ce que le Roi faisait de son armée pendant les journées du 13 et du 14. il est avoué et reconnu par tout le monde que Paris n’aurait fait, et ne pouvait faire aucune résistance sérieuse. Il est tout aussi positif qu’à cette époque les troupes auraient obéi aux ordres du Roi , quels qu’ils eussent été. On ne peut donc attribuer cette inaction qu’à l’incapacité et à la faiblesse de ceux qui étaient alors à la tête du Gouvernement . depuis longtemps, on s’était habitué en France à ce que la simple présence des troupes en imposât au peuple. Je crois même qu’on s’était flatté que l’arrivée des troupes suffirait pour contenir Paris , et qu’il ne serait pas nécessaire de tirer un coup de fusil. Au lieu de cela, le peuple de Paris a joué le rôle des troupes dans les autres temps ; il a fait trembler le Roi et sa Cour , sans tirer un coup de fusil.

Cependant , je ne puis omettre une circonstance qui eut en réalité ou en apparence , une grande influence sur la conduite du Roi dans cette circonstance , et dans tous les événements
Qui ont suivi. L’archevêque de Paris ( M. de Juigné ) se transporta chez le Roi à Versailles , et intimida sa conscience sur le sang innocent qui serait versé si ses troupes en venaient aux mains avec les Parisiens parce que disait-il , dans une confusion semblable, on ne pouvait pas distinguer l’innocent du coupable, tout périssait indistinctement , et un Roi était responsable à Dieu du sang innocent qu’il faisait couler . L’archevêque exhorta donc le Roi à éloigner les troupes et à employer à leur place des moyens de conciliation. On dit que le Roi le promit . Si ce principe était admis, aucune circonstance ne pourrait plus justifier la guerre , car on n’ y verse jamais que du sang innocent. On a dit dans le temps , que cette démarche de l’archevêque avait été faite de concert avec le Roi , afin de lui procurer un prétexte plausible pour éloigner les troupes sans paraître céder à l’Assemblée ou à la Ville de Paris.
"

Est-ce à dire comme il est écrit plus haut que Louis-Philippe accuse Louis XVI d'incompétence ?
Qu'en pensez-vous ?
En tout cas, Louis-Philippe donne un sérieux coup de griffe à l'idéologie de la Bastille ! Bravo !
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MessageSujet: Re: Les mémoires de Louis-Philippe   Les mémoires de Louis-Philippe - Page 4 Icon_minitimeLun 19 Oct - 12:31

Madame de Chimay a écrit:
Moi aussi, je n'aime pas Louis-Philippe mais étant donné le rôle des Orléans dans l'histoire, je me suis dit que c'était intéressant de voir "leur parole".
C'est pour cela que quelque part, je me suis " forcée".
Je suis très sensible à votre dévouement qui me profite bien Very Happy

Bien à vous.
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MessageSujet: Re: Les mémoires de Louis-Philippe   Les mémoires de Louis-Philippe - Page 4 Icon_minitimeLun 19 Oct - 13:38

Dans son récit de la prise de la Bastille, Louis-Phillipe est dans l'ensemble assez cohérent avec la vision de Bailly alors maire de Paris. C'est à dire que de Launay avait accepté de négocier et que ce sont bien les assaillants qui ont commencé les hostilités une fois l'accès de la forteresse ouvert.

Là encore il semble prétendre donner des leçons en effet...sulement il faut bien dire qu'on ne l'a guère vu ce jour là, comme les autres d'ailleurs Rolling Eyes

C'est la première fois que je vois le nom de Besenval écrit "Besenwald" Very Happy

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MessageSujet: Re: Les mémoires de Louis-Philippe   Les mémoires de Louis-Philippe - Page 4 Icon_minitimeLun 19 Oct - 13:51

Il serait intéressant de lire un livre sur l'idéologie révolutionnaire et ses symboles : Bastille, Valmy...
Pourquoi cela persiste t-il alors que des témoins dignes de foi ( la version de Louis-Philippe est corroborée par celle de Bailly ) affirment le contraire ?
Je confirme , Chou que le nom de Besenval était orthographié comme je l'ai écrit d'après le livre.
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MessageSujet: Re: Les mémoires de Louis-Philippe   Les mémoires de Louis-Philippe - Page 4 Icon_minitimeLun 19 Oct - 15:46

Voici une référence à ce sujet :

La révolution française: mythes et interprétations 1789-1970 de Gérard Alice .
Flammarion, 1970 , 140 p : 6,50 euros

Mais je ne suis pas prête à lire des livres sur ce sujet tant j'ai une foule de livres bien passionnants qui m'attendent déjà !
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MessageSujet: Re: Les mémoires de Louis-Philippe   Les mémoires de Louis-Philippe - Page 4 Icon_minitimeLun 19 Oct - 16:02

Ce livre doit faire un bon bilan de tout ce qui a pu ressortir de la révolution j'imagine, il doit être intéressant merci Very Happy

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MessageSujet: Re: Les mémoires de Louis-Philippe   Les mémoires de Louis-Philippe - Page 4 Icon_minitimeMar 20 Oct - 17:02

Poursuivons donc notre lecture des Mémoires de Louis-Philippe : « Le 15 juillet, le Roi se rendit à l’Assemblée nationale pour l’assurer qu’il ne voulait point se séparer d’elle. L’Assemblée demanda le renvoi des ministres , l’éloignement des troupes et le rappel de M ; Necker. Elle obtint toutes ces demandes , et le Roi appela au ministère plusieurs députés qui avaient constamment pressé la réunion des Ordres. L’enthousiasme de l’Assemblée fut porté au plus haut degré lorsqu’elle apprit que le Roi adoptait toutes ses mesures, et par un mouvement spontané , elle se leva tout entière et reconduisit le Roi au château.

Le même jour, M. Le Comte d’Artois, ses enfants, M . Le Prince de Condé, M. Le Duc de Bourbon, M. Le Duc D’Enghien et M. Le Prince de Conti sortirent de France où excepté le dernier , ils ne sont plus rentrés pendant la Révolution. On ne peut disconvenir que ces Princes étaient alors fort impopulaires et que le peuple de Paris avait manifesté beaucoup d’animosité contre eux.

Le 17 juillet, le Roi précédé d’une nombreuse députation de l’Assemblée nationale se rendit à Paris ; il fut reçu à la Barrière de la Conférence par M. Bailly , le nouveau maire élu sans sa participation. Il traversa , pour aller à l’Hôtel de ville , une immense multitude armée qui observa un profond silence , mais lorsqu’il parut sur le balcon de l’Hôtel de ville et qu’il attacha la cocarde tricolore à son chapeau , l’air retentit des cris de Vive le Roi ! et d’acclamations qui ne cessèrent plus jusqu’à sa sortie de Paris. Il retourna à Versailles le soir même, et la députation de l’Assemblée après l’avoir reconduit jusqu’à la Barrière , alla assister au Te Deum de Notre Dame.

Le corps électoral nomma M. De La Fayette commandant général de la Garde Nationale Parisienne. Mais M. De La Fayette n’accepta cette nomination quà condition qu’elle serait ratifiée par le Roi , et elle le fut sans difficulté. L’état major de la Garde Nationale de Paris fut nommé par le commandant général ; les autres officiers le furent par les différents bataillons . Le Corps électoral continua à gouverner Paris pendant plusieurs mois, avec autant de facilité que s’il avait eu un pouvoir légal. »

Ensuite , Louis-Philippe aborde la réaction de sa famille face à la Révolution. Eux aussi commencent à avoir peur face à cette violence révolutionnaire, mais la « froussarde de service « semble être Mme de Genlis . Voici ce que Louis-Philippe écrit à ce sujet : « Pendant cette étonnante succession d’événements , mon père était constamment resté à Versailles , où il était retenu par ses fonctions de député ; ma mère était au Raincy et nous étions à Saint Leu avec Mme de Genlis qui était fort effrayée . La vue des Suisses , des hussards et la présence de ce grand nombre de troupes, ne lui laissaient pas de doute sur le succès de la Cour. D’ailleurs, les communications étaient devenues si difficiles et si imparfaites , qu’elle n’avait qu’une connaissance très confuse de ce qui se passait à Paris , et plus encore à Versailles où mon père et M. de Sillery , son mari , étaient au premier rang des victimes désignées. Elle s’attendait d’un moment à l’autre à être enlevée , ainsi que nous , par les hussards et prenait tous les soirs des précautions pour être avertie de leur arrivée, et avoir le temps de se sauver par le parc dans la forêt de Montmorency. Cela ne l’aurait pas sauvée , même quand elle y serait parvenue , et qu’elle aurait pu se dérober à l’œil inquiet et observateur d’un grand nombre d’individus et de domestiques dont le château de Saint Leu était rempli alors. Personne n’était plus incapable que Mme de Genlis de former un bon plan d’évasion et d’en exécuter aucun. Le sentiment de cette incapacité augmentait certainement son effroi , et elle se terrifia à tel point que, le 15 juillet , quand tout était fini ( ce qu’elle ignorait à la vérité ) elle n’osa pas coucher dans le château. Sous prétexte de nous conduire au Raincy où était ma mère , elle nous emmena , par des chemins détournés , mais en voiture à six chevaux , à Boissy chez l’abbé de Mastin , où nous savions qu’il n’y avait personne. Cette maison n’était qu’à trois quarts de lieue de Saint Leu où nous retournâmes le lendemain matin. Tout le monde avait su le soir même que nous couchions à Boissy , et on se moquait de cette excursion ridicule.

Ma mère n’était pas non plus sans inquiétude sur notre position à Saint Leu , et elle avait fait dire à Mme de Genlis par une personne de confiance qu’elle voudrait nous avoir au Raincy ; mais Mme de Genlis s’y était refusée positivement ; ce qui avait fort déplu à ma mère.

Je me rappelle que me promenant alors dans le parc avec un Anglais attaché à notre éducation , je me réjouissais beaucoup de la victoire populaire , et il me dit : « N’allez pas si vite ; vous ne savez pas ce que c’est ce dont vous vous réjouissez , vous croyez que cela a sauvé votre père, mais cela le perdra «
-« Comment cela ? lui dis-je »
-« Parce que, me dit-il , les personnages marquants par leur influence dans une Révolution populaire , n’en ont jamais retiré le fruit, ils en ont toujours été les victimes . Vous êtes bien jeune , et je ne sais pas ce qui arrivera de vous ; mais votre père est trop marquant pour ne pas s’y perdre ». Je ne le crus pas ; mais ses paroles me firent une forte impression, car je ne les ai jamais oubliées
» .

Il faut croire que les Anglais savaient prophétiser juste ! Qu’en pensez-vous ?
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MessageSujet: Re: Les mémoires de Louis-Philippe   Les mémoires de Louis-Philippe - Page 4 Icon_minitimeMar 20 Oct - 18:15

Merci Madame de Chimay Les mémoires de Louis-Philippe - Page 4 Icon_flower de nous proposer ces condensés -résumés des mémoires de Louis Philippe, grâce à vous , à peu de frais et avec un peu de patience, je continue à apprendre Les mémoires de Louis-Philippe - Page 4 Icon_study ...même si le parti pris de l'auteur doit nous laisser sur nos gardes, il reste un témoin majeur de cette époque ...
quelle patience pour tout nous taper par écrit !!! Les mémoires de Louis-Philippe - Page 4 Icon_biggrin
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MessageSujet: Re: Les mémoires de Louis-Philippe   Les mémoires de Louis-Philippe - Page 4 Icon_minitimeMar 20 Oct - 18:32

Il est quand même un peu drôle ce Louis-Philippe parce que, il écrit :

, Paris devint une armée ; un orateur ( Camille Desmoulins ) un pistolet à la main , monta sur une table dans le jardin du Palais Royal , et invite à prendre une cocarde pour se reconnaître ; il propose la couleur verte comme étant celle de la liberté, et elle est adoptée. Mais un moment après , les cocardes vertes sont foulées aux pieds , parce qu’on se rappelle que c’est la couleur de livrée de M. Le Comte d’Artois , et le peuple arbore les trois couleurs , le rouge , le bleu et le blanc, parce que ce sont celles de la Maison d’Orléans.

Cela lui semble la chose la plus naturelle du monde que la cocarde révolutionnaire soit aux couleurs d'Orléans !!!!!!!! Comme il ne s'étonne pas non plus de ce que toutes les motions partent du Palais-Royal .....

Tous ces mouvements n’étaient spontanés qu’en apparence.
Si même lui en convient, comment pourrait-on encore prétendre le contraire ............

Ce gouverneur ( le malheureux M. de Launay ) ne pouvait donc faire aucune résistance. Il tergiversa cependant assez longtemps, probablement dans l’espoir que les troupes du Roi viendraient le secourir, ce qu’il devait regarder comme certain ; mais cela ne fut même pas tenté .
En effet, c'est ainsi que Besenval présente les choses dans ses mémoires .

......la Bastille fut prise. Mais il paraissait très important alors de représenter la victoire populaire comme une action brillante et valeureuse , car il fallait habituer le peuple à faire peu de cas de ses antagonistes , et lui persuader que rien ne pouvait lui résister. Aussi les Parisiens se crurent –ils un peuple de héros ; cette opinion leur donnait de la confiance en eux-mêmes et intimidait leurs adversaires.
C'est ainsi que l'on forgea de toutes pièces le mythe fondateur, fédérateur, qu'il fallait à la Révolution .
Louis-Philippe n'est pas dupe, là encore .

Il est difficile de comprendre ce que le Roi faisait de son armée pendant les journées du 13 et du 14. il est avoué et reconnu par tout le monde que Paris n’aurait fait, et ne pouvait faire aucune résistance sérieuse. Il est tout aussi positif qu’à cette époque les troupes auraient obéi aux ordres du Roi , quels qu’ils eussent été. On ne peut donc attribuer cette inaction qu’à l’incapacité et à la faiblesse de ceux qui étaient alors à la tête du Gouvernement .
On est bien d'accord sur l'extraordinaire, inexplicable et si irritante apathie des forces armées du Roi, hélas !
Mais, fiston nous cache soigneusement la mission dont Mirabeau a chargé son père : faire irruption dans le Conseil, se poser en sauveur et élire lieutenant général du royaume .

Cependant , je ne puis omettre une circonstance qui eut en réalité ou en apparence , une grande influence sur la conduite du Roi dans cette circonstance , et dans tous les événements qui ont suivi. L’archevêque de Paris ( M. de Juigné ) se transporta chez le Roi à Versailles , et intimida sa conscience sur le sang innocent qui serait versé si ses troupes en venaient aux mains avec les Parisiens parce que disait-il , dans une confusion semblable, on ne pouvait pas distinguer l’innocent du coupable, tout périssait indistinctement , et un Roi était responsable à Dieu du sang innocent qu’il faisait couler .
........ sauf que Louis XVI n'avait besoin de personne pour lui inculquer l'horreur du sang versé qu'il avait viscéralement ancrée en lui .
Cette anecdote ne me dit rien ? Quelqu'un l'a t-il lue ailleurs quelquepart ??? Ce serait sur l'injonction de M. de Juigné que le Roi aurait fait se retirer les troupes massées autour de Paris ???

Louis-Philippe accuse t-il Louis XVI d'incompétence ?
Franchement, cela y ressemble !
Louis-Philippe donne un sérieux coup de griffe à l'idéologie de la Bastille ! écrit Mme de Chimay .
N'est-ce pas !!! Même lui !!!!! Les mémoires de Louis-Philippe - Page 4 454943
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MessageSujet: Re: Les mémoires de Louis-Philippe   Les mémoires de Louis-Philippe - Page 4 Icon_minitimeMar 20 Oct - 18:40

Madame de Chimay a écrit:

Je me rappelle que me promenant alors dans le parc avec un Anglais attaché à notre éducation , je me réjouissais beaucoup de la victoire populaire , et il me dit : « N’allez pas si vite ; vous ne savez pas ce que c’est ce dont vous vous réjouissez , vous croyez que cela a sauvé votre père, mais cela le perdra «
-« Comment cela ? lui dis-je »
-« Parce que, me dit-il , les personnages marquants par leur influence dans une Révolution populaire , n’en ont jamais retiré le fruit, ils en ont toujours été les victimes . Vous êtes bien jeune , et je ne sais pas ce qui arrivera de vous ; mais votre père est trop marquant pour ne pas s’y perdre ». Je ne le crus pas ; mais ses paroles me firent une forte impression, car je ne les ai jamais oubliées
» .

Il faut croire que les Anglais savaient prophétiser juste ! Qu’en pensez-vous ?


Cela s'est révélé vrai, à quelques rares exceptions près ( dont l'inusable et fringant Gilles César ! )
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MessageSujet: Re: Les mémoires de Louis-Philippe   Les mémoires de Louis-Philippe - Page 4 Icon_minitimeMer 21 Oct - 14:06

J'ai retrouvé le livre sur les Anglais. En voici les références :

-Les Anglais à Paris : de la renaissance à l'entente cordiale de Pierre-Olivier Lapie
Fayard, 1976 , 307 p

Mais je ne l'ai pas encore lu .
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MessageSujet: Re: Les mémoires de Louis-Philippe   Les mémoires de Louis-Philippe - Page 4 Icon_minitimeMer 21 Oct - 14:13

Il couvre une très longue période !!! Les mémoires de Louis-Philippe - Page 4 79143
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MessageSujet: Re: Les mémoires de Louis-Philippe   Les mémoires de Louis-Philippe - Page 4 Icon_minitimeMer 21 Oct - 14:16

Oui, c'est dire si la présence anglaise en France ne datait pas que du XVIIIe siècle mais c'est un fait certain que les Anglais particulièrement au XVIIIe siècle se sont mis à voyager . Ceux atteints par le spleen s'établissaient en Italie et les autres en France .
Mais j'en saurais plus en lisant ce livre !
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MessageSujet: Re: Les mémoires de Louis-Philippe   Les mémoires de Louis-Philippe - Page 4 Icon_minitimeMer 21 Oct - 14:27

.... et vous nous ferez part de vos découvertes !!! Very Happy
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MessageSujet: Re: Les mémoires de Louis-Philippe   Les mémoires de Louis-Philippe - Page 4 Icon_minitime

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