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| Louis XIV | |
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+7Biname Lucrezia P Vlad Tepes flower power madame antoine pimprenelle Chou d'amour 11 participants | |
Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Louis XIV Dim 9 Jan - 16:33 | |
| Elle n'était pas de lignée noble, il me semble, et j'ai un peu résumé effectivement Elle n'était pas de famille bourgeoise non plus, il me semble, elle a reçue une éducation soignée et elle a été mariée à Scarron, un poète malade avec un pieds dans la tombe, donc... Pour moi, on peut voir la futur madame Louis XIV comme une chanceuse, car elle-même le dira avant de mourir, il me semble que je me souviens plus de trop, elle aurait dit, "qui aurait cru que moi qui était bas serait montée tout en haut de la pyramide", je me souviens plus trop mais ça résume parfaitement, ce que les gens pensaient d'elle à l'époque que c'était une pauvre femme, de famille moyenne et sans la fortune ni le titre. Mais le mot paysanne n'est pas approprié, excusez-moi !! Elise |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Louis XIV Dim 9 Jan - 19:29 | |
| Oui Françoise d'Aubigné était bien noble. Elle fait partie de ces familles nobles sans le sou appelées hobereaux, vivant loin de la Cour, dans des châteaux croulants et qui à part le paiement des impôts n'avaient pas une vie très dissemblable de leurs paysans. Ils étaient même parfois plus pauvres que certains laboureurs. Alors, pour ne pas déroger, ils insistaient sur leurs droits féodaux... Ce qui à la fin du XVIIIème siècle paraîtra particulièrement odieux. L'hobereau est un rapace qu'utilisaient ces nobles pour leurs chasses, à l'instar des faucons pour les plus aisés mais qu'ils ne pouvaient se payer. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Louis XIV Dim 9 Jan - 19:31 | |
| N'oublions pas non plus que son grand-père Agrippa d'Aubigné était un fidèle d'Henri IV et connu comme homme de lettres.
Pour en revenir aux hobereaux, ils n'avaient parfois pas le choix de vendre leurs terres et leurs noms, ainsi que de marier leurs enfants à la bourgeoisie, soucieuse elle d'accéder à la noblesse. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Louis XIV Dim 9 Jan - 19:36 | |
| Très intéressant! Elise |
| | | Chou d'amour Administrateur
Nombre de messages : 31526 Age : 42 Localisation : Lyon Date d'inscription : 22/05/2007
| Sujet: Re: Louis XIV Dim 9 Jan - 20:07 | |
| _________________ Le capitalisme c'est l'exploitation de l'homme par l'homme. Le syndicalisme c'est le contraire!
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Louis XIV Dim 9 Jan - 21:57 | |
| Ce que je comprend pas, comment ça se fait que Mme de Maintenon, n'a jamais été reconnue pour ses origines nobles et qu'elle ne porte pas le titre hériditaire à la naissance pourtant... ? Est il possible lors d'un mariage avec un prince de maison royale, de récuperer les titres laissés par nos aïeux?
Elise |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Louis XIV Dim 9 Jan - 22:10 | |
| Il semble que les Aubigné n'avaient pas de titre quelconque. Ce n'est pas obligatoire dans la noblesse.
Mais même s'il y en avait un, c'est son frère qui aurait le titre. Les filles ont très rarement des titres de noblesse à leur naissance.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Louis XIV Dim 9 Jan - 22:20 | |
| Mais pourtant les filles portent quand même le titre de leur père ou de la lignée, puisqu'elles portent le nom, non? Elles perdent leur titre au mariage, il me semble... Elise |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Louis XIV Dim 9 Jan - 22:36 | |
| Les filles portent le nom de leur père, mais pas leur titre NUANCE !!! Bien à vous. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Louis XIV Dim 9 Jan - 22:44 | |
| La fille d'un comte n'est pas comtesse, hormis si elle épouse un comte. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Louis XIV Dim 9 Jan - 23:02 | |
| - Madame Sophie a écrit:
- S'il avait bien voulu se convertir au catholicisme , Agrippa d'Aubigné aurait apporté fortune et honneur à sa famille grâce à la sympathie qu'Henri IV lui portait .
Il faut lui reconnaitre de ne pas avoir renié sa religion et ses idées pour de l'argent et la gloire .
La famille d'Aubigné était de plus d'une ancienne noblesse d'épée . Ce que je ne comprends c'est que Sully non plus n'a pas abjuré et il est devenu le n°2 du royaume. Négliger son compagnon parce qu'il gardait la foi protestante va à l'encontre de l'esprit de l'Édit de Nantes ! Je pense que c'est surtout parce qu'Agrippa avait un sale caractère et qu'il n'a jamais admis la conversion de Henri IV. Pour lui c'était renier leur combat. Je pense qu'il faisait parti de ces protestants fanatiques qui auraient souhaité que la France soit un vrai pays protestant. Heureusement que Henri IV a écouté la voie de la raison car sinon la guerre n'aurait jamais cessé. C'est lui par exemple qui salira la mémoire des derniers Valois et de leur mère dans le parti protestant. Mais les Ligueurs feront de même. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Louis XIV Lun 10 Jan - 19:23 | |
| Pour la Grande Mademoiselle, elle a surtout hérité de sa mère, une des plus riches héritières du royaume (d'où le désir de Marie de Médicis de marier son fils à cette princesse). Sa fille devint forcément extrêmement riche, plus riche que ses demi-sœurs, nées d'une princesse Lorraine. Les biens de Gaston revinrent pour l'essentiel au frère de Louis XIV. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Louis XIV Mar 11 Jan - 9:07 | |
| Et l'héritage de la Grande Mademoiselle au Duc du Maine et à son frère Toulouse. Cela restait dans la "famille". |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Louis XIV Mar 11 Jan - 18:14 | |
| - Madame Sophie a écrit:
- En ce qui concerne les d'Aubigné , je ne crois pas qu'ils aient eu un titre , mais seulement une particule et un blason .
. Agrippa d'Aubigné est un aïeul, non pas de notre petite duchesse ( qui est née Polastron ), mais des Polignac ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Louis XIV Mar 11 Jan - 21:59 | |
| Pardonnez moi, je reviens sur cette histoire de lit! - Madame Sophie a écrit:
- La chambre restituée dans les années 1980 est donc le plus proche possible de celle d'avant 1785 , et non celle de 1789 , en l'absence de documents .
Il est vrai que d'après certains tableaux, le décor actuel est assez respecté. Louis XIV exigea une allégorie de la France triomphante au dessus de son lit, que l'on peut admirer de nos jours. Les brocards, ornant le lit, étaient changés deux fois par an. Le décor actuel est celui d'été. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Louis XIV Mar 11 Jan - 22:19 | |
| Je crois plutôt que le meuble en place serait celui d'hiver. Normalement, les lourds brocarts cramoisis étaient réservés aux meubles d'hiver, les gros de Tours et étoffes plus légères servant l'été. Il me semble même (mais Madame Sophie saura confirmer, même si elle l'a probablement déjà dit) que celui qu'on voit dans le chambre de Louis XIV aurait été tissé sur le modèle d'un meuble d'hiver de la chambre de la reine du temps de Marie-Antoinette. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Louis XIV Mar 11 Jan - 22:21 | |
| absolutely. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Louis XIV Mar 11 Jan - 22:57 | |
| - ELISE a écrit:
- Dites, C'est qui cette princesse, j'ignore qui c'est? En tout cas, ils sont tous passés à la guillotine, c'est monstrueux!
Elise Née Françoise-Thérèse de Choiseul-Stainville, elle était la petite fille du fameux ministre et la fille de Jacques Philippe de Choiseul, comte de Stainville et Thérèse de Clermont d'Amboise . Elle est connue à la Cour pour être la maîtresse en titre du prince de Condé . Dès le tout début de la Révolution, elle émigre en Italie avec son amie Aimée de Coigny, mais elle est arrêtée en 1793 et incarcérée à la prison de la Force . Elle informe les autorités qu'elle est enceinte et doit subir " l'indignité d'un examen " par un médecin Enguchard, un apothicaire Quinquet et la veuve Prioux, sans doute une sage-femme. Leur rapport officiel : ' Nous avons examiné et visité la nommée Thérèse Stainville, épouse de Joseph Monaco, âgée de 26 ans, déclarée être enceinte de deux mois et demi. Notre examen ne nous a fourni aucun signe de grossesse. Ce 8 thermidor, l'an 2 de la République une et indivisible, (signé) Enguchard, Quinquet, veuve Prioux. ' C'est avec le verre brisé d'une vitre de sa fenêtre qu'elle coupe ses cheveux pour ses enfants. Avant de quitter sa prison pour aller à la guillotine, elle met une dernière fois du rouge à ses joues pour que sa pâleur naturelle ne soit pas confondue avec celle de la peur . Elle meurt la veille du 9 thermidor ( si ce n'est pas le jour même, d'ailleurs ... ) |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Louis XIV Mar 11 Jan - 23:28 | |
| Mais quelle horreur ! Mais dis-donc, si elle meurt à 26 ans (je la voyais vraiment plus âgée, une bonne quarantaine), ses enfants ne devaient vraiment pas être grands ! Et son amant était beaucoup plus âgé qu'elle ! En 1794, il avait 58 ans. Or leurs amours datent d'avant 1789 ! Qu'est-ce qu'une gamine de 20 ans peut trouver d'intéressant chez une homme de 50 ? D'autant qu'elle est déjà princesse et que ce Condé n'est pas le Grand. Avait-il des qualités particulières ? Autre question (j'abuse ce soir) : Marie-Antoinette n'appréciait pas ce couple illégitime. Or d'habitude elle protégeait particulièrement tout proche du ministre qui avait fait son mariage. Et dans ce cas, c'est sa petit-fille ! Qu'avait-elle donc qui la rebutait ? Ce n'est pas sa situation conjugale qui devait la choquer. Marie-Antoinette était tout de même assez tolérante envers ses amies qui avaient trouvé l'amour ailleurs. Alors, pourquoi ? Le choix du prince de Condé ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Louis XIV Mer 12 Jan - 9:01 | |
| Olivia a dit : - Citation :
- Qu'est-ce qu'une gamine de 20 ans peut trouver d'intéressant chez une homme de 50 ?
Un jeune muguet n'a quelquefois pas le charme d'un homme dans la force de l'âge !!!! Ce n'est pas parce que la cinquantaine frappe à votre porte que l'attrait cesse. On peut rechercher la protection, un pére etc.... ou la beauté de Crésus |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Louis XIV Mer 12 Jan - 9:48 | |
| - olivia a écrit:
- Mais quelle horreur !
Mais dis-donc, si elle meurt à 26 ans (je la voyais vraiment plus âgée, une bonne quarantaine), ses enfants ne devaient vraiment pas être grands ! Et son amant était beaucoup plus âgé qu'elle ! En 1794, il avait 58 ans. Or leurs amours datent d'avant 1789 ! Qu'est-ce qu'une gamine de 20 ans peut trouver d'intéressant chez une homme de 50 ? D'autant qu'elle est déjà princesse et que ce Condé n'est pas le Grand. Avait-il des qualités particulières ? Autre question (j'abuse ce soir) : Marie-Antoinette n'appréciait pas ce couple illégitime. Or d'habitude elle protégeait particulièrement tout proche du ministre qui avait fait son mariage. Et dans ce cas, c'est sa petit-fille ! Qu'avait-elle donc qui la rebutait ? Ce n'est pas sa situation conjugale qui devait la choquer. Marie-Antoinette était tout de même assez tolérante envers ses amies qui avaient trouvé l'amour ailleurs. Alors, pourquoi ? Le choix du prince de Condé ? Ce n'est pas la même princesse de Monaco !!! Voilà pourquoi !!! Ce n'est pas la maîtresse de Condé qui est guillotinée !!! Suis-je la seule à avoir lu plusieurs fois que cette maîtresse de Condé avait péri sous le tranchoir de Sanson ????? La voici donc ( merci wiki ) Marie-Catherine Brignole Nom de naissance Maria-Caterina Brignole Naissance 7 octobre 1737 Gênes, République de Gênes Décès 18 mars 1813 (à 76 ans ! ce qui nous éloigne prodigieusement de 26) Wimbledon Royaume-Uni
Marie-Catherine Brignole, née le 7 octobre 1737 à Gênes et morte le 18 mars 1813 à Wimbledon[1], est une princesse de Monaco par son mariage avec le prince Honoré III de Monaco en 1757 et une princesse de Condé par son remariage avec Louis Joseph de Bourbon en 1798. Fille unique du marquis Joseph Brignole et de la marquise Anna Balbi, Marie-Catherine appartient à l'une des plus puissantes familles de l'oligarchie génoise (cf. Famille Brignole) et l'une des plus riches d'Italie. Sa famille compta quatre doges, parmi lesquelles figurent deux de ses oncles. La jeune Marie-Catherine passe sa jeunesse à Gênes dans le palais familial, avant de suivre ses parents à la cour de France. C'est une jeune femme d'une immense beauté qui grandit là, à tel point que son historien, le comte de Ségur, dira d'elle qu'elle était alors "la plus belle femme de France".
Enfin, le marquis Brignole-Sale obtient la charge d'ambassadeur de la République de Gênes en France et passe ainsi de nombreux moments à la cour de Versailles, avec son épouse. C'est lors de ces moments, que naît la relation adultère de la marquise Anna avec le prince de Monaco, Honoré III. Et, en 1755, à l'âge de dix-huit ans, Marie-Catherine accompagne ses parents à Versailles pour y être présentée au roi et à la cour. Elle est aussitôt remarquée tant par le prince de Monaco que par le jeune Louis Joseph de Bourbon. Lors de ce séjour, Marie-Catherine et sa mère fréquentent assidûment les cercles philosophiques de Madame Geoffrin et de Madame du Deffand. Parlant et écrivant le français à la perfection, femmes d'une immense beauté, sa mère et elle jouissent d'un grand prestige à la Cour et dans les salons philosophiques.
L'amant de sa mère, Honoré III, de vingt ans son aîné, entreprend de lui faire sa cour afin de l'épouser. Ce prince, volage, antipathique et même effrayant selon certains de ses familiers, avait refusé plusieurs propositions très prestigieuses de la Cour de Versailles, dont la main de la fille du très influent duc de Bouillon. Subjugué par la grande beauté de Marie-Catherine, ce personnage influent et expert dans les choses de l'amour se ligue avec sa maîtresse pour organiser le mariage. La jeune Marie-Catherine ne peut alors que tomber amoureuse d'un tel homme.
Cependant, le marquis de Brignole-Sale oppose aux jeunes gens son refus catégorique. En effet, le prince de Monaco lui est profondémént antipathique, par son caractère, par le fait qu'il est l'amant de sa femme (le prince s'installe même plusieurs mois durant dans au palazzo rosso pour négocier le mariage et vivre son idylle avec Anna Balbi, sous les yeux de son époux !), mais aussi car il a conscience que le prince, passablement dépensier et endetté a l'espoir de mettre la main sur une dot considérable et à terme sur l'une des plus grosses fortunes d'Europe. Pressé par sa femme d'une manière constante, le marquis décide rapidement de ne plus avoir affaire avec elle et choisit la fuite plutôt que d'imposer sa décision.
Face à cela et deux années durant, la marquise de Brignole-Sale met toutes ses relations françaises et toute son éloquence en œuvre afin de convaincre son époux à la résolution de cette union. En dernier recours, la marquise de Pompadour elle-même s'entremet de bon cœur et elle obtient même que le roi Louis XV en personne, annonçe qu'il est extrêmement favorable à cette union ! Dès lors, la scène de ménage devient une affaire d'État et le marquis de Brignole-Sale réplique en proposant au Minor Consiglio (organe décisionnel de la République) d'interdire ce mariage afin d'écarter tout risque de voir la fortune des Brignole quitter l'Etat. Le mariage n'est finalement pas interdit, le marquis, après cet ultime échec, décide de déposer les armes. Enfin Giuseppe Brignole se laissa convaincre et Maria Caterina put épouser le 5 juillet 1757 l'ancien amant de sa mère, le prince Honoré III de Monaco (1720-1795), à qui elle apportait une dot colossale. En épousant le souverain d'une principauté indépendante, Maria Caterina se hissait au sommet des honneurs et du prestige.
La mariée devait arriver par la mer accompagnée des plus grands seigneurs de Gênes. Arrivés devant le rocher, les navires, salués par les canons et les tirs de la garde du prince, jetèrent l'ancre et de longues minutes s'écoulèrent sans que rien ne se produisit. Enfin, on envoya à Honoré un messager lui demandant de bien vouloir venir chercher sa promise à bord du navire. Honoré, outré, répondit qu'un prince souverain n'avait pas à se déplacer mais que c'était plutôt à Maria de débarquer et de venir à lui. Quand la réponse fut communiquée aux Génois, ces fiers républicains rétorquèrent que Maria appartenait à la première famille de la République et que ce n'était pas à la descendante de nombreux doges de se déplacer. La situation fut bloquée et la mer se leva. Toutes les grandes dames génoises souffrirent le martyr jusqu'à ce que, après plusieurs jours, on trouve enfin un arrangement. On construisit un pont sur l'eau entre le port et le bateau de Maria Caterina. Ainsi les deux fiancés s'avancèrent l'un vers l'autre de la même distance et la rencontre se fit sur la mer[2].
De cette union naquirent deux fils :
Honoré IV de Monaco (1758-1819) ; Joseph de Monaco (1767-1816). Au début, le ménage fut heureux. Le couple résidait à Matignon. Maria Caterina, recluse à Matignon ne prenait pas part aux réceptions de la cour, elle dansait et sortait peu et elle ne comptait qu'un unique ami, le prince de Condé, dont Honoré fut très vite jaloux. Les premiers temps, Honoré exigeait de son épouse qu'elle rédige chaque jour ses carnets de pensées où elle couchait sur le papier tout ce qui lui avait traversé l'esprit. Maria se plia dans un premier temps avec bonne volonté à ce contrôle de sa pensée. Puis Honoré la délaissa, la faisant même surveiller. Un jour, Maria fut laissée seule plusieurs minutes avec un beau cavalier. Celui-ci entreprit d'aider la princesse à ouvrir un secrétaire dont la serrure était coincée. Cette événement fit dire à la duchesse de Valentinois que ce cavalier était bien nigaud de si mal occuper son temps avec la plus belle femme de France, délaissée par son mari et curieuse de la vie qui plus est !
La séparation Suite à cet événement, les soupçons d'Honoré s'accrurent et la vie de Maria devint vite invivable. Enfin, un jour, elle s'enfuit et rentra dans un couvent. Elle en fut sortie par les suppliques de sa belle-sœur. Mais un jour de 1770, apprenant qu'Honoré projetait de l'enfermer à Monaco et ne souhaitant pas terminer son existence dans l'atmosphère somme toute provinciale de Gênes où elle aurait pu se réfugier, la princesse sortit dans la matinée comme à son habitude mais le soir, elle ne rentra pas. Le prince apprit alors qu'elle était entrée dans un couvent, non loin du Mans, dont l'évêque était un Grimaldi. Honoré III en appela à la médiation du parlement de Paris. L'instruction prit fin quand Louis XV, sur les conseils du chancelier Maupéou, abolit les parlements. Quand Louis XVI les rétablit en 1774, la princesse vivait déjà avec le prince de Condé, Louis Joseph de Bourbon, Honoré ne se souciait plus que de ses nombreuses maîtresses et le divorce avait été officiellement prononcé le 9 janvier 1771.
Après sa séparation, Maria Caterina écrira qu'Honoré, par ce mariage, satisfaisait ses trois principaux vices : « l'avarice », en récupérant une dot fabuleuse, « la galanterie », en épousant l'une des plus jolies personnes de son temps et « la jalousie », car en épousant une Génoise, sa voisine, il tenait son épouse à sa merci alors qu'une Française aurait pu trouver des appuis à Versailles.
Tout de suite après sa séparation d'avec le prince de Monaco, Maria Caterina s'en alla vivre avec le prince de Condé, qui fut l'amour de sa vie.
C'est la princesse de Monaco qui recommande Brongniart à son amant, le prince de Condé, lorsque celui-ci cherche un architecte pour bâtir, à proximité de sa résidence du Palais Bourbon, l'hôtel qu'il destine à sa fille, Louise Adélaïde de Bourbon (1757-1824), dite « Mlle de Condé ». L'hôtel est édifié en 1781-1782 sur ce qui est aujourd'hui la rue Monsieur, sur un terrain appartenant à Brongniart et sa femme[4].
Maria Caterina Brignole se remarie enfin le 24 octobre 1798 avec Louis Joseph de Bourbon (1736-1818), prince de Condé, chef des émigrés et de l'Armée de Condé. Elle dut vivre bourgeoisement avec son époux en Angleterre, dépensant sa formidable richesse à financer les armées des émigrés[6].
Ils s'aimaient tendrement et vivaient déjà ensemble depuis de très nombreuses années alors que Maria Caterina était toujours l'épouse du prince de Monaco.
Contrairement à la précédente, cette union fut un mariage d'amour.
Elle s'éteint le 18 mars 1813 à Wimbledon. Son enterrement dut être financé par la famille royale britannique.
Elle appartenait à la famille Brignole. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Louis XIV Mer 12 Jan - 10:54 | |
| Quelle érudition ! On ne cesse d'en apprendre avec toi ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Louis XIV Mer 12 Jan - 11:27 | |
| Ce n'est pas moi, c'est WIKI . |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Louis XIV Mer 12 Jan - 12:35 | |
| Merci chers tous, notamment Madame Sophie pour vos connaissances sur la chambre du roi! J'ai lu dans Visite de la chambre du Roi de Daniel Meyer, que le meuble était celui d'été. Comme quoi, personne n'est parfait!!!! Mais bon, j'ai quand même acheté ce bouquin....au château de Versailles!!!!! |
| | | Invité Invité
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| Sujet: Re: Louis XIV | |
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| | | | Louis XIV | |
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