L'Art du XVIIIème siècle

Mais ce peut être une boîte des premières années du XIXe (comme indiqué), qui reprend un décor d'ancien régime, de 50 ans plus tôt ....

Citation :

Mais ce peut être une boîte des premières années du XIXe (comme indiqué), qui reprend un décor d'ancien régime, de 50 ans plus tôt ....

Aussi. Mais en tout cas, rien à voir avec Marie-Antoinette.

Chère OLIVIA - j'avais bien entendu vu cette boîte qui n'a aucun rapport avec la Reine - elle peut-être du XVIII° et serait une boite d'emballage qui contenait des friandises ou autres !!!!!
Je possède ce genre de boîte, carton avec vernis martin, de forme "caliçon" avec une image d'un coiffeur s'occupant d'une cliente !!!! elle est à l'état d'usage et impossible de tenter de la restaurer !!!!! elle serait de la boutique de LEONARD !!!!! et servait pour présenter un objet pour les ongles ou éventuellement une houpette avec socle !!!!!! (d'après les conservateurs du Musée du Costume )

Boite sans grande valeur à l'époque sur laquelle on collait une image avec ou non le nom de la boutique, et qui était vernie à outrance !!!!!!!comme dans 100 ans les boites de LADUREE seront rares et recherchées !!!!!

Amicalement MARIE ANTOINETTE

Je trouve quand même que le prix est exagéré, elle aurait pu estimer à une centaine de dollard CA ou d`euros
A moins que ce soit une boite qui daterait du millieu du XVIII siècle et peinte à la main.
Fleurdelys

Il l'estiment fin XVIIIe, et est de toute façon peinte à la main.

Une question stylistique ; comment s'appelle ce motif ? une frise grecque arrondie ?!



(merci Nikko pour cette belle photo !)

Citation :

Une question stylistique ; comment s'appelle ce motif ? une frise grecque arrondie ?!

Une frise de postes, ou vagounettes...comme vous voulez !

ouiiiiii ! mais c'est bien sûr ! C'est moi qui ai une mémoire de poisson rouge !!

Citation :

ouiiiiii ! mais c'est bien sûr ! C'est moi qui ait une mémoire de poisson rouge !!

Meuh nan !  
C’est moi qui ai ouvert un très beau catalogue d’objets antiques...

Citation :

Citation :

Une question stylistique ; comment s'appelle ce motif ? une frise grecque arrondie ?!

Une frise de postes, ou vagounettes...comme vous voulez !

Postes, ou tout simplement flots!

(... je rêverais d'entendre le terme "vagounettes" dans la bouche d'un expert!!!   )

Vagounettes !

...ou tsunamiettes?

Bien à vous.

vous avez des informatons sur l'enfance et la mort de ces personnages? j'ai vu la malformation du visage de David, mais sur quelques portraits c'est à gauche et dans les autres c'est à droit.je pense c'est à gauche.
Sont-il morts pour veilles ou pour maladie?
merci bien
[img]URL=https://2img.net/r/ihimg/photo/my-images/3/lechatangorajeanhonorfr.jpg/]

selon vous, on voit dans la sphere le chat et la femme à cotè bien sure, et puis? Une femme , un homme , une fenetre et?

voilà un article sur Boucher



Les débuts

François Boucher naît à Paris le 29 septembre 1703 rue de la verrerie, il est le fils unique de Nicolas Boucher maître peintre de l'académie de Saint-Luc, et reçoit sa première formation de son père. Les tableaux datant du début de sa carrière sont aujourd'hui rares et posent de nombreux problèmes d'identification. Sa première activité semble avoir été la peinture de petits tableaux de piété produit en série comme le Saint Barthélemy et le Saint André.


La gravure et l'illustration


Pour préparer le prix de Rome Boucher travaille dans l'atelier du peintre François Lemoyne à partir de 1721. En 1723 il est lauréat du grand prix de l'Académie royale de peinture et sculpture, avec son tableau : Evilmerodach fils et successeur de Nabuchodonosor, qui délivre des chaînes Joachim que son père avait tenu captif depuis dix-sept ans (aujourd'hui perdu), Boucher ne part pas tout de suite pour Rome.

Entre 1723 et 1728, l'essentiel de son activité est tourné vers l'art de la gravure. Boucher fournit des vignettes de thèses au graveur et éditeur d'estampes Jean-François Cars (1661-1730) et réalise pour les Figures de différents caractères de paysages et d'études (1726-1728)de Jean de Julienne 120 gravures d'après des tableaux et dessins de Watteau. François Boucher présente en 1725 plusieurs petites toiles à l'exposition de la jeunesse. Ces différentes activités lui permettent d'entreprendre à ses frais, en 1728, l'indispensable voyage en Italie.


Peintre d'histoire


L'artiste loge à l'Académie de France à Rome grâce à l'amitié de son directeur Nicolas Vleughels (1668-1737) qui lui trouve un petit trou de chambre. Boucher y suit les cours de l'académie de France, dessine d'après nature et dans les églises et collections de Rome, puis se rend à Naples et Venise.

Vers 1731, Boucher revient à Paris et tout en reprenant ses activités de graveur, donne une nouvelle et décisive impulsion à sa carrière de peintre. L'artiste est agréé à l'Académie, en tant que peintre d'histoire, en novembre 1731, il réalise de nombreux tableaux pour l'avocat Derbais, dont Vénus demandant à Vulcain des armes pour Énée, sa première œuvre datée (1732), pour Derbais, Boucher peint également L'Aurore et Céphale ; L’enlèvement d'Europe; Mercure confiant Bacchus enfant aux nymphes, qui comptent parmi les premiers chefs-d’œuvre de l'artiste qui est alors âgé de 30 ans. Vénus et Vulcain est le début pour Boucher du style rococo en peinture et ses condisciples Vanloo suivront rapidement le chemin tracé par lui. En avril 1733 Boucher épouse Marie-Jeanne Buzeau, qui lui donne trois enfants, elle lui sert souvent de modèle. Sa réception, l'année suivante, à l'Académie comme peintre d'histoire avec Renaud et Armide, ouvre une période d'intense activité qui voit Boucher partager son temps entre les manufactures royales de tapisserie et de porcelaine, les décors de théâtre et d'opéra, les commandes d'amis amateurs, de membres importants de la Cour et de la maison royale. Le peintre illustre les œuvres de Molière qui sont gravées par Laurent Cars et publiées en 6 volumes en 1734.


Le succès


Boucher participe ainsi, en compagnie de Carle Vanloo et de Charles Natoire, ses concurrents les plus talentueux, à la décoration de l'Hôtel de Soubise, actuelles Archives nationales, livre des camaïeux pour la Chambre de la Reine à Versailles (1736) et deux scènes de chasse pour les Petits appartements du Roi (La chasse au léopard, 1736 et La chasse au crocodile, (1739). En 1736, Boucher débute, avec la réalisation de trois cartons pour les Fêtes italiennes tissés par la manufacture de Beauvais, dans un domaine qui allait permettre la diffusion de son art à travers toute l'Europe, la tapisserie. Pour Beauvais puis pour les Gobelins dont il est nommé inspecteur en 1755, Boucher produit de nombreuses tentures, L'histoire de Psyché (1739), la Tenture chinoise , Les amours des dieux (1757).


Madame de Pompadour


Madame de Pompadour joue un rôle particulièrement important dans la carrière de Boucher. Elle lui obtient un logement au Louvre en 1752, lui commande certains de ses chefs-d'oeuvre: Le lever du soleil et Le coucher du soleil, et des décorations à sujets mythologiques pour ses châteaux de Bellevue et de Crécy. Nommé premier peintre du roi en 1765 à la mort de Carle Vanloo, Boucher continue de produire tableaux, cartons et dessins à un rythme effréné, aidé par un nombreux atelier où son gendre Jean-Baptiste Deshays et Jean-Honoré Fragonard, entre autres, reçurent leur formation. Malgré des critiques de plus en plus sévères ( cet homme a tout - excepté la vérité , Diderot, Salon de 1761), le vieil artiste continue d'exposer au Salon et de livrer d'importantes commandes, comme la série de six peintures réalisées pour Bergeret de Frouville en 1768, Boucher meurt dans son logement du Louvre, le 30 mai 1770.

ici un hommage à des artistes qui aimaient beaucoup le XVIII et le XIX siecle.

Merci

Chou d'amour a écrit:

Merci

de rien!

ils sont un plaisir pour les yeux!
le quel vous aimez mieux?

Pour le Comte Axel

A vendre sur ebay






LES PORTE MONTRE des XVIII et XIX ème siècles 104 pages, 1982, collection J.Puraye, musée internationale d'horlogerie la chaux de fonds, comme neuf, + de 100 photos et descriptions

9 euros

Il apparaît que Le garçon au pierrot, qui était attribué à Boucher, est en fait une peinture de Fragonard, nous explique-t-on sur la page FB de la Wallace Collection...





Cet adorable portrait a été peint aux alentours de 1780...   Il présente des caractéristiques communes avec les miniatures de la femme de Fragonard.





Though 'A Boy as Pierrot' was originally acquired as a Boucher, this ‪‎painting‬'s re-attribution to Jean-Honoré Fragonard can hardly be considered a disappointment.

An oil on canvas, it bears a remarkable similarity to the miniatures of Fragonard's wife, Anne-Marie Gérard, both in its pose and the recreation of Gérard's fluid technique.
https://www.facebook.com/wallacecollection/

Etonnant, n'est-ce pas? Allons voir plus loin...

Acquired under an attribution to Boucher by Sir Richard Wallace, 'A Boy as Pierrot' relates stylistically to the miniatures produced by Fragonard’s wife Anne-Marie Gérard in 1779–1782, and probably dates from the same period, c.1780. It translates into oil on canvas the pastel shades and something of the fluid technique seen in Gérard’s watercolours on ivory.

The subject, too, recalls her miniatures, at least one of which depicts a little boy in a similar pose and costume (Sotheby’s, Geneva, 7 May 1982). Originally 'A Boy as Pierrot' had a pendant of 'A Young Girl in a Pearl Necklace' (Los Angeles, County Museum of Art).
http://www.bbc.co.uk/arts/yourpaintings/paintings/a-boy-as-pierrot-209436

A titre de comparaisons, ces miniatures de Madame Gérard...





Qu'en pensez-vous?

Dommage que les photos de ces portraits soient si petites, ça ne permet pas vraiment de se faire une idée. Mais la première tilte quand même pas mal, non?