Premier étage - Plan aile centrale
Premier étage - Plan aile centrale
Le Grand Appartement du Roi (en jaune) dans un plan réalisé vers 1676 à 1680Le Grand Appartement du Roi est un ensemble de sept salons du château de Versailles conçu pour être le cadre des actes officiels du monarque
(http://www.chateauversailles.fr/decouvrir/domaine/chateau/grand-appartement-roi)
Ces salons sont très richement décorés, à la mode italienne de l'époque de Louis XIV
Pendant la journée, les salons étaient accessibles à tous
Les soirées d'appartement de la cour de Versailles avaient lieu dans les salons du Grand Appartement du Roi.
1- Salon d'Hercule
Ce très grand salon, le plus vaste du château, et qui a une double exposition, à l'est et à l'ouest, est une pièce de passage reliant l'aile du Nord au corps central.
Il fut installé dans la partie haute de la quatrième chapelle.
Celle-ci, utilisée de 1682 à 1710, avait précédé la chapelle actuelle, toute voisine, et comme elle, elle ne comportait au premier étage que des tribunes sur le pourtour.
Il fallut donc poser un plancher, en 1710, pour créer le Salon.
Robert de Cotte fut chargé de la décoration, qu'il commença en 1712.
La mort de XIV en 1715 on interrompit les travaux qui reprirent en 1725 seulement.
Tous les murs sont recouverts de marbres de différentes couleurs, qui proviennent de plusieurs régions de France, notamment des carrières des Pyrénées.
La pièce est entourée de 230 pilastres dont les bases et les chapiteaux corinthiens sont en bronze doré. Ils soutiennent une corniche ornée de consoles et de trophées.
Ce salon servait pour les grandes réceptions: le grand bal paré de 1739, des Soupers au Grand Couvert, la réception des ambassadeurs de Tippo-Sahib en 1788, ainsi que celle d'une députation de l'Assemblée nationale qui venait apporter à Louis XVI un décret proclamant sa fidélité, le 06 octobre 1789
2- Salon de l'abondance
Avec ses 57 m2 le salon de l'Abondance est le plus petit des salons des Grands Appartements.
Le salon est aménagé en 1682 sous la direction du Premier Architecte du Roi Jules Hardouin- Mansart.
Il servira de vestibule au cabinet des Médailles ou des Curiosités et des Raretés qui renfermait les objets les plus précieux des collections royales.
Louis XIV y entreposera notamment sa collection de médailles d'or, enfermées dans 12 médailliers à incrustations de cuivre et d'écaille.
Ce cabinet aujourd'hui disparu était situé à l'emplacement de l'actuel salon des Jeux de Louis XV
Le salon de l'Abondance doit son appellation à sa proximité avec le cabinet des médailles et à la peinture centrale sur lequel quelques-uns des objets exposés dans le cabinet des Médailles, dont bon nombre ont disparu, sont représentés sur la voûte peinte par Antoine-René Houasse en 1683, d'après les dessins fournis par Charles Le Brun, le Premier peintre.
Le plafond illustre la Magnificence et la Magnanimité royale inspirant et récompensant les Arts.
C'est la première fois à Versailles qu'un décor plafonnant est peint d'un seul tenant à l'huile directement sur la coque de plâtre.
Lors des soirées d'appartement, divertissement nocturne d'hiver instauré par Louis XIV pour distraire la Cour, le salon de l'Abondance dit «chambre des liqueurs » accueillait trois grands buffets: «Celui du milieu au-dessous duquel on voit une grande coquille d'argent est pour les boissons chaudes, comme café, chocolat, etc.
Les deux autres sont pour les liqueurs, les sorbets et les eaux de plusieurs sortes de fruits.
On donne de très excellents vins à ceux qui en souhaitent et chacun s'empresse à servir ceux qui entrent dans ce lieu, ce qui se fait avec beaucoup d'ordre et de propreté »
De 1682 à 1710, le petit salon servait également de vestibule à la galerie de la quatrième chapelle du château de Versailles située au niveau de l'actuel salon d'Hercule.
Lorsque le lieu de culte est définitivement déplacé, le salon de l'Abondance intègre alors pleinement l'enfilade des Grands Appartements.
Entre 1814 et 1815, le salon est remis en état; tandis qu'en 1834, dans le cadre de la conversion du château en musée, le Salon devint une salle de musée accueillant des toiles de Van der Meulen.
Ce n'est qu'en 1955 que la pièce retrouve une partie de sa cohérence «Ancien Régime»par la mise en place d'une tenture murale en velours de Gênes vert
3- Salon de Vénus
Dimensions: 8,90 m x 7,38 m x 13,27 m.
Sous Louis XIV, cette pièce donnait en haut du fameux Escalier des Ambassadeurs, qui a été démoli sous Louis XV.
C'est dans ce salon que, les soirs d'appartement, une collation légère était servie sur des tables disposées tout autour de la pièce.
Sur celles-ci étaient posés des flambeaux d'argent et des corbeilles de filigranes, qu'on regarnissait au fur et à mesure que les invités du Roi prenaient les mets qui leur étaient offerts.
Des rafraîchissements étaient disposés sur les tables ornées de vases d'argent contenant confitures, fruit frais et fruits confits
La pièce était éclairée par deux grands lustres d'argent et huit girandoles à cristaux supportées par des guéridons dorés.
Enfin, les portières et les tabourets étaient de velours vert galonné d'or.
Les murs du salon sont lambrissés de marbre et des colonnes ioniques en marbre de Rance encadrent les portes du fond.
Les mêmes colonnes, peintes en trompe-l’œil, sont reprises dans les fausses perspectives de cours et de galeries de palais antiques dont Jacques Rousseau a décoré les côtés étroits de la salle et qui semblent en augmenter les dimensions.
Il est également l'auteur des statues en trompe-l'oeil placées entre les fenêtres, représentant Méléagre et Atalante.
Une alcôve située au centre du mur opposé aux fenêtres contient la statue du jeune Louis XIV, par Jean Warin.
Le nom de la salle de Venus provient de la peinture du plafond, par Houasse, représentant Vénus assujettissant à son empire les divinités et les puissances.
Dans la partie ovale, au centre, Vénus dans son Char, couronnée par les trois Grâces, tient des guirlandes des roses qui enlacent Mars, Vulcain, Bacchus, Neptune et Jupiter.
Ces guirlandes se prolongent aux quatre coins du plafond où elles sont employées par des amours pour unir Titus et Bérénice, Antoine et Cléopâtre, Jason et Médée, Thésée et Ariane.
De part et d'autre du motif central, deux peintures monochromes sur un fond d'or représentent l'enlèvement d'Europe par Jupiter métamorphosé en taureau et Amphitrite portée sur un dauphin.
4- Salon de Diane
8,70 m x 7,55 m x 10,34 m.
Louis XIV avait d'abord utilisé cette pièce comme Salle de Billard.
En effet, il aimait beaucoup ce jeu, où il était très fort.
La table de billard était placée au milieu de la pièce recouverte d'un tapis de velours cramoisi bordé de franges d'or.
Tout autour, il y avait des estrades recouvertes de tapis de Perse à fils d'or et d'argent, sur lesquelles s'asseyaient les dames pour suivre la partie.
5-Salon de Mars
La décoration militaire de cette pièce s'explique par le fait qu'elle servit d'abord de Salle des Gardes.
C'est là en effet que se tenaient les Gardes du Corps du Roi, qui appartenaient aux meilleures familles qui étaient chargés de protéger la sécurité du Monarque
Sous Louis XIV, cette pièce était dotée d'un somptueux mobilier d'argent, qui fut fondu en 1689 pour subvenir aux dépenses de la guerre de la Ligue d'Augsbourg.
Les Soirs d'Appartement, c'est ici que se tenait le jeu, auquel succédait un concert ou un bal.
Les musiciens se plaçaient sur deux tribunes de marbre à colonnes ioniques qui encadraient la cheminée.
Sur les murs sont accrochés: « Les pèlerins d'Emmaüs » de Véronèse (copie ancienne de la peinture de Veronese dont l'original se trouve au Louvre, « La famille de Darius aux pieds d'Alexandre » de Le Brun, « David jouant de la harpe » du Dominiquin (Domenico Zampieri, 1581-1641) qui, du temps de Louis XIV ornait l'alcôve de sa chambre. Sur les petits cotés de la salle sont accrochés les portraits de Louis XV et de Reine Marie Leszczynska, tous les deux de Van Loo.
Dans les angles se trouvent quelques magnifiques travaux de stuc doré.
Au-dessus des portes, quatre peintures de Simon Vouet: la justice, la Tempérance, la Force et la Prudence, peints avant 1638 pour Château de Saint-Germain, remplacent les précédents tableaux peints par Titien.
Au-dessus de la cheminée.
Sous l'Ancien Régime, en hiver, ces peintures étaient accrochées dans la Chambre à Coucher du Roi.
En 1684, le Roi ne vivant plus dans cet appartement, deux tribunes de marbre furent installées de chaque côté de la cheminée pour accueillir des musiciens.
La salle de Mars était réservée aux concerts.
Ces tribunes ont été démontées en 1750 et le salon a acquis son aspect contemporain.
Deux fausses portes ont été apposées pour créer une symétrie avec les vrais.
Corniche
Plafond
6-Salon de Mercure
Cette pièce a d'abord servi d'antichambre, puis de chambre de parade: la chambre du Lit.
L'ensemble devait être éblouissant: les murs étaient recouverts de panneaux de brocard alternés, les uns à fond d'or avec des Amours brodés, les autres à fond d'argent avec des Renommées.
Le lit en très riches broderies aux armes du Roi, était surmonté d'un baldaquin en dôme, avec des aigrettes blanches aux angles.
Il était placé au plafond de la pièce, derrière une balustrade d'argent.
Le reste du mobilier était aussi en argent.
Il se composait d'une table, un miroir de 3 mètres de haut entre les fenêtres, une paire de chenets, huit chandeliers posés sur la balustre et un grand lustre.
Mais tout fut envoyé à la fonte en 1689.
Aux murs étaient accrochées deux œuvres du Titien conservées en 2005 au Louvre, les Pèlerins d'Emmaüs et le Mise au Tombeau, seront accrochés aux murs
C'est dans ce salon que, les Soirs d'Appartement, se tenait du roi et de sa Maison.
Mais le Roi et la Reine, pour faire plaisir aux invités, allaient aussi dans les autres salons voisins où jouaient les autres personnes.
Le duc d'Anjou, petit-fils de Louis XIV, fut déclaré roi d'Espagne le 16 novembre 1700, sous le nom de Philippe V.
Pour faire honneur au nouveau roi, Louis XIV lui donna son Grand Appartement jusqu'à ce qu'il parte pour son nouveau royaume.
C'est ainsi que Philippe V occupa cette chambre jusqu'au 04 décembre.
Louis XIV y coucha en juillet 1701, pendant l'achèvement de sa nouvelle chambre sur la Cour de Marbre.
Après sa mort, son cercueil y fut exposé du 02 au 10 septembre 1715.
Tous les jours, de cinq heures à midi, septante deux prêtres se relayaient sans interruptions pour dire des messes sur quatre autels placés, un devant la cheminée, un en face et les deux autres dans les embrasures de fenêtres.
Plafond
7-Salon d'Apollon
Dimensions : 9,90 m x 7,50 m x 10,25 m.
Chambre du Roi avant de devenir salle du Trône, cette pièce était la plus richement décorée des Grands Appartements.
Le lit royal sera transporter dans la pièce précédente.
Le roi y accordera ses audiences ordinaires tandis qu'il faisait transporter son trône dans la galerie des Glaces pour les audiences extraordinaires.
Le salon d'Apollon sera réservé à la danse les soirs d'appartement.
Le trône était placé au fond de la pièce, sur une estrade recouverte d'un tapis de Perse à fond d'or et sous un dais en draperie de brocard à fleurs et orné d'une Renommée tenant deux trompettes.
Quant au trône, haut de deux mètres soixante, était en argent; quatre enfants portant des corbeilles fleuries soutenaient le siège et le dossier, que surmontait Apollon, le front ceint de laurier et tenant sa lyre.
Les soirs d'Appartement, c'est la musique et la danse qui s'y tenaient.
Les princesses et les dames, dans tout l'éclat de leur beauté et de leurs riches parures, faisaient assaut de grâce, tandis que le Roi, qui dansait fort bien, les admirait, assis sur les marches du trône.
Le bas des murs est lambrissé d'un marbre de Carrare qu'on appelait marbre d’Égypte.
Au-dessus, la tenture variait suivant les saisons.
L'hiver on mettait du velours cramoisi, coupé de dix-huit bandes de broderies d'or et d'argent représentant des termes portant des corbeilles sur la tête; entre les termes on accrochait la Thomyris de Rubens, un Saint François de Valentin, Quatre travaux d'Hercule de Guido Reni, la vierge aux donateurs et les Princes palatins de Van Dijk.
L'été, les murs étaient couverts de broderies d'or et d'argent, avec des pilastres à la place des termes, et sans tableaux, sauf le grand portrait de Louis XIV par Rigaud qui en toute saison restait en place au-dessus de la cheminée.
Corniche
Plafond
8-Salon de la guerre
Grand cabinet du Roi, ou cabinet de Jupiter, à l'origine, ce salon était orné de peintures relatives à l'histoire de ce dieu et à la Justice du prince, transférées dans la nouvelle salle des Gardes de la reine lors de la construction de la galerie des Glaces.
Le décor du salon de la Guerre, ainsi que celui du salon de la Paix qui lui est symétrique, datent de cette période.
Ce salon est situé au bout des Grands Appartements du Roi, et déjà il n'en fait plus partie.
En effet, placé à l'angle nord-ouest du corps central, il forme avec la Galerie des Glaces et le Salon de la Paix un ensemble grandiose et majestueux qui occupe toute la façade du corps central.
On peut de cette pièce, jeter un regard en arrière sur les somptuosités un peu sombres de l'enfilade des Grands appartements, jusqu'au Salon d'Hercule, et, d'un autre regard, admirer la perspective de la Galerie jusqu'au Salon de la Paix, beaucoup plus vaste, claire et scintillante.
La décoration de ce salon a été réalisée de 1678 à 1686 par Le Brun et Jules Hardouin-Mansart.
Elle exalte tout entière les victoires militaires qui aboutirent à la paix de Nimègue.
Les murs sont entièrement revêtus de ces panneautages de marbre, si caractéristique du Versailles de Louis XIV.
Ces panneaux sont ornés de six trophées et chutes d'armes en bronze dorés avec de l'or moulu.
Leur exécution fut commencée en 1683 d'après des modèles de Lispingola et Buirette, et terminée en 1701 par Ladoireau.
Plus haut, les ornements sont en « métal » doré.
Aux angles du plafond, les quatre globes aux armes de France encadrés de trophées de stuc doré sont dus à la collaboration de Coysevox, Arcis et Lecompte.
Le mur du côté du salon d'Apollon est occupé par un grand bas-relief ovale en stuc, exécuté par Coysevox et représentant « Louis XIV à cheval foulant aux pieds ses ennemis et couronné par la Gloire ».
Il devait être remplacé par une réplique en marbre, commandée en 1725 aux frères Coustou, qui fut bien exécutée, mais qui a été placée dans le vestibule de la Chapelle car on n'osa jamais enlever le chef-d'œuvre de Coysevox.
Il est surmonté de deux Renommées dorées et soutenu par deux captifs enchaînés qui, comme le bas-relief de « Clio écrivant l'histoire du Roi » qui occupe au-dessous l'ouverture d'une fausse cheminée, sont en stuc imitant le bronze, et également faits par coysevox.
Corniche
Plafond
9- Galerie des glaces
Primitivement, il n'y avait ici qu'une terrasse, que Louis XIV avait fait ménager au-dessus d'un corps de bâtiment de Le Vau qui était venu agrandir le rez-de-chaussée du petit château Louis XII. Puis en 1678, le Roi décida de relier les appartements du Midi et du Nord par une galerie.
Les équipes, fort nombreuses, des décorateurs, furent dirigées par Le Brun et travaillèrent de 1679 à 1686.
La galerie des Glaces, dont le nom d'origine était la Grande Galerie, tire son appellation des 357 miroirs qui garnissent ses 17 arcades. Longue de 73 mètres et large de 10 mètres et demi sur une hauteur de 13 mètres, la galerie est éclairée sur les jardins et le parc, dont les perspectives se perdent à l'horizon, par dix-sept hautes fenêtres cintrées. Elles se reflètent en face dans les miroirs biseautés des 17 arcades feintes. Les cintres des fenêtres et des arcades sont ornés de soleils rhodiens, emblème de Louis XIV, qui alternent avec des dépouilles de lion de Némée, que le Roi Louis XVI, pourtant peu vindicatif, devait prendre pour emblème.
Entre les fenêtres et les arcades sont répartis 24 pilastres de marbre rouge Rance, surmontés de chapiteaux de bronze doré ornés d'une fleur de lys surmontée du soleil royal et encadré de deux coqs gaulois sur un fond de palmes. Ils ont été fondus par Caffiéri sur des dessins de Le Brun qui, à la demande de Colbert, avait inventé un « ordre français »
La Galerie des Glaces est d'une réelle nouveauté au 17e siècle: pour la première fois il permet de se voir tout entier. Il représente également un luxe immense en ce temps où le plus petit miroir coûte très cher.
Ce décor est destiné à éblouir les visiteurs, notamment les ambassades qui viennent à Versailles, et il s'accorde avec le thème de la magnificence et de la puissance du Roi, illustré à la voûte de la galerie par le peintre Le Brun.
Ces miroirs reflètent la politique économique de Colbert qui, en créant la manufacture des glaces, brise le monopole de leur fabrication jusqu'alors détenu par la république de Venise.
Vers le milieu de la galerie, dans l'enfilade des fenêtres et des arcades, quatre niches de marbre surmontées de trophées sont ménagées dans les murs.
Louis XIV avait fait placé les plus belles statues antiques de sa collection.
Elles avaient depuis été transportées au Louvre, mais elles ont retrouvé leur place en 1953.
Il s'agit du Dionysos dit « Bacchus de Versailles », « Uranie couronnée d'étoiles », une « femme drapée dans une pose de la pudicité » et une réplique de la Vénus d'Arles.
Sur les panneaux de marbre des murs, notamment de part et d'autre des baies qui donnent sur les Salons de la Paix et de la Guerre sont plaqués des trophées et chutes d'armes en bronze doré, œuvres de Coysevox, Tuby, Le Gros et Massou.
Le mobilier de la Grande Galerie est d'abord d'argent massif: il se compose de tables, de banquettes, de vases et de lustres, livrés en 1687 et fondus dès 1689 pour financer les dépenses de la Guerre de la Ligue d'Augsbourg.
Lui succède un mobilier de bois doré, composé de 16 guéridons, 6 tables, 40 tabourets et une soixantaine de vases de porphyre ou d'albâtre
La Grande Galerie servait:
- d'ordinaire de salle des pas perdus. On n'y donne pas de bals, car l'acoustique y est très mauvaise: on lui préfère le salon de Mars puis le Salon d'Hercule.
-au jeu de la famille royale lors des grandes fêtes, notamment celles du mariage du Dauphin fils de Louis XV en 1745 ou de tribune somptueuse pour la famille royale, qui assiste de ses balcons au feu d'artifice tiré dans le parc à l'occasion du mariage de 1770.
- de manière exceptionnelle de salle du Trône, en particulier pour la réception du Doge de Gênes en 1685, des ambassadeurs de Siam en 1715 ou du Sultan en 1742.
Les courtisans se pressent alors sur quatre rangs côté fenêtres et les dames sur quatre étages de gradins en grand habit côté miroirs.
Galerie des glaces
Côté salon de la guerre
Côté miroir
Chandeliers
Miroirs
Tabourets
Côté salon de la paix
Côté jardins
Chandeliers
Portes - fenêtres
Tabourets
Lustres
Marbres
Plafond