Louis XIV

Bigre... Grâce à vous, je découvre que la RMN n'est pas seulement la Résonance Magnétique Nucléaire.  

Citation :

 Louis XV aurait parfois dû écouter les conseils de son arrière-grand-père qui considérait que le roi ne devait pas se laisser influencer par ses favorites.

Je ne savais pas que Louis XIV avait laissé ce genre conseil au sujet des maîtresses...[/quote]

Osterreich a écrit:

Je ne savais pas que Louis XIV avait laissé ce genre conseil au sujet des maîtresses...

Instructions au duc d'Anjou

Regardez en particulier les paragraphes 5 et 33. Dans ces Instructions au duc d'Anjou, il ne parle pas explicitement du pouvoir qu'une favorite pourrait avoir sur un roi, mais l'idée est bien là : le monarque ne doit pas se laisser gouverner par ses proches et ne doit pas avoir d'attachement. Il me semble qu'il évoque plus directement l'influence néfaste que pourraient avoir des favorites dans un autre texte, mais il faudrait que je fasse quelques recherches pour le retrouver.  

Comme si Mme de Maintenon s’était abstenue...

J'ai lu qu'il fallait relativiser le rôle de Madame de Maintenon dans la révocation de l’Édit de Nantes (je pense que c'est à cela que vous faites allusion). De plus, il est arrivé à Louis XIV de la remettre à sa place quand il jugeait que cela était nécessaire. Toutefois, il est certain que c'est probablement celle à qui il a accordé le plus de crédit et peut-être la seule dont il acceptait d'entendre les conseils.

Citation :

J'ai lu qu'il fallait relativiser le rôle de Madame de Maintenon dans la révocation de l’Édit de Nantes (je pense que c'est à cela que vous faites allusion).

Notamment ; et l’affaire d’Espagne, ou encore celle de son testament etc.

Citation :

De plus, il est arrivé à Louis XIV de la remettre à sa place quand il jugeait que cela était nécessaire.

Oui, cela est vrai. Je ne sais plus quel courtisan avait résumé son attitude ainsi : le roi s’aime encore plus que ses maitresses.
Du reste, sa brutalité et son comportement avec les femmes sont assez abjects.

Citation :

Toutefois, il est certain que c'est probablement celle à qui il a accordé le plus de crédit et peut-être la seule dont il acceptait d'entendre les conseils.  

Bah, nombre de conseils avec ministres et courtisans se tenaient dans la chambre de la Maintenon, qui ne disait pas un mot (ou rarement) en leur présence.
Une fois la pièce quittée, là c’était probablement autre chose...  

Eh quoi ! Vous découvrez la capacité de persuasion d’une femme qui se sait aimée ou désirée ?
L’esprit est ardent, mais la chair est faible...

Citation :

Oui, cela est vrai. Je ne sais plus quel courtisan avait résumé son attitude ainsi : le roi s’aime encore plus que ses maitresses.

Moi aussi je l'aime encore plus que ses maîtresses.  

Citation :

Du reste, sa brutalité et son comportement avec les femmes sont assez abjects.

Ah oui ? Que voulez-vous dire par là ? Il va encore vous falloir passer un coup de balayette si cela continue...

Citation :

Bah, nombre de conseils avec ministres et courtisans se tenaient dans la chambre de la Maintenon, qui ne disait pas un mot (ou rarement) en leur présence.
Une fois la pièce quittée, là c’était probablement autre chose...  

Je n'en doute pas...  

Citation :

Eh quoi ! Vous découvrez la capacité de persuasion d’une femme qui se sait aimée ou désirée ?
L’esprit est ardent, mais la chair est faible...

Non, je ne découvre rien. Je sais de quoi nous autres rouées sommes capables.  

Osterreich a écrit:

Il en a fait une semblable pour Louis XV ?

Je dois vous avouer que je n'en sais rien. Ma phrase était assez mal tournée puisque j'ai écrit que Louis XV aurait dû tenir compte des conseils de son arrière-grand-père concernant les femmes. Le problème, c'est que rien n'indique que Louis XIV lui ait fait ces recommandations. J'aurais donc mieux fait de dire que le Bien-Aimé aurait dû imiter l'attitude de son bisaïeul vis-à-vis de la gent féminine.

Louis XV a écrit:

Ah oui ? Que voulez-vous dire par là ? Il va encore vous falloir passer un coup de balayette si cela continue...

Oh ! Ce serait long, et vous avez raison, je ne vais pas m’étaler ici ; mais grosso modo son : « j’te prends, si je veux ; et j’te jette comme la dernière des merdes, quand je veux ».

Louis XV a écrit:

Je sais de quoi nous autres rouées sommes capables.

Roooh ! « Rouées » le vilain mot.
Nan, vous êtes irrésistibles !

Citation :

Citation :

Ah oui ? Que voulez-vous dire par là ? Il va encore vous falloir passer un coup de balayette si cela continue...

Oh ! Ce serait long, et vous avez raison, je ne vais pas m’étaler ici ; mais grosso modo son : « j’te prends, si je veux ; et j’te jette comme la dernière des merdes, quand je veux ».

Ce n'est pas faux.

Citation :

Citation :

Je sais de quoi nous autres rouées sommes capables.

Roooh ! « Rouées » le vilain mot.
Nan, vous êtes irrésistibles !  

Et nous en profitons parfois un peu trop.  

en fait j'avais effacé mon poste pendant que vous me répondiez, car de quel Duc d'Anjou, il s'agit ?
Car sauf si je me trompe, Philippe V d'Espagne portait le titre de duc d'Anjou et Louis XV aussi...

Osterreich a écrit:

en fait j'avais effacé mon poste pendant que vous me répondiez, car de quel Duc d'Anjou, il s'agit ?
Car sauf si je me trompe, Philippe V d'Espagne portait le titre de duc d'Anjou et Louis XV aussi...

Ces recommandations étaient destinées à Philippe V d'Espagne.

Citation :

Et nous en profitons parfois un peu trop.

En l’occurrence, pour ce qui concerne certains hommes (dont Louis XIV, eh oui, désolé ! ), c’est un prêté pour un rendu !
Subir les assauts de ce viel édenté autoritaire et égoïste, sans en tirer la moindre petite contre-partie ?
Ben merde alors !  

Citation :

Subir les assauts de ce viel édenté autoritaire et égoïste, sans en tirer la moindre petite contre-partie ?
Ben merde alors !  

Il a commencé l'assaut à quarante ans, il n'était pas encore le débris des premières années du XVIIIe !

Son état physique est un fait, ce qui n'empèche pas qu'il soit resté un grand Roi jusqu'à la fin.

Citation :

Il a commencé l'assaut à quarante ans, il n'était pas encore le débris des premières années du XVIIIe !

Enlevez « viel édenté », si vous voulez, mais laissez le reste.
Aussi, à cette époque, le roi ne flippe pas encore de griller en enfer, et continue de sauter sur tout ce qui bouge : son appétit sexuel étant insatiable !
Et Mme de Maintenon n’est pas folle, et mesure tout ça très bien.
Sa stratégie (et peut-être même sa nature) d'alors est justement de prendre le contre-pied des maîtresses royales : l’exigeante et capricieuse Montespan, ou la crâneuse Fontanges.
Elle, elle rase les murs ; et ne manifeste pour l’instant pas du tout l’envie de « gouverner » le roi, qui n’aimerait pas ça.
Une fois mariée, placée là pour veiller au salut de Louis XIV, consciente de sa mission (qui lui pèse), ce sera un poil différent.  

En tout cas, un vrai macho ce Louis XIV. Il faut voir comment il régissait sa famille . Une vraie terreur , tout comme Napoléon.
Il a obligé sa malheureuse nièce à aller épouser le roi d'Espagne et ce malgré les supplications de la malheureuse.
C'était comme la condamner à mort. Et ainsi, la malheureuse est morte à l'âge de 26 ans , empoisonnée...

Marie-Louise d'Orléans , reine d'Espagne

La malheureuse qui a dû se "taper" Charles II au lit...

http://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_Louise_d'Orléans

Pauvre femme !

Louis XIV , il lui aurait fallu 10 Palatine pour le faire "tourner " en bourrique...

Pourqoi Louis XIV n'a t-il pas expédié ses bâtardes hors des frontières ?

Ce point de vue d'un Louis XIV terreur pour sa famille est développé dans ce livre

Louis XIV et la famille royale de
Christian Bouyer
Pygmalion , 2009, 358 p : 22, 30 euros

Résumé Amazone

Le Roi-Soleil ! Versailles ! La famille royale ! Quelle charge symbolique imprègne ces mots ! Le potentat versaillais est le chef de la Maison de France, en l'occurrence les Bourbons depuis trois générations. Et si celle-ci comprend les descendants en ligne directe, elle compte aussi la branche d'Orléans et les princes du sang que sont les Condé, Conti et même les Vendôme. Enfin, comme son grand-père le Vert-Galant, Louis XIV réserve une place de choix à ses enfants illégitimes, issus de mademoiselle de La Vallière et de madame de Montespan, au point d'envisager leur accession au trône en dernière extrémité, après que la mort a fauché prématurément les héritiers. Si la famille royale a bénéficié des rangs et grâces du souverain, ses membres n'en furent pas moins sujets de Sa Majesté. L'obéissance, pour eux aussi, était de rigueur. Chacun se savait mobilisé, à tout instant, pour " le service de l'État ". Dans cet esprit, Louis XIV a veillé scrupuleusement à l'éducation des princes, à leurs alliances matrimoniales, aux services dus et rendus à la monarchie, en particulier aux armées. À travers ce panorama minutieusement documenté, nous découvrons un pater familias attentionné, à l'écoute des siens, prolixe en bons conseils et très affectionné.

Madame de Chimay a écrit:

Pourqoi Louis XIV n'a t-il pas expédié ses bâtardes hors des frontières ?

On peut supposer que personne n’aurait accepté une telle union si peu diplomatique.
Plus facile, ou opportun, de les marier à des grands noms français (dévoués ou soumis) quant on est leur seigneur et maître.

Madame de Chimay a écrit:

Louis XIV , il lui aurait fallu 10 Palatine pour le faire "tourner " en bourrique...

..... au moins ! Il acceptait tout de la duchesse de Bourgogne !

Madame de Chimay a écrit:

La malheureuse qui a dû se "taper" Charles II au lit...

Si cela peut vous rassurer, je ne pense pas que Charles II ait été capable de quoi que ce soit sur ce point-là... On sait qu'il avait le syndrome de Klinefelter (trisomie sexuelle qui touche seulement les individus de sexe masculin qui possèdent alors un chromosome X surnuméraire). Il y a une grande variabilité de l'expression de ce syndrome : beaucoup d'hommes découvrent qu'ils en sont atteints lorsque l'on cherche à savoir pourquoi ils n'arrivent pas à faire d'enfants, ce qui signifie que personne n'avait pu remarquer quoi que ce soit d'anormal jusqu'à ce moment. En revanche, je crois que dans les cas les plus graves (ce qui semble être le cas de Charles II étant donné la liste impressionnante de symptômes qu'il manifestait), les hommes sont impuissants (c'est d'ailleurs pour cela que Francis Heaulme, atteint de cette pathologie, ne pouvait pas lui même commettre ses viols).

Madame de Chimay a écrit:

C'était comme la condamner à mort. Et ainsi, la malheureuse est morte à l'âge de 26 ans , empoisonnée...

C'est difficile à affirmer. Marie Louise d'Orléans a très bien pu mourir d'une intoxication alimentaire ou de quelque chose d'équivalent.

L'article en anglais de Wikipedia semble pourtant affirmer que Charles II n'était pas si impuissant que cela : "Within the ten years of the couple's marriage, the couple had no children. Marie Louise confided in the French ambassador, that she was really not a virgin any longer, but that as far as she could figure things, she believed she would never have children." En revanche, d'autres sites indiquent qu'il l'était...