Objets d'Art de Marie-Antoinette

Je pense que vraisemblablement l'existence des dragons devait être "attestée" grâce aux squelettes de dinosaures. Ils n'en trouvaient certes pas tous les jours mais cela devait arriver de temps à autres.

Savez-vous que de nombreuses grottes préhistoriques conservent des tas de graffiti datés ? J'ai déjà vu des années remontant au XVIIème siècle. A Niaux par exemple.
Avec de nombreuses représentations de mammouths.

Nos ancêtres étaient très curieux. Ils ne pouvaient pas tout comprendre et encore aujourd'hui nous en sommes loin mais ils se doutaient bien que l’histoire de l'humanité ne pouvait se résumer uniquement à Adam et Eve.

Citation :

Un peu comme la corne du narval, supposée pendant longtemps être celle de la légendaire licorne.

Stephane Bern nous a montré, l'autre soir, la corne de narval dans laquelle fut taillée la canne de Talleyrand .  Bel objet, sacrément original !  

Reinette a écrit:

Buffon propose ainsi une interprétation pour les fossiles de coquillages retrouvés dans les Alpes. Evidemment, impossible pour lui d'imaginer qu'il y ait pu avoir des océans en ces lieux, bien avant les 6000 ans de création terrestre (date officielle de l'Eglise). Et bien, tout simplement grâce à Hannibal quand il est passé par là ! Ses troupes ont laissé des coquillages sur la route. Les vilains, ils n'ont pas ramassé leurs déchets !

Etonnant, tout de même, qu’il n’ait pas pensé à la présence de la mer...

On ne connaissait pas la dérive des continents !
La seule grande hypothèse plausible restait le Déluge.

Mais peut-être que Buffon se faisait un devoir de s'éloigner de l'enseignement religieux et a donc cherché une théorie plus scientifique.

Citation :

Etonnant, tout de même, qu’il n’ait pas pensé à la présence de la mer...

Depuis la Grèce antique, le monde est considéré comme immuable, donc aller voir des mers sur des montagnes est absurdes. Platon & co considéraient même que l'univers était éternel, idée qui perdurera jusqu'aux années 60 dans le monde scientifique.

Voici à vendre un fusil de chasse de la Reine Marie-Antoinette.





Voici qui permet de cerner la traçabilité de l'objet.

Joseph Delpire, circa 1780-1785
Jean Lepage, circa 1815

Fusil de chasse de la reine Marie-Antoinette

Provenant de Mademoiselle de Bourbon, sœur du duc d’Enghien.

Fusil à silex, âme lisse et canon rond à pans coupés d’époque Louis XVI, damasquiné d'or au tonnerre, signé « Delpire à Paris » avec platine également signée et chien au col de cygne à corps ronds. Garniture en argent découpé, gravé et ciselé. Baguette en fanon à embout en corne.
Crosse à joue du début du XIXe siècle en noyer sculpté d’un animal fantastique avec coussinet d’origine en cuir d’époque Louis XVI, ce remontage en bois du fusil et le pontet furent exécutés par Jean Lepage vers 1815.

Ce fusil de chasse de dame, conservé jusqu’à ce jour par les héritiers de Mademoiselle de Bourbon, fille du duc de Bourbon et petite-fille du prince de Condé dont les appartements étaient situés dans l’aile nord du château de Versailles, appartint selon la tradition familiale à la reine Marie-Antoinette dont on sait l’intérêt pour la chasse, particulièrement dans les premières années de son mariage. Eu égard à l’intérêt historique de sa provenance et par souci de conservation suite aux outrages du temps, ce fusil fut remonté en bois, vers 1815, à partir de la première volée par Jean Lepage célèbre arquebusier, comme l’atteste la présence de son poinçon.
Notre fusil, qui peut être rapproché du fusil de chasse offert par la reine Marie-Antoinette à sa mère, l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche (Musée de la Chasse, Paris - voir illustration), figura à Versailles dans deux expositions consacrées à la reine Marie-Antoinette en 1927 et 1955.

Exposition « Marie-Antoinette et sa cour ». Bibliothèque de Versailles, 1927, n° 143.
Exposition « Marie-Antoinette ». Château de Versailles. 16 mai-2 novembre 1955, n°443 : Fusil de chasse de Marie-Antoinette […].

Fer, noyer
L. : 115,4 cm
Marque : DELPIRE A PARIS
Poinçons : d’essai et de maître (insc. 1806) pour Jean Lepage, arquebusier.

Provenance :
-Adélaïde de Bourbon-Condé (1780-1874), Mademoiselle de Bourbon, comtesse de Rully puis comtesse et marquise de Chaumont-Quitry.
-Ses héritiers puis par descendance

Joseph Delpire (actif fin XVIIIe-début XIXe s.), arquebusier, rue du Faubourg-Saint-Honoré sous Louis XVI et la Révolution française. Au début du XIXe siècle, Delpire est mentionné comme arquebusier du roi Louis XVIII (vers 1823), 3, carrefour de l'Odéon, puis rue de l'école de Médecine.

Jean Lepage (1779-1822), arquebusier français, il travailla pour le roi Louis XVI, l’empereur Napoléon Ier et le roi Louis XVIII. Il inventa des systèmes de percussion à base de fulminate pour les armes à feu, en remplacement des mécanismes à silex, faisant de lui le père des armes à feu dites « modernes ».

Illustration : Pierre de Saintes, fusil de chasse offert par la reine Marie-Antoinette à sa mère, l'impératrice Marie-Thérèse d'Autriche, circa 1780-1785, inv. M.A. P.O. 962, dépôt du musée national des Armées au musée de la Chasse, Paris.

http://www.auction.fr/_fr/lot/joseph-delpire-circa-1780-1785-jean-lepage-circa-1815-fusil-de-chasse-de-la-reine-8260227?from=search

madame antoine