Caroline de Brunswick

J'ai reçu également ce livre ce matin :

La reine scandaleuse : Caroline de Brunswick ( 1768-1821 ) de Maurice Soulié
Payot, 1928, 253 p

Je compte bien en savoir plus sur cette malheureuse reine ...

http://fr.wikipedia.org/wiki/Caroline_de_Brunswick

Source : Wikipédia


Ce vaurien de Georges IV

Le Prince de Galles n’avait pas encore 18 ans et ressemblait à un chérubin frais , rose et déjà trop gras. Il était né le 16 février 1762 , et dans son berceau surmonté d’un dais de plumes d’Autruche , il avait reçu , 3 jours après sa naissance , avec le prénom de Georges , les titres de Prince d’Angleterre , Prince-Electeur de Brunswick d’Hunebourg , duc de Cornouailles et Rothesay , Comte de Carrick , Baron de Renfrew , Lord des Isles , Grand Chancelier d’Ecosse , Prince de Galles et Comte de Chester.

Il n’habitait pas avec LL Majestés, le château de Windsor , ni le palais de Buckingham. Jusqu’à sa majorité qui allait échoir dans quelques mois , il devait résider au château de Bonar Lodge , sur la Tamise, à quelques milles de Londres , sous la tutelle de ses gouverneurs , M. Arnold , Lord Bruce et le docteur Hard , évêque de Lichfield , en compagnie de son frère cadet le duc d’York qui avait été nommé dans son berceau évêque d’Osnabrück .

Astreint à la plus stricte discipline , bourré d’études latines et grecques , enfermé dans des règlements de bénédictin , d’ailleurs excellent écolier , doué pour tous les arts et surtout pour la musique, le docteur Hard disait de lui qu’il serait « le plus grand vaurien ou le premier gentilhomme de son époque ».

A ce moment , il promettait d’en être le premier gentilhomme . Chérubin charmant , il n’avait encore que des qualités , avec le seul défaut d’être excessivement menteur.
Et puis le duc de Cumberland , qui avait tous les vices , prit sur son neveu un ascendant diabolique.

Mariage morganatique avec Madame Fitz-Hébert.

Source : Mon livre sur Caroline de Brunswick



Maria Anne Fitzherbert

I-Famille

Fille de Walter Smythe et de Maria Anne Errington.

En juillet 1775, Maria Anne Smythe épousa Édouard Surly (1740-1775), un riche propriétaire foncier catholique. Cette union ne dura que trois mois, Édouard Surly décéda des suites d'une chute de cheval.

En 1778, Maria Anne Smythe épousa Thomas Fitzherbert (1746-1781) dont elle eut un fils (mort jeune). Le 7 mai 1781 Maria Anne Fitzherbert se trouva de nouveau veuve à 25 ans. Elle hérita de son second époux d'une résidence à Mayfair dans un quartier élégant de Londres, d'un revenu annuel de £2 500.

Mariage de Maria Anne Fitzherbert et de Georges IV

La jeune veuve fut présentée à la société londonienne. Au printemps de 1784, Maria Anne Fitzherbert fut présenté à un jeune admirateur, Georges, prince de Galles. Elle devint sa maîtresse. Le 15 décembre 1785, Maria Anne Fitzherbert épousa le prince de Galles. Ce mariage fut considéré comme illégal, selon la Loi des mariages de 1772, le prince de Galles était dans l'obligation, pour se marier, de demander la permission à son père, le roi Georges III du Royaume-Uni et au Conseil privé, ce qu'il ne fit pas. Au cas où le prince aurait demandé cette permission, elle n'aurait probablement pas été accordée, Maria Anne Fitzherbert était catholique romaine.

Les liens entre Maria Anne Fitzherbert et le prince de Galles après son mariage

Maria Anne Fitzherbert et le prince de Galles continuèrent leur vie sentimentale même après le mariage du prince avec Caroline de Brunswick le 8 avril 1795. Vers 1800, il revint vivre auprès de Maria Anne Fitzherbert, leur relation se termina vers 1811. Pendant ces onze années, le prince de Galles eut une liaison avec Frances Villiers, comtesse de Jersey, mais Maria Anne Fitzherbert ne lui en tint pas rigueur.

Après la mort de Georges IV du Royaume-Uni le 26 juin 1830, on découvrit des lettres conservées par Maria Anne Fitzherbert, des mesures furent prises pour leur destruction.

Guillaume IV du Royaume-Uni lui proposa le titre de duchesse royale eu égard aux les difficultés dont elle eut à souffrir de la part de Georges IV. Maria Anne Fitzherbert déclara avoir porté le nom de Fitzherbert toute sa vie, elle ne l'avait jamais déshonoré et ne souhaitait pas en changer.

Maria Anne Fitzherbert décéda le 27 mars 1837, elle fut inhumée à l'église saint Jean-Baptiste à Kemp près de Brighton.

Source : Wikipédia

Un vrai vaurien ce futur Georges IV qui passe son temps à trousser les jupons et à faire des dettes...

Quant à son père, ce n'est guère mieux :

Georges III

C’était un grand bonhomme maigre , la figure rouge , de gros yeux bleus à fleur de tête avec un long nez couperosé , qui eût été très ridicule s’il n’avait été roi , honnête homme et malheureux.

Pendant son règne s’étaient passés les deux événements les plus importants de l’histoire du siècle , la fondation des Etats-Unis et la Révolution Française. Georges III était l’homme le moins approprié à de telles circonstances. Son étroitesse d’esprit , ses entêtements de maniaque au moment de la crise douanière qui précéda la crise d’indépendance furent les principales causes du conflit . Malgré les magnifiques abjurations de Pitt et de Burke , le roi s’entêta , joua et perdit la partie. Il lui fallut ensuite avaler l’amère pilule de la réception à St James du premier ambassadeur américain John Adams qui se comporta d’ailleurs avec la plus haute dignité.

La Révolution Française acheva de lui troubler la cervelle qu’il n’avait jamais eue très solide. Dès 1780 , il avait donné des signes de démence sous forme de manie de persécution. La reine Charlotte le cacha tant qu’elle put. Mais l’année suivante , il fallut l’interner avec son médecin au château de Kew. Dès lors , tous les trois ans environ , il fut pris d’accès qui nécessitaient sa réclusion.

Entre les crises, il vivait à Windsor en gentleman farmer plutôt qu’en roi. Il écrivait des notices sur des sujets agricoles , particulièrement la culture de betteraves qu’il avait à cœur on ne sait pourquoi , s’amuser à relier ses livres et à collectionner des boutons d’uniforme.
Tous les jours , à des heures régulières , il faisait dans la campagne de longues promenades à cheval en s’arrêtant dans les fermes pour causer avec des paysans qui l’aimaient et l’appelaient « Papa Rouge » à cause de son teint illuminé.

Les soirées étaient effroyablement ennuyeuses . La reine Charlotte , aussi courte de taille que d’esprit , était une petite bourgeoise allemande , avare et sèche , férocement attachée à l’étiquette et ennemie de tout art et de toute littérature.
On disait que dans sa jeunesse , elle avait eu une intrigue avec le fameux chevalier d’Eon , secrétaire de l’ambassade de France , qui s’était déguisé en femme depuis cette époque.
En tout cas , dix maternités avaient passé sur cet incident et le lui avaient fait complètement oublier.

Dans un des salons meublés de la façon la plus bourgeoise , autour d’une grande table ronde , la reine et ses 4 filles , Amélie, Marie, Augusta et Sophie , brodaient ou feuilletaient des albums de gravures tandis que le roi jouait aux dames avec un de ses chambellans.
Sur leurs chaises, les dames d’honneur se mouraient d’ennui , s’évertuaient à ne pas bailler et se pinçaient pour ne pas s’endormir .
Comme le roi était passionné de musique , quelquefois dans le salon voisin un quatuor jouait du Haendel. A onze heures battantes , le roi, toujours vêtu de son habit bleu , culotté de blanc , se levait , saluait les dames d’honneur et s’allait coucher , suivi par la reine et ses 4 filles. En passant devant les musiciens , il leur disait poliment :
-Messieurs, je vous remercie.
Dans les beaux soirs d’été , le concert se donnait sur la terrasse , devant le calme paysage de la Tamise.
Au mois d’août , la famille royale allait prendre les bains de mer à Weymouth. La reine Charlotte prenait son bain à 6h du matin, en bonnet noir, corsage et jupe rouge.

Source : Mon livre sur Caroline de Brunswick



http://fr.wikipedia.org/wiki/George_III_du_Royaume-Uni



Sophie Charlotte de Meklembourg-Strelitz


http://fr.wikipedia.org/wiki/Charlotte_de_Mecklembourg-Strelitz

Johann Zoffany, La Reine Charlotte avec ses deux fils aînés, vers 1764-1765

De la reine Charlotte à notre Charlotte

http://www.dumieletdusel.com/archives/2008/06/17/9571801.html

Interessant lien, merci.

Les illustration donnent envie

Depuis que Diphildor met en ligne ses macarons , j'ai des envies de gâteau...
C'est terrible parce que je dois faire régime...
Mais il est là à me tenter avec ses macarons...En plus, je n'en n'ai jamais mangé ...
Mais je crois que le mois prochain , le Prince de Chimay va m'en acheter et nous allons tous les deux faire une débauche de macarons...

une orgie de macaron !

Je peux remercier Diphildor !
J'y gagnerais sans doute quelques kilos supplémentaires !!!

Les portraits des fils du roi est complet . Qu’on en juge plutôt : « Aucun des fils du roi ne résidait à Windsor . Tous étaient occupés ailleurs. Le duc d’York, le favori de son père et le « plus » gentleman de la famille vivait avec Mistress Clark à Grosvenor Square quand il n’était pas aux armées . Le duc de Clarence naviguait ou habitait à Bushey Park avec une actrice, Miss Jordan. Sussex, minus habens et bibliomane , avait épousé Lady Murrey et ne quittait pas sa bibliothèque . Kent collectionnait des pendules qu’il s’amusait à démonter et remonter.

On connaît l’existence du Prince de Galles. Celui-ci était la bête noire du roi. Toutes ses vertus bourgeoises se hérissaient contre ce fils prodigue dont il était incapable de sentir les agréments . Il ne pouvait parler de lui sans se surexciter jusqu’à faire craindre qu’il n’entrât en démence.

Au contraire , comme il arrive d’ordinaire , la reine Charlotte avait pour son premier-né une vive prédilection. Elle lui pardonnait ses écarts et l’admirait. Cependant , elle s’aperçut bientôt qu’il était menteur , perfide et méchant . "

Source : Mon livre sur Caroline de Brunswick

Oufti !!! Ces Georges , quelle famille !!!

Le prince de Galles prétendait rien moins que d'être régent mais c'est oublier qu'il avait des dettes jusqu'au cou et ce dans toute l'Europe et donc le prestige de la couronne britannique était atteint .
Quelle réputation en effet !

Le Prince de Galles savait très bien jouer la comédie pour parvenir à ses fins. Mais l'explication avec ses parents tournat au vinaigre . Le roi faillit étrangler son fils ( quoi de plus normal pour un fou ! ).
Ce fut le médecin de famille qui le sauva in -extremis.
La solution préconisée par le roi : le Prince de Galles devait se marier !!!C'était la condition pour que le Roi obtienne de la Chambre des Communes que les dettes soient payées et les créanciers hollandais soient désintéressés.
Restait donc à fixer le sort de la malheureuse princesse qui unirait son sort à un tel vaurien ...

Ces Georges ! ça craint ...

Quoi qu’il en soit dès le départ , ce mariage était voué à l’échec et ce quelque soit la personnalité de la future princesse.
« La reine Charlotte aurait voulu qu’il épousât Marie-Amélie de Mecklembourg-Strelitz , sa nièce ; elle était jolie et fort riche. Mais le roi tenait pour Caroline de Brunswick-Wolfenbuttel, fille de sa sœur. Elle était beaucoup moins riche qu’Amélie de Mecklembourg , moins jolie aussi , mais le roi imposa sa volonté . Et ce fut un de ses plus calamiteux entêtements.

Le Prince de Galles n’avait jamais vu sa cousine germaine ; il en avait entendu parler par son ami le duc de Lennox qui venait de faire un voyage en Allemagne et s’était arrêté à Brunswick . Lennox l’assura qu’elle était très possible , voire agréable. Le prince n’en demandait pas tant : ce n’était pas un mariage d’amour qu’il allait faire , même pas de convenance , tout au plus de nécessité.
Il avait déjà assez de femmes dans sa vie pour ne pas se soucier de cette inconnue. "

Il poursuivait sa liaison avec Lady Fitz-Hébert tout en poursuivant de ses assiduités une autre jeune femme qui se nommait Lady Jersey . Un vrai coureur de jupons !!!

« Cependant , il continuait de traiter lady Fitz-Hébert avec les égards dûs à une épouse. Sa maison de Tilney-Street était montée comme une maison royale avec une étiquette de Cour.
Quand elle connut les projets de mariage avec Caroline de Brunswick , elle ne s’en émut pas. Elle alla à Rome voir le pape qui l’assura de la validité de son union selon le rite catholique . Le mariage protestant qu’allait contracter son amant était une formalité politique qui ne l’atteignait pas.

Le Prince de Galles était plus inquiet . Son ami Fox l’avait tourmenté par une série de conversations . Fox lui avait fait pressentir que la Chambre des Communes , avant de voter la somme considérable pour le paiement de ses dettes , les frais de mariage et son nouvel établissement , demanderait des éclaircissements sur la qualité des liens qui l’unissaient à lady Fitz-Hébert.

On en parlait beaucoup à Londres . Les uns affirmaient le mariage , les autres le niaient. Le parti catholique qui prenait de plus en plus d’importance au parlement ne consentirait jamais à sanctionner une union sacrilège avec la princesse de Brunswick. Et que ferait le roi , lorsqu’il apprendrait que son fils était marié , même morganatiquement ?

Lady Jersey le tourmentait aussi. Cette ambitieuse personne s’était mis dans la tête qu’elle pourrait devenir princesse de Galles , sous prétexte qu’elle descendait des rois d’Ecosse.
Quand elle fut assurée qu’il n’y avait pas moyen d’empêcher les fiançailles avec l’allemande, elle projeta de rendre l’union si précaire que le divorce s’imposerait bientôt.

Avec une singulière ingéniosité dans la perfidie , elle demanda à son amant de la désigner pour première dame d’honneur de la future princesse de Galles et de l’envoyer au devant d’elle. Ainsi, elle prétendit qu’elle pourrait la préparer aux façons de la Cour. Le prince qui connaissait trop bien sa maîtresse pour douter de ses mauvaises intentions , y consentit par faiblesse , et aussi par méchanceté contre cette inconnue qu’il détestait d’avance.

Ainsi furent tendues les premières mailles du filet de haine et de perfidie dans lequel devait se débattre la malheureuse Caroline de Brunswick jusqu’à ce qu’elle en mourût.

Avant d’envoyer un ambassadeur à Brunswick pour demander officiellement la main de la princesse , le roi Georges III avait écrit à sa sœur pour s’assurer contre un refus d’ailleurs improbable. Courrier par courrier, il reçut son acceptation enthousiaste et aussitôt dépêcha à Brunswick son ambassadeur à La Haye, Lord Malmesbury , chargé de faire la demande officielle. "

Un coureur de jupons doublé d'un menteur et d'un bigame !!!
C'est le portrait d'un lâche , oui !
Vraiment le tableau est complet ! Pauvre Princesse de Brunswick !

Voici ce que mon livre dit de la cour ducale de Brunswick :

"En 1795 , le duché de Brunswick produisait du bois, quelques céréales et surtout des jeunes hommes vigoureux que le duc vendait aux souverains des diverses cours d’Europe pour en faire des soldats , d’ailleurs renommés . On s’arrachait à prix d’or les hussards de Brunswick .

La Cour résidait dans la ville de Brunswick . La famille ducale se composait du duc , de sa femme Augusta , de ses 3 fils et de ses 2 filles, Louise et Caroline.
Le vieux duc ressassait des pensées amères . Toute sa vie, il avait fait la guerre à la solde du roi de Prusse. Après plusieurs victoires qui avaient assuré son renom militaire , sa carrière s’était brusquement brisée à Valmy devant les volontaires de Dumouriez.
De mauvais bruits couraient . On disait qu’il était secrètement affilié à la Franc-Maçonnerie et qu’il s’était retiré devant les faibles troupes de Dumouriez , sans engager la bataille , après un simulacre de canonnade , pour ne pas écraser la Révolution Française. En tout cas , il était tenu à l’écart , comme en demi-solde . Cela le mettait dans une très méchante humeur dont il se distrayait comme il pouvait en jouant aux échecs avec son chambellan , et à l’amour avec Mademoiselle de Hartzfeldt , la première dame d’honneur de la duchesse.
La sœur de Georges III , brave personne bavarde et potinière , n’avait pas été plus heureuse comme mère que comme épouse.
Un de ses fils à peu près idiot était reclus , dans un des châteaux du duc au fonds de la forêt de Wolfenbuttel.


L’aînée de ses filles, Louise , avait eu une destinée tragique. Mariée avec le prince de Wurtemberg qui était alors officier d’ordonnances de la reine Catherine , elle vivait à la Cour de Russie lorsque son mari l’abandonna pour suivre une actrice française. Elle se consola en s’éprenant d’un officier d’ordonnance de l’Impératrice. Mais il se trouva que cet officier était un des nombreux amants de la Grande Catherine et que, pour le moment, elle tenait à lui.
L’Impétratrice qui ne badinait pas avec l’amour fit tout simplement enlever sa rivale et l’enferma dans le château de Romersheim en Finlande. Depuis , personne ne sut si elle était morte ou vivante.

Sa cadette Caroline-Amélie avait alors 24 ans. C’était une belle jeune fille , enjouée , sentimentale, un peu lourde , très allemande.
Mirabeau qui l’avait vue à son passage à Brunswick la trouvait charmante , spirituelle , une des plus agréables princesses d’Allemagne. A Brunswick , elle était très populaire. Dans la rue, elle s’arrêtait pour embrasser les enfants dont elle raffolait et tenait conversation avec les marchands dans leur boutique.
A la Cour, elle faisait figure d’enfant gâtée . Sa mère l’adorait et lui passait tous ses caprices. Son père était plus sévère avec elle.
Elle fut demandée en mariage par le Prince d’Orange , le Prince de Prusse et le Prince de Danemark. Elle refusa les deux premiers parce qu’ils ne lui plaisaient pas et le 3ème parce
Qu’on disait qu’il avait été l’amant de la reine Marie-Antoinette et que le Dauphin était son fils. Quand son père lui annonça la demande en mariage du roi d’Angleterre , elle commença par manifester une violente opposition . Elle n’avait jamais vu le prince de Galles , mais elle connaissait sa réputation de viveur. Cependant sa mère la supplia et son père menaça. Elle céda. "


Ce sont pures calomnies contre notre reine...

Ses parents


Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick


http://fr.wikipedia.org/.../Charles-Guillaume-Ferdinand_de_Brunswick-Wo...

Sa mère


Augusta de Hanovre avec son fils Charles-Georges-Auguste ( 1767 )

Est-ce que cette histoire de la malheureuse soeur de Caroline dit quelque chose à quelqu'un ?
Parce que là, j'ai des doutes, je n'ai rien trouvé sur le net...

Madame de Chimay a écrit:

Est-ce que cette histoire de la malheureuse soeur de Caroline dit quelque chose à quelqu'un ?
Parce que là, j'ai des doutes, je n'ai rien trouvé sur le net...

Cette histoire est en effet assez incroyable ! La belle soeur du Roi d'Angleterre enlevée par l'impératrice pour éviter une rivalité amoureuse avec un membre de la garde !

C'est quoi cette histoire de prince du Danemark amant de Marie-Antoinette ?

olivia a écrit:

C'est quoi cette histoire de prince du Danemark amant de Marie-Antoinette ?

Je reconnais que là ! Et père du dauphin avec ça !

olivia a écrit:

C'est quoi cette histoire de prince du Danemark amant de Marie-Antoinette ?

C'est ce que j'ai lu dans mon livre ...
Mais bien sûr, pour moi, ce ne sont que des calomnies ...
J'avoue que c'est la première fois que je trouve le nom du Prince du Danemark mentionné comme amant et père potentiel...

Que ce soit une calomnie, c'est une évidence, mais je veux savoir sur quoi elle repose.

Quand donc ce prince fut en visite à Versailles ? A-t-on des témoignages qui nous disent que la reine l'a bien accueilli ?

On sait qu'elle appréciait les étrangers, Suédois, Anglais, Allemands... Et n'hésitait pas à s'afficher auprès de tous ces visiteurs.

Mais dans cette prédilection envers les ressortissants des autres nations, faut-il y voir un réel goût à leur égard, un moyen de montrer qu'elle aussi se sentait encore étrangère ou bien avait-elle complètement intégré son rôle de reine de France qui se doit de recevoir au mieux des hôtes de marque, type opération-séduction ?

Y a-t-il autre chose ? Un peu des trois propositions à la fois ?

Charles Guillaume Ferdinand avait de nombreux frères et soeurs, enfants de Charles Ier duc de Brunschwick Wolfenbüttel et de Charlotte Philippine de Prusse, soeur de Frédéric II. Charles G. F. fut un concidéré comme l'exemple accompli du souverain éclairé, quoique parfois un trop prudent (ce qui lui permit d'éviter cependant bon nombre d'écueils). Il servit longtemps le roi de Prusse, et s'impliqua dans la politique anti-autrichienne de celui ci.

Il avait une soeur, Anne Amélie (Anna Amelia), qui épousa le duc de Saxe-Weimar-Eisenach. Elle est très bien éduquée, pianiste douée elle est surtout remarquée par son esprit. Veuve à 19 ans, elle reçoit néanmoins la régence du duché et l'éducation de son fils Charles Auguste.

Elle fut célèbre en son temps en faisant du petit duché un centre de culture éclairée, en fait un haut lieu de la publication et y réunit de grands musiciens et auteurs, dont le célèbre Goethe lui même.

A partir de 1775 elle réunit un salon littéraire ; la Cour des Muses (Musenhof), très réputé.

Encore aujourd'hui la duchesse reste une personnalité connue en Allemagne.

La famille de Saxe-Weimar-Eisenach existe encore.

Olivia,

Je comprends ce que vous voulez dire ...Et c'est vrai que c'est intéressant de creuser...
Mais je ne sais pas si je trouverais la réponse dans mon livre ou dans un autre. Je pense en particulier à mes 2 livres sur Gustave III...
La réponse, je vous la donnerais en différé selon l'avancement de mes lectures...

Merci pour toutes ces précisions.

En 1768 le Christian VII roi de Danemark est venu à Versailles (officiellement). Mais ça ne colle pas. Sinon aucune venue de prince danois lorsque Marie Antoinette est à Versailles.

Merci !