Ultime(s) rencontre(s) avec Fersen aux Tuileries

pimprenelle a écrit:

Majesté a écrit:

On perçoit un état d'esprit mamieleveresque dans ce besoin de voir Marie-Antoinette jusqu'en Eléonore... je trouve que ça décrédibilise tous vos efforts précédents de vous acharner à un tel zèle...

Moi, Majesté, ce qui m'étonne le plus, c'est l'aplomb et la certitude dont font preuve nos amis. Comment diable peuvent-ils être si sûrs de ce qu'ils affirment ?   Ça, ça me flashe, moi qui ai pourtant lu et relu les écrits de Fersen, de Marie Antoinette et de leurs proches...  

... tant et si bien que je les relis encore, pour y trouver ces preuves irréfutables...   Encore rien pour le moment...   Mais je ne désespère pas... Ce doit être si bon, la certitude... aussi confortable que de croire en un dieu...  

La frontière de nos affirmations, c'est la ceinture .  Nous n'affirmons rien en dessous .   Ensuite, c'est le vague total, le flou artistique ( mais surtout pas coppolien ) .

..... la certitude, la foi, Dieu ?   Je ne vois pas bien le rapport avec Fersen, je dois dire .  

 Nous ne faisons pas du roman-photo, nous parlons Histoire .
 Quel genre de confort peut nous donner la certitude que Fersen et Marie-Antoinette s'aimaient d'amour ?  Je ne vois pas trop .  

Majesté a écrit:

Citation :

Tu pourrais développer, mon petit chéri, s'il te plaît ?

Ne dit-on pas que le mieux est l'ennemi du bien ? Voltaire l'écrit même !
Ainsi le trop l'est du suffisant...
Voilà.

Il avait bien raison !  

Nous sommes donc bien d'accord... Vos trop discréditent la perspicacité des arguments que vous aviez pu défendre...

Bien à vous.

Exactement ! Il faut s'en tenir aux faits et aux écrits !

Citation :

 Il n'empêche que Fersen n'aime pas d'amour Eléonore .

Si tu le dis...   Encore une certitude à ajouter à toutes celles que tu affirmes depuis hier soir.  

Citation :

 Il n'empêche que Fersen n'aime pas d'amour Eléonore .

C'est vrai que la demander en mariage n'est pas une marque d'amour...

C'est à ce genre d'affirmation que je faisais allusion lorsque je disais que vous nuisiez à vos propres idées...

Bien à vous.

Citation :

pimprenelle a écrit:

Sauf que rien ne dit la raison pour laquelle Louis XVI est en larmes. Et, perso, j'ai un peu de mal à croire que ce pourrait être pour une histoire de coucherie impliquant sa femme, après tous les pamphlets qui ont circulé et circulent encore à la cour.  

Pourquoi une histoire de coucherie ?
Pour moi, il suffirait à Louis XVI de supposer que Marie-Antoinette aime Fersen ( même chastement ) pour le rendre malheureux .

Ah bon ?   Peux-tu développer, s'il te plaît.  

C'est que je reconnais difficilement dans cet amoureux éploré le Louis XVI décrit dans les biographies que j'ai lues de lui.  

Citation :

pimprenelle a écrit:

Citation :

Il y a beaucoup de chances, puisque Gustave était homosexuel, qu'il ait été épris du bel Axel !
Qui cela pourrait-il étonner ?  

Et le moins qu'on puisse dire, c'est que Fersen était très sensible à ces démonstrations d'affection.  

Je crois surtout qu'il était terriblement sur ses gardes .   N'avait pas envie de se faire circonvenir par Gustav, le Fersen !!!  

Il te l'a dit ?  

Encore une certitude à ajouter à ton actif !  

Majesté a écrit:

Citation :

 Il n'empêche que Fersen n'aime pas d'amour Eléonore .

C'est vrai que la demander en mariage n'est pas une marque d'amour...

..... surtout à cette époque, où se marier signifiait, pour les hommes,  se ranger .
Le mariage ( rarement d'inclination ) était pure convention .

pimprenelle a écrit:

Citation :

pimprenelle a écrit:

Sauf que rien ne dit la raison pour laquelle Louis XVI est en larmes. Et, perso, j'ai un peu de mal à croire que ce pourrait être pour une histoire de coucherie impliquant sa femme, après tous les pamphlets qui ont circulé et circulent encore à la cour.  

Pourquoi une histoire de coucherie ?
Pour moi, il suffirait à Louis XVI de supposer que Marie-Antoinette aime Fersen ( même chastement ) pour le rendre malheureux .

Ah bon ?   Peux-tu développer, s'il te plaît.  

C'est que je reconnais difficilement dans cet amoureux éploré le Louis XVI décrit dans les biographies que j'ai lues de lui.  

Et qu'est-ce que cela change que nous le reconnaissions là, ou non ?     C'est un fait, et nullement accouché par mon imagination fertile .  
 Bombelles n'a rien d'un affabulateur . Il ne s'agit pas de mémoires apocryphes mais de ce journal-fleuve qu'il tient scrupuleusement, tous les jours que Zeus fait .

Nous sommes d'accord, Louis XVI n'a jamais rien eu d'un amoureux transi, mais nous nous accordons à reconnaître ( dis-moi si je me trompe ) que dès la naissance de leur premier enfant, il éprouve pour Marie-Antoinette une tendresse toute conjugale, presque bourgeoise .
Tiens ! me revoilà avec mes certitudes !  

Je ne sais pas. Tout ce que je vois, c'est que tu alignes les certitudes et les affirmations dans un sujet qui me paraît surtout rempli de doutes et d'interrogations. Je me demande donc d'où tu tiens un tel aplomb.  

Tu dois posséder des sources que personne d'autre n'a, sans doute, pour en être arrivée à des conclusions aussi péremptoires.  

Citation :

Majesté a écrit:

Citation :

 Il n'empêche que Fersen n'aime pas d'amour Eléonore .

C'est vrai que la demander en mariage n'est pas une marque d'amour...

..... surtout à cette époque, où se marier signifiait, pour les hommes,  se ranger .
Le mariage ( rarement d'inclination ) était pure convention .

... surtout pour s'en aller épouser une femme désargentée et entretenue.   Allons, redescends sur terre !   Si Fersen propose le mariage à Madame Sullivan, c'est qu'il l'aime suffisamment pour envisager de terminer ses jours avec elle.

Une rivale pour Sophie, dis donc !  

Citation :

pimprenelle a écrit:

Citation :

pimprenelle a écrit:

Sauf que rien ne dit la raison pour laquelle Louis XVI est en larmes. Et, perso, j'ai un peu de mal à croire que ce pourrait être pour une histoire de coucherie impliquant sa femme, après tous les pamphlets qui ont circulé et circulent encore à la cour.  

Pourquoi une histoire de coucherie ?
Pour moi, il suffirait à Louis XVI de supposer que Marie-Antoinette aime Fersen ( même chastement ) pour le rendre malheureux .

Ah bon ?   Peux-tu développer, s'il te plaît.  

C'est que je reconnais difficilement dans cet amoureux éploré le Louis XVI décrit dans les biographies que j'ai lues de lui.  

Et qu'est-ce que cela change que nous le reconnaissions là, ou non ?     C'est un fait, et nullement accouché par mon imagination fertile .  
 Bombelles n'a rien d'un affabulateur . Il ne s'agit pas de mémoires apocryphes mais de ce journal-fleuve qu'il tient scrupuleusement, tous les jours que Zeus fait .

Et Bombelles a lu ces lettres et en fait un résumé circonstancié ?  

Citation :

  Nous sommes d'accord, Louis XVI n'a jamais rien eu d'un amoureux transi, mais nous nous accordons à reconnaître ( dis-moi si je me trompe ) que dès la naissance de leur premier enfant, il éprouve pour Marie-Antoinette une tendresse toute conjugale, presque bourgeoise .
Tiens ! me revoilà avec mes certitudes !  

Tendresse qui ne ressort que moyennement de leurs écrits à tous deux...   Je parlerai plutôt de respect pour la mère de ses enfants. Rien en tout cas qui puisse justifier un désespoir si... adolescent.  

pimprenelle a écrit:

Je ne sais pas. Tout ce que je vois, c'est que tu alignes les certitudes et les affirmations dans un sujet qui me paraît surtout rempli de doutes et d'interrogations. Je me demande donc d'où tu tiens un tel aplomb.  

Tu dois posséder des sources que personne d'autre n'a, sans doute, pour en être arrivée à des conclusions aussi péremptoires.  

Non, je fais tourner les tables .  

Je m'en doutais un peu...

pimprenelle a écrit:

Citation :

Majesté a écrit:

Citation :

 Il n'empêche que Fersen n'aime pas d'amour Eléonore .

C'est vrai que la demander en mariage n'est pas une marque d'amour...

..... surtout à cette époque, où se marier signifiait, pour les hommes,  se ranger .
Le mariage ( rarement d'inclination ) était pure convention .

... surtout pour s'en aller épouser une femme désargentée et entretenue.   Allons, Eleonore, redescends sur terre !   Si Fersen propose le mariage à Madame Sullivan, c'est qu'il l'aime suffisamment pour envisager de terminer ses jours avec elle.

Une rivale pour Sophie, dis donc !  

Tu nous as dit maintes fois, ma chère Pim, et à très juste raison, que ce sacripant de Fersen voit aussi ( pour ne pas dire " surtout " ), en Eléonore, la bonne poire d'infirmière qui soignera ses petits bobos .  Il l'écrit lui-même .

pimprenelle a écrit:

Je m'en doutais un peu...

Viens, faisons-nous une petite séance !

Citation :

pimprenelle a écrit:

Citation :

Majesté a écrit:

C'est vrai que la demander en mariage n'est pas une marque d'amour...

..... surtout à cette époque, où se marier signifiait, pour les hommes,  se ranger .
Le mariage ( rarement d'inclination ) était pure convention .

... surtout pour s'en aller épouser une femme désargentée et entretenue.   Allons, Eleonore, redescends sur terre !   Si Fersen propose le mariage à Madame Sullivan, c'est qu'il l'aime suffisamment pour envisager de terminer ses jours avec elle.

Une rivale pour Sophie, dis donc !  

Tu nous as dit maintes fois, ma chère Pim, et à très juste raison, que ce sacripant de Fersen voit aussi ( pour ne pas dire " surtout " ), en Eléonore, la bonne poire d'infirmière qui soignera ses petits bobos .  Il l'écrit lui-même .

Et alors ? C'est pour ça qu'il ne l'aime pas ?  

Ai-je dit cela ?

C'est qu'elles causent durent les mémées ... !!! ... Ca n'a rien d'une affaire saine !

Oh, the return aussi !!!        
Quel plaisir de vous lire !  Qu'est-ce que vous fabriquiez donc ???  Encore quelque intrigue de Cour pour l'un de vos protégés !

Oh ! ... j'ai eu effectivement beaucoup d'intrigues et manigances diverses et variées à règler ces derniers temps ! Je suis ravie de venir vous saluer aujourd'hui dans vos pèlerinages et pérégrinations si agréables à lire et pleines de rebondissements !!! :

Faites embastiller les fâcheux, Comtesse !  Ouste, du balai !!!  

Citation :

pimprenelle a écrit:

Citation :

Tu nous as dit maintes fois, ma chère Pim, et à très juste raison, que ce sacripant de Fersen voit aussi ( pour ne pas dire " surtout " ), en Eléonore, la bonne poire d'infirmière qui soignera ses petits bobos .  Il l'écrit lui-même .

Et alors ? C'est pour ça qu'il ne l'aime pas ?  

Ai-je dit cela ?

Donc, Fersen aime Eleonore Sullivan, nous sommes bien d'accord. C'est même pour ça qu'il la demande en mariage.  

Ce n'est pas si simple que cela .
 Il l'aime ... euh ! oui ... d'une certaine façon,  qui n'est pas l'exaltation amoureuse, merveilleuse, qui transporte, fait perdre la tête et faire des folies . Elle n'a du reste jamais été cela pour lui, même quand il la désirait charnellement .  En bref, il l'estime plus qu'il ne l'aime .

Mais ce n'est pas la raison de sa demande en mariage . Je crois qu'il aspire à se caser enfin, de guerre lasse avec cette foutue vie qui lui a tout donné, tout repris, de laquelle il n'espère plus rien maintenant que Marie-Antoinette est morte .  Tu sais comme moi qu'il est brisé, fini .  
Il pense que fichu pour fichu, autant se reposer de tant d'émotions négatives dans le giron accueillant et protecteur d'Eléonore . Elle a pris l'habitude, d'ailleurs, de bercer ses états d'âme et de panser ses plaies . Eh bien, sans doute se dit-il égoïstement qu'elle n'a qu'à continuer ...