La famille Polignac - positions, généalogie, demeures

Voici, dans un site exceptionnel aussi, le château de la Voulte Polignac, pour lequel la famille seigneuriale a délaissé l'antique forteresse .



....... enfin, Claye , proche de Paris, où résidèrent beaucoup Yolande et jules avant leur ancrage à Versailles :

Zut ! Claye est minuscule .........

Comme j'aime bien parler des sujets polémiques    je voulais vous demander quelles terres Mme de Polignac étaient en train de négocier pour elle-même pour un prix exorbitant....c'est dans le livre de Joel Felix.

Ne serait-ce pas le comté de Bitche ?

Je ne pense pas. Il faudrait que je reprenne le livre de Felix.

Fenestrange ?

Quoi qu'il en soit, dès que Madame de Polignac a su le montant en jeu, elle a abandonné le projet, Marie Antoinette le précise bien dans une lettre à sa mère.

Je ne vois pas ce qu'il y a de polémique là dedans, à propos.

pimprenelle a écrit:

Fenestrange ?

Quoi qu'il en soit, dès que Madame de Polignac a su le montant en jeu, elle a abandonné le projet,.

Oui, Pim, il s'agit là du comté de Bitche . Fenestrange est une manière de lot de consolation .

Voilà. Pas de quoi en faire un plat.

..... non mais, franchement !!!

Euh ! cela dit, Florimond n'était pas de cet avis !

Je viens de tomber par hasard sur ces gravures ( elles sont à la Malmaison )  qui représentent la même scène : Idalie de Polignac ( belle-fille de Yolande ) implorant de Napoléon Bonaparte la grâce pour son époux, Armand .   La peine de mort est commuée en prison à vie .
Les deux frères, Armand et Jules de Polignac, étaient convaincus d'avoir pris part à l'attentat de la rue Saint-Nicaise fomenté par Cadoudal contre le premier consul .

Formidable !!! 

Citation :

Un sacré numéro, cette comtesse Diane!

Connaît-on la date de naissance d'Edmond de Villerot ?

C'était en 1781 .  
Voici ce qu'Angélique de Bombelles écrit à son mari, sous le sceau du secret bien-sûr ...
L'accouchement clandestin de la comtesse Diane semblait le secret de Polichinelle .

C'est étonnant, ce déni de réalité. Elle aurait pu lui marquer sa solidarité, au lieu de ça elle feint de croire qu'elle n'est pas enceinte.  

La comtesse tient tellement à cacher cette naissance qu'Angélique feint d'abonder dans son sens histoire de la tranquilliser .  En fait, ce secret ne fait pas tellement de vagues. Il semble apparemment que Madame Elisabeth elle-même n'en pipe mot à l'intéressée .  
La rumeur prêtait à Diane beaucoup de mirliflors .

De même, dans son journal, Bombelles note-t-il la présence du jeune Edmond de Villerot au mariage d'Armand de Polignac .




Tu vois, je te disais bien que Guardi avait peint une aquarelle du déjeuner de mariage d'Armand de Polignac .
De passage à Venise, j'ai parcouru en tous sens le musée Correr pour la contempler . Bernique !  Elle avait changé de place, pour de bon ou bien pour une expo Guardi temporaire, je ne sais pas .

Mais enfin, la voici !

L'image que tu postes est un Guardi ? 

Bien sûr ! C'est THE Francesco Guardi en question .   
 J'ai trouvé cette aquarelle dans un bouquin sur Venise .  Tu sais, quand j'ai une idée dans le crâne, je remue ciel et terre .  

Aux Editions de la Martinière .
VENISE, une cité, une république, un empire, d'Alvise Zorzi .

C'est effectivement incontestable. 

Comme tu dis   :

Sur la page ci-contre, en haut : banquet des noces Polignac dans la maison Gradenigo à Carpenedo, aquarelle de Francesco Guardi
( Venise, musée Correr ) .

Bonjour,

Voici un portrait d'Armand Jules (1771 - 1847), premier né, deuxième Duc de Polignac, mort sans héritier.



http://ladyreading.forumfree.it/?t=38504446

madame antoine

Je remonte ce vieux sujet
désolé desolé

Mais il reste un point que je ne comprends pas très bien
C'est l'histoire de ce temple d'Apollon à Polignac


Allez quoi
Il est où ce temple ?

Voici deux aides online
Je vais les lire
on verra bien

https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9gende_du_temple_d%27Apollon_%C3%A0_Polignac
http://www.histoirelocale.fr/index.php?post/2012/11/13/L%C3%A9gende-du-Temple-d-Apollon-%C3%A0-Polignac

Voici un document intéressant. Il s'agit d'un passeport permettant à un gentilhomme anglais, Thomas Fitzwilliam, de se rendre de Calais à Londres. Ce document est établi Au Nom Du Roi et arbore les Armes des Bourbons. Daté de 1824, il est signé du Prince Jules de Polignac, alors ambassadeur à Londres.




https://www.doeandhope.com/products/an-early-19thc-french-passport-signed-by-jules-prince-du-polignac-later-prime-minister-of-france-an210?variant=281107104

Jules de Polignac est le fils cadet de Jules de Polignac (1746-1817)2, capitaine au régiment Royal-Dragons, et de Gabrielle de Polastron, comtesse puis duchesse de Polignac, amie et ancienne favorite de la reine Marie Antoinette et gouvernante des Enfants de France.

Sa famille ayant fui la révolution française, il est élevé parmi les émigrés.

Ambassadeur à Londres de 1823 à 1829, il participe aux négociations du traité de Londres (1827) qui aboutissent au traité par lequel la France, la Grande-Bretagne et la Russie s'imposent comme médiateurs entre le Sultan turc et la Grèce insurgée.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_de_Polignac_(1780-1847)

madame antoine

Bonjour à tous

Il y a quelques temps que je n'étais pas venu sur le site, et je suis heureux de vous retrouver !

En relisant un ouvrage en ma possession depuis plusieurs années, "Gazette d'un parisien sous la révolution, Letres à son frère 1783-1796", dont l'auteur, Nicolas Ruault, était un libraire, éditeur parisien, traducteur des auteurs étrangers, et grand ami de Beaumarchais, et d'autres gloires du temps Il écrivit plus de 300 lettres à son frère, Brice Ruault, curé d'Évreux (édition 12 12 1975, chez France loisirs) j'y ai retrouvé, dans une lettre en date du  une anecdote croustillante à propos de la duchesse de Polignac, mère du duc.

Lettre datée du 8 février 1783 - la première éditée dans le livre :

Il parlait donc de la famille de Polignac
"...Ceci me rappelle ce qu'on m'a conté autrefois de la vieille P... qui vit encore, je crois, au Palais Royal : c'était la mode, il y a quelque 40 ou 50 ans, que les femmes de la cour portassent les bas de leurs jupons bordés comme un devant d'autel, d'un large galon d'or. La vieille Pol... dont je vous parle, jeune alors, cessa d'en porter. Louis XV étonné de de ce changement subit en demanda la raison au duc de Noailles (d'Ayen). Sire, lui répondit-il c'est que le galon lui écorche le menton"

Retranscrit à la virgule près de la page du livre...

Bonne soirée

Jean-Marc

Trop drôle !

Merci pour cette bonne tranche de rire... et bon retour parmi nous !

jmcar17 a écrit:

Bonjour à tous

Il y a quelques temps que je n'étais pas venu sur le site, et je suis heureux de vous retrouver !

En relisant un ouvrage en ma possession depuis plusieurs années, "Gazette d'un parisien sous la révolution, Letres à son frère 1783-1796", dont l'auteur, Nicolas Ruault, était un libraire, éditeur parisien, traducteur des auteurs étrangers, et grand ami de Beaumarchais, et d'autres gloires du temps Il écrivit plus de 300 lettres à son frère, Brice Ruault, curé d'Évreux (édition 12 12 1975, chez France loisirs) j'y ai retrouvé, dans une lettre en date du  une anecdote croustillante à propos de la duchesse de Polignac, mère du duc.

Lettre datée du 8 février 1783 - la première éditée dans le livre :

Il parlait donc de la famille de Polignac
"...Ceci me rappelle ce qu'on m'a conté autrefois de la vieille P... qui vit encore, je crois, au Palais Royal : c'était la mode, il y a quelque 40 ou 50 ans, que les femmes de la cour portassent les bas de leurs jupons bordés comme un devant d'autel, d'un large galon d'or. La vieille Pol... dont je vous parle, jeune alors, cessa d'en porter. Louis XV étonné de de ce changement subit en demanda la raison au duc de Noailles (d'Ayen). Sire, lui répondit-il c'est que le galon lui écorche le menton"

Retranscrit à la virgule près de la page du livre...

Bonne soirée

Jean-Marc

Oh ? Cela signifie-t-il bien ce que j'imagine ?

Bon retour, cher ami !