Les meilleurs films XVIIIe ?

Pour ma part, je ne prise guère Diderot. Je me souviens très bien qu'après avoir lu Diderot , je suis allée balancer ce livre à la poubelle. CE fut un moment de pur bonheur !

pimprenelle a écrit:

Oui, La religieuse. Je suis allée le voir, mais j'ai été moyennement convaincue.

Pareil... mais il est intéressant quand même...
Ne serait-ce que la façon dont les nonnes sont traitées selon le bon (ou mal) vouloir de la Mère Supérieure...Certains critiques ont dénigré le jeu d'Isabelle Huppert la trouvant ridicule...en fait c'est le rôle qui l'était , pas son jeu...

Bien à vous.

Attention il y a eu deux versions de ce film une en 1965 de rivette et celle qui vient de sortir au cinéma ce mois donc pas trouvable encore en dvd. cela montre bien le côté obscur de ces couvents leur face caché.

J'ai vu au cinéma la version récente et j'ai du même coup pour comparer acquis le dvd du film avec Anna Karina...
Ce sont vraiment deux films différents.

Bien à vous.

Je préfère la première version.

Oui les 2 n'ont pas la même fin il faut que je relise le livre pour savoir quelle est la fin de Diderot

Ah ! J’avais bien envie d’aller voir ce film justement.
Bon. Je crois que je vais finalement économiser 10 euros...

Quoique Diderot se soit librement détaché de l’histoire réelle, le sort de cette femme, oubliée dès l’âge de 3 ans dans ce couvent duquel on lui interdira de sortir, malgré ses demandes et ses soutiens, laisse sans voix ! La pauvre...
Diderot a été d’ailleurs « traumatisé » par l’enfermement (volontaire) de sa soeur dans un autre couvent, où elle y meurt folle, très jeune.

Placez un homme dans une forêt, il y deviendra féroce ; dans un cloître où l’idée de nécessité se joint à celle de servitude, c’est pis encore : on sort d’une forêt, on ne sort plus d’un cloître ; on est libre dans la forêt, on est esclave dans le cloître.
Diderot

Pourtant , l'église au XVIIIe siècle faisait attention aux vocations forcées ( cf. le cas du père de Robespierre ! ).
Evidemment , cela n'a pas empêché la vocation forcée que celle de Talleyrand !

Madame de Chimay a écrit:

Pourtant , l'église au XVIIIe siècle faisait attention aux vocations forcées .

C'est à dire ?

En principe, l'Eglise rejetait les vocations forcées. Elle les considérait comme nulles et non avenues.
Pourtant , il y eu des cas qui sont passés en travers ( Talleyrand entre autre mais pas seulement . Souvent c'étaient des cadets ou des cadettes qu'on destinait à l'Eglise car on devait donner une dot moins chère que si ces enfants là auraient été mariés ).

puce73 a écrit:

Ah, l'Ecosse ! Dans mes bras !

Madame de Chimay a écrit:

En principe, l'Eglise rejetait les vocations forcées. Elle les considérait comme nulles et non avenues.
.

Allons donc ! Dans ce cas, l'Eglise n'aurait plus eu qu'à fermer boutique.

Souvenez-vous, par exemple, de ce ministre de Dieu qui réclamait des bénéfices ecclésiastiques, et auquel Louis XV répliqua : " Commencez par croire, monsieur l'abbé . Je vous donne un an " .

( Chamfort )



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Ne me faîtes pas dire ce que je n'ai pas dit. C'est sûr, il y a eu des loups et des brebis galeuses dans l'église !

Je n'ai pas du tout entendu parler de ce film tiré de l'oeuvre de Diderot.
A priori, je n'ai rien raté...

Pour moi, incontestablement, Les liaisons dangereuses de Stephen Frears (Comment se fait-il que Glenn Close n'ait pas obtenu l'oscar de la meilleure actrice, Damned ?!)
Barry Lindon également, pour cette atmosphère incroyable, cet éclairage réel, à la bougie, ces extérieurs brumeux, vaporeux et évanescents... Un doux et pluvieux après-midi d'automne sur un jardin anglais...
Les années lumière et Les années terribles, avec une Jane Seymour convainquante en Marie Antoinette.
Au niveau des séries, La comtesse de Charny, même si les décors sentent bon le carton-pâte et tiennent plus d'une broquante de la foire de Lille que du XVIIIème... Je garde une tendresse inexpliquée pour cette série.
Jefferson in Paris, très bon aussi.
The affaire of the necklace, que j'aime beaucoup, même si le beau rôle est donné à la comtesse de la Motte. Et une Joelly Richardson très bien en Marie Antoinette, beaux costumes, des acteurs qui savent jouer...

Au niveau moyen, Ridicule, dont je ne suis pas fan (malgré la troublante Fanny Ardant... Cette voix... )

Au niveau vraiment pas terrible, Chouans, malgré Philippe Noiret et une Charlotte de Turkeim convainquante, Valmont, vulgaire et bas de game comparé aux Liaisons dangereuses, la série du Gerfaut avec des décors tout pourris, des perruques féminines style "caniche crevé" et un héros insupportable qui nous joue les amoureux transi à la recherche de sa belle, ce qui ne l'empêche pas de sauter sur tout ce qui bouge et de bouger sur tout ce qui saute...

J'en oublie sûrement...

Belle rétrospective, Charles-Alexandre !
J'ai trouvé la comtesse de Charny un tout petit peu fade, mais beaucoup aimé Isabelle Guiard en Marie-Antoinette avec son imperceptible accent germanique . Chantant !
Jean-François Garreaud était un Joseph Balsamo parfait, inquiétant à souhait, avec une séduction vénéneuse assez troublante ! et sa voix donc, à lui aussi, brrrr ..... caverneuse!

CALONNE a écrit:

la série du Gerfaut avec des décors tout pourris, des perruques féminines style "caniche crevé" et un héros insupportable qui nous joue les amoureux transi à la recherche de sa belle, ce qui ne l'empêche pas de sauter sur tout ce qui bouge et de bouger sur tout ce qui saute...

Le héros du Gerfaut est interprété par Laurent le Doyen...qui joue Fersen dans le film de Caroline Huppert avec Emmanuelle Béart...
Pas étonnant donc qu'il garde des habitudes dans sa façon de conduire ses rôles...

Bien à vous.

C'est vrai que The Affair Of The Necklace n'est pas mal du tout... J'aime bien la prestation de Joely Richardson et la psychologie tordue que le scénario prête à Rohan.

CALONNE a écrit:

... Valmont, vulgaire et bas de game comparé aux Liaisons dangereuses...J'en oublie sûrement...

Désolé d'être en désaccord avec vous...bien que le sujet soit le même, selon mon opinion, il ne faut pas comparer les deux films...chacun a ses choses bonnes et mauvaises. Il est vrai que Glenn Close cette magnifique et incomparable... mais pour moi (à Valmont) Cécile et Mme de Volanges (Fairuza Balk et Siân Phillips) elles sont très supérieures à Uma Thurman et Swoosie Kurtz. Dans tous les autres films d'accord avec vous!. (Je répète que c'est seulement mon opinion...)

Oh mais chacun ses goûts. Et fort heureusement !

Reinette a écrit:

Oh mais chacun ses goûts. Et fort heureusement !

complètement d'accord!! amen!!

Il n'y a pas que du mauvais dans Valmont, mais l'ayant vu après Les liaisons dangereuses, c'est vraiment la première impression qui m'est venue : une version "cheap", bien loin de l'esthétisme glacé de l'oeuvre de Frears.

J'ai la même expérience et le même ressenti que vous, Calonne.

Et moi je partage votre sentiment : ainsi la défaite de la Marquise de Merteuil n'est-elle plus que suggérée puisqu'elle assiste aux noces de Gercourt et Cécile dans la chapelle royale de Versailles en présence du Roi et de la Reine... (je sais que l'acteur qui incarne le vieux marié est celui qui jouait Joseph II dans Amadeus, mais quand même...).
Le scénario est pourtant signé Jean-Claude Carrière que j'estime beaucoup...

Bien à vous.