La Comtesse Jeanne du Barry

Oui, c'est un véritable cri du coeur !

Ah!! La Du Barry , quand je pense que l'on à donné son nom à du foie gras, la pauvre, moi je l'aime cette femme, elle était humaine, simple, n'a pas oublié ses origines sociales et c'est louable. Elle avait un sens artistique bien plus développé que celui de la Pompadour, et je pense n'avait aucune animosité envers la Dauphine, qui était un peu peste il faut le dire, c'était de son âge remarquez et puis ses tantes étaient là !!La Comtesse était fidèle en amitié à une époque ou l'on manger à tous les râteliers. J'ai cru lire qu'elle avait rendu des services à la Reine sous la révolution , quoi qu'il en soit ,elle est resté fidèle à ses souverains, je lui tire mon chapeau. Et puis, peut on lui faire reproche d'avoir eu peur de mourir à une époque ou les personnes montaient à l'échafaud avec courage? non certainement pas et pour cela aussi elle mérite mon admiration.C'était une grande dame

Comte d'Artois a écrit:

J'ai cru lire qu'elle avait rendu des services à la Reine sous la révolution

Si vous avez parcouru le sujet, ne croyez plus...soyez-en sûr !

Bien à vous.

Ne craignez rien, cher comte... Il ne se trouve personne, dans ce boudoir, qui n'apprécie pas Madame du Barry.

Je viens de terminer la biographie de Mme de Pompadour par Lever et j'ai bien vu la différence entre les deux. Sans problème ma sympathie va à la Du Barry. Elle était simple et elle avait du coeur. Mme de Pompadour étant beaucoup plus dure. Il faudrait réhabiliter cette superbe femme que nous ne connaissons pas assez dont il y a peu d'ouvrages intéressants. Mis à part ceux du Duc de Castrie et de Castelot.

Pompadour était une cérébrale, Jeanne une affective . Vous avez raison, Comte Axel, elle est étrangement méconnue. Son image est toujours résolument négative ... et c'est un euphémisme. J'ai, quant à moi, beaucoup de tendresse pour cette jeune-femme touchante et sincère, dont les hommes se sont servi comme d'un objet sexuel, ou bien comme d'un marche-pied vers le pouvoir ! C'est Louis XV, finalement, qui a été le moins moche avec elle !

Citation :

   C'est Louis XV, finalement, qui a été le moins moche avec elle !

je suis d'accord avec vous ainsi que sa liaison avec le comte puis duc de Cossé-Brissac.

Oui, Comte, je n'aurais garde d'oublier ce bon et excellent Hercule-Timoléon !!! lui aussi bien sympa, le pauvret ! éparpillé façon puzzle par les sans-culottes ...

C'est le moins qu'on puisse dire !

Mes chers amis comme je suis heureux de constater que vous aimez tous notre Comtesse.Car elle le mérite, Pim je n'ai pas parcouru entièrement le sujet mai je vais le faire.Bien à vous

Ah...

J'ai trouvé la biographie de Saint-Victor très bonne personnellement

Est-ce que vous parlez d'une biographie du duc de Brissac, Chou ? Je n'en ai jamais vu.

Ah non il s'gait d'une bio de la Comtesse du Barry

Ah, dommage !

Désolé

Voilà encore un bel exemple de fidélité au Roi, que Brissac ! Il l'a chèrement payé !!!!!!

Auriez-vous la gentillesse de me rafraîchir la mémoire sur Brissac....si cela ne vous ennuie pas  

Cléry a écrit:

Auriez-vous la gentillesse de me rafraîchir la mémoire sur Brissac....si cela ne vous ennuie pas  

Pensez donc, au contraire !
Eh bien voici: Louis Hercule Timoléon de Cossé Brissac, à l'époque qui nous intéresse, était un beau vieillard, "reste superbe et vénéré d'honneur et de chevalerie, héritier des mâles vertus de la vieille France" (les Goncourt) en un mot le dernier des preux.
Il avait été gouverneur de Paris.  C'est lui qui avait accueilli la Dauphine en lui disant qu'elle avait là deux cents mille amoureux ! Il était surtout, à la sale période révolutionnaire,  capitaine-colonel des Cent-gardes de la Garde du Roi, ce qui le désignait tout naturellement à la haine des factieux.
Pour aggraver son cas, il était l'amant "agenouillé et respectueux" de Mme du Barry.  Le sentiment du vieux duc était si vrai, si entier, si ancien, qu'il forçait le respect.
En même temps que le décret sur le licenciement de la Garde du Roi, tomba celui de l'arrestation de son commandant en chef, Brissac.
Il est une heure du matin, Choiseul court aux Tuileries où le Roi et la Reine sont déja couchés.  Ils l'envoient aussitôt dans l'appartement de Brissac pour l'engager à fuir.  Le duc refuse de se sauver.
Il écrit une longue lettre que son aide de camp, Maussabré, porte aussitôt à Louveciennes.
Jeanne lui répond:
" J'ai été saisie d'une crainte mortelle, Monsieur le Duc, quand on m'a annoncé M. de Maussabré. Il m'a assuré que vous vous portiez bien, que vous aviez le calme d'une conscience pure (...) j'envoie l'abbé savoir ce qui se passe, ce que vous faites. Pourquoi ne suis-je pas près de vous ? (...)  Je ne serez tranquille que lorsque je saurai ce que vous devenez... "
Ce qu'il devient ! Il est arrêté et conduit à Orléans.  Jeanne a des nouvelles rassurantes le 2 juin. Mais au mois d'Août, le duc pressent le sort qui l'attend:  " Je vous baise mille et mille fois.   Oui, vous serez ma dernière pensée."
Le 8 septembre, les prisonniers d'Orléans sont attendus à l'entrée de Versailles par les égorgeurs.  M. de Brissac est découpé en morceaux.   On dit que ses assassins se partagèrent ses doigts, que sa tête fut jetée dans le salon de Mme du Barry, à Louveciennes, par une croisée ...

Ah, c'est toujours si agréable de vous lire !  

La tête du duc fut récupérée et enterrée dans le Parc de Louveciennes. il y a quelque temps l'on découvrit un crâne lors de travaux. Fut ce celui du Duc je n'ai pas de réponse.

Mr de Talaru

Merci infiniment  

Pim a raison : c'est toujours un bonheur de vous lire  

Vous êtes trop gentils !
Cette histoire affreuse de tête me fait penser à la Reine Margot qui aurait, elle aussi (mais volontairement), récupéré sur le billot, puis enterré la tête de son amant M. de la Môle, celui-là même qu'elle avait caché dans son alcôve la sinistre nuit de la Saint-Bathélémy.

Messieurs, nous vous préférons entiers !!! Hein, Pim !

Ca commenca à faire très Salomé...

Est-ce que vous connaissez ce portrait de Madame Du Barry de Madame Vigée-Lebrun ?




Fleurdelys