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| Marguerite de Lorraine, duchesse d'Alençon | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Marguerite de Lorraine, duchesse d'Alençon Mar 5 Oct - 12:31 | |
| C'est la région par excellence des haras ! Le magnifique Haras du Pin est bien dans le Perche ? On le devine sur l'un des plans que vous postez en amont . Nous passons toujours devant sur la route de Paris ..... |
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| Sujet: Re: Marguerite de Lorraine, duchesse d'Alençon Mar 5 Oct - 12:35 | |
| Le Haras du Pin est plus au nord du département . Le Perche est plus dans le sud est du département. Voici une autre vue d'un petit village percheron . Toutes les photos sont extraites de l'ouvrage de Jean Pelatan déjà cité. |
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| Sujet: Re: Marguerite de Lorraine, duchesse d'Alençon Mar 5 Oct - 12:44 | |
| Vous pouvez aller à Corbon voir le manoir de la Vove , typique des manoirs issus de la reconstruction du duché après la guerre de Cent Ans. A Mauves et à Essay , on peut voir quelques vestiges du château de Marguerite de Lorraine. A Mortagne , le couple ducal avait restauré l'église Notre Dame . Et marguerite de LOrraine avait fait construire le cloître et le couvent de l'hôpital. |
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| Sujet: Re: Marguerite de Lorraine, duchesse d'Alençon Mar 5 Oct - 12:52 | |
| En passant si vous le pouvez , vous pourrez peut-être faire un crochet par Alménèches. La plupart du temps, il faut téléphoner pour avoir la clef pour visiter l'église. Au début des années 90 , il y avait encore un prêtre mais maintenant ... Vous me direz dans quel état est mon pauvre Alménèches... |
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| Sujet: Re: Marguerite de Lorraine, duchesse d'Alençon Mar 5 Oct - 12:56 | |
| Le château de Médavy n'est pas loin d'Alménèches... |
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| Sujet: Re: Marguerite de Lorraine, duchesse d'Alençon Mer 6 Oct - 8:26 | |
| La famille Du Bellay a été au service de René d'Anjou .
http://histogen.dol.free.fr/launay-morel/familles/du_bellay.htm - |
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| Sujet: Re: Marguerite de Lorraine, duchesse d'Alençon Jeu 7 Oct - 15:04 | |
| "Une parfaite union à Dieu, une très haute oraison devaient naturellement résulter d’un tel détachement des choses de la terre et d’une telle humilité. Magistri nous apprend qu’il advint à Marguerite ce qu’il était advenu à Madeleine , la pénitente de l’Evangile : après les troubles et les lamentations qui avaient bouleversé tout son être, la bonté de Jésus la consola par une grande tranquilité spirituelle et d’un détachement d’amour. Ces ardeurs augmenteront plus tard, quand Marguerite sera devenue religieuse . « La violence de l’amour divin se manifeste surtout par les dehors de la chaleur et du feu, dit Ribet. Dieu est un feu consumant , selon l’expression de l’Ecriture ; quand il apparaît dans une âme, il l’enflamme et ses ardeurs deviennent parfois si intenses qu’elles affectent jusqu’aux sens.
Nous voyons donc ici en Marguerite ce que les mystiques appellent la blessure d’amour. « Ceux qui connaissent les joies et les douleurs de la vie affective , dit Ribet, savent que l’amour non satisfait laisse au cœur une blessure. Tantôt elle n’est que douleur, tantôt , c’est un mélange à la fois doux et cruel …dans lequel l’âme souffre de ne pas posséder encore son Dieu , mais tressaille à l’espérance d’en jouir bientôt. Cette double blessure se rencontre dans les ascensions mystiques ; l’une fait partie des épreuves purificatrices , l’autre appartient à la contemplation.
« Il n’y a que Dieu seul qui cognoisse parfaitement les gratieuses visitations…dont il l’a consolée depuis l’âge de 30 ans jusqu’à l’âge de 58 ans qu’elle rendit son bienheureux esprit. » Les exercices de la vie spirituelle lui devinrent à partir de ce moment comme naturels ; elle se maintenait en oraison comme si elle eut joui de la présence visible de Dieu ; elle acquit même le sentiment continuel de cette présence . Son cœur s’embrasait si facilement de l’amour de ce Dieu , qu’une parole de foi, un chant de dévotion la mettait toute en feu. Avec quelle ardeur ne parlait-elle pas de ce « doux père Céleste, de ce bénin père des miséricordes « , comme elle disait ! « C’est véritablement le Dieu d’Amour « , s’écriait-elle ! Et l’affection avec laquelle elle proférait ces mots lui faisait tomber les larmes des yeux. " |
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| Sujet: Re: Marguerite de Lorraine, duchesse d'Alençon Ven 8 Oct - 13:11 | |
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| Sujet: Re: Marguerite de Lorraine, duchesse d'Alençon Ven 8 Oct - 13:16 | |
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| Sujet: Re: Marguerite de Lorraine, duchesse d'Alençon Mar 12 Oct - 16:30 | |
| Voici un personnage auquel Marguerite de Lorraine a eu affaire . Il s'agit d'Anne de Beaujeu , fille de Louis XI, soeur de Charles VIII et régente du royaume. Sa fille Suzanne faillit épouser le fils de Marguerite de Lorraine, à savoir Charles IV d'Alençon. Mais le projet ne se fit pas et Charles IV d'Alençon contracta une bien meilleure alliance en épousant Marguerite d'Angoulême , soeur de FRançois Ier. Je reparlerais de cette histoire là , plus loin. |
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| Sujet: Re: Marguerite de Lorraine, duchesse d'Alençon Jeu 14 Oct - 11:39 | |
| "Marguerite de Lorraine jouissait en effet du « don des larmes ». Nous l’avons vu pleurer de douleur au souvenir de ses infidélités envers son Sauveur ; elle pleurait également à la pensée que Jésus était offensé par le reste des hommes. Duhameau raconte que ceux qui avaient part aux secrets de son cœur lui entendaient souvent tenir ce discours : « Quand je pense à mon Créateur qui ne se contente point de nous combler de biens, mais qui , outre cela, nous donne sa vie, je ne sais si je dois me tourner du côté de la terre pour reprocher aux hommes leur ingratitude , ou bien du côté du Ciel pour rendre grâces de tant de faveurs. Il faut bien qu’il y ait en Dieu un excès et un abîme infini de clémence : il voit de toute éternité nos péchés et nos offenses , sa félicité est indépendante de toutes les créatures et, nonnobstant tout cela, il veut mourir pour nous…Je ne puis comprendre que les hommes aient de l’affection pour un autre sujet ! «
Or, en tenant ces propos , elle soupirait et pleurait très abondamment dit Magistri. Tout à l’heure , nous l’avons vue se lamenter de ne pouvoir faire assez pénitence : elle pleurait également en assistant les pauvres et en soignant les malades ; elle pleurait en se confessant , en communiant , en priant . Et ses larmes , nous disent ses historiens , excitaient à la dévotion.
Il en est toujours ainsi des larmes sincères . Elles sont communicatives et , quand elles coulent pour Dieu et qu’elles viennent de Dieu , elles sont une des manifestations les plus vives de la charité : le don des larmes est caractéristique de la sainteté. Dans la famille de Marguerite , les siècles passés en fournissaient de touchants exemples. Sainte Elisabeth de Hongrie , la cousine et sainte de prédilection de notre bienheureuse pleurait « sans cesse « , au dire de son historien Montalembert, qui ajoute : « Mais ses pleurs coulaient comme d’une source tranquille et cachée , sans jamais rider son visage , sans altérer en rien ni la pure beauté ni la placidité de ses traits. Ils n’y ajoutaient qu’un charme de plus. »Il en était ainsi de la sainte duchesse d’Alençon. " |
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| Sujet: Re: Marguerite de Lorraine, duchesse d'Alençon Jeu 14 Oct - 15:09 | |
| "Les larmes expriment avant tout la douleur et , comme le remarque St Thomas , alors même qu’elles proviennent des joies de l’amour, elles y supposent un mélange de tristesse . Chez Marguerite, elles jaillissaient presque toujours à la pensée du Christ crucifié. L’échelle par laquelle elle parvint à un si haut degré de contemplation fust, selon Magistri , la dévote et fréquente méditation de la benoiste passion et mort du doulx Jésus, à laquelle se sentoit si affectionnée que tous ses plaisirs et délices estoient d’y penser et d’en parler.
Pour ne pas négliger une si salutaire pratique , elle s’était engagée par vœu à n’y manquer aucun jour et elle portait à cette intention , un crucifix qui ne la quittait jamais. Dans sa chambre, elle travaillait , méditait et priait en présence de ce crucifix. Elle le portait avec elle dans sa litière quand elle voyageait. L’amante du Christ , blessée au cœur , n’avait plus qu’à suivre l’objet de son amour. Elle s’était familiarisée avec la prière et en était même venue à ne plus éprouver de rébellion dans ses sens ; le foyer du mal que toute créature porte en soi y demeurait presque éteint.
Libérée de la terre et du corps , élevée, transformée et vivifiée par l’amour , Marguerite , comme autrefois Cécile, chantait au-dedans d’elle-même , d’admirables cantiques spirituels au Seigneur. Son âme , comme celle du séraphique diacre d’Ephèse, Saint Ephrem , était devenue la lyre du Saint-Esprit ; ses facultés en étaient devenues les cordes vibrantes ; ses actes , extérieurs et intérieurs , les notes harmonieuses et douces ; sa vie entière constituait un hymne à Dieu.
De ce concert que la créature donne à son Créateur et dont les anges sont les témoins jaloux , Saint Jean de la Croix nous invite quelque part à nous faire les auditeurs. Ecoutons donc l’harmonie qui résonne en l’âme aimante et souffrante de Marguerite , maintenant que Jésus , après l’avoir fortement attirée à soi , en tend les cordes , comme un artiste , et , de son doigt qui est l’Esprit Saint , la fait vibrer. Ce chant qui éclate dans le silence du recueillement et qui nous est rapporté par ses historiens , nous paraîtra d’une merveilleuse douceur. Il est si propre à l’homme , dit St Jean de la Croix , que les anges des Cieux , n’ayant jamais souffert , ne sauraient ni le produire ni l’imiter.
Nous venons d’entrer dans l’intimité du cœur de Marguerite . Il est visible que, si les scrupules tourmentaient parfois son âme , elle savait en triompher héroïquement et les tourner en motifs d’humilité et en aiguillons de vertu. Mais les grâces de l’amour divin qui lui étaient octroyées n’étaient pas seulement la récompense de son humilité , de son détachement , de sa charité , elles l’étaient encore de son inlassable obéissance aux ordres et aux inspirations de Dieu ; car selon que l’a dit Benoît XV , les vertus pour être élevées au degré héroïque , ne changent pas de nature ; la sainteté se définit de la persévérance jusqu’à la mort dans la fidélité parfaite à tous les devoirs d’état. Or, Marguerite reste avant tout le modèle des personnes du monde enchaînées par les plus difficiles et les plus prenantes obligations .
Nous allons bientôt la contempler sur ce terrain où elle se montre admirable ; mais il nous faut voir auparavant par quel canal elle recevait tant de force et une si ardente piété. Les historiens s’accordent à nous le montrer dans le culte que la sainte duchesse professait envers St François d’Assise et dans le zèle avec lequel elle s’appliquait à imiter les vertus de ce maître de son âme. C’est ce côté de sa piété , ce sont les œuvres que l’esprit franciscain lui a inspirées , que nous allons maintenant considérer. " |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Marguerite de Lorraine, duchesse d'Alençon Jeu 14 Oct - 21:19 | |
| De fait , la famille royale de France avait un objectif de sainteté , un idéal . C'est l'idéal de l'esprit franciscain. Pauvreté, humilité , ascèse sont des mots qui semblent convenir à cette famille et ce quelles que soient les époques. Marguerite de Lorraine était fascinée par ce modèle de Sainte Élisabeth de Hongrie , inspiré lui-même de l'exemple du Poverello. Voilà pourquoi j'avais indiqué deux livres sur cette sainte de Hongrie car cette sainte a exercé une grande influence et sur la spiritualité et aussi dans l'art . A chaque fois que cela sera possible , les saints de la famille royale de France auxquels appartient Marguerite de Lorraine , favoriseront l'implantation de cordeliers, de clarisses dans leurs états. Ils y ajouteront souvent aussi la création d'hôpitaux. Mais chut ...Nous découvrirons tout cela progressivement en avançant dans le livre. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Marguerite de Lorraine, duchesse d'Alençon Lun 25 Oct - 11:22 | |
| Château d'Alençon |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Marguerite de Lorraine, duchesse d'Alençon Lun 25 Oct - 11:23 | |
| Château d'Alençon |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Marguerite de Lorraine, duchesse d'Alençon Lun 25 Oct - 11:24 | |
| Château d'Alençon |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Marguerite de Lorraine, duchesse d'Alençon Lun 25 Oct - 11:27 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Marguerite de Lorraine, duchesse d'Alençon Lun 25 Oct - 11:29 | |
| René d'Alençon , époux de Marguerite de Lorraine |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Marguerite de Lorraine, duchesse d'Alençon Lun 25 Oct - 11:30 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Marguerite de Lorraine, duchesse d'Alençon Lun 25 Oct - 11:31 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Marguerite de Lorraine, duchesse d'Alençon Lun 25 Oct - 11:34 | |
| Jean IV d'Alençon , le gentil duc de Jeanne d'Arc |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Marguerite de Lorraine, duchesse d'Alençon Lun 25 Oct - 11:36 | |
| Au n° 10 de la rue de la Porte-de-la-Barre, est située une curieuse maison-boutique à un étage, appelée la maison à l'étal (probablement une boulangerie), avec un pignon percé d'une unique fenêtre surmontée d'un petit auvent, entièrement recouvert d'ardoises. Sous l'encorbellement, s'ouvre une large baie précédée d'un étal monolithique en granit. Cette maison, bâtie au XVe siècle a été restaurée en 2003. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Marguerite de Lorraine, duchesse d'Alençon Lun 25 Oct - 11:39 | |
| Chapelle du collège des Jésuites d'Alençon aujourd'hui bibliothèque municipale |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Marguerite de Lorraine, duchesse d'Alençon Lun 25 Oct - 11:41 | |
| Ce collège des Jésuites d'Alençon sous l'Ancien Régime |
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| Sujet: Re: Marguerite de Lorraine, duchesse d'Alençon | |
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| | | | Marguerite de Lorraine, duchesse d'Alençon | |
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