Webster : ses opinions, les complots, la franc-maçonnerie

Oui, sans doute ! Mais la mouvance franc maçonne était comme un serpent de mer insaisissable ! La "pureté de leur morale et la régularité de leur conduite " devait rassurer ( ou tromper ... ) totalement .
En fait, le troisième grand maître, le comte de Clermont, fit du n'immporte quoi : rebuté par ses responsabilités maçonniques, il les délégua bientôt à son maître à danser, Lacorne. La Grande Loge, composée au goût de Lacorne, devint son joujou. On vit monnayer trois francs six sous les grades de la maçonnerie .... Ce fut un tel délabrement moral, de 1743 à 1762, un tel scandale, que fuirent les frères un peu sérieux et les honnêtes gens !

Citation :

Je ne savais pas que Mme de Polignac et Hérault de Séchelles étaiet de la même famille !!!
Tu est sur de ça ?

Mais oui, tout à fait sûre !

Par sa mère, Yolande était apparentée à la noblesse de robe. Son grand-père maternel, René Hérault, seigneur de Vaucresson et de Fontaine-l'Abbé ( 1691 - 1740 ), avocat du Roi au Châtelet de Paris, le 4 septembre 1712, procureur général du Grand Conseil, le 16 septembre 1718, maître des requêtes le 28 novembre 1719, intendant de Tours en 1722, lieutenant de police le 29 août 1729,  fut  intendant général de la police en 1739.  Il avait épousé Marie-Marguerite Durey de Vieuxcourt.

Les Hérault sont, à l'origine, une famille de la noblesse originaire d'Avranches en Normandie .

Marie-Jean Hérault de Séchelles, cousin germain de la duchesse de Polignac, était le fils (officiel mais pas naturel ) de Jean-Baptiste Marc Hérault (fils du lieutenant de police ) colonel du régiment de Bourgogne et de Marie-Hélène Moreau de Séchelles, fille de Jean Moreau de Séchelles, contrôleur général des finances, et de Marie-Anne-Catherine Dumorézan de Précigny.
Jean-Baptiste Hérault était le frère de Jeanne Hérault, mère de Yolande de Polastron.

Marie-Jean Hérault de Séchelles et la comtesse Diane de Polignac furent les parrain et marraine de Jules junior de Polignac.

Désolé, je ne le savais pas.    

Oh ! il n'y a pas de quoi être désolé !

Il faut absolument que je le lise, ton livre .

Matière à inverstiguer: George Sand, très proche des milieux maçonniques, aurait fait le lien entre le slogan de la révolution liberté, égalité, fraternité et les sociétés secrètes.

Sources:
http://clients.all-in-web.fr/108_p_1274/george-sand-et-la-franc-maconnerie.html
Nesta Webster, La révolution mondiale
Simone Vierne, George Sand et la franc-maçonnerie

L'idée de creuser le sujet m'intéresse d'autant plus que George Sand était une femme de coeur, ouvertement républicaine et socialiste. On ne peut donc la soupçonner d'idées nauséabondes.

La fraternité notamment est un concept bien maçonnique non?

Ces trois valeurs sont fondamentales pour la franc maçonnerie comme pour la république. Ce sont des notions belles et généreuses. Et c'est ça le point de vue que je défends: je pense que les idées d'égalité entre les hommes ont été largement débattues en loge et que les ateliers maçonniques ont été le creuset où a bouillonné le ferment de la révolution.

Ce n'est pas du tout une théorie du complot, j'insiste.

C'est pour ça que ça m'intéresse d'investiguer le point de vue de George Sand, un esprit ne pouvant être suspecté de mentalité rétrograde.

Ha bon George Sand était francmac ?

Petite mise au point sur le grrrand complot maçonnique

• La franc-maçonnerie, une organisation qui titille la machine à rumeurs
  
  Largement à cause d'un livre calomnieux publié au 18e siècle et de la propagande nazie, on dépeint à tort le mouvement né au Moyen Âge comme une société secrète tentaculaire, contrôlant l'économie et la politique. Hervé Gagnon, historien et romancier, explique à Jacques Beauchamp qu'il s'agit plutôt d'une fraternité d'esprit, dont les nombreux codes ont été calqués sur ceux d'une vieille guilde de métier reconnue pour sa rigueur : celle des maçons.
  
  
  Deux francs-maçons en costume échangent une poignée de main dans un temple à Suresnes, en France.  
  Photo : AFP/Getty Images / LUCAS BARIOULET
  
  
  Au Moyen Âge, les francs-maçons se dotent d’une poignée de main et de mots de passe secrets pour leur permettre de se reconnaître entre eux sur les chantiers lointains, puis de distinguer les apprentis des maîtres.
  
  Faire partie d’une corporation de francs-maçons signifie aussi que le travail et les outils sont sanctifiés, en raison de la nécessité de tailler la pierre parfaitement.
  
  
  Un médaillon sculpté par un prisonnier de la première guerre napoléonienne (1801-1815) sur lequel on voit les symboles maçonniques de l'équerre et du compas.
  Photo : AFP/Getty Images/TOLGA AKMEN
  
  Encore aujourd’hui, une bonne partie de la symbolique de la franc-maçonnerie vient de ces pratiques.
  
  S’ouvrir ou mourir
  
  Après le grand incendie de Londres du 17e siècle, la demande pour les francs-maçons s’étiole et les loges – des sièges régionaux d’une quarantaine de membres – se vident. Pour survivre, elles acceptent graduellement dans leurs rangs des bourgeois et des nobles intéressés par les principes philosophiques de la maçonnerie.
  
  En 1717, la Grande Loge de Londres et de Westminster est constituée. D’illustres scientifiques, comme Robert Moray, Elias Ashmole et, selon certains, Isaac Newton, en ont été membres.
  
  
  • [Les francs-maçons se sont] intéressés très tôt à la science, parce que pour ces esprits-là, dans la science, on trouvait la trace de Dieu. […] La géométrie, notamment, était pour eux la démonstration de la puissance divine.
    Hervé Gagnon
  
  
  
  llustration d'un rituel maçonnique vers 1900 Photo : Getty Images/Hulton Archive
  
  
  Ordre et désordres
  
  Arrivée en France dès 1725, l’association prend du temps à se normaliser et il faut attendre 1778 pour la création du Grand Orient de France. Voltaire, Benjamin Franklin, les frères Montgolfier, le marquis de Sade et La Fayette, notamment, en font partie et, par conséquent, le mouvement épouse officieusement ceux des Lumières et de l’indépendance américaine.
  
  
  • La déclaration d’indépendance et la Constitution américaine sont des documents profondément maçonniques.
    Hervé Gagnon
    
  
  
  
  Des femmes franc-maçons lors d'un rituel à Londres en 1934. Photo : AFP/Getty Images/-
  
  
  Cible facile
  
  En 1797, un livre d’Augustin Barruel prétend que ce sont les francs-maçons qui ont causé la Révolution française pour venir à bout de la monarchie et de l’Église.
  
  À la fin du 19e siècle, les médisances reprennent : on taxe l’organisation d’antifrançaise.
  
  La désinformation atteint son paroxysme durant la Seconde Guerre mondiale, notamment en raison des croyances personnelles d’Adolf Hitler, qui voit en la franc-maçonnerie une autre manifestation du « complot juif ».
  
  
  Le temple maçonnique de Montréal en 1943 Photo : Getty Images/Fox Photos
  
  
  Cette fois, les conséquences sont bien réelles. La France occupée monte un fichier sur 170 000 membres et 7000 d’entre eux sont emprisonnés. Selon Hervé Gagnon, 80 000 francs-maçons d’Europe pourraient avoir payé de leur vie leur appartenance à l’ordre.
  https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/aujourd-hui-l-histoire/segments/entrevue/135818/franc-maconnerie-organisation-titille-machine-rumeurs-herve-gagnon
  

Mais à craindre que ces rumeurs existent encore pour longtemps.